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DVD A LA LOUPE


JAMES BOND CONTRE DR NO - ULTIMATE EDITION / 2 DVD

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James Bond contre Dr No - Ultimate edition / 2 DVD DVD sorti le 08/11/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

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Acteurs: Sean Connery

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Nombre de visites :
1327


   

Le Film : 9/10

Résumé : L'agent 007 lutte contre le mystérieux Dr. No, un génie scientifique, qui veut brouiller les lancements de fusées américaines à Cap Canaveral. James Bond est envoyé en Jamaïque, le centre nerveux supposé des brouillages. Pour faire obstacle aux projets du Dr. No, il n'y a que Bond, son Walther PPK rassurant et la jolie pêcheuse Honey Ryder ...

Avis :  Le début d’une licence est toujours emprunt d’une certaine émotion de par les éléments qui lui sont inhérents : mise en place de personnages, gimmicks de cette dernière, codes pour les films à suivre…. Cela est d’autant plus intéressant quand on s’attaque au pilier de ce qui sera une véritable aventure cinématographique.
L’histoire des licences est ainsi jalonnée d’énormes succès mérités (James Bond , dans une moindre mesure les Harry Potter eux-mêmes tirés d’une licence littéraire, tout comme James Bond) ou immérités (la trilogie Matrix qui se perd dans des conditions métaphoriques et métaphysiques hallucinantes, Underworld au scénar si brouillon que le second opus est parfois incompréhensible….).

James bond occupe une place à part dans le monde feutré des salles obscures car il représente le début des licences, historiquement parlant. C’en est aussi le parangon avec 24 opus jusqu’à ce jour (officiels (Golden Age), non officiels (Jamais plus Jamais), parodiques (Casino Royale) ou refonte (Dany Craig)).
Ce préambule étant établi, attaquons nous donc à ce petit film de 1962 dont personne n’aurait pu prédire une telle destinée.

Dr No, comparé à ses successeurs de la période Moore, possède un charme désuet et suranné, âge oblige, qui ne dénature pas pour autant le film. Le film, nommé à l’origine sobrement Dr No, est un hymne à son personnage central, James Bond. Tout est articulé autour de ce dernier et pourtant… Terence Young ne nous le présente pas immédiatement. Il aurait été trop simple de procéder autrement. L’essentiel était de placer un contexte, qu’il soit historico – politique ou simplement scénaristique, de manière à amener justement le spectateur à apprécier par avance l’arrivée du sauveur du MI-6.

On commence donc par un effet d’annonce classique aujourd’hui mais qui devait, pour une première fois, faire son petit effet avec le personnage central tirant une balle en direction de la salle pour débuter par un générique au thème extrêmement novateur. Le métrage est un polar d’espionnage (le mélange des genres a parfois du bon) est on est de suite dans l’ambiance.
S’en suit donc une scénette des plus banales avec des joueurs de cartes dont l’un d’eux doit s’absenter mystérieusement afin de faire son rapport quotidien à ses supérieurs. Ce dernier se fait bien sûr liquider et arrive alors dans une mise en scène parallèle un autre club, l’action se situant de nouveau sur une table de jeu de carte avec une vue sur l’ensemble des protagonistes sauf un, qui reste obstinément de dos (en fait, on ne lui voit que les mains).

La caméra, après un « duel » typique de joueurs blasés s’arrête enfin sur cette silhouette et le mythe bondien prend forme dans toute sa splendeur et sa décontraction.
Suite ensuite de la mise en place avec le bureau de M, le passage de Money Penny qui dédramatise le fait qu’un agent se soit fait dessouder (accessoirement, sa mort ne servant qu’à amener le perso de Bond) et enfin l’arrivée en Jamaïque.
46 ans nous sépare de la sortie de ce métrage et pourtant, là où d’autres films de cette époque ont très mal vieillis, ce Bond parvient à nous faire passer un bon moment, sans trop de temps mort et sans ennui (j’avoue que c’est la première fois que je vois cet opus, cela aide peut être mais je tenais à le préciser), la faute sans doute à un acteur ,certes débutant, mais habité par son rôle et à de multiples rebondissements qui se suffisent à eux même. La force de ce film d’espionnage réside justement dans sa nature : l’espionnage proprement dit. Le réalisateur n’a recours à aucun moment à des gadgets inutiles et pompeux, le peu qui reste utilisé à une réelle importance dans l’action (le compteur geiger par exemple) et les multiples moyens usités pour mettre un terme à la vie du héros sont aussi simples que redoutables et permettent, via une caméra experte , de distiller de bons moments de suspenses (la veuve noire, le passage ô combien cliché des bambous, l’évasion de la cellule à travers un véritable labyrinthe, le café empoisonné….). Un autre point positif : Bond est un espion, de surcroît un double 00 depuis une dizaine d’années maintenant, et cette vie reste la sienne. Connery ne se contente pas de jouer l’espion, il l’est , simplement. De nombreux moments à priori anodins ou rapides dans le film le démontrent. Sans cesse sur ses gardes, loin de la candeur d’un Moore voir même d’un Brosnan, Connery , avec une nonchalance travaillée, déjoue de nombreux pièges. On pensera pour cela au cheveu collé sur l’armoire, à la poudre déposée sur la mallette (pour les plus évident) mais aussi à la valise levée à hauteur de visage au moment opportun à l’aéroport, à la bouteille cachée dans un tiroir… (pour les plus subtils).

