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DVD A LA LOUPE


BLADE - LA SéRIE

Lui écrire ninnin4

Blade - La série DVD sorti le 12/02/2008


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Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
Seven7 / Metropolitan Filmexport

Date de diffusion USA : 2007
Durée de la saison : 8 h 45 min.

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Nombre de visites :
1034


   

Le Film : 6/10

Résumé : Les vampires ne cessent d’étendre leur pouvoir. A leur tête, Marcus, dont l’objectif est d’atteindre la suprématie absolue sur la race humaine. Pour cela, il a déjà un plan qui, s’il réussit, pourrait rendre les vampires insensibles à la lumière du soleil. Mais Blade, le justicier mi-humain, mi-vampire, veille, secondé par Shen, petit génie de l’électronique et Krista, sa nouvelle recrue tout juste revenue d’Irak. Ensemble, ils vont mener une guerre sans merci contre le monde des ténèbres.

Avis :  Après l’échec artistique et aussi public je crois un peu du troisième et calamiteux opus, il était fort courageux de la part de New Line de se lancer dans la création d’une série TV adaptée et dans la continuïté des aventures de Blade, le chasseur de vampire. Courageux pour plusieurs raisons. Blade, par ses origines mi humaine, mi vampire est à mettre à part dans l’univers des super héros très à la mode ces temps ci car il a côté très sombrer, très ambivalent même si ce n’est pas très mise en valeur dans les versions cinéma et par là même et le côté un peu gore de ses aventures et de ses exploits, n’ets pas suffisamment grand public. Courageux car lors de la mise en production du dernier film de la trilogie, les producteurs avaient annoncé un spin-off qui raconteraient les aventures de la fille de Whistler, jouée par la bandante mais fadasse Jessica Biel et qui (heureusement) n’a pas vu le jour au regard du désastre précédent dans les salles obscures. Courageux enfin car le personnage du diurnambule reste définitivement ancré dans la mémoire cinéphile comme étant de rôle de sa vie pour Wesley Snipes et même si celui-ci a sombré dans les limbes du cinéma en enchainant nombre de production roumaines bas de plafond (« Indestructible »……………………quelle horreur !!!), nous ne désespérons pas de le voir revenir sur le devant de la scène et ceci ne semblerait venir que par un excellent « Blade 4 ». En tout cas, il semblait impossible de le remplacer.
Alors Quid. « Blade la série » est elle un simple produit dérivé d’une succession de film à succès (divers) ? Est elle un recyclage télévisuel du fameux film avorté ? Est elle à la hauteur de ses alter ego adaptés au petit écran tel que « Stargate » ? Aura-t-elle un grand avenir ? A la dernière question, il est clair que non puisque cette série a été avortée de façon anticipée au 13ème épisode alors qu’elle devait en compter 22 (format standard) Etait elle foncièrement mauvaise ou n’a-t-elle pas su trouver son public dans un monde où les spectateurs sont actuellement bombardés de très bons equivalents ?

Il est vraiment pas facile à première vue de donner un avis franc sur cette série tant elle est ambivalente dans ses qualités et ses défauts mais il faut savoir que si jamais on ne tombe dans les excès nanardesque de « Blade trinity », cette épopée télévisuelle peine considérablement à prendre son envol et ce pour plusieurs raisons.
Côté scénario, on est plutôt dans le bon. D’une part, il s’inscrit bien dans la continuïté de la trilogie sans jamais cherché à renier les bases qui ont été jetées au cinéma et surtout rejoint cette éternelle quête qu’ont les vampires, celle d’arriver à l’invincibilité pour dominer le monde, ici par une sorte de vaccin qui les immuniserait contre l’argent et la lumière. Alors certes, quelques uns reprocheront au scénariste de ne pas se renouveler mais dans un même temps, il prend le temps de poser une intrigue solide avec infiltration de personnage dans la bande des vampires et tout le suspens et rebondissement qui vont de paire avec ce genre de situation et qui plait tant au genre série. J’ai noté aussi nombre d’hommages (pompage ?) aux films de vampires dont notamment celui de « Entretien avec un vampire » qui s’inscrivent plutôt bien dans l’histoire et qui permet de aire quelques liens avec d’autres mondes vampiresques. Si L’écriture est assez bien traitée dans son ensemble, certains épisodes se noient cependant dans des flashbacks pas forcément inutiles mais bien trop long dans les explications sur l’origine et la jeunesse de Blade au risque de casser le début de rythme qui semblait se dessiner au début des épisodes concernées. On notera aussi une violence exacerbée de certaines scènes, fort jubilatoire dans une série TV et aussi une nudité récurrente de bien fort jolies femmes qui marquent une certaine volonté de vouloir fauie un spectacle totale et réhausse le niveau technique de l’ensemble de l’oeuvre

Le point fort sera certainement pour beaucoup d’entre vous, les personnages et notamment les deux nouveaux : celui de Krista, jeune rescapée de l’Irak convertie sous les yeux de Blade et qui profite de l’aubaine d’avoir une femme physique et intègre pour infiltrer la bande à Marcus, sorte de cadre supérieur du clan de Chton qui cherche à mettre la main sur ce fameux vaccin appelé projet Aurora. Tous deux sont plutôt bien joués, respectivement par Jill Wagner et Neil Jackson, ce sont surtout les contradictions et le développement de leurs personnages qui sont la base même de l’histoire sans toutefois voler la vedette à Kirk ‘Sticky’ Jones qui, s’il est loin d’égaler Wesley Snipes car victime d’un jeu un peu trop bovin et monolithique fascine à la fois par sa violence schizophrénique et impitoyable (assommer à main nue une femme enceinte pour qu’elle ferme sa gueule ou assassiner de sang froid une femme humaine, superbe et nue, prête à faire l’amour ne lui fait pas peur). On regrettera que beaucoup de répliques de celui-ci tombent bien trop souvent à plat et son indifférence sans aucune nuance finit un peu par lasser et se détourner de lui au profit des deux personnages pré cité qui eux, font nombre d’aller et retour entre le bien et le mal, confrontes entre leur passé et leur devenir. Le reste des acteurs, hormis Chen, le nouveau Whistler, et la séduisante Chase, le bras droit de Marcus est à ranger dans la catégorie Bof tant on s’inscrit là dans le médiocre de la production télévisuelle actuelle

