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Ex : Monstres, Arthur et les minimoys

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DVD A LA LOUPE


ARTHUR ET LES MINIMOYS

Lui écrire ninnin4

Arthur et les Minimoys DVD sorti le 11/07/2007


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Editeur : Europa
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle: 13 Décembre 2006
Nombre d'entrées : 6 315 000

Durée du film: 1 h 43 min

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Nombre de visites :
4216


   

Le Film : 5/10

Résumé : Comme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l'endormir : ses rêves sont peuplés de tribus africaines et d'inventions incroyables, tirées d'un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu depuis quatre ans. Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si un trésor était véritablement caché dans le jardin de la maison ? Et si les minimoys, ces adorables petites créatures dessinées par son grand-père, existaient en chair et en os ? Voilà qui aiderait à sauver la maison familiale, menacée par un promoteur sans scrupule ! Du haut de ses dix ans, Arthur est bien décidé à suivre les indices laissés par son grand-père pour passer dans l'autre monde, celui des Minimoys, et découvrir les sept terres qui constituent leur royaume...

Avis : Arthur est le dixième film de Luc Besson. Celui-ci avait déclaré ne vouloir en réalisé que dix dans toute sa carrière…mais n’aurait-il pas du stopper sa carrière de metteur en scène après « Angel-A » en décembre 2005 ??? Cela a été mon raisonnement lors du visionnage des premières minutes de cet « Arthur et les minimoys » tant cela, dés le départ m’a paru hystérique, mal joué, mal fait….ou plutôt surfait.
Pourtant, je suis un fan de Besson et comme tout fan absolu, je suis prêt à me laisser taper sur les doigts lorsque je déclare mon admiration pour le gros bonhomme dans le forum de dvdpascher. Net, notre site préféré et surtout, je suis prêt à lui pardonner aveuglément ses erreurs mais là, qu’est ce qui s’est passé pour que je sois prêt à stopper le visionnage au bout de la première demi heure…chose que je n’ai pas fait rassurez vous, sinon je n’écrirai pas ces lignes

Le plus horripilant du film ont été les 45 premières minutes qui sont une captation live des aventures d’Arthur. En effet, comme bien d’autres avant lui, cette œuvre alterne puis mélange des prises de vue que nous classifieront comme classiques avec acteurs réels et décors en dur et d’autres où le tout numérique est de mise avec même une modification physique du personnage principal qui devient alors un Minimoys. En soit, l’exercice est quand même bien vu lorsque le traitement de l’histoire est correct. De cette partie live, on appréciera l’ambiance américaine très type 60’s avec vieille baraque, voiture oldsmobile et des costumes qui vont avec. De même, avoir choisi l’actrice Mia Farrow qu’on a connu grâce au succès de « Rosemary’s Baby » (à la fin des années 60) et que nous avons eu le plaisir de voir dans le remake de « La malédiction » était appréciable d’autant que cette femme trouve toujours le ton juste et sa présence à l’écran est très souvent signe de qualité. Un peu comme Tarantino, Besson a toujours su faire ressortir de l’ombre des acteurs devenus has been ou qui ont sombré dans les oubliettes cinéphiles. De même il a été un grand promoteur de nouveaux talents. Il a ainsi lancé, comme un Gainsbourg du cinéma des gens tel que Jean Reno en 1983 avec son chef d’œuvre, « Le dernier combat », Anne Parillaud avec « Nikita » ou encore Milla Jovovich et son sublime « Le cinquième élément ». Nous étions alors en droit d’attendre une petite perle avec l’acteur d’Arthur. Ça n’a malheureusement pas été le cas tant ce dernier est littéralement insupportable. Je ne sais si c’est le doublage français, réellement insupportable car reprenant la voix officielle de Milla Jovovich période « Resident Evil » ou bien sa tronche d’éternelle surpris, roulant des yeux de merlan fris à chaque plan mais ça a été pour moi un calvaire de le supporter. J’avais pourtant apprécie les prestations de ce jeune Freddie Highmore dans « Charlie et la chocolaterie » et « Deux Frères » mais dans notre cas, il y a eu blocage complet.
De même, nous étions en droit d’attendre de Besson, une mise en scène grandiose de sa part. Or cette première moitié du film est d’une platitude telle, que nous nous demandons si c’est bien lui derrière la caméra. Entre plans statiques à peine digne d’un téléfilm France3 et une certaine paresse visuelle (hormis les décors), nous sommes à cent mille lieues de ce qu’il su prouver jusqu’à son dernier métrage (« Angel-A ») au point que nous sommes en mesure de nous demander si c’est bien lui aux manettes de cette superproduction.
Ce qui a été le plus décevant, à l’instar de nombreux morceaux musicaux repris des films de Tarantino et son « Pulp Fiction », c’est le plagiat quasi intégral de certaines scènes de films d’action modernes type « Star Wars » ou « Matrix ». Véritable fainéantise intellectuelle de la part de Besson, lui qui chercha à l’aide de son vieux comparse Eric Serra à transcender ses images par une musique originale et dans le même temps à créer de nouveaux standards d’images et d’action toute au long de sa brillante filmographie (les cadrages extaoridanires du « Dernier combat » ou d’ »Angel-A » en N&B, les scènes d’action fracassante du « Cinquième élément » ou de « Léon »), cela montre les intentions plus commerciales qu’artistiques de l’entreprise.
Pour finir sur le désagréable, je n’ai pas du tout aimé l’animation et le design général. Bien trop fouillie lors des séquences d’action, cette mise en image en numérique pêche par manque de clarté et ne possède pas la souplesse et la fluidité ne serait ce d’un « Monstres et compagnie » pourtant bien plus vieux. Dans le même esprit, l’aspect général de l’œuvre m’a quelque peu rebuté. Sans atteindre l’aspect non fini car peu détaillé de « Fourmiz » ou du « Monde de Gaya », le trait des personnages et surtout la colorimétrie s’en rapproche étrangement et donne cet aspect terne aux décors et aux personnages ce qui n’est pas forcément des plus agréables à l’oeil

