surfeur51
| Spider-man 3 - Edition collector / 2 DVD |
DVD sorti le
01/11/2007 |
| Le Film :
8/10 |
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Résumé : Peter Parker est confronté à la brutale mutation de son costume en noir, laissant ressortir son côté sombre et vengeur. Contraint de choisir entre ses deux personnalités, Spider-Man va devoir faire face à trois des pires méchants de l'histoire : l'Homme-Sable, Vénom, et le Bouffon Vert.
Avis : Après deux films considérés comme les meilleures adaptations à l'écran des super-héros des comics Marvel, Spider-Man 3 était attendu avec impatience, d'autant plus que le réalisateur Sam Raimi avait disposé pour la circonstance du budget record de 250 M$, prometteur de scènes inédites. Le film retrouvait les mêmes acteurs concernant les personnages récurrents, assurant une continuité dont n'avait pas pu bénéficier les "Batman", et plus de six millions de spectateurs, en France, se précipitèrent pour connaître la suite des aventures de l'homme-araignée inventé par le dessinateur Stan Lee. Mais si les plus inconditionnels applaudirent des deux mains à la vue de scènes très spectaculaires, nombreux sont ceux qui furent un peu déçus par un scénario qui, voulant trop en faire, trop de méchants, trop de rebondissements, trop de surenchère dans les effets spéciaux, donne une impression un peu fouillis qui contraste avec l'équilibre parfaitement réussi qui avait fait la réputation des deux premiers épisodes. Cette impression est renforcée par le fait que le film est trop court pour bien traiter les nombreuses intrigues secondaires. Néanmoins "Spider-Man 3" est un film assez réussi qui clôt provisoirement la série sur une note plaisante, alors que l'on parle déjà du quatrième épisode.
Peter Parker (Tobey Maguire) file le parfait son amour avec Mary Jane (Kirsten Dunst) qu'il envisage de demander en mariage, tout en remplissant ses obligations envers la société en utilisant ses dons de super-héros pour lutter contre la criminalité, ce qui lui vaut la reconnaissance de la ville. Mais les choses vont se compliquer quand Mary Jane va être déstabilisée par un échec professionnel, alors que de nouveaux dangers se profilent à l'horizon avec l'apparition de l'Homme-Sable (Thomas Haden Church) et le retour du Bouffon Vert (James Franco). Enfin, une étrange mutation du costume de Spider-Man, qui devient noir, décuple ses pouvoirs et transforme également sa personnalité, plus sombre, plus vengeresse et plus extravertie. Une certaine jalousie de Mary Jane envers la belle Gwen Spacy (Bryce Dallas Howard), et l'arrivée de Eddie Brock (Topher Grace), un concurrent à Peter Parker comme photographe auprès de son journal, vont précipiter les choses…
Un des points forts du film est la continuité de l'histoire, un bref résumé des épisodes précédents étant fourni par des images-flash lors du générique du début, mais ceux qui découvriraient la série à travers cet épisode auraient quand même bien du mal à comprendre les motivations de chacun des personnages. Sam Raimi a aussi voulu conserver le refus du manichéisme, en donnant aux méchants un côté humain, voire rédempteur, et aux héros quelques faiblesses notables (l'orgueil pour Peter, la jalousie pour Mary Jane) qui vont les entrainer malgré eux vers une situation critique. Le seul personnage définitivement mauvais et détestable étant le Vénom qui apparaît assez tard dans le film. On a toujours la tante de Peter comme élément modérateur, et Jonah Jameson, le patron du journal, comme élément comique dans un scénario à tonalité globalement assez noire.
Le casting n'apporte aucune surprise, avec de nombreux comédiens retrouvant leur rôle pour la troisième fois, les nouveaux s'intégrant sans fausse note à l'équipe. La présence de trois méchants multiplie les combats entre les personnages doués de superpouvoirs, et des effets numériques époustouflants permettent des scènes inimaginables comme les transformations de l'Homme-Sable ou celles de Vénom, le spectacle étant rehaussé par des effets sonores très marqués, et une musique qui prend des accents dramatiques lors des scènes les plus poignantes. Le final mettant en scène simultanément les quatre surhommes dans un combat titanesque est naturellement le point d'orgue de l'histoire. Les amateurs de la série se retrouveront forcément dans cette suite cohérente et logique, mais l'originalité de cet épisode ne réside que dans la forme des nouveaux méchants, les relations du triangle Peter-Harry-Mary Jane, l'influence des personnages secondaires, et la structure de l'intrigue n'apportant pas grand chose de nouveau au concept.
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| L'Image :
3/3 |
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Détails techniques
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Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.40:1
Avis :
Le film étant conçu comme avant tout un spectacle visuel et sonore, l'éditeur a réalisé un sans faute pour restituer la colorimétrie très riche du film. Les contrastes sont soulignés par des noirs intenses, la définition est aiguisée, et la compression quasiment invisible. Sur le plan artistique, il faut souligner la recherche d'effets rendant réalistes des séquences impossibles (voir les effets sur l'Homme-Sable, en particulier) et en général les scènes générées par ordinateur s'intègrent très bien dans les images tournées de manière classique.
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| Le Son :
3/3 |
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Détails techniques
:
Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais et Dolby Surround en Français et en Anglais - Sous-titres : Français, Anglais, Arabe.
