DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


HELLSING - EDITION MAUDITE

Lui écrire ninnin4

Hellsing - Edition maudite DVD sorti le 06/11/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Dynamic Visions / Dybex
Distributeur :



Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
5004


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : "Cette nuit est magnifique... Elle me donne envie de mordre et de boire... ". A Londres, la Fondation Hellsing officie depuis des siècles dans le plus grand secret afin d'éliminer les vampires de tout poil. Integra Hellsing, digne descendante d'une longue lignée de tueurs de vampires, dirige la Fondation d'une main de fer au nom de Dieu et de Sa Majesté. Pour l'assister, elle peut compter sur ses escadrons paramilitaires, spécialisés dans la lutte anti-goule, et surtout sur Alucard... un des Nosferatus les plus anciens et les plus puissants, rangé du côté des mortels.

Avis :  Je ne suis pas un fan de japanimation ni un féru de série TV en général. Des mangas, je retiens surtout mes souvenirs fantasmés de jeunesse qui après vision récente m’ont parus bien pépère voire limite chiant sur la durée : « Albator »r…quel somnifère ! « Capitaine Flam »…quelle redondance ! « Les chevaliers du zodiaque »…mouais pour la première partie, au secours pour la seconde ! Alors je sais, depuis leurs créations, de l’eau a coulé sous les ponts et il y a eu des progrès considérables mais que moi j’ignore en grande partie. Oui, j’ai été enchanté par des longs métrages comme « Akira » ou « Ghost in the shell » même si je leur préfère largement une œuvre comme « Jin Roh ». Mais moi qui suis grand consommateur de cinéma asiatique (Chinois, coréen, japonais…ceux qui en doutent peuvent toujours consulter ma liste de critiques), j’ai toujours eu du mal à accrocher à ce type d’œuvre complètement schizoïaques où défilent monstres hideux et robots géants. Hormis les films du studio Ghibli (Miyazaki ou Takahata) que je place un peu à part car bien plus grand public, il y a deux bijoux que je sort volontiers du lot : l’antique mais résolument moderne « Cobra » et cette mini série de 13 épisodes dont je vais vous parler.

Pour parler sommairement de l’animation proprement dite, je la classerai tout simplement dans la catégorie excellent. Entre une recherche mise en scénique tout à fait remarquable avec une grande variété de plans et un choix des cadrages plus qu’osé même au cinéma, on frôle la perfection. D’autant que le travail graphique très minutieux permet la mis en valeur des détails et qu’on évite l’écueil de bons nombres de productions actuelles, particulièrement fade car le dessin (2D ou 3D) n’a aucun relief, aucune profondeur. Ici, on a l’impression de voire prendre vie une de ces superbes Bandes dessinées façon Alan Moore. On appréciera aussi le fait que l’équipe ne se soit pas simplifié la vie avec les décors 3D. Ici, l’animation numérique n’a servi qu’à aider à la réalisation dans les mouvements de caméras les plus compliqués (rotation autour du canon d’un flingue par exemple) et les décors restent en 2D ce qui permet une bien meilleur intégration des personnages dans le décor, ce qui augment la qualité générale et la crédibilité visuelle.
Ajoutez à cela une musique tout à fait inhabituelle une bande originale tout à fait inhabituelle pour ce genre de production si codifié et d’inspiration généralement plus asiatique. Ici, tout les genres occidentaux y passent : de la musique hard rock en passant par des rythmes latinos façon Calexico, des ambiances jazzy ou des morceaux plus expérimentaux à vous hérisser le poil…ils collent parfaitement à l’ambiance générale voulue par le réalisateur et surtout, distillées tout au long de la série, les différents morceaux donnent à l’œuvre et aux personnages qui l’habite une identité tout à fait particulière et crée ainsi une ambiance générale à laquelle nous, spectateurs européens, nous identifions très rapidement puisque si occidentale.

13 petits épisodes de 20 minutes chacun, c’est peu pour raconter une histoire aussi dense que celle-ci, et pourtant, mis bouts à bouts, on obtient quelque chose d’aussi gigantesque que l’extraordinaire « Vampire Hunter D : Bloodlust qui est pour moi, avec « Blood the last vampire » le grand chef d’œuvre du film de nosferatu de l’est.
« Hellsing » vaut surtout pour son histoire à mi chemin entre « Buffy contre les vampires » pour son côté combat secret contre les forces du mal et « Blade » ou encore « Angel » pour rester dans les séries télévisées pour l’aspect grand spectacle et la lutte du mal contre le mal puisqu’on y retrouve un puissant vampire combattant ses pairs. Ainsi, cette œuvre raconte comment dans l’Angleterre moderne, une organisation militaro religieuse défend le royaume contre les forces obscures qui cherchent à faire régner chaos et apocalypse. On remarquera que la perfide Albion est très en vogue actuellement au cinéma. On se souvient de « 28 jours plus tard » réalisé par un anglais certes, mais aussi de « SteamBoy », puissant film d’animation d’origine japonaise qui lui prêtait la part belle. Ici, il en est de même mais avec cette fois ci une exploration à la fois des bas fonds de Londres mais aussi des coulisses du pouvoir où, à l’intérieur des monuments royaux les plus prestigieux, se trament complots et autres manigances destinées à perturber le bon ordre des choses en mettant des bâtons dans les roues de la puissante mais fragile organisation protectrice.
On découvre donc cette guerre par les yeux d’une jeune policière, vampirisée par Alucard, seigneur de la nuit au service de sa lady Integra Hellsing, dirigeante de l’organisation éponyme, qui l’a ainsi ‘sauvée’ de la mort, blessée suite à une incartade avec des goules particulièrement acharnées. On verra ainsi cette ‘Miss force de l’ordre’ comme son maître aime à l’appeler, acquérir ses pouvoirs, apprendre à vaincre sa peur des forces maléfiques, rejeter son besoin vital de sang et développer sa relation ambiguë avec son maître. On voit bien que cette série se montre, malgré sa fulgurante modernité, dans la droite lignée de la mythologie développée par Bram Stocker avec son « Dracula ». Rien ne manque, tout y est et on peut inscrire ce bijou de l’animation télévisée au panthéon des meilleurs œuvres du genre. Le développement psychologique des personnages principaux est tout à fait remarquable et l’anti manichéisme, voire la lourde charge portée cantre l’église catholique n’est pas sans rappeler « Buffy » pour le premier, « Vampires » de John Carpenter pour le second.
Mais que serait « Hellsing » sans le charismatique Alucard. Bien qu’au final peu présent, on suit ces aventures avec le plaisir secret de le voir apparaître (enfin) à l’écran. Vampire omnipotent, omniscient, bourré de talents et de pouvoir, il vampirise littéralement l’écran. Alors qu’on ne sait rien de lui avant la deuxième moitié du récit, il est le réel fil conducteur et le personnage principal auquel la récit doit son renom malgré un mélange de sympathie et d’horreur qui se dégage de lui puisque bourré d’humour et de loyauté mais aussi terrifiant par ses pouvoirs diaboliques et sa capacité à devenir ce qu’il veut. Mais sa coolitude, son flingue, la façon dont il est dessiné avec ce grand manteau rouge et son chapeau qui cache les lunettes derrière lequel on n’ose deviner le regard maléfique finissent par remporter l’adhésion du public et crée une attente parfois irrésistible à chaque épisode.

