DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


BRAQUEURS AMATEURS

Lui écrire langeikki

Braqueurs amateurs DVD sorti le 22/08/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Columbia / Tristar
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle: 22 Février 2006
Nombre d'entrées : 491 000 env.

Durée du film : 1 h 26 min.

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
842


   

Le Film : 4.5/10

Résumé :  Dick est promu vice-président de la toute-puissante Globodyne Corp. Pour lui et sa famille, c'est la promesse d'un avenir radieux, à tel point que sa femme Jane démissionne aussitôt de son travail. Leur joie sera pourtant de courte durée. Quelques heures plus tard, Globodyne s'effondre dans un scandale financier... Seul McCallister, le grand patron, s'en sort, avec des indemnités colossales. Pour Dick et Jane, c'est la fin du rêve américain. En quelques jours, ils perdent tout ce qui faisait leur vie, leur belle maison, leurs voitures de rêve et même leurs soi-disant amis... Aussi désemparé que révolté, Dick décide alors de se montrer aussi peu scrupuleux que son patron. Une fois débarrassés de leur honnêteté, lui et Jane vont découvrir qu'ils ont toutes les chances de regagner ce qu'ils ont perdu, et tant pis s'ils doivent pour cela dépasser les limites...

Avis :  Dernier film comique en date de l’incroyable Jim Carrey, Braqueurs amateurs ne devait pas être à la base un film très ambitieux (du moins j’ose l’espérer…)

Boulot, boulot, boulot ! Dick et Jane Harper viennent enfin d’être récompensés par la somme de travail qu’ils ont loyalement et honnêtement effectués des années durant… Vivant désormais paisiblement en compagnie de Billy leur fils et Bianca leur gouvernante dans un pavillon de banlieue flambant neuf, nos deux amoureux voient l’avenir en rose bonbon lorsque Dick obtient une nouvelle promotion… Un second crédit ne sera sans doute pas de trop pour augmenter le confort de la maison ! Voici les Harper nouveaux acquéreurs d’une pelouse, d’une piscine, d’un jacuzzi et d’une foultitude de gadgets dernier cri « signes extérieurs de richesse » pour cette famille à qui tout réussi et qui ne connaît pas la crise. Tellement heureux de pouvoir enfin subvenir seul aux besoins de son foyer, ce bon Dick proposera même à sa femme de démissionner. Cette dernière ayant sacrifiée jusqu’alors sa vie de mère pour son travail, cela lui laisserai enfin l’opportunité de passer plus temps avec son fils. Jane bien qu’hésitante sera charmée par cette louable attention et acceptera avec plaisir le merveilleux cadeau de son « super » mari.

Prenant à peine ses nouvelles fonctions de Vice président et directeur de la communication d’un groupe hyper puissant (Globodyne) Dick est envoyé au front pour présenter le tout dernier bilan de la société. Piégé lors d’une émission télé par les questions impromptues de son interlocuteur sur un soi disant scandale financier qui toucherait son entreprise, Dick perd ses moyens, l’action s’effondre et la société dépose le bilan… Peu inquiet pour autant, Dick se repose sur ses lauriers et ne tiens pas comme priorité absolue de retrouver immédiatement un travail. Lui et son épouse ont des économies et cela devrait suffire pour tenir la baraque au moins quelques mois. Reprenant un peu de lucidité après quelques semaines d’errances, Dick se met à la recherche d’un nouvel emploi mais se rendra vite compte que son secteur est totalement bouché. Apres quelques belles déconvenues il visera moins haut, mais l’insuccès sera encore et toujours au rendez vous…

La petite famille dans les dettes jusqu’au cou, se voit contrainte d’arrêter le chantier de sa maison, de vendre la plupart de ses biens et même de payer la gouvernante en électroménager ! La fin est proche pour les Harper, la boite au lettres à rendu un verdict implacable : « Si dans 24 h les échéances de versements ne sont pas payées, la maison sera saisie ! » Il va falloir trouver une solution, mais quand tout les recours honorables ont été utilisés c’est dans une autre direction qu’il faut s’orienter… En l’occurrence : Le suicide ? La dépression ? Le laisser aller ? L’abandon ? La fuite ? NON ! Le Braquage !

