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DVD A LA LOUPE


FREDDY III : LES GRIFFES DU CAUCHEMAR - EDITION PRESTIGE TF1

Lui écrire langeikki

Freddy III : Les griffes du cauchemar - Edition prestige TF1 DVD sorti le 17/10/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
TF1 Vidéo

Date de sortie en salle: 17 juin 1987

Durée du film : 1 h 35 min

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Nombre de visites :
2495


   

Le Film : 4/10

Résumé :  Le terrifiant Freddy Krueger revient hanter les nuits des adolescents de Springwood, jusqu'à ce que le docteur Nancy Thompson, qui fut jadis sa victime, engage le combat.

Avis :  J’étais intrigué à l’idée de découvrir l’un des Freddy ayant le mieux fonctionné au box office. Apres avoir lu de nombreuses critiques et autres avis élogieux classant cet opus parmi les 3 meilleurs de la franchise j’étais tres impatient… Je ne vous cache pas que mon sentiment est désormais plus que mitigé… Freddy 3 les griffes du cauchemar se présente comme un retour aux sources pour la série tout en sortant du contexte d’Elm street. L’action se déroule toujours dans la même ville mais le dépaysement est total puisque c’est un hôpital psychiatrique qui sert de décor principal à l’intrigue. On retrouvera tout de même le numéro 1428 lors des cauchemars de la nouvelle héroïne de la franchise Kristen (Patricia Arquette)

Le scénario écrit dans un premier temps par Wes Craven et Bruce Wagner est assez simple : Les enfants de Springwood connaissent un fort taux de décès du a des suicides multiples. Ceux qui ont survécu à leur autodestruction programmée développent la particularité de tous faire les mêmes cauchemars… Ils sont donc placés en hôpital psychiatrique pour une tentative de soins par thérapie de groupe (la notion de survie en groupe était tres importante pour Craven dans le script original) Eux seul saisissant la portée de leur mal, ils refusent bien évidemment de dormir et usent de stratagèmes divers pour contourner la peur du père fouettard qui viendra les emporter si ils consentent a le laisser pénétrer leur sommeil. Une jeune psy qui n’est autre que Nancy Thomson, héroïne du premier volet de la série leur viendra en aide en leur apportant les clés nécessaires pour lutter contre le monstre sur son propre terrain. L’idée était originale et puis quoi de mieux que de bonnes vieilles têtes bien connues pour redonner une crédibilité a la franchise !

On savait Craven hostile à une suite pour son bébé et on sent tres bien que le scénariste a voulu tirer un trait définitif sur sa créature… Prêt a tout pour y parvenir il nous gavera d’invraisemblances et de gros clichés bien voyants comme le rite TRES ORIGINAL qui consiste a enterrer les restes de Freddy en terre bénite pour libérer son âme torturée… Ce n’est également pas un hasard si il fait mourir dans cet épisode les 2 seuls rescapés du premier volet + Freddy himself… Ce script revu et corrigé par le réalisateur Chuck Russell et Franck Darabont ne me convint pas plus. Je trouve tout cela bien trop tiré par les cheveux et je ne peux que constater avec tristesse l’embourbement irrémédiable de la saga dans la médiocrité.

On cherche à nous conter l’histoire de Fred Krueger de manière maladroite, par l’entremise d’apparitions mystiques d’une bonne sœur tout de blanc vêtu censée être sa mère, on nous ressert une nouvelle fois le couplet sur la démission des parents et sur la totale incompatibilité entre les souffrances morales de nos jeunes ados et le traitement qu’on leur inflige. On oubliera pas non plus d’opposer la science au religieux et de placer parmi le groupe de thérapie une blonde et une brune, une fille ronde, un mec de couleur, un handicapé, une droguée etc… Putain si ils l’on pas fait exprès c’est qu’il sont vachement open chez New Line !!!

Le casting relève un peu la sauce en étant bien meilleur que dans la revanche de Freddy, Patricia Arquette faisait ici ses débuts comme Johnny Deep dans Les griffes de la nuit et elle joue plutôt tres bien en jeune fille combative capable d’emmener d’autres personnes dans ses propres rêves. Heather Langenkamp est décevante et on a du mal à la voir sortir de son apparence toujours tres juvénile pour camper une adulte responsable. Le psy interprété par Craig Wasson est incontestablement le maillon faible du métrage, sans vie, sans charisme et avec une gueule passe partout il est transparent et on souhaiterai presque qu’il se fasse charcuter tant il ralentit l’intrigue par sa simple présence sur la bobine. Laurence Fishburne joue un surveillant hospitalier et me parait tres honnête dans son approche du personnage. Son apparence massive contraste avec la grande humanité qu’il dégage dans ce rôle mais il réussit parfaitement à allier ces 2 caractéristiques et ressort comme l’un des meilleurs personnages de ce Freddy 3 malgré son petit rôle. Le groupe d’ado est lui dans son ensemble plutôt pathétique car a aucun moment on ne les sent vraiment avoir peut de leur bourreau. Cela se ressent sur les réactions du spectateur qui ne percevra aucune sorte d’angoisse durant la totalité du film.

