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DVD A LA LOUPE


ANGEL A - EDITION LIMITéE (+ CD)

Lui écrire ninnin4

Angel A - Edition limitée (+ CD) DVD sorti le 05/07/2006


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Editeur : Europa
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle: 21 décembre 2005
Nombre d'entrées : 800000.

Durée du film: 1 h 30 min.

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Nombre de visites :
1446


   

Le Film : 8/10

Résumé : Un jeune escroc en très mauvaise posture croise la route d’une jeune femme sublime et mystérieuse : Angel-A, son ange gardien…

Avis :  7 ans après sa dernière réalisation en date : « Jeanne d’Arc », le lancement prodigieux de sa boîte de production Europa Corp qui rayonne maintenant à l’international (voir son dernier en date : « Bandidas » qui invite deux des plus chaudes stars latino hollywoodiennes que sont Salma Hayek et Peneloppe Cruz), Luc Besson nous revient derrière la caméra avec un genre peu usité par ce génial metteur en scène : la comédie sentimentale qu’il avait plus ou moins abordé avec son deuxième long : « Subway ». Sorti en fin d’année 2005, juste à la veille des fêtes de noël, le film a été fraîchement accueilli. Besson ayant refusé toute promotion télévisuelle, il ne faut pas qu’il s’étonne d’un relatif échec au box office (800000 entrées, c’est quand même pas mal mais on sait pertinemment qu’en dessous du million, il est déçu et que le film risque de ne pas être complètement rentable) surtout pour un genre aussi populaire que celui qui concerne cette œuvre. On était alors en droit de s’attendre à une réévaluation de celle-ci par la critique lors de sa sortie en dvd (comme c’est souvent le cas) mais je me suis aperçu que l’accueil est toujours aussi froid, ballotté entre critiques assassines et d’autres plus condescendantes mais jamais dithyrambiques. Pourtant, si l’édition (même collector) laisse quelque peu à désirer, ce film ne démérite pas pour autant et même s’il n’est pas le meilleur du grand Luc, est la preuve d’un savoir faire indéniable.