Avis :
On ne peut que constater le même sans faute sur le plan sonore. Les voies sont toutes au service d'effets sonores très spatialisés, les déplacements aériens des personnages pouvant être suivis en fermant les yeux. On obtient une bande où le caisson de basses peut s'exprimer à plein. Les dialogues restent malgré tout très clairs, et la musique de Christopher Young remplit bien le volume de la pièce.
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| L'Interactivité
:
3/3 |
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L'ergonomie
des menus :
Le menu principal est animé et sonorisé, les autres étant fixes et muets, et tous bénéficient d'un graphisme très esthétique. Le film est très finement découpé en 52 chapitres, et on peut changer de langue et sous-titres à la volée, y compris pour les commentaires.
Les bonus :
Edition très complète en bonus, grâce à de nombreux petits modules qui constituent de fait un making of très complet et en général intéressant.
Sur le disque 1:
Commentaire du réalisateur et des acteurs en VOst. James Franco, Tobey Maguire, Topher Grace, Bryce Dallas Howard, Kirsten Dunst et Thomas Haden Church se joignent à Sam Raimi. Le dialogue est vivant et souvent enjoué, et on a droit a beaucoup d'anecdotes de tournage, mais le nombre d'intervenants fait un peu fouillis et on a quelquefois du mal à reconnaître qui s'exprime. Quand même intéressant.
Commentaires de l'équipe du film : les producteurs Avi Arad, Grant Curtis et Laura Ziskin, le superviseur des effets spéciaux Scott Stokdyk, et le monteur Bob Murawski. Le ton est plus sérieux, et on est globalement sur un registre plus technique que dans le premier commentaire. Malgré quelques redites, les deux pistes se complètent néanmoins assez bien.
Films annonce pour "Les rois de la glisse", "Vantage Point", "Across the Universe", et une annonce des prochaines sorties blu-ray des films de l'éditeur, tous en 16/9 VOst.
Sur le disque 2 (les onze modules documentaires étant en en 16/9 VOst) :
Grains de sable : la construction de l'homme de sable : module de 14 minutes consacré aux effets spéciaux utilisés pour l'un des méchants du film, l'Homme-Sable. On évoque également ce personnage en BD, et l'acteur qui joue le rôle, Thomas Haden Church.
Le Bouffon Vert réinventé : module de 11 minutes qui fait le pendant du précédent, le vedette étant ici le deuxième méchant, le Bouffon Vert, déjà vu dans le premier épisode, James Franco remplaçant ici Willem Dafoe.
Vénom, le côté sombre de Spider-Man 3 : module de 15 minutes qui complète la galerie des méchants du film.
Suspendue... Gwen Stacy en danger : module de 10 minutes qui décortique une des scènes les plus spectaculaires du film quand la jeune femme est précipitée dans le vide après qu'une poutre métallique accrochée à une grue ait percuté l'immeuble où elle se trouvait.
Les Cascades, combats, vols et conduite : module de 19 minutes détaillant les nombreuses cascades du film, avec effets spéciaux couplés avec des méthodes plus traditionnelles comme les câbles, utilisés ici sans parcimonie.
Chassé-croisé : les amours de Spider-Man : module de 10 minutes constitué principalement d'interviews consacrées aux amours de Peter et Mary Jane contrariées par la présence de la belle Gwen qui n'est pas indifférente à Peter...
Le grand nettoyage : module de 7 minutes détaillant le combat de Spider-Man et l'Homme-Sable dans les égouts. Encore un festival d'effets spéciaux…
Le montage : les fils de la toile : module de 4 minutes qui rend hommage au monteur du film, Bob Murawski.
La musique au service de l'image : module de 16 minutes dont la vedette est le compositeur Christopher Young, qui remplace Danny Elfman qui s'était chargé des deux premiers films. Ce documentaire est complété par la réalisation des nombreux effets sonores, mixés par Paul Ottoson.
New York, sur les toits et dans les ruelles : module assez original de 13 minutes qui met en vedette la ville de New York, lieu de tournage avec ses figurants et ses badauds.
Cleveland : la poursuite sur Euclid Avenue : module de 7 minutes consacré à la scène de l'accident du fourgon blindé, tournée en fait à Cleveland.
Bêtisier de 7 minutes, en 4/3 VOst, assez plaisant comme souvent pour ce genre de bonus.
Cinq galeries de photos en 16/9 : 33 croquis, 22 peintures, 11 sculptures, 28 photos d'effets spéciaux, 19 photos du réalisateur et des acteurs
Clip vidéo en 4/3 VO: "Signal Fire" de Snow Patrol
Spots TV autour du monde, dans huit pays différents (4/3 VO).
Trois bandes-annonces et teaser en 16/9 VOst
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| Les Visuels :
0.5/1 |
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La pochette / Le packaging
Digipack à quatre volets, inséré dans un étui cartonné mais d'une épaisseur totalement injustifiée. Le visuel reprend l'une des différentes affiches du film, ciblée sur le côté sombre du personnage de Spider-Man, la silhouette du héros étant en léger relief, le titre étant en argent métallisé. La page des caractéristiques techniques est adhérente au dos de l'étui, mais peut être décollée facilement pour laisser apparente une très belle image de New York.
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La sérigraphie
Les deux sérigraphies sont sur le même modèle, une toile d'araignée et un gros chiffre 3, sur fond rouge pour le disque du film, et noir pour le disque des bonus, rappelant les deux facettes du personnage de Spider-Man. L'impression est fine, le rond central est imprimé, les logos et textes sont plutôt discrets.
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