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DVD A LA LOUPE


PIRATES DES CARAïBES 2 : LE SECRET DU COFFRE MAUDIT - EDITION COLLECTOR NéERLANDAIS / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Pirates des Caraïbes 2 : Le secret du coffre maudit - Edition collector néerlandais / 2 DVD DVD sorti le 22/11/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Disney
Distributeur :
Buena Vista

Date de sortie en salle: 2 août 2006
Nombre d'entrées : 6 459 000 env.

Durée du film: 2 h 25 min.

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Nombre de visites :
4488


   

Le Film : 7/10

Résumé : Débarrassé de la malédiction du Black Pearl, Jack Sparrow est subitement confronté à son passé. Treize ans auparavant, il signait un pacte avec Davy Jones, le maître des sept mers. En échange de son âme, ce dernier lui promettait le commandement du mythique Black Pearl... Aujourd'hui, Jones vient donc récupérer sa dette. Mais donner son âme à Jones est sans issue, il n'y a pas de rédemption possible, c'est devenir comme tous les membres de son équipage maudit, un fantôme au physique aussi repoussant que terrifiant. Pour éviter de sceller ce pacte, Jack n'a qu'une solution : retrouver le coffre maudit de Jones où sont cachées les âmes emprisonnées... Commence alors une course contre la montre, dans laquelle Jack entraînera le fougueux Will Turner et la ravissante Elisabeth Swann. Mais ils n'ont aucune idée de l'ampleur des épreuves qui les attendent cette fois.

Avis : Quand « Pirates des Caraïbes » est sorti sur nos écrans sous l’estampille Jerry Bruckheimer, personne n’aurait imaginé un tel succès. Depuis la grande époque d’Errol Flynn dans les années 40, les films de pirates ont toujours pris l’eau et ce n’est pas « Pirates » de Roman Polanski ou « L’île aux pirates » de Renny Harlin, grosses machines réalisées par de brillants metteurs en scène (je parlais de Polanski bien sûr) qui me contrediront. Et pourtant, là où beaucoup ont échoués, Gore Verbinski, obscur artisan qui mit en image « Le mexicain » (beurk !) et avec un peu plus de brio le remake de l’horrifique « Ring » rebaptisé dans nos contrées « Le cercle », a réussi le pari de proposer un film à très gros budget, au capital sympathie (donc familial) indéniable et au succès planétaire inespéré. La faute à quoi ?? Et bien à de l’argent très bien utilisé que ce soit dans la reconstitution (plus ou moins exacte) des ports et villes du XVIIIème siècle, des effets spéciaux extraordinaires qui servent véritablement l’histoire (voire le superbe combat entre Sparrow et Barbossa), une histoire incroyable qui allie intelligemment fantastique (fantômes) et épique (abordage, duels à l’épée). Et enfin, il y a le casting qui marie des acteurs de haut vol et qui par une interprétation soutenus et inspirée donnent corps à des personnages plus ou moins excentriques, plus ou moins loufoques, plus ou moins effrayants, plus ou moins téméraires…Mais toujours justes dans le ton et dans la manière. Ainsi, quand on a sur la même affiche Johnny Depp en Keith Richards commandant d’un vaisseau maudit, Orlando Bloom en forgeron fleur bleue et fils de pirate, la ravissante Keira Knightley en objet de désir romantique et belle en détresse, Geoffrey Rush en second mutin et fantôme et enfin Jonathan Pryce en gouverneur lâche et veule mais prêt à tout pour sa descendance, on a pas trop de soucis à se faire quant à la qualité du jeu pour peu qu’on puisse laisser cabotiner certains (Depp) et leur offrir ainsi la possibilité de livrer la performance du siècle.
Alors bien sur, quand on ramasse 3 607 489 entrées et dans la conjoncture actuelle du cinéma Hollywoodien qui se casse littéralement la gueule faute à un manque d’inspiration criant, on ne pense qu’à une chose, la suite. En moins de deux ans, cette séquelle à « La malédiction du Black Pearl » déboule dans nos salles obscures et rafle à elle seule, en plein mois d’Août près de 6.5 millions d’entrée. Mais valait elle vraiment le coup, méritait elle un tel succès ?? C’est ce qu’on va tenter de voir.

