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DVD A LA LOUPE


LE SYNDICAT DU CRIME - TRILOGIE / EDITION COLLECTOR LIMITéE 4 DVD

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Le syndicat du crime - Trilogie / Edition collector limitée 4 DVD DVD sorti le 06/05/2008


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Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
Seven7 / Metropolitan Filmexport

Année de sortie en salle: 1986, 1987 & 1991
Durée du film: 1 h 38 min., 1 h 44 min. & 1 h 44 min.


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Nombre de visites :
1956


   

Le Film : 6.5/10

Résumé : 1er volet : Sung Tse Ho et Mark Gor deux seigneurs de la mafia à Hong Kong, coulent des jours heureux sous les ordres d'un parrain vieillissant. Tout irait pour le mieux si Ho n'avait un frère cadet qui a choisi de faire carrière dans la police
2ème volet : On promet au gangster Sung Tse Ho de le sortir de prison s'il accepte d'assister son frère policier, Sung Tse Kit dans une mission périlleuse qui consiste à s'infiltrer au sein d'un gang.
3ème volet : Entre le Vietnam et Hong-Kong, c'est la guerre. La seule façon de s'en sortir est de devenir un trafiquant. Mark cheung, jeune habitant hongkongais venu à Saïgon chercher son cousin Mun et son oncle s'en rend compte trop tard, et cherche à s'en sortir en s'unissant à Chow Kit, une trafiquante. Malheureusement, tout tourne mal...

Avis : ça y est, elle est enfin là cette fameuse trilogie, celle qui a instauré John Woo comme le plus grand réalisateur de films d’action de tous les temps, le plus esthète, le plus romantique du moins. En effet, dans le marché plus local de Hong-Kong de 1986, « Le syndicat du crime » est LE film qui ouvrira la porte au nouveau polar made in HK et qui permettre à Woo de réaliser quelques années plus (89), « The Killer » qui ouvrira ce marché au monde entier et à toute une génération de réalisateur, Christophe Gans et Quentin Tarantino en tête qui s’engouffreront dans la brèche. Tout comme avec « Histoire de fantôme chinois » que j’ai loupé récemment, il est difficile de faire une critique d’une œuvre aussi capitale que cette saga car préjugés, à priori et aveuglement de fan inconditionnel (ceux qui me lisent savent pertinemment que je porte J.W aux nues) se bousculent et toute lecture d‘un tel texte risque d’entraîner un débat passionné et pas forcément fertile. Mais bon, essayons tout de même.

