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DVD A LA LOUPE


TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER - EDITION FINALE / 4 DVD

Lui écrire ninnin4

Terminator 2 : Le jugement dernier - Edition finale / 4 DVD DVD sorti le 15/07/2003


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : StudioCanal
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

Date de sortie en salle: 16 octobre 1991
Nombre d'entrées : 6 118 000 env.

Durée du film: 2 h 15 min.
Réalisateur: James Cameron
Acteurs: Arnold Schwarzenegger

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Nombre de visites :
1889


   

Le Film : 10/10

Résumé : La guerre du jugement dernier a fait 3 milliards de morts. Mais bientôt une autre guerre lui succède. Les rares survivants humains doivent désormais affronter des machines. Skynet, l'ordinateur qui contrôle ces robots, a envoyé un T-1000 remonter le temps. Sa mission : éliminer le futur chef de la Résistance Humaine, l'adolescent John Connor. C'est compter sans le Terminator envoyé par la Résistance pour le protéger...

Avis : 1991, le terminator revient sur nos écrans, toujours sous les traits de ce bon vieil Arnold Schwarzenegger. Plus de 6 ans ont passé et James Cameron, fort de son succès sur le premier opus,a vu sa position de maître du blockbuster se confirmer : « Aliens » a été un succès critique et public et le film «Abyss », malgré un tournage dantesque, comme tous ceux qui se passent dans l’eau, l’a tout autant été. Autant dire que tout va pour le mieux pour lui et qu’il peut enfin s’offrir une oeuvre à la hauteur de ses ambitions….alors pourquoi ne pas retourner à ses premières amours, « Terminator », projet construit au début des années 80 sur la base d’un cauchemar qu’il avait eu et donner au public le grand spectacle qu’il souhaitait lui offrir en 1984 et qu’il n’avait pu faute d’un budget et de techniques suffisantes. Comme je l’ai expliqué dans ma loupe du premier volet (http://www.dvdpascher.net/dvd/dvdloupe.php?id=11259), on ne peut pas considérer « Terminator II » comme une suite purement mercantile. Une scène coupée, présente en bonus sur le dvd collector de ce premier métrage montre bien que le cinéaste, déjà à l’époque du tournage de « T I » envisageait une séquelle potentielle. Dans un même temps, ce film n’obéit pas complètement à la bête loi des séries qui veut que, les suites, même si elles voient leur succès public meilleur, soient toujours dans la surenchère et au final moins bien réussies car souvent boursouflés d’effets (scénaristiques, visuels….) inutiles qui nuisent à la qualité générale de l’œuvre. Le monde du cinéma croule sous les exemples. « Pirates des caraïbes II » en est un des plus récent, « Les Bronzés III » est un des summums. Il y a toutefois des exceptions comme la trilogie « Infernal affairs » ou la saga « Harry Potter » qui voient, de film en film leur qualité intrinsèque se bonifier. Et bien « Terminator II » est de cette trempe. EN frappant plus fort, plus grand mais en mieux, Cameron a réussi a transformer son essai et donc à rendre ce film encore meilleur que le premier au point qu’il reste encore ce jour, le maître étalon de tout film d’action burné et ce grâce au talent de son immense réalisateur.