« Fun with dick and jane » n’est ni plus ni moins qu’un remake de son homonyme sorti à la fin des années 70 ( Jim Carrey et Tea Leoni reprennent ici les rôles qu’avaient tenu à l’époque George Segal et Jane fonda) Il avait été distribué en France sous le titre « Touche pas a mon gazon » Ce gazon sera le symbole suprême de la déchéance pour cette famille quand il sera retiré carré par carré de leur propriété les laissant nus de leur condition aux yeux de tous…

A l’origine promis à Barry Sonnefeld, c’est Dean Parisot (Galaxy Quest) qui sera chargé du projet après le désistement du premier choix, quand à Jim Carrey et Brian Glazer ils reforment à cette occasion un duo de production déjà vu à l’œuvre sur le Grinch et Menteur Menteur. Cette fine équipe très prometteuse sur le papier nous a rédigé malheureusement un film trop bancal pour être justement apprécié. Là ou leur deux précédentes collaborations avaient donné de bons résultats qui pouvaient séduire un large public grâce a une approche sans prétention dans la veine de bonnes vieilles comédies familiales à l’américaine pourvus d’une morale que les studios Disney n’auraient pas reniés nous livrent ici une soupe non pas indigeste mais qui cherche trop à mélanger un ton pince-sans-rire avec l’esprit familial dont je parlais plus haut. Cette contradiction forcement trop visible à l’écran nous embrouille et casse les ressorts d’un film qui s’en trouve vidé de toute substance consommable.

Cette comédie qui à la volonté manifeste de surfer sur une vague de gentilles délations exigeant que l’humour serve à pointer les diverses dérives de la société en toutes circonstances nous narre les aventures de ce couple meurtri par la déliquescence du rêve américain. L’insécurité sociale qui a frappé les Harper de plein fouet après le dépôt de bilan de l’entreprise du mari pour d’obscures raisons de malversations, fraudes, manipulations et autres magouilles en tout genre les laissera totalement désarmés face aux rapaces qui feront peu de cas de leur situation. Eh oui c’est ça l’Amérique : les splendides pépées, les belles voitures, Hollywood, et des gens qui crèvent dans la merde par milliers… Beau programme n’est ce pas ? Légèrement traité ça a une autre saveur mais ça reste une triste réalité…

Le traitement d’ailleurs bon eh bien parlons en ! Il faut dire que la base est semblable à tous les films avec Jim Carrey, il faut croire que peu de metteurs en scène aiment à lui faire confiance car on lui colle systématiquement une nana dans les pattes. Non pas que ce soit déplaisant mais chaque fois c’est pareil et ça en devient par quelques aspects lassant… Dans ce cas néanmoins j’avoue que Tea Leoni s’en sort parfaitement bien et rivalise d’énergie comique avec le grand Jim qu’on sent légèrement en deçà de ses performances habituelles, peut être plus mature qui sait ? Là où le bat blesse largement c’est au niveau du scénario et du rythme. L’idée de base étant de remettre le film de Ted Kotcheff au goût du jour en y ajoutant des éléments plus actuels, on aurait donc pu s’attendre à de moins grosses ficelles que ce qui nous est proposé dans ce Braqueurs amateurs. Les nombreux scandales financiers ayant touchés de grosses entreprises américaines style Enron, WorldCom, Arthur Andersen ou Adelphia serviront de trame au film pour justifier les actions de Bonnie and Clyde et en même temps elles serviront le film lui-même dans sa perspective publicitaire. En effet cette actualité brûlante outre atlantique n’est sans doute pas étrangère à la mise en branle du projet qui trouvait là de belles conditions pour une promotion intensive. On sent d’ailleurs à ce sujet une précipitation et une paresse terrifiante dans l’approche de ces thèmes. On aura droit aux clichés habituels de l’entreprise froide avec son fourmillement de cadres parés uniformément de costumes à la Men in black, au grand patron totalement désintéressé par le travail des ses employés (toujours en vacances et qui n’aura fait que préparer depuis la création de l’entreprise son parachutage doré ) et bien sur au lynchage en règle du capitalisme symbolisé lors de l’interview live de Dick par des logos explicites qui éclatent et qui bavent sur l’écran de télévision comme l‘accroche de réclames parmi les moins fines…

