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DVD A LA LOUPE


TRANSFORMERS - EDITION 2008

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Transformers - Edition 2008 DVD sorti le 26/02/2008


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Dreamworks
Distributeur :
Paramount

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Nombre de visites :
897


   

Le Film : 9/10

Résumé : Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extrterrestres : les Autobots et les cruels Deceptiocons. Son enjeu : la maîtrise de l'univers... Au 21ème siècle, le conflit s'étend à la Terre, et le jeune Sam Witwicky devient, à son tour, l'ultime espoir de l'humanité...

Avis :  Transformers représente la quintessence du travail de Michael Bay en tant que cinéaste : de jolies filles jeunes et parfaites, de beaux gosses tombeurs malgré eux, des courses poursuites hallucinantes, une musique de fond riche en cuivre et parfois un peu lourde voire souvent patriotique, des sujets improbables, un manichéisme primaire, des scènes d’action parfois gratuites mais toujours hallucinantes, le tout sur fond de pouvoir US systématiquement dépassé par les évènements et sans cesse sauvé par une équipe de geeks improbable mais résolument confiante en elle, avec un QI surdéveloppé mais réagissant comme des ados (ce qu’il sont souvent de surcroît). Pour preuve, il suffit maintenant d’appliquer tout cela à des films comme ID4 , The Island, Armageddon ou bien encore au pif The Rock. Etonnant non ? Au-delà de ces considérations, on en peut que rester pantois devant l’alchimie en résultant.
Une fois encore, le cocktail fonctionne du feu de dieu pour cette adaptation que certains qualifiaient de casse gueule. Transformers est une claque monumentale où l’action non stop se conjugue à l’attachement du spectateur pour cet ado américain ordinaire, peu sûr de lui qui va se découvrir via le traditionnel (?) chemin initiatique qui l’attend au tournant sur fond de guerre inter espèce pour la domination du monde. De fait, avant de la transformer en héros sauveur de l’humanité, on n’échappera pas à l’humiliation en classe, la démonstration d’une situation précaire pour s’acheter une voiture et la manque de confiance en soi en ce qui concerne la gent féminine.

Le film de Bay est à ce propos remarquable car s’implantant résolument dans le monde d’aujourd’hui (pas trop le choix vu le sujet) avec une jeune acteur étonnant (pourtant échappé d’une série à deux balles pour ados) qui n’hésite pas à faire fuser les références clin d’œil à des films comme 40 ans toujours puceau, E.T. et consort. Les films de Bay eux-mêmes ont droit à leurs propres caméos tel Armageddon (je n’en dirais pas plus car ces quelques lignes de scénario non fondamentales en soi participent au confort de l’éventuel spectatuer qui vient générallement voir ce genre de film en étant adepte du genre pop corn movie à grande échelle et donc assistant à tout ça en tout connaissance de cause).
Seul point négatif dans cette ode au film bourrin mais bien foutu qu’est Transformers, les raccourcis monumentaux du scénario dès que se pose une situation à problème. Dans le feu de l’action, on nous accompagne gentiment mais sûrement. Sans trop en dévoiler, comment un mastodonte comme Mégatron a-t-il pu être transporter il y a plus de 80 ans du Pôle avec les moyens techniques de l’époque ? Comment ont-ils pu le sortir de sa gangue de glace en un morceau et le transporter malgré son poids ? Comme la Bumblebee a-t-il pu rejoindre le cube cosmique (clin d’œil aux marvelophiles) à travers le dédale du couloir du barrage ? Comment Mégatron a-t-il pu atterir là en restant congelé sans être réveillé ? Comment les lunettes sont elles restées dans la famille de Shia LaBeouf alors que leur propriétaire est mort sous le coup de sa rencontre avec Megatron et que le gouvernement de Hoover avait certainement ratissé tout la zone ? Où Megatron a-t-il pu scanner la reproduction d’un avion de chasse au début du 20ème siècle ? Et on pourrait continuer comme ça longtemps. C’est le genre de question existentielles qui s’imposent malgré elles comme pour Retour vers le Futur III. Bah oui ! Pourquoi McFly et Doc Brown se prennent le chou à essayer de trouver un substitut à leur réservoir d’essence percé alors qu’il serait si simple de récupérer celui de la Delorean enterrée dans la mine (celle qui a été zappée par la foudre et qui a permis à Doc de se retrouver en plein Far West) et de laisser un mot aux futurs McFly et Brown des années 1950… ? La masturbation temporelle est si sympathique ! Mais revenons à nos robots.