Parlons enfin de la mise en scène. Si le troisième opus de la saga ciné ne s’en sortait que par quelques bonnes idées mise en scènique et un certain panache dus à d’excellents financiers engrangés par les deux précédents, on ne peut pas en dire de même avec cette série TV qui manque singulièrement d’envergure. On a vu que côté acteur, c’était pas terrible terrible mais il faut bien avouer que ce n’est ni par les décors, qui font bien trop studio et limitent donc bien trop le champs d’action, que par la mise en scène à proprement parler, rien n’aide la série à décoller vraiment. Les combats sont vraiment très mal filmés. Sticky Jones n’a pas le savoir faire d’un Snipes et rien ne l’aide à se mettre en valeur car chaque combat est filmé de façon soit trop rapprochée, soit dans une pénombre qui masque toute effet. Le reste fait très sitcom avec bon nombre de plans statiques, de gros plans nécessaires pour masquer la pauvreté des décors et à l’heure ou des séries comme « 24 » ou « Lost » ont révolutionner le parc audiovisuel mondial en donnant de véritables lettres de noblesses au genre avec de véritables moyens (dans l’écriture ET dans la finance), celle-ci, malgré un potentielle énorme, n’arrive pas à leur cheville.

Cette série inspirée de « Blade » est donc un projet bancal. Ni franchement réussi ni franchement raté elle laisse un sentiment mitigé après visionnage. Avortée peut être trop tôt, à l’instar du chef d’œuvre qu’était « Firefly » de Joss –Buffy- Whedon, on n’a pas le temps de se laisser imprégné par une histoire qui laissait pourtant du très bon, dans la droite lignée du film de Norrington. Son imperfection tant de la réalisation que du jeu de certains acteurs n’empêche pas celle-ci d’être un complément assez agréable aux films que l’on connaît. Vous en saurez un peu plus sur la relation Whistler/Blade ainsi que sur la jeunesse de ce dernier. Mais on regrettera quand même la perte de l’esprit comics notamment visuel qui habitait, bien que de façon différente les 3 films et que certains épisodes, particulièrement un qui fait très « Hostel » au pays des vampires, soit trop dérivés de films à succès actuels.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.77 : 1

Avis : Fort honorable…voici ce qu’on pourrait dire au premier visionnage. Le master est très propre, la compression fort honorable. On regrettera peut être un manque de définition et un peu de grain dans les (nombreuses) scènes nocturnes.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français & anglais – Sous titres :français

Avis : Excellent pour une série TV. L’ensemble est très bien spatialisé et répond bien au cahier des charges imposées par ce genre de production.

[ Voir le Top Son pour ce DVD ]


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Les menus sont 16/9ème et sonorisés par la B.O.F du film. Ils mettent des scènes du film sur fond rouge sang. Lisibilité excellente avec les titres dans la partie inférieure.


Les bonus :

.
Disque 1 :

  • L’épisode pilote, correspondant à deux épisodes en terme de durée
  • Quelques bandes annonces qu’il faut passer les une après les autres avant de pouvoir accéder aux menus (La faille, Cœurs perdus, Cry Wolf, Bug et first descent)
  • Commentaire audio du réalisateur, en Vo seulement
  • Le commentaire audio des 2 scénaristes dont David S. Goyer, en Vo seulement aussi

  • Gros documentaire d’une heure répartis et donc chapitré en 7 thèmes, en VoST lui par contre

  • Featurettes et bandes annonces en Vf et VoSt

  • Disque 2 :

  • Episode 3, 4 et 5
  • Quelques bandes annonces qu’il faut passer les une après les autres avant de pouvoir accéder aux menus (88 minutes, Tenaciuos D, First descent, Flashback et faussaires)

  • Disque 3 :

  • Episode 6, 7, 8 & 9
  • Quelques bandes annonces qu’il faut passer les une après les autres avant de pouvoir accéder aux menus

  • Disque 4 :

  • Episode 10, 11, 12 & 13
  • Quelques bandes annonces qu’il faut passer les une après les autres avant de pouvoir accéder aux menus dont celles des trois films de la trilogie

  • Une édition relativement fourni en bonus bien que limité au seul épisode pilote…mais bon, cela aurait pu être pire….et puis, il y a le packaging pour agrémenter cette bien belle édition


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Très beau coffret que nous offre metropolitan avec sa dernière série en date. Le tout sur fond rouge sang, nous avons un très beau digipack 4 volets qui met en valeur sur chaque page, des portraits des personnages principaux, armes à la main, sauf les deux premiers volets internes qui contiennent les titres et chapitres de chaque épisode. Le suétui, dans les mêmes teintes est suffisamment rigide et épais pour donner un sentiment de produit très bien fini

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les sérigraphies sont toutes construites sur le même principe et complètent l'arrière plan du digipack. Elles représentent sur fond rouge sang, chaque personnage principal arme à la main. La qualité d'impression est excellente, le titre , à chaque fois comme coupé en deux d'un coupé d'épée est bien placé mais dans la partie inférieure, la surcharge de logos et de mentions légales nuit un peu à l'ensemble.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (14/20)

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