Autre point fort de ce film, qui sera souvent oublié par la suite dans de nombreux opus, le personnage essentiel, le bad guy. A lui seul, le Dr No pèse sur tout le film et nous ne le découvrons que petit à petit, sans effets d’esbroufe. Son nom, bien évidemment, est connu depuis le générique mais on ne le voit vraiment dans le film qu’au détour d’un dossier. Puis il est dit verbalement en l’associant à son origine chinoise et à son île. Vient ensuite la découverte visuelle de celle-ci via le professeur de géologie puis celle de sa voix.
Enfin, après 1h20 de bobine (!) on le découvre via le seul autre thème musical du film , ce qui lui confère une existence, par un plan rapproché sur ses pieds puis sur ses mains. Enfin, peu après on le découvre dans son entier, sobre et efficace. Un génie criminel qui ne fait pas dans le grandiloquent. Il est puissant, craint et influent et il le sait. Il n’en joue pas et c’est cela qui le rend aussi intriguant. Le fait qu’il balance entre deux mots d’esprit le concept du « Spectre » est quasi anodin tant il magnétise l’image. Et c’est là la marque d’une maestria de scénariste et de réalisateur. Le personnage qui possède son nom sur l’affiche est finalement celui qu’on verra le moins mais qui aura tué le plus de monde !

Reste évidemment, à part ces éléments maîtres, les signes classiques de la franchise : la James Bond Girl (qui ne savait pas à l’époque qu’elle en était une) en Ursula Andress , délicieuse ingénue parfois casse couille (J’ai peur, je ne veux pas, je veux rester avec vous, non, non, non etc…. ) qui plonge notre héros dans quelques situations qui auraient pu être évitables. On notera aussi des paysages splendides car même si les intérieurs ont été tournés dans les studios Pinewood, les extérieurs sont de toute beauté, quitte à passer pour une succursale de l’office du tourisme jamaïcain ! Le passage du « boss » de mi niveau insurmontable reste mon seul regret dans cette entreprise avec cette stupide croyance de l’existence d’un dragon terrorisant tout ce qui bouge et qui se révèle être un simple tank maquillé avec un lance flamme (superstition d’autant plus obsolète que les natifs connaissent l’existence des compteurs geiger, de la radioactivité et autres moteurs … faut pas pousser quand même !).

L’affrontement avec No est aussi un peu sous-exploité physiquement (car intellectuellement, on passe un excellent moment) et sa mort est aussi absurde que son désir profond d’être reconnu pour ses talents (la rancœur d’avoir été rejeté par la différentes puissances reste paradoxale de la part d’un être qui a été accepté comme trésorier d’un puissant cartel malgré ses origines mêlées, ce qui relevait alors de l’exploit pour une telle organisation).

Reste un bon film vintage, efficace dans son propos, classieux dans sa mise en forme. Des débuts prometteurs pour l’agent 007…

A suivre prochainement Bons Baisers de Russie.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9 - Ratio : 1.66:1

Avis : La jaquette annonce , je cite, « Une restauration digitale image par image ». Force est de constater que la rénovation chirurgicale de cet opus est extraordinaire. Passé certains plans de courses poursuite en voiture témoignant d’une manière de filmer typique de l’époque (le héros simulant la conduite devant une rétroprojection) , on ressort bluffé de la vision de Dr No. Les couleurs sont éclatantes, les smokings arborent des noirs extrêmement profonds, une foultitude de détails jusqu’à alors ignorés dans les arrières plans apparaît comme par magie. On pourrait croire que ce film a été réalisé dans l’année tant tout est maîtrisé et flamboyant. Plus qu’un choc, un plaisir nouveau, une découverte saisissante. Pas trace du moindre artefact, pas un cheveu, pas une tâche (les nombreuses diffusions tv semblent se baser sur l’utilisation d’une vieille vhs en comparaison !). L’action est fluide, les décors sont enchanteurs. Du très grand spectacle ! Il est regrettable que les captures d’écran ne soient pas révélatrices du travail effectué par le studio de rénovation. A noter, quelques raccords saccadés (2 fois dans le film), d’où une note qui n’est pas maximale.

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1 en français et anglais - Sous-titres : anglais, français et arabe.

