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DVD A LA LOUPE - OSS 117 : LE CAIRE NID D'ESPIONS

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OSS 117 : Le Caire nid d'espions DVD sorti le 07/11/2006


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Editeur : Gaumont
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle : 19 Avril 2006
Nombre d'entrées : 2 295 000 env.

Durée du film : 1 h 39 min.

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Nombre de visites :
1004


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : Le Caire, 1955. Tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk, et les Aigles de Kheops, une secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. René Coty, Président de la République Française, envoie son arme maîtresse mettre de l'ordre dans cette pétaudière : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117.

Avis : Les aventures d'OSS 117, le héros des romans d'espionnage de Jean Bruce, avaient déjà été adaptées au cinéma à sept reprises, de 1956 à 1970, les films correspondant étant de facture assez classique, des moyens assez limités et des acteurs moins charismatique que Sean Connery ne leur ayant jamais permis d'avoir l'aura des James Bond sortis durant la même période."Le Caire, nid d'espion" se place sur le registre du pastiche de ces premiers James Bond, en reconstituant avec minutie l'ambiance des films de l'époque tout en poussant le caractère du personnage principal jusqu'à la caricature. On obtient une comédie fraîche et divertissante qui n'hésite pas à brocarder un côté franchouillard caractéristique des années 50. A travers un Hubert Bonisseur de la Bath sûr de lui et de son pouvoir de séduction, mais pas vraiment finaud et passablement inculte, le scénariste Jean-François Halin, qui avait déjà exercé ses talents critiques pour "Les Guignols de l'info" sur Canal +, s'attaque, sans méchanceté mais avec justesse, à la misogynie, l'homophobie et le sentiment colonialiste qui marquaient alors la société française. L'éclairage est d'autant plus savoureux que l'on peut voir comment ont évolué les choses jusqu'à nos jours dans la partie du monde où se déroule l'action.

Réalisé par Michel Hazanavicius, ce film respecte tous les standards et tous les clichés du film d'espionnage, alliant la prestance du héros à l'exotisme des décors et au sex-appeal des jolies filles. Mais sur une intrigue classique, les dialogues se décalent sur le registre de la comédie, souvent parodique, avec des jeux de mots savoureux ou débiles, des gags jubilatoires, les situations étant souvent traitées jusqu'à l'absurde comme dans la scène où OSS 117 est jeté à la mer, entièrement ficelé et avec un boulet en fer attaché aux pieds. Jean Dujardin, qui porte tout le film, sans en rajouter des tonnes, réunit toutes les qualités pour interpréter avec bonheur l'espion français, à la fois par son physique et son jeu d'acteur. Cette dernière qualité lui permet de restituer avec subtilité la bêtise et le caractère ringard d'un personnage imbu de lui-même, qui illustre parfaitement la phrase de la sérigraphie du disque, "un peu de Sean… beaucoup de conneries!". Deux "OSS girls" lui donne la réplique, Bérénice Béjo dans le rôle de Larmina, très présente tout au long de l'histoire, et Aure Atika, la princesse Al Tarouk qui lutte contre le pouvoir du nouveau raïs, Nasser. Alors que la tonalité du film est assez macho, Larmina apparaît comme beaucoup plus fine et intelligente que le héros et se place à contre sens du côté potiche de certaines James Bond girls. Les seconds rôles sont nombreux, tous interprétés avec justesse et humour par un casting irréprochable. La réalisation est soignée, voire méticuleuse, avec une recherche visuelle donnant l'impression d'un film tourné dans les années cinquante et restauré à la perfection. Les scènes d'action ne sont pas très nombreuses, et il n'y a pas de vrai suspense tant les situations sont prises au second degré, néanmoins le rythme du film est plutôt vif, et on ne s'ennuie jamais, étant accroché par plusieurs rebondissements et surtout par le côté décalé des dialogues. Les références cinématographiques sont assez nombreuses, à James Bond et aux premiers films d'OSS 117 (voir à titre de comparaison la bande annonce de "Furia à Bahia" en bonus), mais aussi au premier Indiana Jones, sans parler des références aux BD de Tintin et Astérix.