L’univers de Dick et Jane est également bradé et ne nous sera raconté que par de brèves clés presque passées par la fenêtre. On ne s’intéressera par exemple que bien peu au travail de Jane qui était pourtant propice à donner de bonnes scènes comiques en accordant la priorité aux recherches d’emploi de son homme qui sont certes amusantes (en particulier la course effrénée dans le building et le coup de la rafle d’immigrés) mais qui pour quelques unes sentent copieusement le réchauffé… Les brèves apparitions de leur fiston parlant tout naturellement l’espagnol nous conduit à penser qu’il fut élevé quasi intégralement par leur nounou d’origine hispanique ce qui pose du même coup le problème de la démission des parents et leur choix de la qualité de vie au détriment d’une bonne harmonie familiale. La encore ce n’est pas du tout creusé et le petit Billy qui aurait pu devenir un rouage essentiel pour l’orientation comique du film se retrouve à jouer les faire valoir en balançant deux ou trois phrases censées nous faire sourire…

On va maintenant en arriver au point névralgique du métrage, la transformation de nos chers tourtereaux en braqueurs ! Pchiiiit comme dirait notre futur ex président…

Beaucoup de bonnes idées, de nombreuses scènes au potentiel comique énorme (le braquage dans le bar fluo, les voix trafiquées, les grimages, la gestuelle remarquable de Carrey etc) mais….

UN MONTAGE CATASTROPHIQUE !!!!!!

Ce qui devait être l’essence d’un film qui s’appelle quand même « Braqueurs amateurs » se retrouve casé dans une succession de séquences montés en une salve et qui ne tiendra qu’une place minime dans un film qui méritait autre chose que ce résultat franchement décevant au vu du potentiel scénaristique et du talent des acteurs…

La casting était pourtant intéressant, Jim Carrey bien sur, « La fille a scandales » préférée des Américains mais également un Alec Baldwin pas forcement à l’aise dans son rôle de big boss mais qui fait ce qu’il peux sans oublier Richard Jenkins acteur fourre tout qui est aussi crédible dans un costume d’avocat (Intolérable cruauté) que dans celui d’un flic (Fous d’Irène déjà avec Carrey) ou d’un homme d’affaires déchu devenu clochard alcoolique (ici même)

Dans ce film oui l’honnêteté ne paie pas, le patron est un arnaqueur qui fait sa fortune sur le dos des petits investisseurs, les gens qui travaillent dur se retrouvent à la rue et la désespérance qui les guide sur le chemin du crime les voit récompensés. Pour ne pas donner un trop mauvais exemple, une pirouette humoristique montrera les autres victimes de la chute de Globodyne se conduisant également en bandits sans pour autant passer entre les mailles du filet. Pour ma part je suis resté de marbre devant l’étalage de ce double langage qui dégouline le compromis. On pourra me dire que cela reflète des vrais problèmes de société mais je suis persuadé que le traitement minimal qui nous est proposé n’est pas a la hauteur de cet honnête projet. Dommage car j’ai passé un bon moment (grace aux acteurs) mais j’en ressort au final quelque peu déçu…


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.40:1

Avis : Rien de bien impressionnant techniquement parlant mais on a droit ici a une édition correcte qui n’est pas exempte de petits défauts imperceptibles (quelques fourmillements et du grain par ci par là) mais qui reste tout de même de très bonne qualité. Artistiquement parlant ce n’est certainement pas dans ce genre de film qu’on va trouver des décors flamboyants ou des plans révolutionnaires, ceci dit je voudrais remettre l’accent sur la génialissime scène fluorescente : Tout simplement hilarante !


