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DVD A LA LOUPE


FREDDY VI : LA FIN DE FREDDY / L'ULTIME CAUCHEMAR - EDITION PRESTIGE TF1

Lui écrire langeikki

Freddy VI : La fin de Freddy / l'ultime cauchemar - Edition prestige TF1 DVD sorti le 17/10/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
TF1 Vidéo

Date de sortie en salle: 08 Janvier 1992

Durée du film : 1h 36 minutes

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Nombre de visites :
2132


   

Le Film : 3/10

Résumé : Après avoir été retrouvé inanimé au bord d'une route, John témoigne auprès de Maggie, une psychologue pour enfants, des cauchemars incessants qui le tourmentent et de sa mémoire défaillante. Convaincu qu'il est le fils caché de Freddy Krueger, le croquemitaine qui terrorisa jadis Elm Street, John retourne dans la ville de Springwood avec Maggie et trois autres adolescents qui tentaient de fuguer. Une fois sur place, le groupe comprend qu'il ne peut plus quitter cette ville qui paraît comme hantée par une étrange présence...

Avis :  Ce sixième épisode de Freddy sera le dernier, on nous l’a annoncé et parole sera tenue…..pour un temps. Les responsables de New line voyant leur porte drapeau s’affaiblir de suites en suites et ralentir du même coup les recettes de celles ci décidèrent d’arrêter les frais et d’offrir une sépulture convenable à leur premier né. Malgré les tentatives de Wes Craven et Ronny Yu qui viendront quelques années plus tard, ce qui ne peut pas être contesté c’est que le croquemitaine est bel et bien mort lors de cet épisode… Les 2 autres films (a ce jour) ou Freddy aura le rôle titre (Freddy sort de la nuit et Freddy vs Jason) seront plus conçus comme des histoires parallèles qui ne trouveront jamais de vraie place au sein même de la saga…

C’est a Rachel Talalay responsable a divers postes sur la franchise depuis la première heure qu’on a confié le sale boulot. Dommage quand on sait que Peter Jackson proposa un script qui fut rejeté… Dommage surtout d’avoir vraiment tué Freddy… Ce que je veux dire c’est qu’à la lecture du scénario on en apprend trop sur l’homme au pull rayé et que cela écorne l’image de « monstre » intemporel que l’auteur original voulait inscrire durablement dans nos mémoires. A mes yeux tout ce cirque aurait du s’arrêter après Freddy 4. La final lui laissait une chance de retour à l’écran bien sur mais surtout il laissait l’aura du personnage intact. Il pouvait encore prétendre a l’époque venir hanter les nuits d’enfants de notre réalité qui elle n’est pas encore imprimée sur pellicule. Voila qui aurait été une bonne idée car comme je l’avais dis dans ma critique des griffes de la nuit « Freddy est bel et bien LE croquemitaine » L’inscrire si fortement dans la réalité cinématographique était une erreur, le rendre clown était une erreur, le faire mourir comme personnage physique c’était une erreur...

« Je vis dans les rêves je suis immortel » Eh bien non mon bon Freddy, après avoir vu ce film on devra se souvenir que tu avait une femme et un enfant ; que tu vivais dans une grande maison pareille a celle de tes victimes, que tu était raillé par tes camarades de classe ou que tu t’automutilait pour ne plus sentir la douleur de ton existence… A ceux qui imaginaient une ombre d’homme dont chaque plaie sur le visage brûlé nous racontait une année de solitude ou ceux qui voyaient sa silhouette crasseuse se rendre péniblement a son travail chaque matin et séquestrer dans le silence et l’indifférence un enfant puis 2 puis 3 on veux raconter qu’ils se sont trompé et que le père noël n’existait pas… Drôle de parallèle je l’avoue mais c’est ce genre de trahison la qu’il m’est venu a l’esprit quand au nom de l’argent et de la production excessive on crée un mythe pour mieux le détruire une fois qu’il est devenu ringard ou délavé. A ce sujet je me souviens que Wes Craven créa son personnage en se basant sur l’allure d’un homme qui un soir pris plaisir à lui faire peur. Sans doute marginal, sans doute vagabond et surtout juste cette ombre sur laquelle jamais il ne mettrait ni de nom ni de visage…. Ils ont voulu tuer Freddy ? Mission accomplie messieurs dames. Il n’y avait sans doute pas plus belle manière qu’en levant un voile déjà bien entamé sur cette fameuse silhouette dont il ne reste désormais plus grand-chose… Robert Englund lui prêtera les traits réels de son visage et le scénario lui offrira la vie d’un serial killer «ordinaire» possédé après sa mort par de ridicules « démons du rêve »

R.I.P

Bon on parle un peu du film ?

