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DVD A LA LOUPE


THE GAME

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The game DVD sorti le 03/01/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
Universal Pictures Video

Date de sortie en salle : 05 Novembre 1997
Nombre d'entrées : 1 204 544

Durée du film : 2 h 02 min.
Acteurs: Sean Penn

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Nombre de visites :
2586


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : Nicholas Van Orton est un homme d'affaires richissime pour lequel toute surprise n'est que perte de temps. Pourtant, lorsque son frère Conrad lui offre de participer à un jeu, il se laisse intriguer. Très vite, c'est la partie qui va se jouer de lui et l'attirer dans ses mécanismes diaboliques.

Avis : "The Game" est un film à ficelles, où le spectateur est presque autant manipulé que le héros. A mi-chemin entre un thriller et un drame psychologique, le scénario rédigé par John Brancato et Michael Ferris garde son mystère jusque dans les dernières minutes où tout ce qui paraissait compliqué et mystérieux s'éclaire brusquement, la finalité de cette histoire, qui rejoint celle du "jeu" imposé au héros, apparaissant alors en pleine lumière. Ce film n'est pas vraiment considéré aujourd'hui comme une grande réussite de la part de son réalisateur, David Fincher, et pourtant son originalité est indéniable tout comme la qualité de sa mise en scène.

L'essentiel du suspense provient des intentions réelles des instigateurs du jeu auquel Nicholas Von Orton (Michael Douglas) a accepté imprudemment de se livrer. De même, le rôle précis de son frère Conrad (Sean Penn) est aussi ambigu, et on a du mal à savoir si celui-ci est complice volontaire ou également manipulé par ceux qui tirent les ficelles en coulisse avec l'intention apparente de prendre possession de la fortune de l'homme d'affaire, voire d'attenter à sa vie. Et qui est réellement Christine (Deborah Kara Unger), cette jeune femme qui se trouve toujours là fort à propos pour sortir Nicholas d'un mauvais pas, à moins que ce ne soit pour le précipiter dans une autre souricière? Toujours est-il que l'on voit notre homme d'affaire, rigide, froid, et pour le moins peu sympathique, retrouvant d'autant plus d'humanité qu'il va se réveiller au fond du trou quelque part au Mexique, sans le sou et sans papiers. Des flash-back vont nous le montrer enfant, revivant le suicide de son père qui se jette du toit de la maison familiale le jour de ses quarante-huit ans, âge que vient aussi d'atteindre Nicholas… Un dénouement inattendu viendra couronner deux heures d'un suspense constant, et même si une relecture attentive du film peut mettre en évidence quelques invraisemblances, on se laisse facilement griser par un scénario particulièrement habile. Michael Douglas porte tout le film, il est d'ailleurs à l'écran pendant la quasi totalité des scènes. Son jeu est réussi, montrant une vaste gamme de sentiments sans jamais surjouer, et sa lente transformation est assez remarquable, surtout quand on sait que sur le plan personnel l'acteur, alors en phase de divorce, vivait certaines des situations que l'on voit à l'écran. Les qualités de Sean Penn ne sont plus à vanter, on regrettera juste que le scénario ne le laisse trop souvent dans l'ombre, ses quelques apparitions étant néanmoins tout à fait décisives pour le déroulement de l'histoire. Christine, le personnage joué par Deborah Kara Unger, est, après Nicholas Von Orton, celui que l'on voit le plus, et la jeune femme apparaît énigmatique au point que ce n'est que tout à la fin du film que l'on pourra la cataloguer "gentille" ou "méchante". Enfin on citera James Rebhorn, dans le rôle de Jim Feingold, le représentant de la société CRS, organisatrice du jeu et dont on se demande si elle existe réellement ou si c'est une couverture pour des activités crapuleuses.

Fincher fait preuve dans la réalisation de la même virtuosité que pour "Alien 3" ou "Se7en", et plus tard "Panic Room", et si ces quatre films n'ont pratiquement aucun point en commun sur le plan du scénario, on y retrouve la même ambiance oppressante, soulignée par des scènes à prédominance nocturne. L'esthétisme de la photographie, la recherche des couleurs et le soin du détail au niveau des décors, des costumes et des accessoires participent sans que l'on en prenne vraiment conscience à l'acceptation des invraisemblances mentionnées plus haut. Au total "The Game", qui recèle de nombreuses références hitchcockiennes, est un film fort divertissant, qui demande une attention réelle si on ne veut pas s'y perdre, et qui a le mérite de laisser un message de portée un peu plus vaste que la simple révélation du fin mot de l'histoire.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Beaucoup de scènes se passant de nuit avec un faible éclairage, la tonalité générale est très sombre, avec une légère surexposition au niveau des lumières artificielles. Mais ceci est conforme au film original, et dans l'ensemble le transfert est bon, avec des noirs appuyés favorisant les contrastes, et des couleurs bien saturées. La compression a été réalisée avec soin, et la définition est bonne, avec un grain léger donnant un aspect assez doux à l'image. Sur le plan artistique, on notera le caractère léché des cadrages et des angles de prise de vue, et le soin apporté aux détails.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français, Anglais, Allemand et Espagnol - Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Néerlandais

Avis : S'il n'y a rien à reprocher techniquement à la bande son, il faut reconnaître que la spatialisation n'est pas très poussée. Les effets arrières sont bien présents lors de certaines scènes, mais peu utilisés. La perception est donc essentiellement frontale, avec une bonne séparation des dialogues. La musique d'Howard shore est assez ample et soutient bien l'ambiance du film. VO et VF sont assez proche en rendu général, les doublages étant même assez réussis.


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus sont fixes et muets, au format 4/3 Le menu principal reprend le visuel de la jaquette, mais avec une inversion horizontale. Le film est découpé en 20 chapitres, et on peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Edition pratiquement exempte de bonus.

  • Bande annonce en 4/3 Pan&scan.

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray transparent, sans que soit utilisée la possibilité d'imprimer la liste des chapitres au verso de la jaquette. Le visuel est spécifique, assez différent de l'affiche du film qui montrait Von Orton qui se décomposait comme un puzzle. La page des caractéristiques techniques le montre après qu'il ait touché le fond.



    La sérigraphie

    La sérigraphie, bien que bénéficiant d'une impression soignée, est décevante, avec un visuel très foncé ne représentant pas grand chose. Les logos sont trop gros et trop visibles, les textes légaux, petits, se détachent un peu trop en blanc sur fond foncé.


    Note Finale : (13/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 15/03/2007 à 09:15 par surfeur51 : Oui, mais je rachète rarement des films que je possède déja. Malheureusement les "loupeurs" de dvdpascher n'ont pas suffisamment la cote auprès des éditeurs pour qu'ils leur envoient leurs nouveautés à tester...
    - le 15/03/2007 à 08:48 par maximus : c'est dommage de tester cette édition alors que l'édition sortie l'année dernière rend tellement plus hommage au film. En tout cas, encore une belle critique de ta part surfeur51 :)

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