Parlons du premier film, celui à l’origine de tout, celui qui lance donc John Woo à la face du cinoche asiatique et dans une moindre mesure de celui du monde entier alors que celui-ci n’avait, malgré près de 20 ans d’expérience qu’œuvre dans du film de studio, filmographie qu’il renie presque entièrement. Ce film est le premier à vraiment laisser entrer Tsui Hark comme producteur. Brillant réalisateur de « L’enfer des armes » et « Butterfly Murders », deux films qui ont marqué la création de la nouvelle vague en Chine, il s’est distingué aux yeux du monde avec « Zu, les guerriers de la montagne magique ». Véritable génie du cinéma de l’époque (avec tout ce que cela comporte comme défaut), il décide, à l’instar d’un Besson bien des années plus tard de se lancer dans la production au détriment de son talent de metteur en scène. Premier film produit, ce « Syndicat du crime » sera l’œuvre qui donnera ses titres de noblesse à sa Workshop Company qui officiera jusqu’à son départ pour les Amériques. « A better tomorrow », c’est aussi la découverte de nouveaux acteurs qui imposeront leur style par la suite. L’histoire du film s’intéresse particulièrement à la relation entre Ho (formidable Ti Lung) homme de main habile de la mafia et son jeune frère Kit qui ne connaît rien des agissements de son frère et qui s’apprête à devenir inspecteur de police. On retrouve par là l’essence même des films suivant de Woo, à savoir la dualité frères ennemis et ennemis frères mais il s’avère qu’il s’agit là aussi du plus riche de ses scénarios émotionnellement parlant puisque Woo a crée en parallèle un personnages secondaire, Mark, ami indéfectible de Ho qui servira de lien entre les deux frangins et qui est en plus le vecteur de l’histoire puisqu’il est le décideur de chaque action. Ce fameux Mark est incarné par le jeune Chow Yun-Fat qui vampirise totalement l’écran. Par sa présence plus que charismatique, il est le Steve McQueen des « Sept mercenaires », il détourne les yeux sur lui à chacune des apparitions si bien que malgré une présence réduite mais indispensable à l’écran, le monde entier (et les bandes annonces) n’ont retenu que ses agissements.
Mais qu’est ce qui a fait que ce film en a tellement imposé. Et bien tout simplement parce qu’il s’agissait là d’une véritable révolution dans un système perverti par des studios qui ne juraient alors que par le traditionnel Wu Xia Pan, celui hérité des Chang Cheh (dont Woo a été l’assistant réalisateur sur « Le boxeur de Shangaï ») et autres Liu Chia Liang. Woo impose une multitude d’inspirations inetrantionales, notamment américaines avec l’utilisation des ralentis façon Sam Peckinpah et donnant à ses gangsters un look Melvilien, C.Y.F devenant instantanément le Delon du « Samouraï » en version asiatique. Dans le même temps, il donne à son œuvre une dimension poétique, presque auteurisante alors jamais vue puisque chaque scène d’action en devient graphique et les chorégraphies des gunfights, filmés au ralenti (ce qui impose une précision diabolique à la fois dans le cadrage et dans le jeu des acteurs/cascadeurs) et la violence exacerbée en devient superbe, inénarrable, hypnotisante. Les sentiments sont exacerbés bien que quasiment tus, les (anti) héros devenant de véritables écorchés vifs en proie à un mal de vivre indissociable de leurs conditions de tueurs et leur destin fatal cela va sans dire. Tout son film est traversé par un romantisme qui me rappelle furieusement celui d’un Corto Maltese et l’ensemble vous prend aux tripes. Il y a aussi un côté christique très marqué, la notion de sacrifice étant permanente, Mark en étant le symbole ici et sa quête de rédemption sera celle qui habitera chacun des films qu’il interprètera pour J. Woo, il est aussi le porteur, malgré son statut de tueur, le porteur de valeurs qui ne laissent personne indifférent, celle des idéaux, de l’amitié, de l’honneur, Woo ayant par là, à l’instar de Scorcese, romantisé le monde de la mafia
Alors certes, ce film n’atteint pas encore la perfection de ce que sera plus tard « The Killer », « A toute épreuve » et surtout « Volte Face » mais il contient l’ébauche de tout cela, la substantifique moelle car si on notera quelque longueurs et une certaine approximation par moment, tout comme un léger manque de dynamisme dans les trop longs dialogues en milieu de métrage, certaines scènes resteront à jamais marquée dans la mémoire cinéphile, je pense notamment à celle des pots de fleurs que vous trouverez jointe en best of mais aussi tous les gunfights en général, Woo les ayant filmé de telle manière qu’ils seront très souvent plagiés mais jamais inégalés. Ma note : 8.5/10