Rachel Talalay prends donc les rennes de ce qui devait être le dernier épisode de la saga. Auteur par la suite du tres médiocre Ghost in the machine (moi j’aime bien pourtant) et de Tank girl, elle abandonne le cinéma quelques années plus tard pour se consacrer a la réalisation free lance d’episodes de série télévisés (Ally Mcbeal, Dead Zone ; F.B.I portés disparus etc…) elle en était la a son premier long métrage. La franchise des Freddy aura d’ailleurs permis à beaucoup de jeunes réalisateurs de fourbir leurs armes et d’entrer à Hollywood par la grande porte. On se souvient bien sur de Wes Craven qui deviendra l’une des icônes du cinéma d’horreur a l’américaine, Jack Sholder beaucoup plus discret par la suite mais qui tournera tout de même Hidden primé au festival d’Avoriaz, Chuck Russell auteur du carton Mondial qui révéla Jim Carrey The Mask, Renny Harlin qui se spécialisa dans les Bolckbusters d’action (58 minutes pour vivre, Au revoir a jamais) et qui se maria par la même occasion avec Geena Davis (la chaaance !!!! lol) sans oublier Stephen Hopkins (Predator 2) au sujet duquel j’ai déjà glissé un petit mot lors de ma précédente critique.

Le scénario dont j’ai parlé un peu plus haut se voulait ambitieux, Talalay qui visiblement n’aime pas beaucoup Freddy 5 décida de redonner du corps à la saga tout en continuant de remonter la ligne de vie du criminel. Elle ira néanmoins beaucoup plus loin que son prédécesseur en dépoussiérant les contours humains de Freddy ce qui personnellement me laisse pantois mais bon... Cet épisode la est censé se passer 10 ans après les derniers meurtres de Springwood. D’après ce qui nous est raconté Freddy aurait continué à sévir durant ce laps de temps ce qui provoquera de nombreuses morts et surtout un exode massif des habitants de la petite bourgade d’Ohio. John est le seul survivant du massacre et continue à être hanté par le croquemitaine. Désespéré il cherche une porte de sortie mais ne trouvera sur son chemin que la police qui le conduira dans un centre pour ados en difficultés. La il rencontrera Maggie une psychologue qui sera frappée par le récit de ses rêves… Elle voit les mêmes choses que lui depuis des années… S’engouffrant tout deux dans un van ils foncent vers Springwood pour tenter de trouver une explication a leur mal mais arrivés la bas il devinent une ville ravagée par la folie et presque désertée. 3 ados qui désiraient fuguer se trouvent également pris dans cette aventure au cœur du No man’s land que semble avoir crée Krueger de sa petite main griffue… A première vue ça ne semble pas trop mal et ça aurait pu faire un bien beau décor pour « la fin de Freddy » mais c’est une nouvelle fois mal traité et la réalisatrice semble surtout s’attacher à donner un prétexte pour chaque ligne de son script. Personnellement j’aurais préféré voir une vraie ville fantôme hantée par la présence de du croquemitaine, la ça aurait pu foutre les jetons ! A la place c’est une ville délabrée où il ne reste que quelques habitants compléments fous qui passent leurs journées à divaguer sur les méfaits de leur bourreau… On aura droit en ce lieu à 2 scènes de charcutage qui alternent le passable et le tres mauvais. Tout d’abord le jeune sourd verra son acuité auditive décuplée et Freddy qui en jouera comme le gamin qu’il est malheureusement devenu au fil des épisodes... La séquence se finira néanmoins par un gag assez amusant ce qui la rend tout a fait supportable. Par contre la parodie du jeu vidéo Super Mario Bros est un condensé de bêtise à l’état pur. Tout ici contredit les codes de rêves des Freddy et venant d’une femme qui fut présente sur l’aventure depuis le début, çela me decoit beaucoup… La suite focalisera le scénario sur la relation entre papa Freddy et son enfant jusqu’au duel final qui verra la vil créature s’évanouir pour de bon dans les limbes de l’histoire…