. Il est quand même vrai qu’une fois de plus chez notre Spielberg national (à la réalisation comme à la production), ses scénarios et d’autant plus ses dialogues sont aussi minces qu’une feuille de papier à cigarette. Ici, l’intrigue est fort simple et même dispersée que sur 1h30, on n’échappe pas à quelques longueurs principalement en milieu de métrage lors de dialogues pompeux, manichéens et pas toujours bien déclamés par une actrice certes superbe physiquement mais à la diction et aux possibilités de jeux un peu trop limités face à Jamel Debbouze alors au sommet de son art. N’est pas Tarantino qui veut et lorsqu’il qu’un film prend comme concept de base un quasi huis clos entre deux personnes qui ne vont pas arrêter de disserter sur la vie, la mort et tout le tutti quanti, mieux vaut être bien armé et sortir un peu des sentiers battus, des clichés lorgnant trop sur la pudibonderie américaine. Alors attention, je ne dis pas que tout est à jeter dans ce film. Il y a des moments qui lorgnent sur le merveilleux, pour lesquels on peut comparer à « La cité des anges » qui n’était autre que le remake des « ailes du désir » de Wim Wenders.
Je disais un peu plus haut que le sieur Jamel était on ne peut plus excellent et il faut bien avouer qu’ici, il crève l’écran. Sans chercher à oublier ce qu’il est et d’où il vient comme nombre de ses comparses comiques de scènes passés après leur succès national sur les écrans de nos nuits blanches, il impose là une sensibilité, un charisme, un savoir faire que je ne lui soupçonnais pas. Il nous avait déjà ému dans « Amélie Poulain » avec son personnage de jeune beur un peu niais et brutalisé par son patron, mais ici, il gagne encore en puissance émotive. Sans laisser de côté sa part humoristique que de toute façon il porte sur lui, il livre une performance d’acteur inoubliable car tout ce qu’il fait est dosé de façon optimale et, ainsi, il arrive à très bien retranscrire les sensations qu’éprouvent son personnage qui en fait, lui colle à la peau. J’entends par là un type pas forcément beau ou suprêmement intelligent, qui se méprise et qui se croît ignoré de tout le monde jusqu’au point de faire conneries sur conneries pour attirer l’attention d’autrui. Il est alors le porte parole de beaucoup d’entre nous car par la justesse de son ton, il est un de ces types qui croient en l’amour, la fraternité, l’entraide, qui par leur amour des gens apportent un peu de gaîté et d’humour mais qui au final traversent de grandes périodes moroses à force de claques répétées dans la gueule. En ce sens, ce film est un formidable plaidoyer pour la prise de confiance en soi et d’ailleurs, Rie Rasmussen est vraiment bonne dans la scène du miroir où elle oblige Jamel Debbouze à se décrire et à s’apprécier.
Pour finir sur la partie scénar, on appréciera dans le même temps l’intrigue parallèle. Alors que dans bon nombre de love story on nous sert une fausse sous histoire qui n’est là que pour rallonger le métrage et donner une soit disante profondeur au film, ici, elle le lien utile entre le passé du jeune escroc et les évènements qu’il vit au moment du film. Elle permet donc d’approfondir le caractère du protagoniste principal et ainsi de mieux l’apprécier. En effet, présenté comme une petite frappe sans envergure au début du film, on apprendra à mieux le connaître tout au long de cette heure et demie et tout son comportement face à des situations difficiles (dettes, proxénétisme, violence….) ne nous le fera que mieux l’accepter sans toutefois l’idéaliser. On y découvrira un homme de valeur, de sentiment, pétri d’amour et de générosité et finalement honnête même si son moyen de vivre ne correspond pas forcément au notre. En ce sens, ce film est un brûlot contre les a priori (sur les jeunes beurs en particulier) encore trop présents dans notre soit disante ‘douce France’. le jeu des acteurs de cette histoire de magouille financière qui apporte une dimension plus policière à l’intrigue est tout aussi excellent, Gilbert Melki en tête.

Là où Besson a été le plus fort, c’est certainement dans l’esthétique générale du film. Plus de 20 ans après son premier long « Le dernier combat », il nous refait du noir et blanc et ce pour notre plus grand plaisir à l’heure où l’image se doit d’être numérique, clinquante, colorée et saturée à souhait. Alors c’est sur, on n’a pas le même aspect granuleux et artisanal du premier film et la photographie sent fort le bidouillage informatique à partir de caméras numériques : tous les blancs apparaissent vite comme cramés mais il faut dire que l’ensemble du travail est vraiment bien fait notamment celui du directeur de la photo Thierry Arbogast.
On retrouve le style très bessonien avec l’utilisation massive de grand angle même sur les visages, des mouvements de caméra caractéristiques et des cadrages à faire pâlir n’importe quel même de renom. En cherchant le moindre plan original, le plus petit cadrage qui change les choses, en mettant aussi bien en valeur les architectures modernes que les anciennes, Besson arrive à éviter le côté carte postal de la ville de Paris et le noir et blanc du film dynamise le tout, notamment les formes, les lignes et toutes les fuyantes ce qui offre une vision différente et va à l’épure quasi-totale nous forçant à apprécier l’image pour ce qu’elle est : du noir, du gris du blanc et à recentrer notre esprit sur les héros et leurs pérégrinations. Le noir et blanc peut être vu aussi comme un hommage aux films noirs, aux films d’arnaque des années 40-50 dont l’histoire ci n’est finalement qu’une déviance.
Concernant les effets spéciaux, on est entre le très bon et le médiocre…ce qui est plutôt étonnant pour le réalisateur du blockbuster « Le cinquième élément ». En effet, si certains s’avèrent assez ringards, style interlude France 2 (des ailes d’une statue qui se superposent dans le plan au dos de l’héroïne), d’autre trop voyants et pas à la hauteur de la qualité d’image et de mise en scène (une envolée d’ange pas du meilleur effet), d’autres se veulent tout simplement indécelable et il vous faudra visionner le making of pour le les repérer. Enfin, certains sont tout simplement magnifiques comme la fameuse scène du miroir dont je vous ai parlé plus tôt.

