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DVD A LA LOUPE


EVENT HORIZON - EDITION COLLECTOR BELGE / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Event Horizon - Edition collector belge / 2 DVD DVD sorti le 05/10/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Paramount
Distributeur :
Paramount

Date de sortie en salle: 6 Mai 1998
Durée du film: 1 h 36min

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Nombre de visites :
959


   

Le Film : 6/10

Résumé : En 2030, Mars est colonisé. Dans les années qui suivent des missions d'exploration du système solaire sont lancées. En 2040, le vaisseau Event Horizon, porteur des dernières technologies terriennes, disparaît avec tout son équipage non loin de Neptune. 7 ans plus tard, un signal vient d'être reçu par le commandement de la flotte aérospatiale terrienne, il s'agit d'un message provenant de l'Event Horizon qui serait réapparu. Une mission de secours est organisée. Sous le commandement du capitaine du vaisseau "Loïs et Clark", accompagné de ses hommes, d'un pilote, d'un médecin et du concepteur du vaisseau. Quelques années plus tôt, le Dr. Weir avait conçu les plans d'un audacieux engin expérimental, censé se déplacer plus vite que la lumière en créant son propre “trou noir”. Ils sont chargés de ramener le vaisseau près de la terre. Arrivés à destination, ils découvrent un véritable carnage : l'équipage se serait apparemment entretué. La stupeur passée, ils vont être confrontés à un monstre particulièrement subversif et dangereux : leur propre conscience, leurs propres angoisses...

Avis : Au premier abord, « Event Horizon » est le pendant dégénéré de « Solaris » de Tarkovski et de « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick. Les inspiration semblent évidentes, le détournement est quant à lui complet. Et c’est peut être bien pour ça, que malgré un certain nombre de faiblesses notamment au niveau scénaristique, ce film a réussi à obtenir un statut plus que culte dans une bonne frange de la population cinéphile.
Il est en effet très clair. Ce « Vaisseau de l’au-delà » revendique ses inspirations et espère s’instaurer à leur côté au panthéon des grands films incontournable de la science fiction ésotérique. Paul Anderson, responsable du pas bon mais très rentable « Mortal Kombat » est aux commandes de cet objet non conventionnel. Et bien loin devant son film précité et la suite de sa carrière couronnée de nanars bourrins (« Resident Evil 2 ») mais parfois sympathiques (« Resident Evil 1 », « Soldier »), il semble avoir mis énormément de bonnes intentions en essayant de mêler science fiction pure et dure (conquête spatiale, vaisseaux extraordinaires,….), réflexion sur l’homme et le mysticisme qui l’habite et l’entoure (la notion de vie après la mort et d’enfer sont très présentes) et film d’horreur et d’angoisse. Malheureusement, de bonnes intentions ne suffisent pas et si le mélange des genres aurait pu être excellent, il manque un ingrédient pour que la mayonnaise prenne vraiment.

On sent dés le début du film une volonté du réalisateur de transcender les genres et de créer quelque chose d’unique qui serait un condensé de tout ce qu’il s’est fait de mieux en la matière. Il appuie son scénario sur de nombreuses références dont celles que j’ai cité avec les visions du docteur qui sont une analogie à « Solaris », un détournement du vaisseau qui fait cruellement penser à « 2001 » et des rebondissements dignes d’ « Alien » sans qu’il ne verse jamais dans le plagiat mais plutôt dans l’hommage. Dans ce sens, son scénario suit la logique de ces films avec une montée progressive de l’angoisse puis de l’horreur. Tout était là pour faire un bon film divertissant voire intelligent mais malheureusement, le script pêche par d’énormes lacunes
Celles-ci sont multiples et se répètent tout au long de l’oeuvre. On ne peut en effet que constater d’énormes trous scénaristiques entraînant des incohérences et des incompréhensions totales de l’histoire. Comme si le producteur avait coupé des pans entiers du scénario (ce qui est si j’ai bien compris les bonus, le cas), des évènements et situations arrivent comme cheveux sur la soupe et finissent par nous désintéresser complètement du film qui devient alors une successions presque banales de cavalcades, séquences d’horreur et autres visions de cauchemars. Alors qu’on aurait pu se trouver face à un « Cryozone » mâtiné de « Universal War One » pour les lecteurs de bande dessinées, on se retrouve face à une banale série B voire Z tant le tout est décousu et le mélange des genres donnant l’impression de successions de sketches presque plus débiles les uns que les autres