Intéressons nous désormais aux acteurs qui ne font toujours pas le poids… Robert Englund qui n’aura jamais été aussi présent à l’écran joue le rôle de Krueger à 2 époques différentes. Sous son masque de Freddy il surjoue beaucoup pour les besoins du personnage et curieusement c’est quand il apparaît en Frederic Charles Krueger qu’il devient réellement pervers et inquiétant. On pourra noter également la scène ou il fait face à Yaphet Kotto qui est tres réussie. Ce dernier joue le rôle d’un spécialiste des rêves qui traite les difficultés des jeunes du centre ou il officie. Sa performance n’a rien de brillante mais il est crédible et c’est tout ce qu’on lui demandera en l’occurrence. Les 4 jeunes qui composent le casting sont tout a fait honnêtes dans leur composition hormis Breckin Meyer qui paradoxalement est celui qui connaîtra la carrière la plus faste. Leurs stéréotypes tres visibles et leur manque de profondeur les empêchent néanmoins d’être vraiment intéressants. Liza Zane qui joue Maggie est le personnage fort du métrage mais n’a pas l’aura de ses devancières Nancy, Kristen et Alice. Notons aussi l’apparition des rockeurs Alice Cooper et Iggy pop, le premier interprète le père adoptif de Freddy, le second signera lui la chanson hommage au croquemitaine d’Elm street lors du générique. Robert Shaye producteur vedette de chez New line qui participa a tout les films de la franchise dans ce rôle aura aussi droit a son petit clin d’œil.

Avant de tirer ma révérence en ce qui concerne ce 6ème épisode je me dois de vous parler des effets spéciaux. Rien de bien folichon en ce qui les concerne. Les trucages que se soit pour les chutes lors des rêves de John ou les effets lors des scènes de meurtre ne sont pas tres réussis et on regrette de ne pas s’en retourner à l’époque de Freddy 3 ou 4 qui furent sans doute les meilleurs en la matière. Il faut noter aussi que les dernières minutes du film ont été tournées en 3D et doivent logiquement être visionnés à l’aide de lunettes spéciales. Seuls les spectateurs qui l’on vu sur grand écran auront pu en profiter car le dvd et les vhs n’ont pas bénéficié de ce procédé en France tout du moins. Pas de panique pour autant, d’après ce que je sais ce n’est pas une grande perte… Cela nous coûte tout de même une fin plus spectaculaire. Rachel Talalay déclarera qu’elle n’était pas du tout satisfaite de la manière dont Freddy trouvera une mort qui fut en quelque sorte dictée par les obligations d’un tournage de ce style… Comme pour les griffes de la nuit la fin ne correspond pas aux idées du metteur en scène… C’est tout de même bien dommage…

Il y a bien dans ce film quelques clin d’œil au chef d’œuvre de Wes Craven comme une apparition de Johnny Deep, la scène des doigts coupés et même la façon dont Freddy sera ramené dans le réel mais elles ne feront rien d’autre que raviver la nostalgie féroce qui gardera toujours a ces griffes de la nuit une place a part dans notre cœur d’enfant… Wes Craven réussi a ouvrit la porte de notre réalité sur une créature qui en fascina plus d’un mais ce qui est sur c’est que comme toutes les grandes rock star immortelles Freddy Krueger aura connu un bien triste déclin… Pour conclure j’aimerais dire merci aux gens qui créent, car dans un monde fait de fadeur et d’ennui, de contrainte et de peurs, un masque de latex et les brûlures même superficielles d’un meurtrier d’enfant auront suffit a nourrir l’imaginaire d’adolescent durant presque 2 décennies. Gavés d’inepties diront certains, pervertis s'écrieront d’autres… Pas sur que les cauchemars de Freddy soient pires que le mal qui il ne fait qu’incarner. Une série de film liés par le même nom passe par de nombreuses phases comme un homme évolue, ne soyons pas trop méchant ou sur de nous car les mots qui me viennent a l’esprit quand je pense a cette franchise ne sont pas des caractéristiques exclusives au cinéma.

Inspiration/expression/reconnaissance/mercantilisme/trahison/insucces/ Le bonheur n’est souvent qu’éphémère et le mal tapi dans l’ombre au plus profond de notre inconscient n’attend que l’opportunité adéquate pour sortir de sa réserve. BOO !!!!

Let’s roll baby….


