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DVD A LA LOUPE


MAD MAX AU DELà DU DôME DU TONNERRE

Lui écrire surfeur51

Mad Max au delà du dôme du tonnerre DVD sorti le 13/01/1999


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle : 25 Septembre 1985
Nombre d'entrées : 2 553 000 env.

Durée du film : 1 h 42 min.
Acteurs: Mel Gibson

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Nombre de visites :
3663


   

Le Film : 7/10

Résumé : Mad Max retrouve le chemin de la civilisation : Barter Town, la ville du troc, métropolis de l'ère post-atomique, gouvernée par l'inquiétante Entité... des combats redoutables l'attendent sous le Dôme du Tonnerre où l'objectif est plus que jamais de survivre dans cet enfer de violence.

Avis : Après deux épisodes dans le style road-movie violent et déjanté, le troisième épisode des aventures de Max Rockatansky marque un changement très net en montrant des affrontements au sein de communautés constituées, et non plus dans les étendues désertiques de l'Australie, l'utilisation de véhicules motorisés passant également largement au second plan. Le scénario se passe toujours dans un futur post-apocalypse, et le réalisateur George Miller, ici assisté par George Ogilvie, va encore plus loin que dans le deuxième épisode pour montrer la déchéance des civilisations dans une ère où, le pétrole ayant disparu, l'énergie est produite par du méthane en provenance d'excréments de porcs élevés spécialement pour la circonstance. Très attendu après le succès de "Mad Max 2", cet épisode a plutôt déçu même si certains ont apprécié son caractère moins violent, surtout dans sa partie centrale.

En arrivant à Barter Town après s'être fait dévaliser de sa carriole traînée par des chameaux, Max (Mel Gibson est bien entendu toujours là pour interpréter le rôle qui l'a révélé au grand public) va se trouver confronté à Entité (Tina Turner), la maîtresse des lieux. Celle-ci exige de lui qu'il la débarrasse de Maître et Bombe, un couple constitué d'un nain intelligent (Angelo Rossito) monté sur les épaules d'un colosse stupide (Paul Larsson), qui règnent sur le monde souterrain où sont élevés les porcs. Maître, fort de son emprise sur la production d'énergie, s'oppose sans cesse à Entité, et Max devra affronter Bombe sous le Dôme du Tonnerre, dans un combat où tous les coups sont permis. Max refusant de tuer Bombe vaincu, il sera exilé en plein désert où, presque mourant, il sera recueilli par une tribu d'enfants perdus vivant dans une oasis. A la tête de cette tribu, il reviendra affronter Entité. Le scénario s'attache beaucoup plus aux rapports humains, tant au sein de Barter Town qu'au sein de la tribu du désert, que dans les épisodes précédents qui étaient basés sur la violence pure et dure. Sauf dans la toute dernière partie, les chevauchées motorisées sont abandonnées au profit de la description d'une société revenue presque au moyen-âge. En dehors de Mel Gibson, on ne retrouve du casting précédent que Bruce Spence, toujours dans un rôle de pilote d'avion léger, mais rien n'indique que Jedediah le pilote est la même personne que le capitaine Gyro de l'épisode précédent, Max ne semblant d'ailleurs pas le reconnaître. Tina Turner est assez crédible dans son rôle de maîtresse de Barter Town, peu d'autres acteurs ayant un rôle leur permettant de se mettre vraiment en valeur.

Si une partie du film se déroule toujours dans le désert, les décors abandonnent les longues lignes droites sillonnées par des bolides rugissants au profit de lieux d'habitations où l'architecture du futur évoque largement un passé lointain, montrant sans ambiguïté la régression qu'ont connu les sociétés après les évènements présentés dans le prologue du deuxième épisode, et qui seront ré évoqués à la fin du film. Certaines scènes sont empreintes d'une certaine poésie, comme celle de la carcasse du jumbo jet dans le désert, ou le final allégorique dans les ruines de la ville de Sydney (que l'on reconnaît grâce à son opéra à l'architecture si particulière), ce qui donne une tonalité très différente de celle de l'épisode précédent, qui lui même se distinguait fortement du premier. Par ailleurs, le personnage de Max apparaît comme plus complexe, donc plus humain, et on remarquera sans peine plusieurs allusions à la religion, voire à la mythologie, qui augmentent encore ce décalage. On a donc au total une trilogie qui manque totalement d'unité, ce qui est loin d'être un défaut car elle évite l'écueil du remake en changeant juste quelques ingrédients. Par contre, ce caractère inégal risque de dérouter, voire de décevoir ceux qui, ayant apprécié la fureur des épisodes 1 et 2, vont trouver celui-ci plus fade sur le plan du spectacle, alors que sa portée philosophique n'est pas assez développée pour en faire en tant que telle une œuvre vraiment marquante. Néanmoins, malgré ce caractère un peu bancal, cet épisode clôt très correctement un cycle d'une grande originalité, et qui trouve une bonne place parmi les œuvres cultes du cinéma (un quatrième film avait été envisagé, mais ne sera jamais tourné).