En effet, J.C s’est littéralement surpassé dans ce second opus. La mise en scène, fort bien adaptée au budget restreint du premier, a vu son capital augmenter de façon exponentielle ici. Les 100 000 000$ injectés dans ce film (un pur record à l’époque) ont permis à toute l’équipe du film de nous livrer une oeuvre fondatrice, techniquement cette fois (on a vu dans ma loupe de « TI » que celui-ci avait été le fondement de toute une nouvelle vague de science fiction dont les résonances vont au-delà de « Matrix ») mais aussi en terme d’impact émotionnel et visuel.
La première chose qui saute aux yeux avec « T II », c’est la qualité des effets spéciaux et qui sont de depuis la marque de fabrique de Cameron qui de ce film à « Titanic » et les documentaires récents qu’il a produit n’ont jamais pu être égalés. Déjà à l’époque du premier « Terminator », ses maquettes, ses maquillages, ses animatroniques étaient renversants (n’oublions pas qu’il faut replacer les choses dans leur contexte) mais là, on est à la base de ces images de synthèse qui, certes après « Tron » mais bien avant ces « Jurassic Park » et tant d’autres qui ont marqués l’entrée massive du numérique dans les FX de masse, « Terminator II » comme une référence intemporelle en matière de 3D et cela grâce à un talent indéniable de ces artisans de l’ordi mais parce qu’aussi, Big James a su les utiliser en parfait accord avec les besoins du scénario. Mais ici, tout ne passe pas par le T-800 auquel le réal a toutefois voulu donner, à travers son visage blessé, donner quelques rares signes de son armature métallique. Ce film est principalement basé sur le T-1000 , terminator de nouvelle génération, en métal liquide, métamorphe à volonté, se fondant en tout ce qu’il peut toucher. Que ce soit la scène du carrelage ou des flinguages en règle, il est absolument traité de façon parfaite et il est le principal enjeu visuel du film….avec les nouvelles scènes de guerre pots apocalyptique, tant regrettée par Cameron dans le premier et dont le design général, n’est pas sans rappeler la surface terrestre dans « Matrix ».
Mais le film ne repose pas que sur ces effets spéciaux, il s’est, comme je l’ai déjà dit, imposé comme la référence absolue en matière d’action. Basé sur un script très simple et en droite lignée du premier opus, il voit la course poursuite effrénée pour l’assassinat de…John Connor cette fois ci, lui étant devenu un ado difficile, placé en famille d’accueil, sa mère, Sarah Connor, héroïne du film de 1984 ayant été hospitalisée en psychiatrie suite à sa tentative infructueuse de faire sauter les usines Cyberdine qui seront d’ici peu de temps à l’origine de l’intelligence artificielle qui devra sauter sous peu la planète….. Pour cette histoire, il nous fallait un tueur, un protecteur et de l’action…..A l’ouest rien de nouveau en quelque sorte…..
Sauf que, quand même, le cinéaste a ici inversé les rôles. Cette fois-ci, Schwarzy est chargé de protéger John (avec tous ce que ça implique auprès de la mère qui a vécu l’enfer en se battant contre lui) et que le T-1000 se révèle un adversaire bien plus redoutable. Je ne suis pas un farouche de défenseur d’Arnold version gentil. Il avait ses galons dans son rôle de tueur implacable et son jeu d’acteur était on ne peut plus parfait dans ce cas là. D’avoir tenté d’humaniser le robot qui fait plus que sommeiller en lui a conduit à introduire quelques notes d’humour et dans le même temps à rendre le film accessible à un public plus adolescent alors que le premier était sans concessions de ce côté. Ce qui par contre demeure et qui s’est même largement bonifier en 6 ans, ce sont les fameuses séquences d’action, encore plus sèches et violentes que jamais. Menées tambour battant avec une efficacité sans nulle autre pareille, elles sont de purs moments de folie cinéphilique, l’absence de fond verts et autres artifices techniques ayant conduit toute l’équipe du film à se surpasser au point que jamais le spectateur n’en vient à douter de ce qui défile à l’écran : un camion saute d’un pont, c’est du réel, il se met à poursuivre un ado en moto en détruisant tout sur son passage, c’est on ne peut plus concret. Au regard du tout numérique actuel, il s’agit d’un grand spectacle intègre, sans compromis et qui en donne au spectateur pour son argent et me fait dire que ce film est de ceux comme on n’en fait plus car on savait y utiliser tous les ars possibles (numérique, maquettes, cascades…) au mieux et pour le meilleur rendu possible.