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : Peut être l’un des Freddy les plus obscur visuellement parlant. Fini les grandes maisons de banlieue bourgeoise. Springwood est une ville fantôme et l’ambiance devient réellement sombre sans pour autant être effrayante, c’est dommageable. Techniquement tout est parfait, l’age du film ne transparaît absolument pas. Le transfert est nickel, c’est de la haute qualité. Par contre pas de 3D sur ce dvd ce qui gâche un peu le résultat même si ce n’est qu’un gadget en fin de compte…


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 Français et anglais et Stéréo d’origine en français - Sous-titres : Français / Anglais

Avis : Le score du métrage est vraiment l’un des plus faible de toute la franchise. Quand à l’ambiance elle ne colle pas trop avec les décors visiblement délabrés et abandonnés. Il y avait vraiment mieux a faire avec ce personnage mais 1 film par an ça laisse peu de temps pour peaufiner le moindre détail. Au final on se rends compte qu’aucun épisode sauf le premier n’a réussi a allier parfaitement les effets sonores et l’image ce qui n’est pourtant pas un prodige... La chanson d’Iggy pop sauve un peu la mise sur la fin et encore… Regrets éternels.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Comme d’habitude : 4 liens (Chapitres 23, Le Film, les suppléments, les langues) Cette fois il n’y a pas de musique lancinante sur la page d’accueil mais simplement un thème d’ambiance et le bruit de la foudre. Les animations entre les menus sont brèves comme de coutume dans cette édition des freddy.


Les bonus :

Sans doute l’édition la plus pauvre en bonus. Les featurettes sont courtes et les intervenants tres rare et pas tres diserts. On regrette qu’il n’y ai pas le clip de la chanson hommage a Freddy interprétée par Iggy Pop


  • Le souhait de Rachel : La réalisatrice nous expose en quelques minutes l’approche qu’elle a eu de « son » Freddy, elle voulait rendre le film plus drôle en particulier. Elle parle aussi des nombreuses influences qu’elle a eues en tant que productrice auprès de John Waters.


  • Freddy en relief : Rachel Talalay nous expose les contraintes qu’elle a subie de par le tournage en 3D. Elle regrette en particulier de pas avoir assez travaillé le final car toute l’attention des équipes se focalisait sur les effets 3D. John Carl Buechler le responsable des effets spéciaux racontes quelques anecdotes techniques peu passionnantes


  • Le bilan de la saga : Robert Shay fait un bilan de la saga en expliquant que la firme a peut être un peu trop tiré sur la ficelle et que les derniers épisodes n’étaient que des prétextes pour faire une suite. Tout en niant pas cela il affirme ne pas se sentir coupable et pense n’avoir bradé aucun des 6 films. Une petite featurette tres intéressante et assez criante de vérité.


  • Le mot de la fin : Clive Barker le créateur de la série des Hellraiser entre autres met son grain de sel dans une brève intervention pour dire qu’il n’est pas facile d’avoir la même énergie au bout de 6 films de la même saga. On ne peux pas lui donner tort et le résultant est d’ailleurs visible a l’écran…


  • Les cauchemars :


  • Ca plane pour lui : Chutes libres


  • Bus stop : Vous avez votre ticket ?


  • Une enfance heureuse : Souvenirs


  • Jeu de cartes : Lost on road


  • Se faire tirer les oreilles : Freddy le maître d’école


  • Super spencer : Freddy Koopa ?


  • Ne jamais sortir sans : Le parachute du fakir


  • Réunion de famille : Un nouvel Elm Street


  • Freddy dans les cordes : pas touche !


  • Quoi de neuf doc ? : Freddy mégalo


  • Dans l’esprit de Freddy : Le portail des reves


  • La fête des pères : Final


  • Filmographies : Robert Englund, Liza Zane, Lezlie Deane, Yaphet Kotto, Ricky Dean Logan, Breckin Meyer, Alice Cooper, Rachel Talalay, Robert Shaye.


  • Bande annonce en V.O.S.T de La Fin de Freddy : L’ultime Cauchemar

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Si Freddy 5 bénéficiait de l’un des digipack les plus jolis de la série, celui-ci est au contraire tres laid. Le visage de Freddy au lieu d’être plus détaillé se paie un lifting spécial « je suis d’jeun » et c’est tout simplement horrible… De plus les splendides affiches couleur des 5 précédents volets sont remplacés dans ce digipack par une affiche standard d’une qualité tres médiocre. Passable



    La sérigraphie

    Toujours le fond rouge, toujours les logos regroupés, avec en prime le visage de Freddy-laideron… Ils auraient pu mieux choisir…


    Note Finale : (8.5/20)

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