DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray
Ex : Monstres, Arthur et les minimoys

Chercher un DVD, Blu-ray parmi les 96 291 références.
Comparer les prix auprès des 22 marchands référencés.

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


MéMOIRES DE NOS PèRES + LETTRES D'IWO JIMA - EDITION PRESTIGE

Lui écrire ninnin4

Mémoires de nos pères + Lettres d'Iwo Jima - Edition prestige DVD sorti le 29/08/2007


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle: 25 octobre 2006 & 21 février 2007
Nombre d'entrées : 460 302 & 244 721

Durée du film: 2 h 12 min & 2 h 19 min


Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
804


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : - Mémoires de nos Pères relate un épisode sanglant de la Seconde Guerre Mondiale sur l'île japonaise d'Iwo Jima et l'impact médiatique et politique aux USA d'une photo prise par des Marines au cours de cette bataille... - Le 2ème volet du diptyque réalisé par Clint Eastwood. Après Mémoires de nos Pères, Lettres d'iwo Jima relate l'épisode sanglant de la bataille d'Iwo Jima vue du coté japonais. Récit de guerre poignant, ce film retrace les 40 jours d'héroïques combats des soldats japonais face à l'armée américaine...

Avis : Clint Eastwood, vieux dinosaures d’acteur, le seul vrai rescapé du cinoche des années 60-70 dont tant de ses congénères ont sombré dans les abysses de l’oubli (ou de la mort), est quelqu’un de vraiment étonnant sur beaucoup de points. Acteurs inoubliables de westerns, genre dan lequel il a fait ses première armes, il s’est ensuite distingué dans le polar urbain à la mentalité à l’époque douteuse et par un choix rigoureux et efficace, il a réussi, là où bon nombre ont échoué, à éviter de jouer dans de purs nanards alimentaires.
En 1972, plus de dix ans près de bon et loyaux service en tant qu’acteur (trilogie des dollars, le début des Harry et bien d’autres films), il prend un tournant décisif dans sa carrière puisqu’ il se propulse réalisateur dans un genre qu’on attendait pas de lui, le thriller psychologique avec « Un frisson dans la nuit » dont le rythme un peu trop lent mais l’ambiance tendu n’en font certes pas un chef d’œuvre mais un premier pas fort honorable derrière la caméra. Cette carrière que tout le monde connaît même les moins cinéphiles d’entre nous, fera de lui le plus grand, peut être, des acteurs/réalisateurs de sa génération voire même du siècle. En effet, rendant hommage dans un premiers temps à ses maîtres qu’étaient Sergio Leone et Don Siegel, il prouve un savoir faire artisanal indéniable et se forgeant une maîtrise technique de la caméra, commence dés le début des années 80, à réaliser de purs chef d’œuvre instantanés tels que « Bird », « Impitoyable », « Sur la route de Madison », « Minuit dans le jardin du bien et du mal » et l’émouvant « Million dollar Baby ». Son récent diptyque sur la bataille d’Iwo Jima fait partie de ceux là.
La recette de tous les films d’Eastwood est simple : on prend des codes du genre auquel le film appartient et on y injecte une bonne dose d’humanité, de réalisme, d’intelligence, de sensibilité sans sensiblerie superflue. A chaque fois, nous sommes confrontés à des personnages détaillés. Leurs psychologie est fouillée, les intrigues, sans êtres révolutionnaires sont très bien construites et le tout vous prend à la gorge. Alors quand le vieux briscard, après avoir signé les plus grands films romantiques, biopic, films de sport etc, etc, s’attaque au film de guerre et aux symboles patriotiques de l’Amérique qu’est Iwo Jima, son public s’attend à quelque chose de différent, de puissant et le vieux lion a fait ici preuve de sa plus grande marque de courage