Les seules scènes vraiment réussies sont encore et toujours les séquences oniriques et en particulier les meurtres. Je parlerai bien sur de la scène culte du pantin somnambule bien crade et tres intéressante graphiquement puis de l’hilarant mais trop bref meurtre télévisuel et pour finir l’assassinat aux seringues une nouvelle fois bien délirant. Petite mention également pour l’apparition de serpent phallique qui laissait augurer de bien meilleures choses pour un film qui se révèle au final bien décevant… Le problème encore une fois est que cette surenchère d’effets extravagants nuit non seulement à l’ambiance du film mais également au personnage de Freddy qui pour moi n’a jamais été aussi effacé que dans cet opus… Ses diverses mutation qui auraient encore du l’approfondir finissent par le desservir… Quel dommage !!!! Chuck Russell réalisateur parfois brillant (Le Blob, The Mask) nous sert une grosse soupe pour la mise en scène des parties « réalistes » du métrage ; En particulier les scènes ou Nancy dialogue avec son père ou le Dr Gordan qui sont dignes d’un téléfilm de bas étage… Oh non je suis méchant on va plutôt dire d’une bonne grosse série B bien dégoulinante. Les dialogues sont pour la plupart tres creux et n’ont aucun impact, la seule phrase a ressortir étant la cultissime « Welcome to the prime time bitch !!! » On ne sera pas surpris de savoir que c’est Robert Englund lui-même qui l’a improvisé…. Non en fait je ne vois vraiment pas grand-chose dans ce film qui le sauve du label « GROSSE DECEPTION » Moi qui suis fan de Freddy je n’ai plus qu’a aller me coucher en mangeant mon dépit et en espérant le croiser dans un de mes cauchemars, ce sera sans doute plus marrant….


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : Comme pour tous les DVD Metropolitan de la franchise l’image est solide, sans défaut gênant et restituant bien l’ambiance tres sombre (visuellement parlant) de cet épisode. Artistiquement parlant on n’est pas à la fête. L’hôpital de Springwood est un lieu certes original mais graphiquement assez soporifique… On ne retrouve pas la douce chaleur de nos maisons qui était si bien contrastée par les intrusions de Freddy. Ici c’est froid sur froid et ça n’a qu’un impact limité sur l’intérêt que l’on y porte. Heureusement il reste la maison du délit qui réapparaît dans les rêves de Kristen. Presentée dans un état de délabrement avancé elle est l’élément de décor le plus intéressant de cet épisode bien médiocre.


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et Mono d’origine en Français - Dolby Digital 5.1 en anglais - Sous-titres : Français et Anglais

Avis : Quelques soucis de doublage en particulier la voix de Freddy qui a été liftée pour notre plus grand malheur… Sinon, au niveau de l’ambiance c’est la grande catastrophe. La musique est de plus en plus quelconque ; lors des scènes de dialogue c’est a peine du niveau d’une série américaine de la qualité d’un dallas ou d’un Santa Barbara alors que les scènes d’horreur sont ponctuées par des partitions classiques jusqu’au bout des ongles pas follement originales et que l’on pourrait facilement retrouver dans une périphérie de films tres large. Seules les chansons assez entraînantes mais rares, sauvent la face. Traditionnelles pistes 5.1 en VF et VO tres suffisantes pour un film de cette qualité.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Toujours la même interface dans ce 3ème épisode. Les Langues, Le Film, Les Suppléments, Les Chapitres. Tout cela est tres facile d’accès… Les menus sont un peu moins animés que dans les 2 épisodes précédents mais ce n’est pas d’une importance capitale.


Les bonus :

La aussi les bonus sont similaires aux éditions précédentes. 35 minutes de documentaires une nouvelle fois assez courts et pas tres tres passionnants… Reste des anecdotes de tournage savoureuses, le lien vers les scènes choc, la bande annonce, La filmographie des acteurs un peu plus passionnante et instructive cette fois vu le casting proposé. Petite nouveauté : Le clip de la chanson thème du film « Dream Warior » du groupe Dokken.