Avis : Tout comme pour l’image, découvrir un Bond aussi âgé dans de telles conditions relève du miracle, d’autant plus que , 5.1 comme dts, tout a été entrepris pour privilégier le confort d’écoute sans recourir au spectaculaire à tout prix. En résulte une clarté des dialogues encore inconnue, une musique nettoyé de tous les souffles vidéos présents sur l’ancienne édition (j’ai fait la comparaison depuis) et une ambiance sonore enveloppante sans jamais être étouffante. Le plaisir d’écoute avec un casque est également présent. Rien ne vous sera épargné, du moindre souffle au pas le plus anodin. Magnifique.
On regrettera la présence d’un traitement THX (mais là ,c’est pour chipoter….)


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Le soin apporté aux menus de transition et de présentation a lui aussi été mûrement réfléchi. Terminé le lancement de la précédente édition, qui était inutile et bonjour de prime abors à une bande annonce générale de la saga présentant une collection « à l’image et au son inégalé en dvd ». On passe ensuite à de superbes menus animés, où sont présentes les silhouettes féminines caractéristiques et les gun et barrels logos. Le menu principal, sur fond de scènes clefs du film, propose un accès simplifié (avec des transitions elles aussi animées et différentes de surcroît avec le back ground musical de l’épisode) aux chapitres, bonus (commentaires) et réglages langues / sous titres (qui restent sélectionnables à la volée durant la lecture). Un travail de cohérence exemplaire.


Les bonus :

Les bonus sont principalement présents sur le second disque (exceptés bien sûr les commentaires audio). L’interactivité est extrêmement riche , bien que certains modules soient discutables quand à leur utilité pour bien comprendre les enjeux de cette saga. Ils présentent :

  • (DVD 1-) Un commentaire audio du réalisateur (Terence Young) et de l’équipe du film : qui se révèle passionnant de par la richesse et la diversité des interventions
  • (DVD 2) 007 Permis de restaurer : un excellent reportage qui s’imposait au moins une fois dans la collection pour expliquer l’ensemble du processus de restauration des films de Bond.
  • (DVD 2) Les armes de Bond / Les avants premières : peu d’intérêt pour le premier, le second bonus reste sympathique pour ses images d’époque.
  • (DVD 2 ) 007 – Compte rendu de mission : l’exemple type des modules inutiles qui reprennent simplement des extraits de films pour illustrer les femmes, les armes et autre Labo de Q (inexistant dans cet opus !). Du remplissage pur et simple.
  • (DVD 2 ) Terence Young : Bond Vivant : Making of de qualité de Dr No, le fan lambda appréciera, d’autant plus que ce module est assez riche et complet…. Bien que présent sur l’édition précédente d’après mes souvenirs !
  • (DVD 2 ) Bandes annonces, archives cinéma, Bond à la télévision et archives photos : le classique d’une telle édition.
  • Un livret collector de 8 pages qui fait un peu redondance avec les modules précités mais c’est toujours bon à prendre !

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Issu de la fameuse mallette carton de Cdiscount, on se retrouve ici avec un boitier amaray classique double support avec au recto, une image emblématique du Bond de l’épisode (ici Connery en polo bleu) et en arrière plan une scène culte du dit opus (Ici, Ursula Andress dans son célèbre maillot sur la plage)(avec ses coquillages)(J’ai dit Andress, pas Bardot, ne te moque pas toi, là, devant ton écran !) Le titre est rejeté en haut de jaquette sur fond de scènes clefs, le processus est identique avec le logo de la collection , en bas de page.
    Le dos est beaucoup plus travaillé que l’ancienne collection et propose sur fond noir uni (ou presque puisqu’on devine le barrel logo) le logo MGM, le titre de la collection, le titre en lettre couleur feu, une photo de Bond reprenant celle du recto et le n° de la mission. Adieu donc au logo 007 découpé sur 20 dos de films, ce qui permet de ranger sa collec comme on le sent sans dénaturer sa dvdthèque. Pour ceux qui possède la valise, cela ne fait guère de différence.
    Le verso propose le résumé, un peu d’auto congralutation, 3 photos classiques issues du film, et l’ensemble des bonus sur deux colonnes. Les mentions légales et autres spécificités techniques sont rejetées dans la partie basse et offrent un ensemble simple et accessible.



    La sérigraphie

    Le dvd de ce 007 est sobre et exemplaire. Rond central imprimé, mentions légales reportées dans la partie basse pour ne pas gêner la lisibilité générale, portrait noir et blanc de Bond selon l’acteur du moment. On appréciera la mise en valeur du titre dans des tons jaunes orangés et surtout le background caractéristique de la série avec l’intérieur du canon du pistolet du célèbre agent.
    Le DVD des bonus reprend la même charte avec la james bond girl du métrage.
    Excellent.
    Dommage que le logo anti copie soit toutefois aussi voyant.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 14/05/2008 à 13:39 par Ivenpast : Dr No.... le doux temps des petites loupes en somme.... merci pour le lien, je doute qu'iln serve aux autres lecteurs mais moin je sais maintenant où ça se passe! Continuez de réagir, ça fait tjrs plaisir!

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