Il en fallait du courage, de la motivation et de la détermination à Eastwood pour bâtir une oeuvre aussi originale et innovante. En effet, quoi de plus classique que le film de guerre historique dans le cinoche américain. A chaque guerre (et dieu sait le nombre qu’ils en ont traversé), son panel d’œuvres plus ou moins patriotiques. Le second conflit mondial est peut être le plus représenté et cette fameuse bataille d’Iwo jima a eu droit aux honneurs dans l’œuvre éponyme, réalisée en 1949 par Allan Dunan avec John Wayne dans le rôle principal du sergent instructeur. Si ce métrage se montrait d’une efficacité non discutable (les amerloques sont vraiment doués pour ce genre là), le fond quant à lui manquait singulièrement d’argumentation, de nuance (les petits marines se font massacrer par les méchants jaunes mais ils gagnent quand même à la fin) et surtout, préférait le divertissement à la démonstration des plusieurs facettes de l’Histoire avec un grand H.
Mais voilà, près de 60 ans plus tard, Clint Eastwood, en pleine guerre d’Irak dont le bourbier général fait largement penser à cette fameuse guerre du Pacifique contres les japonais, nous propose non seulement un diptyque, chaque film illustrant le point de vue des 2 camps mais en même temps offre à son public une réflexion, une sorte de film ultime sur la notion d’humanité, une démonstration sur les besoins et les manipulations de la guerre en politique, sur les notions d’honneur et de sacrifice et pour cela, chose peu commune dans l’art qui nous intéresse, essaye de balayer sans préjugés l’ensemble des couches sociales et leur implication dans un tel conflit armé. « Mémoires de nos pères », qui se place du côté des américains est peut être les plus représentatif de ceci. Cette histoire de propagande militaire en vue d’obtenir de l’argent autour d’une poignée de soldats ayant hissé un drapeau au sommet de l’île alors que la bataille n’est pas terminée et qu’elle s’avère militairement et humainement un échec fait froid dans le dos et jette à la poubelle l’un des plus grand symboles de la suprématie américaine et renvoie illico presto le film « Iwo Jima » à la case des films pseudo historique mais surtout propagandistes.

Le scénario est donc intelligent, à la fois poussé dans ses derniers retranchements possibles avec un balayage total de l’ensemble des camps adverses, une précision diabolique qui fait qu’on retrouve les éléments manquants du premier dans le second film (par exemple le devenir d’un soldat américain capturé par les japs) et à la vision des documentaires joints à cette superbe édition, on se rend compte du pointillisme rigoureux de la reconstitution historique dont ont fait preuve Clint et ses scénaristes. Le souci vient par contre que, surtout dans le segment asiatique, la multitude des personnages observés fait qu’on se perd rapidement et j’ai trouvé, à certains moments, difficile d’accrocher son attention tant l’exercice intellectuel qui m’obligeait à retrouver la fonction des persos et leur contexte était présent et gênait par le flot des images et des informations
De même, « Mémoires de nos pères » est en quelques sorte handicapé par un montage qui es trop régulièrement structuré en flash back qu paradoxalement nuisent considérablement au rythme général de l’œuvre à force de répétitions programmées. Ceci explique la baisse notable de la note qu’aurait mérité une oeuvre d’une telle portée que celle-ci et Clint Eastwood nous avait habitué à beaucoup mieux notamment son magnifique « Million dollar baby » qui lui avait son rythme parfaitement défini et entraînant. Ceci est d’autant plus dommageable que du point de vue de la réalisation, de la mise en image, il a une fois de plus tout bon et hisse son œuvre, sur le plan visuel, au niveau des plus grands chef d’œuvre du genre. Les assauts guerriers peuvent être aisément comparé à ceux du « Soldat Ryan » (Spielberg est par ailleurs producteur de ces deux films) et prouve que Eastwood a su passer du simple mais fort honnête artisanat cinéphile à une véritable maîtrise visuelle qui lui permette à l’heure actuelle d’égaler les ex grands pontes du cinéma comme par exemple, Scorsese, de Palma, Coppola ou bien d’autres.
Son montage (des séquences) est vraiment heureux, laissant la part belle à d’amples mouvements de caméra, sa façon de filmer les visages, notamment dans « Lettres d’Iwo Jima » permet de retranscrire l’angoisse pré bataille. Le choix d’une musique très sobre, douce, mélancolique continue d’amplifier cette tension palpable à chaque plan et dans son ensemble le casting est vraiment des plus heureux. Je porterai volontiers une mention spéciale à Ken Watanabe qui, dans son rôle de général japonais, donne une dimension poétique et romantique à son personnage

Moins d’1million d’entrée pour deux films qui feront date dans l’histoire du cinéma…c’est bien peu. Je pense sincèrement que sans toutefois être un échec public complet, le dernier chef d’œuvre de Clint Eastwood méritait amplement mieux. Alors bien sur, son double film ne manque pas de défauts. Par moment à trop vouloir en faire Eastwood nous perd dans la multitude de ses personnages. Il n’en demeure pas moins que cette œuvre (je reste persuadé qu’il ne faut parler que d’un seul et unique film) reste une grande leçon d’histoire aux relents foutrement modernes et qui n’hésites pas à mettre le doigt là où ça fait mal : les malversations politiques pour détourner l’attention du peuple sur de pseudo exploits guerriers, la déchirure de relations d’amitié lors d’une guerre, l’inutilité des codes d’honneurs destructeurs…..Bref, une fresque grandiose qui se place à tous les échelons humains.