Il faut quand même reconnaître quelques qualités à ce film. D’abord, en dehors du personnage de Freddie Highmore, le casting est superbe avec à l’origine, issue principalement du monde de la chanson des noms bien connus comme Madonna, le toujours excellent David Bowie, Snoop Dog et the big Robert DeNiro. En France, ce sont Marc Lavoine, Jean-Paul Rouve, Stomy Bugsy, Mylène Farmer et Alain Bashung qui prennent le relais pour des prestations tout à fait excellentes…principalement pour les deux derniers d’ailleurs. Et c’est de ces deux personnages dont je voudrais parler. Farmer interprète la princesse Selenia et Bashung, Malthazard. Ce sont ces deux personnages qui donnent un côté sympathique au film. Selenia par la beauté et la fraîcheur de son personnage et Bashung par la prestance qu’il donne au sien. C’est d’ailleurs à l’apparition de ce dernier que le film trouve enfin son souffle qui lui manquait. Le perso est superbe, au design original et surtout est unique dans son caractère et son phrasé. Besson prouve alors, qu’il est le meilleur pour créer des méchants horribles à souhaits
Enfin, sans tous les emprunts qu’il a fait au cinéma contemporain, reconnaissons que big Luc a su créer un univers particulier, jamais vu ailleurs et que même si les péripéties ont tendance à être redondantes, elles n’en demeurent pas moins trépidantes et font de ce film, par son côté bon enfant, un film ) partage en toute simplicité dans le cadre familial….c’est peut être ce qu’il fallait en attendre.

En conclusion, les plus de 6 million d’entrées de ce film et les critiques dithyrambiques me laissent plus que dubitatifs car il est pour moi, sans être complètement raté, le plus mauvais film de Besson car répondant bien trop en terme de technique et de scénario à des consensus commerciaux plutôt que de chercher à en créer de nouveaux comme il a su le faire tout au long de sa carrière. Insupportable en début de métrage, avec un jeune garçon faisant largement trop penser à Milla Jovovich et tous ses tics, la fin se révèle être nettement meilleure même si on a largement vu mieux en terme d’animation et de fluidité de mise en scène.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35 : 1

Avis : Tout ce qu’on était en droit d’attendre d’un film numérique actuel : aucun défaut de master, des couleurs clinquantes à souhait, une compression infaillible….cela dit, ce dvd ne fait pas de miracle non plus. Il répond à un cahier des charges point.

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Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et anglais, 2.0 en français– Sous titres : Français et français pour malentendants

Avis : Fuyez la Vf !!!! Entre le doublage de Freddie Highmore par la voix officielle de Milla Jovovich et une pauvreté des ambiances hallucinantes, vous parents, n’optez pas pour celle-ci et préférer la Vo même s’il est honteux qu’un film prétendument ciblé pour les enfants se retrouve avec une telle mauvaise qualité sur la langue du pays d’origine

[ Voir le Top Son pour ce DVD ]


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Les pages de menus sont introduites par un très grand nombre de bandes annonces et bien sûr cet horripilant clip antipiratage puis par des images du film. Les menus quant à eux sont en 16/9ème et les titres se placent sur une carte en mouvement. Excellente lisibilité avec d’excellentes transitions entre chaque page


Les bonus :

  • Making of de 26mn intitulé « Le monde magique d’Arthur » et où, c’est une première mondiale, Luc Besson se retrouve interviewé
  • Très courte interview de l’Arthur numérique par Michel Druker lors d’une émission de vivement dimanche où on peut apercevoir Luc Besson….avec le sourire même
  • Clip de Snoop Dog
  • Clip de Elijah
  • Démo jouable du jeu video officiel
  • Bandes-annonces : « Taxi 4 », « Ling et Tao », « Michou d’Aubert », « Eragon », « Une nuit au musée »
  • Conforme à ses principes, Besson nous livre un pur produit marketing ne contenant que du matériel promotionnel...mies bon, c'est quand même l'édition d'un de ses films la plus riche


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Très beau surétui que voilà. Bien dans les teintes du film, il met en avant la flopé de personnages gentils sur les côtés, le méchant et son armée au centre et au dessus. Ces personnages, brillant et relief sur fond mat sont mignons tout plein. Le titre en vert fluo, paillet, brillant et aussi en relief mais fait un peu trop penser à « Shrek ». Le plus appréciable car rare, le principe est repris sur le verso avec toujours les héros mais aussi quelques vignettes en relief. Par contre, ce surétui, magnifique, ne contient qu’un banal boîtier amaray transparent qui reprend à l’identique le design du surétui en oubliant de présenter par transparence quelques petits dessins



    La sérigraphie

    La sérigraphie quant à elle montre les fameux minimoys dans les hautes herbes, et pourrait être aussi belle que le surétui si elle n’ était gâchée par une surcharge de logos et de mentions légales tout à fait inopportune

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (12/20)

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