DVD A LA LOUPE

Résumé : J.P Monroe est un amateur d'art étrange et aussi propriétaire d'un Night Club, il achete une statut bien mystérieuse. Joanna une jeune journaliste, assiste impuissante à la mort abominable d'un adolescent. Sa seule piste : Terry l'ex petite amie du propriétaire du Night Club. Joanna retrouve la trace de Terry au NightClub et elles se lient d'amitié, et Terry lui révèle que la clef du mystère se trouve dans une étrange boite qu'elle lui confie. Cette boite, qu'aucun mortel ne doit ouvrir, peut apporter plaisirs et souffrances. Elle est la preuve du retour sur terre des créatures venues de l'enfer, les Cénobites.

Avis : Comment évoquer la Série des Hellraiser sans parler de son créateur Clive Barker, qui intervient en Producteur Exécutif, et de son équipe. Peter Atkins l'auteur du film mais aussi l'auteur de l'épisode 2 et 4, qui joue le role du Barman et du Cénobite Femme. Tony Randel qu'on retrouve à la co-écriture qui a réalisé le montage du 1er, et réalisé le 2ème. La réalisation du film est confiée à Anthony Hickox, fort de son succès avec le film Waxwork (Série B culte des années 80) et Lawrence Mortorff produit et incarne le vendeur de Statut. Coté casting, Terry farrel (Joanna) jolie mais peu crédible à cause du doublage légèrement désynchroniser et assez ridicule. Paula Marchall (Terry) qui possède aussi une voix française un peu limite, un peu plus crédible. Kevin Berhardt (J,P Monroe) choisit pour son physique plus que pour son talent, et enfin Doug Bradley (Pinhead/Capitaine Eliot Spencer) excellent grâce à sa parfaite maitrise du rôle. Bref toute cette fine équipe n'aura donc jamais brillé cantonné dans de la série B.

Peu importe les cénobites sont de retour me direz-vous, en effet, car tout démarre avec l'incontournable générique fidèle à la série, long, classique, avec un thème envoutant. Le film démarre avec une ambiance très différente des 2 premiers, dès le 1ères secondes, on sent une esthétique nettement plus sympa, avec enfin de belles scènes en extérieurs et surtout des couleurs vives très agréables. Cette fois même concept pas de cube mystérieux, mais une superbe statut qui intègre à la fois le Cube, Pinhead et quelques âmes, qui ne tardera pas à intéresser un client attiré par l'art étrange!. Puis transition radicale sur l'actrice principale (La Journaliste). Le rythme est bon, la transition s'opère rapidement entre les personnages et l'histoire en réalisant une atmosphère plutôt saignante dans l'hôpital. Mais le film traine à se mettre en route avec beaucoup de scènes trop légères (Comme la scène du rat en référence au 1er épisode, ou les rêves assez limites de la journaliste) et des dialogues sans intérêts (Entre Terry et Joanna, ou le coté «Cowboy» du propriétaire de la statut). Puis le cube apparaît enfin, et les scènes alternent entre 2 histoires très fades (La journaliste et le propriétaire du Night Club). L'apparition de Pinhead (lors d'une scène de ménage assez mauvaise) relance judicieusement l'histoire et le niveau des dialogues avec quelques effets sympathiques. Une courte transition s'opère avec l'épisode 2 (Avec une brève apparition d'Ashley Laurence). Mais la 1ère partie n'aura comme intérêt que les 2 minutes de l'apparition de Pinhead, à cause d'une réalisation catastrophique, et d'un scénario totalement insipide qui donne un résultat proche d'un téléfilm bas de gamme, malgré les quelques éléments nécessaires pour la suite.

Mais quelle 2eme Partie, le rythme s'accélère à la mi-film, et rebondit de manière inattendu après une scène osée, la scène de la Statut est excellente, bien violente et signe le retour de Pinhead sur Terre qui donnera le titre de cet épisode l'enfer sur Terre! Pendant que la journaliste entreprend un «voyage» grandiose dans le passé avec des effets biens sympathiques, ce qui augmente l'intérêt du film. On entre alors réellement dans l'univers si spécial de la série avec des détails sur les origines de Pinhead (Le capitaine Eliot Spencer) basé d'une scène reprise de l'épisode 2, mais développé de façon très intense. Puis de retour sur terre, une scène mémorable et très violente lorsque Pinhead décide de «gérer» la boite de nuit, qui permet d'opérer enfin la transition entre les 2 histoires de manière efficace et très violente, en créant grâce à quelques éléments surnaturelles une rencontre géniale entre la journaliste et Pinhead. Le dénouement en forme de poursuite dans la ville aux effets limites, avec l'apparition de cénobites originaux mais vraiment pas crédibles (qui sera le passage très mitigés de cette partie). Et enfin La Scène dans l'église, la plus Impressionnante et Incroyable du Film! Des Cénobites dignes de ce nom apparaissent enfin, avec une fin excellente qui renoue avec le succès de la série et de sa créature Diabolique! Les toutes dernières images opère la transition avec l'épisode 4 !!!

En clair une 1ère partie ridicule, mais qui sera déterminante à partir du 5ème épisode, et une 2ème partie sauvée par Pinhead «la Star» du film qui entame dans la série la vrai nature du chef des cénobites. Un film à l'image des Cénobites 20% de plaisirs pour 80% de terribles souffrances...

 
Hellraiser III : Hell on earth - Edition 2003