"Le Caire, nid d'espions" risque de décevoir ceux qui recherchent un vrai film d'espionnage, et c'est typiquement une oeuvre qui, prise au premier degré, serait insupportable. Par contre elle recèle suffisamment de bons mots et d'allusions pour que des visionnages supplémentaires permettent de découvrir de nouvelles subtilités. Il n'en demeure pas moins que son type d'humour ne convient pas à tout le monde, ce qui a donné lieu à des avis contradictoires et très tranchés et sur le film.


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L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : L'image est techniquement très belle, avec des couleurs parfaitement restituées, qui rappellent celles des films des années 50. Les contrastes sont parfaits, ainsi que la définition, sauf sur les quelques plans provenant de toute évidence d'images d'archives (la Caravelle au début du film). La compression est quant à elle invisible. Tout en évitant les fioritures inutiles, l'aspect artistique est très travaillé pour rendre compte d'un côté démodé (y compris les effets spéciaux) assez sympathique, incluant des décors très réalistes, le film ayant été tourné au Maroc.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1 en Français - Sous-titres : Anglais et Français pour malentendants.

Avis : La bande son utilise toutes les voies pour donner relief et volume à une ambiance sonore très riche, à défaut d'être très spectaculaire. La scène du poulailler est digne d'une démonstration des possibilités du home cinéma de vous transporter dans un autre endroit. Les dialogues sont clairs, et la musique est souvent un pastiche des premiers James Bond, hormis bien sûr le thème principal.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, au graphisme à la fois désuet et original. Le film est découpé en 28 chapitres, et on peut changer de piste audio à la volée (y compris les commentaires).


Les bonus :

Edition à un seul disque, mais très riche en bonus.

  • Commentaires du réalisateur Michel Hazanavicius accompagné de Jean Dujardin. Les deux compères nous citent nombre d'anecdotes concernant le tournage, le réalisateur étant sur le mode informatif et l'acteur faisant preuve de plus d'humour. Les infos sont très complètes, faisant de ce commentaire le bonus le plus intéressant du disque.
  • Making of de 18 minutes en 4/3. De forme assez classique, ce documentaire présente le manière assez succincte les différents aspects de la confection du film. Il est assez riche en images de tournage, et si l'on a pris la peine d'écouter les commentaires, il constitue un complément intéressant, particulièrement en ce qui concerne la méticulosité de la réalisation.
  • Trois scènes coupées et cinq scènes alternatives, en 4/3, introduites par Hazanavicius et Dujardin. Il n'y a pas beaucoup de matière intéressante dans ces séquences complémentaires, ce qui explique le montage final et ne laisse a priori pas d'ouverture à une version longue du film.
  • Boulettes et pataquès : bêtisier en 4/3 avec son lot habituel de fous-rires et de bafouillages.
  • Actualité 1955. Documentaire Gaumont de 4 minutes en 4/3 N&B, comme on en voyait à l'époque au début des séances de cinéma. Il contient des éléments que l'on retrouve dans le film et permet de se remettre dans l'ambiance de l'époque 4ème République.
  • Trois teasers et deux bandes annonces du film en 16/9 , et bande annonce du film "Furia à Bahia pour OSS 117", avec Frederick Stafford dans le rôle principal.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir inséré dans un étui carton reprenant exactement la jaquette. Une photographie N&B de René Coty est insérée dans le boîtier, ce qui n'étonnera personne qui a vu le film. Le visuel principal reprend l'affiche du film, caractérisée par sa couleur orange soutenue.



    La sérigraphie

    La couleur orange est reprise par la sérigraphie, qui montre OSS 117 paradant dans un fauteuil. Le rond central n'est pas imprimé, ce qui n'est en l'occurrence pas gênant. Les logos et les textes légaux sont d'une rare discrétion, permettant à l'œil de se concentrer sur le texte du jeu de mots concernant Sean Connery.


    Note Finale : (18/20)

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