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DVD A LA LOUPE


SIXIèME SENS

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Sixième sens DVD sorti le 07/11/2000


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Touchstone
Distributeur :
Buena Vista

Date de sortie en salle : 05 Janvier 2000
Nombre d'entrées : 7 799 000 env.

Durée du film : 1 h 47 min.
Acteurs: Bruce Willis

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Nombre de visites :
2694


   

Le Film : 9/10

Résumé : Le docteur Malcolm Crowe, psychologue pour enfants, est hanté par son échec vis-à-vis d'un jeune patient perturbé qu'il n'a pas réussi à aider. Lorsqu'il rencontre Cole Sear, un garçon de 8 ans aux mêmes symptômes, il se promet de tout faire pour l'aider. Mais le secret de Cole est terrible : son imaginaire est visité par des esprits menaçants...

Avis : Quand "Sixième Sens" sortit sur les écrans, un bouche à oreille enthousiaste draina des millions de spectateurs vers les salles alors qu'il s'agissait d'un film d'un genre plutôt confidentiel, confectionné par un quasi inconnu à l'époque, le réalisateur-scénariste d'origine indienne Night Shyamalan. Mais le traitement habile d'une histoire originale, et qui se termine par un coup de théâtre difficilement prévisible, a séduit une grande majorité des spectateurs dont beaucoup retournèrent le voir peu de temps après. Huit ans plus tard, ce film est devenu culte, et si Shyamalan a réussi d'autres œuvres marquantes, aucune n'a provoqué depuis un tel effet de surprise et suscité autant d'enthousiasme.

Tout le scénario est basé sur la relation entre un jeune garçon, qui dit voir autour de lui des personnes mortes, et son psychologue Malcolm Crowe (Bruce Willis), qui veut réussir avec lui ce qu'il n'a pas obtenu avec un autre patient, Vincent (Donnie Wahlberg), et qui s'est terminé en tragédie. Le jeune Cole Sear (Haley Joel Osment), vit avec sa mère Lynn (Toni Collette), et l'on voit l'enfant se rapprocher petit à petit de Crowe qui va prendre un peu le rôle du père, alors qu'en parallèle la mère de Cole a de plus en plus de mal à le comprendre. Mais des évènements étranges et terrifiants (pour Cole et aussi pour les spectateurs) montrent qu'il n'y a pas que des problèmes psychologiques dans les visions du jeune garçon, et l'on commence à se demander s'il n'est pas vraiment en relation avec le royaume des morts. Arrivé à ce stade, le scénario, astucieux, soutenu par une musique quelquefois lugubre et des artifices sonores glaçants, réussit à créer une ambiance de trouille absolue, qui trouvera son point d'orgue dans un dénouement que bien peu verront venir. Mais le côté génial de ce scénario, qui le rend exceptionnel, c'est que quand on connaît la solution de l'énigme, et que l'on revoit le film, on l'apprécie encore autant, sinon plus, en remarquant toute une série de petits détails qui prennent un sens tout différent et éclairent l'histoire sous un jour difficilement perceptible lors de la première vision.

Si Bruce Willis fait preuve ici d'un jeu juste, sobre et nuancé, à l'antipode de ses rôles où il sauve l'humanité à grands coups d'exploits spectaculaires, il se fait presque voler la vedette par le jeune Haley Joel Osment, tout à fait habité par son personnage et qui trouve, à neuf ans, les expressions aptes à rendre crédible des faits fantastiques voire surnaturels. Toni Collette est émouvante dans le rôle d'une mère désemparée devant un fils au comportement si étrange et si effrayant, et Olivia Williams est impeccable dans le rôle d'Anna, l'épouse de Malcolm Crowe, alors que leur couple semble battre de l'aile. A noter que le réalisateur, comme il le fera dans presque chacun de ses films, se donne un petit rôle à l'écran (le docteur qui examine Cole après l'incident lors de la fête d'anniversaire).

La réalisation accompagne le scénario dans la manipulation du spectateur. En effet, en jouant sur les cadrages (beaucoup de vues en plongée et contre-plongée), les lumières, les fondus enchaînés, les couleurs avec une utilisation particulière du rouge, Shyamalan s'arrange pour rendre invisible des détails que l'on ne remarquera que lors d'un visionnage ultérieur, quand l'on connaît le fin mot de l'histoire. Les bruitages participent eux aussi à faire monter la tension, et en conséquence à distraire l'attention du spectateur qui ne remarquera pas toutes les clefs qu'on lui présente pourtant. Le suspense est permanent, alors que le rythme est plutôt lent, et la terreur provient plus de ce que l'on imagine que de ce que l'on voit, car peu de scènes sont assimilables à un film d'horreur classique, avec néanmoins quelques apparitions fugitives à déconseiller aux âmes sensibles. Mais au-delà de l'aspect angoissant, le film suscite également beaucoup d'émotion, comme lors de la dernière scène de Cole avec sa mère dans la voiture, ou celle entre Crowe et sa femme juste avant le générique final.