Ce « Secret du coffre maudit » obéit bien à la triste loi des suites : plus d’action, plus d’humour, plus d’effets pyrotechniques, plus d’effets spéciaux….plus de tout quoi ! Je comparerai d’ailleurs volontiers cette œuvre au deuxième volet des aventures d’Indiana Jones, « Le temple maudit » (décidément, les deux sont toujours sous le signe d’une malédiction). Ainsi, beaucoup de points qui faisaient le charme du premier épisode sont utilisés ici à outrance, jusqu’à l’overdose. A commencer par le côté fantastique du film, présent d’un bout à l’autre du métrage et qui ôte de la qualité intrinsèque de « la malédiction du Black Pearl », autrement dit, un hommage aux films de flibuste à l’ancienne avec combats à l’épée, au rythme soutenu mais intelligent, aux tempêtes tonitruantes et bringuebalantes façon « Master and commander », aux abordages sanguinaires et à la cruauté piratesque. Alors certes, de l’action, il y en a à revendre, des combats à l’épée aussi…quelques uns mais le côté comico parodique (combat à 3) et acrobatiques (scène de la roue du moulin) nous font plus penser à une activité de parc d’attraction (rappelons qu’il s’agit à l’origine d’une animation de Disneyland dont on a intelligemment tiré une œuvre) où à ces films vains car bêtement technique façon le scabreux « D’Artagnan » sorti il y a quelques années. Attention ! Je ne dis pas que c’est mal filmé, bien au contraire. La maîtrise technique est bien là. Mais un peu comme Jackson et son ronflant « King Kong », beaucoup de scène font boursoufler le film pour en arriver à complètement saturer le spectateur d’autant que la bande originale, tonitruante, comble à elle seule 80% de l’espace sonore.
Ma comparaison avec le dernier blockbuster en date du néo-zélandais barbu n’est pas fortuite. Tous deux sont bourrés d’effets spéciaux mais si P.J, à l’aide de son propre studio d’animation WETA a réussi notamment dans sa trilogie du « Seigneur des anneaux » a parfaitement intégré la 3D aux décors naturels, il n’en est pas de même avec ce dernier long de Verbinski. Alors bien sur, à l’instar de Barbossa et de sa clique, le traitement numérique et des maquillages de Davy Jones et sa bande est tout à fait remarquable. Du bateau sous marin aux personnages mi poissons mi fruits de mer en passant par le poulpesque Davy Jones lui-même, on est dans la perfections tant nous ne doutons une seule seconde de la ‘véracité’ de ces affreux jojos. Là où le bas blesse, c’est dans le Big Monster lui-même. La Kraken, puisqu’il est nommé ainsi n’est pas aussi bien gérer que les autres ; la faute peut être à une volonté de le faire trop gros, trop grand. Alors certes, sa présence et ses atouts sont justifiés mais on ne croit pas une seconde à son authenticité tant les effets sont trop voyants, l’envie de faire dans la technique (taille, rapidité, interaction avec les vrais acteurs) un peu comme dans « Hulk » finit par nous détourner du film.
Enfin, pour finir sur la technique, je dirai que le film a perdu de sa superbe visuel. Marqué par une photographie volontairement plus sombre, les vues d’ensemble des reconstitutions (Port Royale, scènes de mer) sont beaucoup moins détaillées alors que celles en décors naturels tels que l’île aux cannibales où les plages désertiques correspondent beaucoup mieux à l’esprit film d’aventure auquel le premier « Pirates des Caraibes » rendait un si bel hommage.

J’ai parlé tout à l’heure des excès scénaristiques associant plus ce film à un tour de montagne russe qu’à un film d’aventure classique et je persiste et signe à ce propos : ça cogne, ça crie, ça court dans tous les sens et les scénaristes ont plus tourné les liens d’amitiés des personnages vers une sorte de marivaudage où les retournements de situations amoureuse sont au moins aussi nombreux que les trop nombreux rebondissements aussi inutiles et se traduisant par des scènes d’action hors de propos telle que celle de l’île aux cannibales où tout y perd en crédibilité puisque des gags très cartoonesque et les personnages outrés se retrouvent mêler dans une même soupe qui parasite la première demi heure du film. On a alors l’impression que les écrivains ont cherché à combler un manque cruel d’histoire (car au fond, le script tient en une page, pas plus) par des artifices plus ou moins éculés qui certes, conviennent à un large public puisque ne sortant pas des sentiers battus mais qui au final font reposer l’originalité du film que sur sa simple association Pirates/fantastique. On se rend plus compte que la saga tend vers un cinéma familial calibré, répondant parfaitement aux standards disneyens, la violence physique et la moindre goutte de sang n’apparaissant pas à l’écran (ici encore plus marquant que dans le premier volet), les coups de lames tranchant à chaque fois hors champs.
Ce qui est tout à fait appréciable, c’est après la première heure quarante cinq, le film prend (enfin) une tonalité plus sombre. Je ne peux pas vous en dire plus pour ne pas vous gâcher l’effet de surprise mais ces trois derniers quarts d’heures sont véritablement prennant vu que les personnages gagnent en noirceur et en profondeur et dans le même temps, les acteurs finissent de cabotiner à mort (Depp surtout) pour livre une performance des plus dramatiques et donc satisfaisante.