Et pourtant, Dieu sait si ce film avait tout pour faire partie des classiques de la SF ou de l’horreur car il a pour lui, et c’est à mon avis ce qui explique son statut culte parmi une certaine fange de la communauté cinéphile, un casting incroyable, une réalisation soignée et surtout, surtout, une direction artistique peu commune.
En effet, la qualité visuelle est purement et simplement extraordinaire et rehausse amplement l’intérêt que nous pouvons porter au film. Les décors sont tout simplement somptueux. De l’Event Horizon, en maquette ou en effet 3D en passant par son ‘cœur’ ressemblant à un cyclotron, des maquillages en passant par les effets numériques tout simplement grandioses, ce film, bien que réalisé en 1998, piétine encore sur les plates bandes de bon nombre de films actuels et je n’hésiterai pas une seconde à le placer, aux côté de « Starship troopers », au panthéon des meilleurs effets spéciaux….3D ou autres tant leur utilisation est remarquable et non démodée encore à ce jour.
L’aùbiance générale est glauquissime avec ces décors grandioses qu’Anderson a su exploiter au mieux dans leur gigantsime (superbes courses dans les couloirs de l’Event Horizon et on ne peut nier que ce mec sait cadrer pour profiter au mieux de l’environnement dans lequel il filme. Son montage est aussi harmonieux mais on regrettera, notament en début de métrage l’utilisation un peu trop massive d’artifices pour nous faire sursauter (bruit incroyablement fort quand une porte une s’ouvre par erxemple>br> Je parlais du casting un petit peu plus haut et il aurait pu être encore meilleur si le scénario leur avait permis de mieux se mettre en valeur. On retrouve derrière la caméra l’épatant Sam Neil, toujours aussi bon qui, un peu à l’instar de son rôle dans « La malédiction finale » est ici on ne peu plus inquiétant. Tenant la tête d’affiche, il se permettra de s’imposer comme un immense acteur et ira jusqu’à complètement péter les plombs à la fin du métrage…pour notre plus grand bonheur. Vient ensuite Larry Fishburn qui avant « Matrix », s’illustrait déjà dans la SF. Il joue le rôle de chef d’équipe et sa carrure athlétique puisque moins bouffi que le film des frères Wachowski l’imposait déjà comme un étalon des films d’action. On retrouve aussi Kathleen Quinlan aperçue dans « Breakdown » et « Apollo 13 ». Et c’est sans compter sur Jason Issacs, d’habitude si délicieux dans des rôles de méchants survoltés (« The Patriot », Malfoy père dans la saga « Harry Poter ») et qui joue là le rôle d’un des spationautes à qui il va arriver tant de drôles de trucs.


« Event Horizon », à l’instar de « Mission to Mars » est à mon avis, mais pas pour les mêmes raisons, un grand film de science fiction complètement raté sur le plan du scénario. Ici, complètement indigent et indigeste car visiblement sujet à des coupes éhontées de la part du producteur, il nous entraîne dans une histoire qui aurait pu être captivante car vraiment originale mais tellement sujette à d’énormes trus et ellipses scnéristiques qu’il en devient purement incompréhensible quand cela n’en est pas risible. Il n’en demeure pas moins que la réalisation, au sens général du terme est grandiose et que son originalité, comme l’aurait du être son histoire, explique certainement son statut culte chez certains et que toutefois, il se mérite d’être vu au moins une fois, d’une part par curiosité, d’autre par pour parfaire sa connaissance sur un réalisateur a su se faire connaître par d’honnêtes séries B qui font le bonheur de nos cinéma à domicile.


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L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9ème – Ratio : 2.35:1

Avis : Malgré une photographie aux rendus plus que difficile à retranscrire, il faut avouer que l’encodage s’en sort avec les honneurs et bien plus que ça….le master est tout à fait impeccable et la compression est littéralement hors norme avec un rendu qui fait largement penser à de la haute définition

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Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en anglais et français, DTS 5.1 en français – Sous titres : Français, anglais et hollandais

Avis : Le doublage étant excellent, on privilégiera la piste DTS tout simplement démente en terme de spatialisation et de dynamique sonore. Un pur disque de démonstration sur la quasi toute longueur du film.

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L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
les Menus en 16/9ème, sonorisés par la musique du film. La lisibilité est exemplaire.. Des images du film, défilent dans la partie supérieure tandis que dans la partie inférieure, sont inscrits les titres des pages de menu.


Les bonus :

Disque 1 :

  • Commentaire audio du réalisateur et du producteur


  • Disque 2 :
  • Enorme making of divisé en cinq parties
  • Nombreuses scènes inédites ou rallongées qui permettent de largement deviner ce qu’aurait du être ce film.
  • Storyboard animé d’une scène non filmée avec en prime, le commentaire audio du réalisateur
  • Montage d’art conceptuel commenté par le réalisateur à nouveau
  • ’Le point de non retour’
  • 2 bandes annonces
  • Voilà une édition très complète et surtout passionnante transcendée par un packaging tout à fait extraordinaire.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Du collector de chez collector qui vu son prix actuel (7.99€), mérite à lui seul l’achat pour les collectionneurs de beaux objets originaux. Bien qu’en plastique, l’aspect fait penser à la coque en métal usé du vaisseau de l’au-delà. Ce coffret s’ouvre par-dessus et laisse apparaître, glissé à l’intérieur, un digipack de petite taille. Ce boîtier est enfermé dans un surétui plastique opaque. Il est en quatre volet avec une sorte d’hublot transparent derrière lequel est glissé un passionnant petit livret d’explications. La couleur pourpre sur fond noir rappelle très bien le design glauque du film.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les sérigraphies sont elles tout à fait horrible. La qualité d’impression laisse franchement à désirer, ce que soit disant elles représentent est plus subjectif qu’autre chose et surtout, les galettes sont surchargées de logos énormes, plus vilains et nombreux les uns que les autres. Dommage


    Note Finale : (16/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 09/07/2007 à 13:47 par Niko06 : bien envie de me laisser tenter... le petit prix d'en ce moment n'arrange rien et ta critique non plus ;)

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