L’action est monumentale et d’une fluidité rare pour de la synthèse, l’intrigue se construit rapidement sous nos yeux et se termine dans une bataille rangée générale en plein cœur d’une mégalopole sans compter des punchlines à fortiori déjà cultes, qu’elles soient données par les Autobots / Decepticons ou par les acteurs eux-mêmes (« J’adore qu’on me tripote la mécanique / tu peux me donner un coup de jus / C’est toi, le pseudo Ebay tombeur217 ? »....)
Le pouvoir en place et ses secteurs secrets ne sont pas épargnés, sont montrés comme complètement dépassés (à l’image du président de la plus grande puissance du monde qui n’a qu’une réplique , avec plan sur ses chaussettes rouges et non sur son visage : « tu me fais péter un roulé au chocolat chérie ? »), voir tournés en riducule à l’image d’une scène savoureuse avec le chef de la section 7.
Cette position a toujours été l’une des composantes centrales des films de Bay. Pour mémoire, le staff présidentiel complètement dépassé d’Id4 et d’Armageddon ou bien encore la perte de contrôle du projet de clonage de The Island, parfaitement connu mais accepté des autorités.
Les pérégrinations du père de famille moyenne sont également à l’honneur pour cet OFNI que l’on peut comparer à une BD cinématographique et parfaitement décortiquées dans leurs travers par les Autobots eux-mêmes (« Ah, les parents ! / Je peux les détruire ? …. »)
Enfin, coup de génie de la prod, l’adaptation en mode filandreux et quasi organique des robots eux-mêmes , remarquables d’anthropomorphisme (voir les dents de fauve de Mégatron et la douceur bleutée dans les yeux des Autobots) et en plus, bourrés d’humour. Chaque Autobot possède son caractère en propre et semblent tous être des ados sous la coupe de Prime. Dixit Bumblebee vexé de n’être qu’une image d’épave roulante ou les tentatives désespérées de ce dernier pour se faire comprendre (merci, Michael pour ce double hommage aux trekkers !). De plus, une suite est déjà sur les rails, grâce à la fin ouverte de cet opus.
Pour finir, je ne décortiquerais pas les scènes d’actions et de poursuite car je désire en laisser la primeur à tous les nouveaux possesseurs de cette rondelle. Je ne peux que conseiller vivement ces 135 mn de film durant lesquelles on ne s’ennuie pas une seconde. Cela faisait longtemps que le pop corn movie n’avait pas proposé quelque chose d’aussi bon (et qu’on en me parle de Pirates des Caraïbes 3ème opus) et on peut se laisser surprendre à espérer d’aussi brillantes adaptations de série cultes des années 80’s comme Mask (imaginez les affrontements avec Venom en live !) ou Cobra (mais là, il faudra quelqu’un de particulièrement remarquable pour merner le projet à bien).

Autobots ! Transformation ! (parrallèle interessant avec des cris de ralliement classique d’équipes héroïques qui ont besoin de se donner courage avant l’affrontement. Vengeurs ! En Avant ! ou bien encore Pikachu ! Attaque éclair ! (mais je m’égare là…))


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.40 :1

Avis : Monumentale. Je ne sais pas ce que proposera l’édition HD/Blu ray mais le moindre détail ressort déjà magnifiquement sur cette rondelle exclusivement réservée au film. Les jeux de lumières sur les armures nous rappelle avec affection le travail effectué sur le premier Robocop mais à la puissance mille, le moindre ressort, la moindre pièce mécanique saute au visage du spectateur et l’action est telle qu’on reste pantois devant tant de maestria de la part de ILM. Les contrastes sont maîtrisés de bout en bout et les différents artefacts informatiques sont merveilleusement mis en image. Le bleu des yeux de Prime s’opposent au rouge sans de ceux de Mégatron avec un bonheur rare. Aucun défaut n’est à relever,sans compter de fantastiques arrières plans ou encore le passage dans le désert où chaque grain de sable est visible. Une claque visuelle assurément.

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et dts en français,anglais – Dolby Surround pour le commentaire audio - Sous-titres : anglais, français et néerlandais.