"Le sixième sens" s'apparente à un genre qui n'attire pas en général le grand public, mais l'on peut dire qu'il a marqué l'histoire du cinéma y compris en inspirant plusieurs œuvres ultérieures, et qu'il mérite de figurer en bonne place dans toute dvdthèque un tant soit peu éclectique.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : L'image est très bonne, avec des couleurs qui soulignent les différentes ambiances du film, allant de tons volontairement délavés à des tons nettement plus soutenus. La gestion des contrastes est excellente, malgré de nombreuses scènes sombres, et la définition est aussi très bonne, avec un léger grain donnant de la douceur à l'image. La compression ne se fait que très rarement sentir. Tout cela permet de restituer avec efficacité la photographie recherchée de Tak Fujimoto.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais - Sous-titres : Français, Anglais

Avis : La bande son fait énormément pour l'ambiance du film, avec de nombreux bruitages bien spatialisés, qui, s'ils font plus dans le subtil que dans le tonitruant, sont néanmoins diablement efficaces. La musique de James Newton Howard se marie parfaitement avec le scénario, et bénéficie elle aussi d'une excellente restitution. Les dialogues sont clairs et les pistes VO et VF sont très proches sur le plan technique.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus sont fixes, muets, au format 4/3 et d'un graphisme indigent. De plus si l'ensemble est en français, il traîne quelques termes anglais sur le menu principal. Le film est découpé en 19 chapitres. On peut changer de sous-titres à la volée, mais il faut repasser par le menu pour changer de piste audio.


Les bonus :

Tous les bonus sont en 4/3 VOst, et sont assez fournis compte tenu de la date de l'édition.

  • Comparaisons entre film et story-board, en 4/3 VOst (4 minutes). On a le détail de la scène du restaurant où Malcolm retrouve sa femme Anna, avec les commentaires du réalisateur.
  • La distribution est présentée par les producteurs Tony Marshall et Barry Mendel, et par le réalisateur, qui évoquent ou introduisent Bruce Willis, Toni Collette, Olivia Williams, Donnie Wahlberg et surtout Haley Joel Osment qui ne reçoit à cette occasion que des compliments admiratifs (7 minutes).
  • Musique et bande sonore. Module de 6 minutes où le compositeur James Newton Howard nous parle de son approche pour ce film. Shyamalan parle de l'importance des bruits de fond, étudiés pour simuler une présence invisible.
  • Atteindre le public (3 minutes). Réalisateur, compositeur et producteurs évoquent le succès du film, qui a dépassé leurs espérances, en analysant cela comme si les spectateurs l'avaient vécu comme une sorte d'expérience religieuse qui les auraient aidés vis à vis de l'idée de la mort.
  • Règles et indices. Module de 6 minutes évidemment plein de spoilers car il permet de décoder des signes qui donnent des éléments de compréhension quand on regarde le film une deuxième fois, sans toutefois révéler l'intrigue à la première vision. Ce petit documentaire est probablement celui des bonus qui est le plus intéressant.
  • Quatre scènes supprimées introduites par Shyamalan (20 minutes au total). Ces scènes sont toutes assez intéressantes, le réalisateur précisant même que la dernière, qui est une fin rallongée, était sa préférée. Néanmoins, il s'est résolu à les supprimer, soit parce qu'elles apportaient trop tôt dans le film des indices sur le dénouement, soit parce qu'elles insistaient trop lourdement sur certains aspects qui devaient être laissés à la réflexion du spectateur.
  • Conversation avec Night Shyamalan. Le réalisateur nous parle de son enfance, puis de son approche du cinéma et des scénarios de ses films. Il précise qu'il aime bien y apparaître, par goût du jeu de comédien. Il revient aussi sur le succès du film (9 minutes).
  • Bande annonce cinéma et deux spots TV, très courts.
  • Biographies et filmogaphies de neuf membres de l'équipe technique et des cinq acteurs principaux, chacun ayant droit à quelques pages de texte en français.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir, avec un feuillet inséré donnant la liste des chapitres. Le visuel est repris de l'affiche du film, une composition dans des tons sombres qui met en avant le psychologue, avec en arrière plan l'enfant se détachant en ombre chinoise sur une lueur mystérieuse en forme de 6.



    La sérigraphie

    Rien d'autre que le titre (en deux langues), en noir sur le fond argenté du disque, avec quelques logos faisant le pendant par rapport au rond central. Vraiment pas au niveau des standards actuels.


    Note Finale : (16/20)

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