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DVD A LA LOUPE


THE NIGHT FLIER

Lui écrire langeikki

The Night Flier DVD sorti le 07/07/2003


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : StudioCanal
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

Année de sortie en salle : 1997

Durée du film : 1 h 32 min.


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Nombre de visites :
940


   

Le Film : 6.5/10

Résumé : Richard Dees est reporter dans un journal à scandales avide de faits divers sanglants. Alors qu'un homme est retrouvé sauvagement mutilé, le journaliste à l'affût d'un nouveau scoop mène l'enquête. L'effroyable tueur sème la terreur aux abords des aérodromes. Alors que les cadavres s'accumulent, Dees découvre peu à peu l'identité diabolique du monstre...

Avis : The night flier (les ailes de la nuit) voila un titre bizarre qui mérite un tant soit peu d’attention. Adaptation d’une nouvelle de Stephen King (13 histoires diaboliques) Ce film nous plonge dans une atmosphère morbide et glauque en nous présentant la chronique d’une descente aux enfers programmée, celle de Richard Dees journaliste à scandale bas de gamme, cynique et qui ne semble plus avoir de vivant que sa pauvre carcasse et son amour pour le sang. Exemple typique du maniaco-dépressif qui s’assume, il est un personnage au charisme fort. La fascination qu’il porte à ses nombreuses imperfections morales exerce sur sa personne un narcissisme à demi avoué navigant entre l’ironie et le sado masochisme. Il connu tout de même le privilège d’avoir su se débarrasser de tout contact social sans pour autant sombrer dans une déchéance absolue ou en souffrir exagérément. On imagine même facilement qu’il consommera des prostitués pour combler ses désirs charnels, qu’il s’offrira des vols à bord de son engin pour s’évader d’un quotidien sans valeur et qu’il se servira de son travail pour garder un lien suffisant avec la réalité. Cette réalité lui exposera une accumulation d’horreurs et il aimera ça… Traîner dans les morgues, violer des scènes de crimes ou d’accidents, interviewer des pèquenots sur lesquels il sera certain d’exercer son charme de manipulateur professionnel c’est ça le quotidien de Richard Dees…

Stephen King n’aime pas les personnages lisses et avec Dees il nous offre du premier choix. Pour autant les 3 autres protagonistes ne sont pas en reste : Tout d’abord le patron d’Inside View qui m’apparaît comme le pire de tous. Je n’arrive pas à me sortir de l’idée que le réalisateur voulu en faire un diable ou un dieu qui contrôle tout et qui s’amuse du malheur des autres. J’ai éprouvé une profonde répulsion pour cet homme à la verte ironie mais qui n’en pense pas moins… De sa position assise, solidement attaché par ses bretelles de mauvais goût à son bureau immaculé, il fume ses cigares le rire déployé sur ses certitudes en plaçant des pions selon son humeur du jour… Katherine Blair en fera partie ; Nouvelle venue aux dents longues au sein de la rédaction, il la jettera au feu d’emblée mais elle ne sera manipulée qu’un temps avant de consentir sans se forcer à jouer sa propre partie d’échec contre Dees.

Il est inutile de fouiner dans le passé ou le présent des personnages, nous n’en apprendrons que bien peu… Le réalisateur stimule notre esprit et notre imagination pour leur offrir un cadre. Je trouve cela tres adroit car ce mystère enfonce un peu plus le film dans un climat complètement dégueulasse.

Richard Dees lui-même lors de sa dernière investigation nous mènera sur les traces du 4éme larron : Un tueur aéroportuaire se faisant appeler Dwight Renfield, qui semble gagner la confiance de ses victimes avant de les vampiriser. On peut regretter en ce qui le concerne que sa « personnalité » ne soit pas poussée plus avant, cela laisse planer bien trop de doutes… Pas de favoritisme ? Alors jouons encore à l’apprenti détective comme sait si bien le faire Dees… Seul son nom « Renfield » nous envoie sur une piste puisque le syndrome de Renfield est une addiction au goût du sang qui pousse parfois a la folie homicide… Il est donc assez évident d’en déduire que ce vampire est un aviateur qui fut autrefois atteint par cette maladie. Elle se sera insinuée en transformant l’homme malade en monstre. Par cette interprétation on comprend un peu plus l’identification et l’obsession que lui et le journaliste se vouent.