Soyons clair d’emblée, le deuxième volet du « Syndicat du crime » n’est pas un bon film. Surfant sur le succès sans précédent et imprévisible du 1er opus, John Woo toujours derrière la caméra et Tsui Hark encore une fois à la production et au scénario se sont complètement laissé sur plusieurs points capitaux.
Le premier est sans nul doute le scénario, qui est d’une longueur inutile sans nom dans sa première heure et demie puis qui se laisse aller à des débordements d’action et d’hémoglobine alors encore peu aperçue notamment dans le cinéma occidental. Basé sur un postulat de départ quelques peu rocambolesque (j’hésite à en parler de peur de spoiler la fin du premier film et l’idée principale de ce second), elle aurait pu être plus crédible si le script n’avait été truffé d’incohérence et de raccourcis scénaristiques honteux, ouvertement proclamés par un Tsui Hark qui à l’instar d’un Besson dans ses productions estiment que le public est prêt à accepter toutes les erreurs si elles lui plaisent, et qui placent ce métrage qualitativement en dessous des pires films qu’ait pondu Woo aux USA. Il avait voulu en faire le plus grand film sur la mafia, il s’est complètement planté en offrant un spectacle assez affligeant, oscillant entre un « Big Boss » made in USA pour le personnage de Chow Yun-Fat et une nouvelle forme de dualité entre les deux frangins qui est loin d’avoir l’étoffe affective et sentimentale du premier opus.
J’ai lu sur Allocine ainsi que sur le livret qui accompagne cette très belle édition que le film devait à l’origine faire 40 minutes de plus mais que le besoins commerciaux avaient obligé à faire des coupes drastiques (ce qui expliquerait les trous du scénario) mais cela ne justifie pas cet espèce d’humour malvenu venant de la part de C.Y.F, insupportable de coolitude bavarde dans la première partie, lançant des pseudos phrases chocs à la John MacLane quand il défouraille un gonze dans la seconde et l’aspect caricatural de bien des personnages et des situations de cette histoire. Ainsi, il faut se farcir l’énervant état de choc d’un homme d’entreprise, gangster redempté mais ayant perdu sa fille pendant plus de 20 minutes et toutes ces séquences cassent le rythme du film et les atouts qu’il avait.
Car il faut reconnaître que le duo Ti Lung et Leslie Cheung fonctionne encore bien. Entre fin d’une superbe tragédie et retrouvaille après bien des déboires, ils auraient encore du être le point d’orgue de ce film. Il faut savoir aussi que John Woo a ponctué la dernière partie de son film de certaines des séquences les plus marquantes de sa filmographie. Ce sont d’ailleurs celles qui constituent la bande annonce, celle qui fait croire que ce second volet est supérieur au premier. Jeté un peu pèle mêle, elles vous scotche littéralement au fauteuil. Les gangsters en noir se retournant brusquement de l’autel pour partir en croisade, le massacre entre Ken et le tueur dos au mur, le gunfight tellement énorme qu’il aurait pu en devenir caricatural si la technique de Woo n’était pas là où on voit des dizaines de méchants se faire dessouder au détour d’un couloir dans des gerbes de sang qui crépissent le mur….. Car en effet, Woo a peaufiné sa technique, celle des ralentis notamment mais aussi de tout le reste. Il n’est certes pas né de la première pluie, on l’a vu mais c’est ici, qu’il impose sa marque de fabrique pour les 15 ans à venir, celle qui fera sa renommée et qui se terminera avec le suranné « Mission Impossible II ». En jetant dans la fosse toutes ses inspirations (on retrouve ainsi du Melville et du Peckinpah bien sur avec un hommage direct à « La horde sauvage »), il crée son propre style et si ce film est certes loin d’être bon (ma note 3.5/10), il est, encore plus que le premier, celui où John Woo s’impose comme un grand parmi les grands avec un impact visuel des séquences absolument indiscutable surtout pour l’époque