  • Les Documentaires :


  • Message aux fans : Dick Cavett célèbre présentateur aux états unis qui fait une apparition dans ce film nous délivre un message bien peu passionnant… On passe…


  • La production : Wes Craven et Bruce Wagner nous expliquent dans un premier temps leur vision du film. A mon sens leurs idées étaient vraiment bonnes et il est fort dommage que le film ai été jugé irréalisable a cause de son coté « sans limites definies » Chuck Russel Franck Darabont et Rachel Talalay visiblement assez fiers de leur version nous en livrent les premières clés Un Freddy plus drôle style Johnny Carson, des scènes de rêve délirantes et un retour aux bases du premier épisode. A noter aussi que Robert Englund avoue avoir proposé un script pour Freddy 3.


  • Les créatures : Chuck Russel, Franck Darabont et Kevin Yagher nous parlent de 2 scènes brillantes de film : La première concerne le cochon confit qui aboie (effet de surprise garanti lol) sur la table de l’ex maison des Thomson et la second nous conte les fabuleuses aventures du serpent Freddy et des origines de sa création clairement identifiées comme une manière de lier de simples cauchemars aux rêves d’adolescents en pleine puberté (références nombreuses au sexe)


  • De Nouvelles Idées : Robert Englund nous parle de son improvisation qui donna le fameux « Welcome to the prime time bitch » Cette phrase ne fit pas l’unanimité au sein de l’équipe de production mais les projections test en ont fait une phrase culte qu’il devenait impossible d’enlever ! Encore une belle preuve de puritanisme représenté ici non pas par la population mais par les élites médiatiques… Bruce Wagner exprimera ensuite sa brillante idée de l’enlèvement d’enfant qui sera transposée par les auteurs définitifs du script en scène de somnambulisme. Il louera la complicité du travail des deux équipes tout en semblant un peu gêné quand il met volontairement en retrait son duo avec Craven… Pour finir on aura droit a une rapide explication de la scène du miroir qui fut tournée en urgence par manque de moyens a l’aide d’une simple feuille d’aluminium en toute fin de post production.


  • L’anecdote de Robert Englund : Apres nous avoir livré une confidence relativement drôle (toute l’équipe masculine du tournage fantasmait sur Patricia Arquette) Robert Englund nous racontera une anecdote cocasse que je vous laisse le soin de découvrir…


  • Un tournage éprouvant : John Saxon qui n’était présent que lors des premiers et des derniers jours du tournage nous narre le contraste saisissant qu’il a pu constater entre l’enthousiasme du départ et le ras le bol final des équipes.


  • L’ascension de New Line : Heather Langenkamp raconte son après « les griffes de la nuit » qui débutera par un rejet des suites de la franchises tout en était fascinée par l’ampleur que prenait celle-ci dans le quotidien des américains (anecdotes sur halloween en particulier) Elle bascula dans le projet du 3 quand Wes Craven lui demanda personnellement de revenir. Jack Sholder lui expliquera que New line a son sens est la maison construite par Freddy et que sans lui elle n’aurait jamais pu prendre une telle importance


  • Les Cauchemars :


  • Chez Freddy : Quelle drôle de maison !
  • Belle a croquer : Cochon serpent et autres réjouissances
  • Somnambule : Un drôle de pantin
  • Jennifer perce a la telle : Welcome to the prime time bitch !!!
  • Joey reste au lit : Fantasme….
  • Combats surnaturels : Freddy vs The Dream Warriors
  • Les ames damnées : Face au monstre


  • Les Filmographies :
  • Priscilla Pointer, Craig Wasson, Heather Langenkamp, Robert Englund, Patricia Arquette, Larry Fishburne, Jennifer Rubin, John Saxon, Wes Craven, Chuck Russell , Robert Shaye


  • La bande annonce V.O.S.T de Freddy 3 les griffes du cauchemar


  • Vidéoclip du groupe Dokken : Dream Warrior

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Le digipack est de qualité équivalente aux autres de la série sauf que cette fois l’avant est un peu plus réussi tout en ne proposant toujours pas la jaquette d’origine. R.A.S



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend le visage du Freddy présent sur la couverture du digipack. Elle est placée comme d’habitude sur des tons rouges divers qui sont toujours tres agréables et en harmonie avec le packaging.


    Note Finale : (10/20)

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