Avis donc aux amateurs de films de vampires et plus particulièrement aux fans de japanimation. Hellsing est une pure bombe du genre. Magnifiquement dessinée, très bien animée, elle est d’une facture technique irréprochable. Mais c’est sans compter sur ses qualités scénaristiques qui la placent sans rougir aux côtés des séries live telles que « Buffy » ou « Angel » voire même de film comme « Blade » ou « Vampires ». Une pure merveille du genre qui malheureusement, par sa courte durée, voit son final un peu gâché par une volonté de précipiter les choses alors qu’un format plus standard (22 épisodes au lieu des 13 ici) auraient permis de la magnifier.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Video : 4.3 – Ratio : 1.33:1

Avis : Une compression à ravir qui respecte les noirs profonds sans laisser trace de quelconque moirage ou pixellisation. Peu de grain, aucune tache sur le master…Le travail est remarquable et on ne pourra que regretter le fait que la série n’ait pas été réalisée en 16/9ème.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français, Dolby Digital 2.0 en japonais et français. – Sous titres : Français, japonais

Avis : Le travail sur le son est à saluer que ce soit en Vo comme en Vf et ce pour des raisons bien différentes. La Vo vaut surtout pour son authenticité et le travail sonore appliqué, certes, mais limité face à une Vf 5.1 de très grande ampleur, au doublage réussi…sauf pour Alucard qui au lieu de sa voix grave, profonde et mystérieuse qui allait si bien au personnage en version originale, hérite d’une voix de psychopathe dégénéré qui gâche un peu le visionnage


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus en 4/3, sonorisés par la musique du film, animés par Alucard qui défile hilare sur un fond rouge sang. Superbes transitions mais un peu répétitives entre chaque page de menu.


Les bonus :

Disque 1 :

  • 4 bandes annonces : Fullmetal alchimist, Ailes grises, gungrave, Daydream


  • Disque 2 :
  • 4 bandes annonces : Samuraï Champloo, Serial experiment lain, Dokkoider, Capitain Herlock endless Odyssey


  • Disque 3 :
  • 4 bandes annonces : Cowboy Bebop, Boogiebop phantom, Area 88, Raheephon


  • Disque 4 :
  • 4 bandes annonces : Karas, Noir, Hunter et hunter, Pakaima Sadamitsu


  • Disque bonus :
  • Gonzo report, fabuleux reportage qui vous explique étape par étape la réalisation de cette série et plus généralement d’un anime.
  • Interviews du fondateur du studio qui vend un peu trop ses produits en cours de production mais ne parle pas d’Hellsing ou du moins pas suffisamment (plus de 40’) et du directeur de l’animation.
  • Hellsing pre order lui par contre permet la reconstitution de la mise en chantier du ‘produit’ comme ses concepteurs aiment à l’appeler. Il est le bonus indispensable de ce coffret. Tous les ‘acteurs’ y passent.
  • Courts métrages et génériques neutres


  • S’ajoutent à cela 2 superbes carnets de croquis sous forme de petits livrets.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Que dire de plus que ce qu’a dit Asiafan dans son best of dont vous trouverez un lien ci-dessous si ce n’est que l’ensemble serait plus que parfait si le dvd de bonus n’était dans un simple boîtier cristal de cd. Le reste respire la qualité et le souci de bien faire avec un superbe surétui en carton rigide qui contient un superbe digipack 4 volets rouge et noir aux côtés duquel se trouve 2 carnets de croquis.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Je vous dirige aussi vers le lien au bout duquel vous trouverez le détail complet réalisé toujours par Asiafan. Très chargées, il n’en demeure pas moins qu’elles sont superbes avec sur chacune d’entre elles, Alucard (dans une position différente) dans un des coins, sur fond de pentacle. Beaucoup d’écriture mais l’ensemble reste très lisible. Logos présents mais bien placés.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 04/01/2007 à 13:46 par kenshiro : Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais lorque j'ai lu la critique j'étais le 66ème... Le démon n'est pas loin

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013