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Les couleurs sont assez vives, et bien saturées, avec de beaux contrastes dans les scènes de jour. C'est moins vrai pour les scènes sombres où les noirs ne sont pas assez denses, avec en plus un grain nuisant à la définition. Mais le plus gros défaut technique vient de la compression, vraiment approximative lors de certaines scènes qui fourmillent beaucoup. C'est dommage dans la mesure où la photographie de Dean Semler est toujours aussi recherchée, avec de beaux jeux de lumières et des angles de prise de vue très variés.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Anglais, Surround en Français et Mono en Italien- Sous-titres : Français, Anglais, Italien, Néerlandais, Arabe…

Avis : La VO en 5.1 est largement supérieure à la VF surround, étant plus précise, plus dynamique, et avec des effets de spatialisation mieux rendus. Le caisson de basses est bien utilisé lors des scènes les plus spectaculaires (le combat sous le dôme du tonnerre et la poursuite finale). La musique de Maurice Jarre est bien restituée, avec une bonne ampleur (surtout en VO), mais elle a moins de personnalité que celle de Brian May qui avait œuvré sur les deux épisodes précédents.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le film se lance directement à l'insertion du disque. Les menus, accessibles à la télécommande, sont fixes et muets. Le film est assez finement découpé en 30 chapitres, et on peut changer de langues et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Le nombre relativement important de bonus ne doit pas masquer leur indigence. On récolte juste quelques infos éparses à travers des pages de texte, heureusement en Français.

  • Casting et équipe technique. Mini biographies et filmographies de Mel Gibson, Tina Turner, George Miller, George Ogilvie (co-réalisateur) et Terry Hayes (co-scénariste)
  • L'Encaisseur et Maître. Mini biographies et filmographies de Frank Thring et Angelo Rossitto.
  • Evolution d'une trilogie. Six pages de textes résumant la genèse du film.
  • Créer le futur. Sept pages de texte explicitant de façon très sommaire quelques trucages et éléments du décor.
  • Sur les lieux de tournages. Quatre pages de texte resituant les endroits où l'équipe s'est déplacée pour réaliser le film.
  • Bande annonce en 16/9 VO
  • Autres films à voir : une page de pub pour d'autres productions Warner : "Blade runner", "Demolition Man", "L'arme fatale" et "Mad Max 2"

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier cartonné Warner, avec la liste des chapitres imprimée sur le rabat intérieur. Le visuel est une composition dessinée illustrant les trois parties du film : Max et Entité, Max et les enfants du désert, et la poursuite finale. Les éditions récentes utilisent un boîtier amaray.



    La sérigraphie

    Le titre, décliné dans les trois langues disponibles en audio, et les logos, énormes, sont imprimés en noir sur le fond argenté du disque. Nul.


    Note Finale : (11.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 07/04/2007 à 09:53 par Niko06 : Même si ta critique est excellente et objective (je n'y arriverai jamais lol), je te trouve très généreux avec ce "film" dont le seul élément à sauver est pour moi son titre: au-delà du dôme du tonnerre... putain on en fait plus des titres comme ça!!!
    - le 05/04/2007 à 17:34 par surfeur51 : Oui, j'ai vu cet info, mais je faisais allusion au projet de 2002 "Fury Road" où Mel Gibson devait reprendre le rôle de Max. Ce projet a été abandonné, au moins sous sa forme initiale.
    - le 05/04/2007 à 10:26 par A-DELAM : Très bonne critique comme d'habitude, mais petite erreur sur ta dernière info, car un madmax 4 serait en préparation. http://www.dvdrama.com/news.php?19349
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