[ Voir le Logo Détourné pour ce DVD ]

L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35 : 1

Avis : Un très bon travail de plus de la part de Warner qui confirme son statut de leader en matière de compression et ce sur les deux films. Ainsi, le photographie, bien que totalement différente d’un film à l’autre se retrouve magnifiquement retransmise sans l’ombre d’un défaut Une pure merveille qui doit largement rivaliser avec de la HD


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et anglais– Sous titres : Français et français pour malentendants

Avis : Là aussi, nous avons droit à un travail aux petits oignons sur les deux films. le 5.1 est très riche, parfaitement spatialisé. Les basses sont rondes à souhait et la musique, minimaliste vous envahi avec une clarté surprenante.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Les pages de menus sont introduites par quelques bandes annonces et bien sûr cet horripilant clip antipiratage. Les menus quant à eux sont en 16/9ème et les titres se placent en dessous d’une image fixe. Excellente lisibilité mais on regrettera l’absence des transitions entre chaque page


Les bonus :

Disque 1 : Aucun bonus, même pas un commentaire audio qui de toute façon n’aurait pas été sous titré

Disque 2 :

  • Introduction du film par Clint Eastwood
  • ’Le livre et le scénario’ ou comment faire un jeu des différences entre le livre et le script du film où Clint Eastwood, ses scénaristes et l’auteur du bouquin expliquent leurs partis pris
  • ‘Six hommes courageux’ est en fait un petit rappel de Clint Eastwood sur la véritable histoire des 6 héros du film
  • ’les coulisses du film’, Petit documentaire sur les lieux du tournage
  • ’Le drapeau du l’île’ est un Module sur la reconstitution historique
  • ’Création des effets visuels’ se contente d’être un making of des effets spéciaux du film, le tout commandé par les responsables des FX
  • ’Un regard sur le passé’
  • Bande annonce du film


  • Disque 3 : de même que le disque 1

    Disque 4 :
  • Making of
  • ’Le visage du combat’. Chaque acteur principal explique la psychologie et les actions des personnages qu’ils interprètent
  • ’Image du front’ n’est pas ce que son titre sous entend mais un module sur la photographie du film.
  • Documentaire sur la première mondiale qui s’est passé à Tokyo
  • Conférence de presse précédant la sortie du film
  • Bande annonce du film
  • Edition donc assez conséquente sans toutefois regorger de bonus à foison. On notera que ceux-ci sont dans l’ensemble suffisamment instructifs et se suffisent à eux même et que 2 petits livrets complètent ce bien bel ensemble.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Superbe coffret métal à l'aspect laqué que voilà. Quand Warner s'en donne la peine, on obtient de beaux produits. Ce surétui contient 2 superbes livret au papier de très haute qualité et un digipack 4 volet sans surétui. Très sobrement illustré, la partie métallique est contenu dans un petit encart cartonné et son recto illustre, séparée dans la hauteur, les deux affiches de films.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Très belles sérigraphies qui distinguent par leurs couleurs les deux films. Celles de "mémoires de nos pères" sont de dominante bleues. Elles illustrent sur un des disques, des amerloques plantant leur drapeau sur le sommet de l'île, sur l'autre des soldats, armes au poing en clair obscur. Celles de "Lettres d'Iwo Jima" sont de dominantes jaune-vert et bien plus graphiques, représentent sur un des disques un des officiers japonais, sur l'autre, un homme canne à la main dans le soleil couchant

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (18/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 06/01/2008 à 17:13 par ninnin4 : Je confirme....il y a bein le choix entre français et japonais mais de mémoire, je me demande s'il ne s'agit pas d'une exclu dvd france
    - le 06/01/2008 à 15:55 par sluzze : Une petite question concernant l'audio : Iwo Jima n'est-il pas présenté uniquement en japonais sous-titré comme sur le Z1 ?

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013