Le scénario se construit sur une base faible mais pas indigente pour autant, il s’agit simplement d’une enquête qui emprisonne ses acteurs dans une addiction d’autre sorte, la folie s’empare de Dees, la fille apprend « le métier » et le vampire se mue en une sorte d’hallucination que chacun percevra à sa manière. Le film ne connaît pas de réel rebondissement et nous narre surtout l’empathie progressive du journaliste (Miguel Ferrer) pour cette créature qu’il prend plaisir à traquer et qui le fascine plus que de raison. On finira d’ailleurs par se demander si tout cela est bien réel ou si cet éditorialiste trop seul n’est pas victime de sa propre démence. Je n’ai pas lu le livre mais il me semble qu’accentuer encore l’impression de solitude qui se dégage du premier rôle aurait pu rendre leur relation bien plus forte dans son parallélisme…

L’idée du vampire aviateur n’était elle pas fondamentalement mauvaise, mais on a du mal à croire qu’un engin de la sorte, à plus forte raison parfaitement connu des services de police depuis le premier meurtre puisse se balader impunément en ne suscitant que l’intérêt d’un torchon notoire (Inside view) Le graphisme de la créature n’est pas très esthétique, son visage que l’on pourrait assimiler à celui d’un Rottweiler ayant passé un sale quart d’heure ne contribuera pas à accentuer une sensation de peur non pas absente mais qui se voit presque effacée par le climat souillé du métrage. Les acteurs ne comptent pas parmi les plus fines lames de l’industrie cinématographique américaine mais Miguel Ferrer se fond parfaitement dans son rôle. Je n’ai eu aucun mal à lui apporter mon crédit. Julie Entwisle (K. Blair) au charme ambiguë tout comme son personnage d’ailleurs, Dan Monahan (le boss d’Inside View) et John Bennes (Ezra Hannon) dans des registres différents sont plus ou moins crédibles mais tous restent dans le ton d’un film qui vaut mieux que la réputation qu’il se traîne…

Pour terminer il faut noter que l’épilogue dans l’aéroport de Wellmington est tout particulièrement réussi, je ne peux pas trop vous en dire pour eviter de dévoiler la fin mais il relève la note d’un film à déconseiller aux amateurs de sensations fortes ou d’action pure et dure. Ceci dit, ceux qui apprécient le gore (les cadavres ne sont pas jolis jolis) l’immersion et la psychologie y trouveront sans doute leur compte. Stephen King aime cela par-dessus tout, ses histoires sont ainsi faites et celle-la ne dérogera pas à la règle en étant aussi cinglante que les autres. Ce n’est pas Shining, Christine, Carrie ou Dead Zone mais Mark Pavia n’est ni Kubrick, ni Carpenter, ni De Palma ni Cronenberg… Soyez indulgents et si vous avez l’occasion de le voir n’hésitez pas…

Moi j’ai aimé.


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1 .77:1

Avis : La définition est tres bonne, pour le reste l’image connaît de nombreux défauts pas forcement évidents mais qui nuisent tout de même à la qualité du visionnage. Artistiquement on sent que le film n’a pas eu un budget conséquent. Résultat ? Les décors ne laissent pas un souvenir impérissable et les effets spéciaux ne sont pas un modèle du genre même si ils demeurent de très honorable facture.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 2.0 en français et en Anglais - Sous-titres : Français

Avis : Le dvd nous propose une piste sonore française tres intéressante sans défaut majeur. L’ambiance du film est surtout visuelle grâce aux effets gores omniprésents, la partition sonore est quasi inexistante sauf au terme du film oú de petites notes bien angoissantes jouées au piano nous permettront de vivre le final dans toute sa splendeur.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Ici c’est du tout en un ! Le menu principal fixe qui représente un ciel de pleine lune nous propose l’intégralité des liens possibles d’emblée ( Film, Chapitrage (8 seulement) Langues, Bande annonce, Filmographies, Affiches / Photos )


Les bonus :

Le minimum syndical et un matériel peu passionnant, autant ne rien mettre…

  • Bande annonce en V.o.s.t de The Night Flier
  • Filmographies : Les filmographies sont sélectives et ne recèlent donc peut être pas l’intégralité des apparitions pour les 4 intéressés de cette partie du DVD. Pour les deux derniers cités c’est même le quasi néant preuve que leur carrière n’a pas été boostée par le film… Miguel Ferrer, Stephen King, Julie Entwisle et Mark Pavia.
  • Affiche / Photos : 2 Affiches et 7 images de tournage. Le seul intérêt de ce bonus est sans doute d’apercevoir la vraie affiche du film qui avait le bon goût de ne pas nous proposer le visage du monstre.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray inséré dans un fourreau en carton. La jaquette est plutôt agréable mais se voit malheureusement gâchée par le visage de la créature pas tres photogénique. A noter que l’arrière du fourreau est bien plus réussi que celui de l’amaray.



    La sérigraphie

    Sérigraphie made in studio canal, on reconnaît le style maison mais personnellement je ne suis pas fan du tout. Passable.


    Note Finale : (11.5/20)

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