Avis : Le premier son percutant car totalement nouveau dans ce film reste la marque d’infiltration des Decepticons ... d’ailleurs assez proche du feulement d’un Raptor dans Jurassic Park III quand on y pense. Mais à part cela, confort auditif maximum et crise de nerfs des voisins avec des scènes de tir dantesque et des affrontements Autobots / Decepticons qui n’oublient jamais de bien vous faire ressentir le crissement du métal sur l’asphalte. Excellent travail également pour le Decepticon miniature au phrasé si particulier (et dont les borborygmes (Megatron dégèle !) particuliers sont un écho troublant de ceux émis par les Gremlins première édition….). Miracle de la technologie, les dialogues, sans être mis exagérément en avant ressortent très clairement, même au cœur de la dernière partie, particulièrement riche en sollicitations auditives. Un travail exemplaire.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le soin apporté aux menus de transition et de présentation a été pensé pour en mettre plein les yeux dès le lancement du disque. On attaque d’entrée de jeu par un gros plan sur l’œil d’Optimus puis on s’éloigne pour revenir sur sa main qui tient le cube. Ce dernier se met alors à tourner projetant le menu principal, qui reprend les images chocs du film, le tout animé bien entendu. Le menu chapitre est lui fixe mais avec des miniatures très nettes. On y accède après un vol en rase motte toujours sur le cube. Les chapitres, les langues et les sous titres sont sélectionnables à la volée durant la lecture. Un travail de cohérence sobre et exemplaire.


Les bonus :

Les bonus se réduisent à :

  • Un commentaire audio du réalisateur , riche, enjoué et de bonne facture, conforme au personnage de Michael Bay.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Tout d’abord, un fourreau magnifique, composé de noir et de couleurs métallisées, le tout en relief. Le verso est affreusement défiguré par un code barre immense, mais le résumé et les spécificités techniques laissent la part belle à un florilège d’images tirées du film. La surprise de taille vient de la jaquette elle-même (que j’ai donc décidé de reproduire ici) : Sonre à l’extrême , elle offre un recto avec un Optimus protecteur et un verso reprenant l’une des images clefs du film. Si le fourreau risque de s’abîmer à force de manipulations, force est de reconnaître que l’ensemble change quelque peu nos habitudes dvdvores. Et c’est tant mieux.



    La sérigraphie

    No comment. Elle est hideuse. J’attendais au moins un logo autobot ou une reprise de la jaquette. Les mentions légales se paient en plus le luxe d’être imposantes. Déjà existant sur M.I :III , Paramount récidive. Dommage.


    Note Finale : (16.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 07/04/2008 à 11:11 par Ivenpast : Pour Jbox et Nininn4 - Je comprends votre opinion. Nombreux sont ceux qui considèrent ce Transformers comme une merde intersidérale et moi même , je n'étais pas fan de la série animée étant gosse . J'ai gagné ce dvd avec le coffret des fantômes chinois chez dvdrama et je me sui donc mis à la tâche en regardant ce film objectivement. Mais vu qu'il s'agissait de Bay et vu le sujet , je l'ai vu sans me prendre la tête et force est de constater que j'ai passé un excellent moment. The Island permettait une réflexion certaine, c'est vrai mais des films comme Armageddon se laisser voir sans réfléchir, juste pour le fun, entre copains. Alors oui, c'est bourré de clichés, oui, ce divertissement est à réserver aux moins de 10 ans mais bon, quand on y repense, beaucoup de films récents comme les bad boys ou même Pirates des Caraïbes 3 (pas les deux autres) sont du même acabit. Et pui sincèrement, quand on va voir Transformers, c'est surtout pour les robots, non? D'aucuns ajouteront que quand on va voir Jurassic Park, c'est pour les dinos mais qu'il y a aussi un scénario .... Je répondrais qu'il ne faudrait pas oublier le 3, marrant, certes, mais seulement digne d'une série B de luxe. Continuez de réagir, cela fait toujours plaisir. @ +
    - le 07/04/2008 à 10:51 par JBOX : Une belle bouse de luxe ce Transformers, seul les effets spéciaux sont réussis !
    - le 07/04/2008 à 08:25 par ninnin4 : hello Ivenpast...autant je ne remets pas en cause ton argumentation ou la qualité de ta critique, autant ce 9/10 pour ce film me fait mal!!!. Autant je mettrai ça volontiers à "The Island" du même réalisateur autant là, j'ai trouvé qu'il s'est amusé, car c'est bien le mot avec des moyens pyrotechniques en oubliant toute qualité cinématographique que ce soit sur le scénario (nul de chez nul et bourré de clichés) ou sur la mise en scène carrément illisible...mais bon...les gouyts et les couleurs....lol
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