On ne peut pas parler de ce film sans dire (plus qu’) un mot sur les acteurs et leurs personnages respectifs. Je m’appuierai pour cela principalement sur la version du réalisateur qui leur est bien plus profitable qu’à l’action proprement parler. En effet, elle leur permet, à Sarah et John surtout, à la linéarité de l’histoire aussi, de gagner nettement en profondeur
Un peu caricatural car survolé dans la version salle, Linda Hamilton explose ici littéralement et à mon avis, sa performance d’actrice à été largement sous évaluée suite à ce film. Son comportement limite border line et obsessionnel l’a conduit en hôpital psy où elle subit humiliations sur humiliations et ronge son frein en attendant de pouvoir sortir et sauver l’humanité ainsi que son fils, interprété par l’écorché vif Edward Furlong, tout à fait parfait en petit américain difficile, rejetant l’apprentissage de sa mère tout en en profitant et surtout refusant toute notion d’autorité. Ce comportement changera lors de l’apparition des deux cyborgs, le bon lui permettant d’obtenir une image paternelle qu’il pourra manier à volonté plus tard.
C’est l’émacié Robert Patrick qui donne corps au nouveau terminator. Son physique effilé, sa prestance, sa démarche mécanique mais souple fait un excellent contraste avec le personnage de Schwarzy qui reprend les oripeaux du T-800. Il sont tous deux les éléments clés du film dont tout le monde se souvient sans exceptions. Cameron a par contre cette fois voulu donner un côté nettement plus cool (cf la scène de son apparition) ce qui a ses admirateurs comme ses détracteurs…ce sera à vous de juger. En tout cas, son excellente prestation dans le premier film se confirme ici et prouve qu’il a été le maître d’un certain genre de film d’action. Sa présence illumine l’écran et il est le principal enjeu de la relation mère/fils de ses protégés, John gagnant lors de sa défense (version director’s cut) un statut d’adulte qui permettra à sa mère de progressivement s’éclipser de sa destinée.

« Terminator II » est donc un pur moment de bonheur pour tout cinéphile en manque d’action, de fantastique et de science fiction bien foutu. Maître étalon dans tous les genres pré cité, il demeure à ce jour, encore inégalé malgré de nombreuses tentatives. Il est le reflet d’un cinéma qui aujourd’hui n’existe plus, où on savait manier toutes les techniques possibles pour le meilleur rendu à l’écran et ce sans jamais céder à la facilité. Un film époustouflant dont on se souviendra encore pendant plusieurs années.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35:1

Avis : Pour un dvd qui commence à dater, il faut bien dire que c’est du tout bon. Les master des deux versions ont été parfaitement nettoyés et la compression est vraiment de haut vol. Un régal constant pour les yeux.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et anglais sur la version cinéma, DTS ES et DD EX en anglais sur la version director’s cut. – Sous titres : Français

Avis : Il en est de même pour le son, très bon, puissant, bien spatialisé, aux basses très rondes et agréables, largement supérieur sur la piste DTS malheureusement uniquement disponible sur la VO et ce uniquement sur la version longue. Alors le choix de tout cinéphile bien équipé se tournera vers celle-ci qui est un pur moment de home cinéma.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Menus en 16/9, sonorisés par la musique du film, sur la version cinoche, fixes et muets sur le deuxième disque mais largement plus beau car illustrés par l’ossature métallique de la tête du T-800


Les bonus :

Disque 1 :

  • Version cinéma en VoSt + Vf DD 5.1
  • Bande annonce et teaser
  • Teaser de « Terminator III »


  • Disque 2 :
  • Version director’s cut de 147’ en VoSt DD 5.1 EX et DTS ES
  • 2 scènes inédites
  • Filmographies


  • Disque 3 :
  • Excellent making of
  • Reportage sur le director’s cut
  • Making of de l’attraction TII 3D des parc Disney…mais pourquoi diable ne pas avoir intégré ce court métrage
  • Teaser et bandes annonces
  • Intégralité de scripts en anglais et des storyboards
  • Quelques notes diverses


  • Disque 4 :
  • Documentaire de 52’ tiré de la série « Les réalisateurs ». Assez complet mais trop consensuel.
  • S’ajoute à cela un superbe petit livret très bien mis en page et en image et vous comprenez pourquoi cette édition est Ultimate….



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Horrible boîtier amaray 4 dvd comme nous en a pondu la Fox sur les rééditions de ses séries TV, rattrapé par un surétui holographique comme celui de l’édition ultime du « pacte des loups ». mais pourquoi diable Studio Canal ne nous a pas offert un aussi beau digipack ????. Il y a aussi le très beau livret dont je vous ai parlé dans la partie bonus.



    La sérigraphie

    Très belle sérigraphie de qualité d’impression inégale. Je vous invite à aller voir le best of ci-dessous pour mieux vous rendre compte de chacune des galettes.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (19/20)

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