Ce film est donc une surprise. Du moins pour un Besson. Catalogué comme comédie romantique, ce film ne déroge pas à la règle : histoire d’amour et éclats de rires (amenés par un excellent Jamel debouze qui tient là son meilleur rôle à ce jour) sont les mots d’ordre mais il ne faut pas s’arrêter à cet état de fait. C’est aussi une réflexion intéressante même si elle est loin d’être parfaite sur la vie, l’amour de soi et des autres, sur la confiance avec un grand C. Même si ce métrage est loin de lui ressemble, on ne peut s’empêcher de penser à « Amélie Poulain », œuvre qu’il rejoint sur plusieurs points (qualité d’image, traitement des personnages, etc…). La dimension fantastique ce « Angel-A » m’a d’ailleurs aider à faire le rapprochement avec ce dernier car les précédents longs de Jeunet en étaient complètement imbibés. A découvrir donc de toute urgence surtout pour apprécier le performance d’un jamel du entre enfin dans la cour des grands.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35:1

Avis : Perfection absolue pour le master qui ne souffre d’aucun défaut. Malgré la multitude de pistes sonores disponibles, la compression est de haut vol, sans aucun artefact et au grain totalement absent. Un top image sur toute la longueur du film !!!


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 2.0 & 5.1 en français, DTS en français– Sous titres : Aucun

Avis : Il ne faut pas s’attendre dans ce genre de films à des effets Boum Boum tout le long. Mais on est quand même en droit d’être un peu déçu. La faute imputable à bon nombre de prises de son directes et peu de post synchronisation ??? Pas sur car si la musique est relativement bien aérées sur les 5 enceintes, les ambiances, même en DTS sont trop étouffées et les voies cantonnées aux enceintes avant.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Superbes menus 16/9ème, extrêmement sobres, Ils incluent dans la partie inférieure les titres de chaque page, dans la partie supérieure défilent des images symboliques du film sur fond d’extraits de B.O.F Au milieu et tout en haut, est inscrit le titre Excellente lisibilité avec de belles transitions


Les bonus :

Disque 1 :

  • Les coulisses du tournage : making of très bien construit, parsemé de très nombreuses interviews et où on voit enfin Big Luc au travail…même s’il ne répond à aucune question.
  • Clip, monté pour une bonne partie sur des images du film
  • Making of de la musique, très bien fait.
  • Teaser et film annonce
  • Pas énorme en terme de supplément mais on n’a jamais vu autant sur un film de Besson. Alors on ne va pas trop se plaindre.

    Disque 2 :
  • Cd de la B.O.F


  • Disque 3 :
  • Court métrage réalisé par Rie Rasmüssen, actrice principale d’ »Angel-A ».

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier cartonné noir mat qui s'ouvre en deux volets. L’ensemble est très classieux et respire la robustesse. très bien fini avec un joli livret dans les même tons à l'intérieur mais pourquoi avoir livré le dvd supplémentaire (court métrage) dans une vulgaire pochette plastique volante....ça fait un peu cadeau Bonux!!!

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Sérigraphies de très bonne facture et qui s’accordent parfaitement avec le boîtier. Su fond noir se détachent en NB les portraits des deux acteurs. Nombreux logos mais bien placés et qui au final équilibrent plutôt bien les galette, chaque image n’occupant qu’un moitié du disque.


    Note Finale : (16/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 21/08/2006 à 19:44 par ninnin4 : Désolé mais c'est le résumé qui est au dos du boîtier. Sinon, merci pour le compliment
    - le 21/08/2006 à 16:13 par dam51 : pas très malin de divulguer la fin du film dès la première phrase...sinon très bonne critique d'un film que je n'ai pas du tout aimé pour ma part...

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