Je ne veux quand même pas dresser un portrait complètement noir de ce film. Il a des qualités indéniables tant au niveau techniques qu’au niveau scénaristique avec par exemple une volonté de faire revivre le film de pirates tout à fait louable même si on a tendance à s’écarter du genre un peu plus avec ce deuxième volet. Ce qui peut lui être principalement reprocher, c’est cette constance à toujours vouloir faire plus avec les suites jusqu’à en arriver à des inutilités flagrantes comme cette stupide cette de l’île au cannibales ou non seulement elle dénature le film mais par son côté comico comique finit par le détourner de sa vocation première, nous faire vibrer face à de superbes aventures maritimes. On retiendra surtout le casting, comme dans le premier film et la fin, qui permet au film de retrouver une certaine crédibilité pour ce genre d’oeuvre, c'est-à-dire une ambiance dramatique, qui sied bien à l’aventure puisque dans toute odyssée, on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.85 :1

Avis : Master vierge de tout défaut. Les couleurs sont vives et chaude et les différences de colorimétrie importantes et les mouvements rapides de caméra n’arrive nullement à mettre à mal une compression exemplaire et extraordinaire. De l’excellent travail.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 Français & anglais , DTS en français– Sous titres : Français, anglais pour malentendants.

Avis : Alors sur le précédent volet, on avait du DDEX et du DTS ES (certes, un peu faible en matière d’effet) et là, on se retrouve avec du 5.1 basique sur lequel il manque un peu de présence à l’arrière. Alors n’hésitez pas, enclenchez vos décodeurs DPLII pour gagner de la présence sur l’enceinte arrière centrale.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés, en 16/9ème sonorisés par des extraits de la BOF. . Ils sont introduits par des images du film et les deux galettes sont animées, l’une avec le fameux compas, l’autre avec le coffre maudit. On notera de superbes transitions entre chaque page de menus


Les bonus :

DVD 1 :

  • Bêtisier des Caraïbes
  • Commentaires audio des scénaristes
  • DVD 2 :
  • La Préproduction
  • La véritable histoire du coffre maudit
  • Capitaine Jack : de la tête aux pieds
  • La maîtrise de la lame : l’entraînement des acteurs
  • Rencontre avec Davy Jones : Dissection d’une légende
  • la conception du Kraken
  • Les morts racontent de nouvelles histoires : l’attraction revisitée
  • Survol du plateau : la cage
  • Jerry Bruckheimer : souvenirs photographiques du producteur
  • Des pirates sur Main Street : l’avant première à DisneyLand
  • Quelques bandes annonces en introduction du dvd
  • Etant donné qu’il y a de fortes chances que le contenu du dvd français soit identique, je vous conseille de vous ruer sur cette édition….d’autant qu’il n’est pas gagné que le packaging soit supérieur.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Simple boîtier amaray noir. Le point fort vient de l’affiche sur le recto de la jaquette. D’une sobriété exemplaire, elle comporte dans sa partie haute les acteurs principaux avec leurs noms, au milieu les titres et sous titres ainsi qu’en tout petit le producteur et le réalisateur, dans la partie basse, Davy Jones, son bateau et son monstre. Il y a un surétui cartonné qui reprend dans son exactitude ce visuel mais auquel s’ajoute des reflets métalliques du plus bel effet. On regrette beaucoup quand on pense à ce que ça aurait pu donner sur un digipack…ou mieux encore : un boîtier métal.



    La sérigraphie

    Très très belle sérigraphie. La qualité d’impression est déjà excellente, il y a peu de logos et ils sont judicieusement placés, quand à l’illustration, elle reprend grosso modo l’idée de la jaquette du boîtier avec les acteurs principaux pour la première galette, Davy Jones pour la seconde.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (15.5/20)

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