Paradoxalement, le troisième film est bien meilleur que ce dont à quoi je m’attendais. Réalisé par Tsui Hark puisque après une brouille entre le réalisateur et le producteur sur le tournage de « The Killer » a vu John Woo refuser de retravailler avec Tsui Hark, je craignais me retrouver avec un sous « Syndicat du crime 2 », c’est vous dire…. Or ce « A better tomorrow III » se révèle non seulement être un bon film mais en plus est loin d’être le plus mauvais dans la carrière chaotique du metteur en scène de « Il était une fois en Chine ».
Cette fois ci, il n’y a ambiguïté aucune. Tout tourne autour du personnage de Mark, ce film racontant sa jeunesse et surtout la façon dont il est devenu un tueur, un as des flingues. Venu au VietNam chercher son oncle et son cousin pour les rapatrier sur Hong-Kong avant que Saïgon ne tombe au main des VietCong, Mark est présenté comme un jeune homme valeureux, un peu naïf, une sorte de petit chevalier moderne sans aucune envergure. Un homme bien sous tout rapport. Hark profite de ceci pour faire son propre retour aux sources (il est né au VietNam) et créer une œuvre qui émotionnellement parlant sera dans la droite continuité du premier volet de la trilogie mais aussi de tous les autres films de la carrière de John Woo. Toute cette œuvre est en effet traversée par un romantisme à l’état pur, un romantisme dans l’amour (superbe triangle amoureux entre Anita Mui, Chow Yun Fat et Tony Leung), un romantisme dans les valeurs (chacun est prêt à s’effacer pour que l’autre puisse profiter pleinement du bonheur), un romantisme dans l’action et les idéaux. Je ne pensais franchement pas que Tsui Hark saurait se mettre au niveau de Woo (et même au dessus de lui si on prend le cas isolé du deuxième film ou il a complètement oublié ces fameuses valeurs de chevalerie moderne) sur ce plan là car non seulement le scénario est bien construit (à contrario du deuxième), solidement ficelé, mais en plus il a su donner une profondeur psychologique à ses personnages comme il ne le fera guère par la suite. On appréciera en outre la qualité de la reconstitution historique et aussi le contexte politique dans le quel le film est placé et on notera chose originale pour l’époque que nous sommes face à une préquel, chose devenue bien plus courante de nos jours.
Côté mise en scène, Hark s’en tire aussi avec les honneurs. Sa réalisation est solide. Reconnaissable par nombre de ses cadrages penchés et une caméra fuyant au ras du sol lors des scènes d’action, il su aussi s’inscrire dans la continuité de Woo en utilisant massivement le ralenti. Alors que la brouille qui a opposé les deux maîtres était justement que T.H voulait que Woo retire toute utilisation de ce procédé sur « The Killer », ce premier les a largement (ab)usé ici à un point que parfois trop c’est trop et le spectateur fini vite par s’en lasser. D’autant que n’est pas Woo qui veut et ceux-ci sont loin d’être parfait dans la plupart des cas. En effet si Hark s’avère être un maître dans le cadrage de scènes d’actions nerveuses et rapides, il n’a pas le sens de la chorégraphie et du montage lors des ralentis et nous sommes plus proches d’un Antoine Fuqua avec « Un tueur pour cible » qu’un J.W.
Ne nous fourvoyons quand même pas. « Le syndicat du crime III » reste une suite avant tout commerciale. Sorte de film romanesque racontant le devenir de jeunes chinois au sein du VietNam en guerre il est certes séduisant mais ne relève pas du chef d’œuvre. Il est plutôt une bonne surprise mais a certains défauts qui retiennent l’attention. On aurait par exemple voulu avoir une plus grande continuité entre ce volet qui aujourd’hui s’intitulerai facilement « 0 » et le premier. Dans la même idée, bien que l’ensemble soit honorable côté réalisation, une mise en scène plus personnelle aurait été bienvenue. Et puis il reste le côté caricatural de nombre des personnages, le manque d’envergure au final de l’histoire malgré un contexte politique bien exploité, des raccourcis scénaristiques incongrus (le retour de Mr Chow) qui font qu ce film n’égales pas le premier opus. Ma note : 7/10

Je vous invite donc à découvrir cette trilogie car elle est un monument fondateur de tout le néo polar Hong Kongais, celui dont les réalisateurs du monde entier puisent les idées depuis maintenant plus de 10 ans. De Christophe Gans et son « Crying Freeman » en passant par les frères Wachowski et leur « Matrix » et tant d’autres, chacun est venu chercher des idées ça et là. C’est bien sur le premier film, réalisé en 1986 qu’il faudra retenir car vous retrouvez là toutes les racines du cinéma de John Woo, sa puissance visuelle (ralentis, costumes, attitudes) et émotionnelle (chevalerie moderne) et l’iconisation instantanée de Chow Yun Fat en tueur au look Melvillien bein que relégué dans un second rôle. Le deuxième film s’il est mauvais, contient néanmoins les ébauches des scènes qui feront sa renommée internationale (toutes celles qui se trouvent dans la bande annonce) à savoir des gunfights sanglants, des flinguages à trois etc etc… Quant au troisième film, il est suffisamment avant gardiste dans son procédé (une préquel) et correct dans sa mise en scène et son scénario pour figurer dans ce très beau coffret et mériter un intérêt certain.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.85 : 1

Avis : Un restauration à la hauteur de l’attente suscitée. On ne relève que de rares défauts de master malgré l’âge et les conditions de restauration et la compression, comme à son habitude chez HK Video, est de très haute volée. On se surprend volontiers à admirer les noirs profonds des costumes !!! A noter la présence quasi constante d’un grain peu désagréable cependant et un aspect souvent trop lissé. On atteint cependant pas la qualité de « Histoire de fantômes chinois »

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Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 2.0 en français et cantonnais, – Sous titres : français imposés si VO

Avis : Les Vophiles opteront bien sur pour la version cantonaise, plus précise et peut être bien plus riche. La stéréo ne fait pas de miracles mais correctement combinée à un décodeur DPLIIx, elle s’offre une belle aération musicale. La dynamique est solide et on échappe à la saturation. Le doublage français est plutôt acceptable mais ces vf n’ont strictement aucune ampleur, les voix semblent étouffées et les coups de feu sonnent comme des pétards mouillés


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Très beaux menus animés par des images des films qui défilent. Sur chacun des dvd, ils sont construits de façon identique, seules les images et la musique s’adaptant à chaque film. La lisibilité est excellente car chaque page est très sobre et le fait qu’ils soient sonorisés par des extraits de la B.O.F nous fait plonger immédiatement dans l’ambiance du film.