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et Anglais - Sous-titres : Français, Anglais, Arabe

Avis : R.A.S ! A l’image des caractéristiques visuelles du dvd, le travail est assez propre sans être génialissime. Le film ne possède pas d’ambiance particulière et souffre justement de ne pas avoir de thème ou de musique favorite. La technique nickel se voit de par ce fait noyée dans un océan de banalité (la B.O n’est pas originale pour un sou) qui ne sera pas fait pour rehausser le niveau d’un film bien décevant…


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus ne sont pas animés et d’une banalité affligeante. 2 ou trois petits thèmes musicaux issus du film nous seront proposés mais ce secteur du dvd est une nouvelle fois décevant (on n’est plus en 2002 pour être goinfrés de menus aussi pauvres et désespérément figés…) A noter que le lien vers les bandes annonces nous est proposé deux fois (menu titre et interactivité…)


Les bonus :

Des bonus vendus comme nombreux mais qui au final sont très courts et bien peu intéressants… C’est qui les voleurs dans l’histoire ?? lol

  • Scènes supplémentaires : Voici le gros regret du dvd, ces scènes coupées sont loin d’être mauvaises et même si certaines sont longuettes je ne nie absolument pas leur potentiel comique ou leur pertinence. Une fois n’est pas coutume, le film aurait été beaucoup plus réussi agrémenté de ces séquences. Dommage…
  • Commentaire audio : Le réalisateur Dean Parisot et les scénaristes Judd Apatow et Nicholas Stoller nous livrent un commentaire audio fouillis qui part un peu dans tout les sens et qui apporte peu d’anecdotes de tournages ou de précisions sur le film en lui-même. On apprendra tout de même que la première version du film avait été écrite en 12 jours et que Barry Sonnefeld a refusé de prendre le projet pour cette raison bien compréhensible au demeurant. Il pourra vous faire passer un bon moment car les intervenants se veulent assez drôle mais moi je n’ai pas vraiment accroché.
  • Extraits conférence de presse : Une mini conférence de presse qui est en fait le condensé d’une interview promotionnelle des 2 acteurs principaux. On n’y apprendra pas grand-chose mais ça reste un bonus acceptable en particulier pour les fans de Jim Carrey (dont je fais partie)
  • Bêtisier : Le bêtisier d’un film avec Jim Carrey n’est jamais un bêtisier classique, ici on aura droit comme de coutume à moult grimaces, gesticulations et fous rires. Un bon moment, un peu trop court cependant.
  • Films-annonces : Bandes annonces en V.o.s.t : Casino Royale, Click, Little Man, Monster House, Open Season, Les rebelles de la foret, Tallageda Nights : La ballade de Ricky Bobby.

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir classique. L’avant de la jaquette ne reprends pas l’affiche du film mais la connaissant je peux vous dire que ce n’est pas une grosse perte. Dans le même ordre d’idées celle-ci n’est pas tellement mieux mais on s’en contente… Le nom de Jim Carrey écris a la verticale en lettres rouge énormes nous montre non seulement la coté « bankable » du personnage mais également le manque d’originalité criant de cette jaquette qui sans cela serait d’un vide impressionnant. Le verso rattrape a peine le coup en en étant comblé tant bien que mal grâce au billet de banque à l’effigie de Carrey… A noter la présence a l’intérieur du boîtier d’un fascicule de 2 pages recto verso représentant l’affiche originale et nous présentant des publicités et le chapitrage du film. C’est globalement très laid.



    La sérigraphie

    La sérigraphie même si elle n’est pas trop dans le ton du métrage est beaucoup plus jolie que le reste. Malgré cela le résultat n’est pas a la hauteur car si les divers logos sont assez petits, on en compte quand même 9 ce qui fait cher l’addition ! Si on ajoute à cela des mentions légales pas très discrètes on obtient au final un packaging bâclé qui ne réjouira certainement pas les amateurs d’esthétisme ou de travail bien fait…


    Note Finale : (10/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 20/03/2007 à 07:55 par nicofeel : Voilà une critique bien développée. Bravo. En tout cas, c'est pas forcément le film que j'irai voir vu ta critique !

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013