Les bonus :

L’interactivité, malgré le côté prestigieux du coffret et la renommée de ces films reste quand même décevante. Chaque galette est conçue de la même façon. A savoir : Disque 1 :

  • Le premier film
  • Bande annonce du film
  • 8 bandes annonces de la collection HK


  • Disque 2 :
  • Le deuxième film bien entendu
  • Bande annonce du film
  • 8 bandes annonces de la collection HK


  • Disque 3 :
  • Le troisième film dans sa version diffusée à l’internationale
  • 8 bandes annonces de la collection HK


  • Disque 4 :
  • Le troisième film dans sa version longue en Vost, plus longue de près de 10 minutes et qui complètent par des séquences l’impact émotionnel de l’œuvre.
  • 8 Bande annonce de la collections


  • Aucun bonus pour des films si renommés. Heureusement qu’il y a un très beau livret qui complète les informations et qui offre en même temps une rétrospective sans langue de bois sur la carrière de John Woo par lui-même. C’est bien trop peu pour plus de 10 ans d’attente et un prix non négligeable. On notera par ailleurs l’absence totale de bande annonce du troisième film. Je crois n’en avoir jamais vu !


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Difficile de faire une grande variété de clichés pour ce superbe coffret qui reste assez difficile d'accès. En effet, se présentant comme un superbe livre dans une couverture solide, noir mat de toute beauté, l'épaisseur est telle qui il est difficile d'ouvrir complètement ce boîtier d'exception sans l'abîmer sur les tranches. Le contenu est simple : une livret de près de 150 pages imprimé de façon très classe sur un papier brillant relativement épais et à la fin, dans des feuillets noirs un peu plus épais, on trouve les 4 disques, imprimés comme le deuxième de couverture en imitation billet de banque, qu'il est difficile de sortir et rentrer sans risquer de mettre les doigts sur les faces lisibles des galettes. Un objet extrêmement sobre (le recto est à tomber avec Chow-Yun Fat en costard noir brûlant un billet de banque pour allumer un clope dans un petit encart sur ce fond noir où seul un petit logo et le titre apparaissent) mais au final très fragile dans sa manipulation. Objet de collection, numéroté sur la tranche

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Toutes les sérigraphies de la série sont construites sur le même principe : le fond fait penser à un billet de banque sur lequel vient s’ajouter en rouge et noir le titre, le logo presque invisible car gris et les mentions légales. C’est un peu fadasse


    Note Finale : (11.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 31/05/2008 à 07:39 par Tipee : Les problèmes dont je parle sont absents des éditions coréennes et hongkongaises... le matériel existe donc, c'est hkvideo qui a mal fait son travail.
    - le 30/05/2008 à 22:46 par Laurent T. : Recadrage ou pas, grain énorme ou pas, je doute qu'HK Video nous offre une meilleure copie du premier opus dans le futur, y compris en Blu-Ray. N'oublions pas que la conservation de films en Asie n'est pas une priorité, il est donc logique que l'on se retrouve avec un générique de fin absent et un titre dont la police d'écriture font très slasher. Je suis persuadé que les copies originales sont perdues détruites, alors les éditeurs se retrouvent avec n'importe quel master. C'est la triste vérité. Quoi qu'il en soit, ce coffret sera mien !
    - le 30/05/2008 à 10:42 par Tipee : Erreur sur l'image: sur le premier opus l'image est recadrée (il suffit de voir le générique du début avec les noms qui défilent), le générique a été modifiée ressemblant maintenant à un piètre slasher, et le générique de fin saute. Il y aurait aussi sur la VO dans les dernières minutes du métrage du n'importe quoi, avec des mélanges de contonnais/ mandarin (sachant que le cantonnais est la langue de HK). Bref, hkvidéo n'a pas été à la hauteur, surtout que les problèmes concernent l'opus le plus culte.
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