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DVD A LA LOUPE


FUSION

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Fusion DVD sorti le 04/12/2003


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Editeur : Paramount
Distributeur :
Paramount

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Acteurs: Tchéky Karyo

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Nombre de visites :
1376


   

Le Film : 9.5/10

Résumé :  Aux quatre coins du globe les catastrophes naturelles s'enchaînent. Plus que de « simples » inondations ou tremblements de terre, onassiste à des phénomènes inédits tels que des oiseaux pris d’une folie aussi mystérieuse que subite... La cause de cette succession d’évènements est bien connue des autorités militaire et scientifiques ; le coeur de la Terre a cessé de tourner, mettant à court terme la survie de l’espèce humaine en péril. Les gouvernements mondiaux organisent alors dans le plus grand des secrets une expédition au centre de la terre. La mission de l’équipage sera de larguer plusieurs charges nucléaires dans le magma en fusion afin de relancer la rotation du noyau...

Avis : Malgré le peu d’enthousiasme des lecteurs pour ce petit film plutôt mal connu malgré un budget et des acteurs conséquents, sans compter l’accueil mitigé qu’il a reçu à sa sortie, j’ai décidé d’inclure ce métrage dans mon coffre à loupes. Pour deux raisons : une puérile (c’est MON loupe et puis il est brillant ce truc), une plus nuancée (trop de qualités pour rester ignoré).

Le pitch de Fusion est simple en soi : la planète va mal (elle va crever en fait,et tout ce qu’il y a dessus avec) et il faut la soigner. Mais au lieu d’un astéroïde qui risque de tout casser (cf Deep Impact, Armageddon) ou d’un dérèglement climatique qui aboutira à la même conclusion (Le jour d’Après, Volcano, Twister même si pour ces derniers, on parle plus d’une cata à l’échelle d’une ville), il va falloir ni plus ni moins traverser la croûte terrestre et faire de démarrer le noyau, comparé dans le film à une simple batterie de voiture.

Le film, pour nous balader à travers cette aventure humaine (c’est quand même dingue, dès qu’il s’agit d’un film catastrophe, il faut toujours se farcir une équipe de doux dingues idéalistes qui parviendront à sauver inévitablement le monde. Le contraire peut fonctionner tout aussi bien, à savoir la même équipe mais avec un final apocalyptique, je pense là à un tv-film produit par la Warner et souvent diffusé sur M6 avec Armand Assante traitant d’un virus bouffant littéralement la planète → USS Charleston qui est encore passé il y quelques jours)s’ordonne selon un schéma classique tripartite.

On commence logiquement par les effets induits et inattendus de ce genre de bobos avec perturbations du champ électromagnétique terrestre nous offrant de très belles scènes de paniques : tous les gars avec un pacemakers tombent comme des mouches (même si leur concentration au m² me semble un peu exagérée), les pigeons (plus classique) deviennent cinglés et foncent dans tout ce qui leur passe devant le bec (scène de panique traitée avec un certain humour) et beaucoup mais alors beaucoup plus impressionnant, le crash évité de justesse d’une navette Columbia qui reste pour moi une référence à plus d’un titre(ridicule scène de Matrix 2 où Néo sauve ses copains d’une collision entre deux poids lourds en comparaison) (et puis faire atterrir un avion en pleine ville,c’est d’un banal ! Une navette spatiale, ça a plus de gueule et c’est tellement plus US).

On poursuit avec la phase je t’explique ce qui se passe et je réunis mes petits génies pour sauver le monde. On notera qu’une pèche brûlée avec une bombe désodorisante reste bien plus efficace et explicite que des tonnes de modèles3D informatiques pour comprendre que la planète va connaître sa période estivale. Cette partie du film reste la plus attachante car nous permet de faire connaissance avec les protagonistes et leur savoir faire. Les personnalités sont fouillées avec plus ou moins de bonheur et cela nous change de la caricaturale équipe de Bruce Willis dans le film précité. Sympa aussi devoir ce que peut donner la rencontre d’un portable et d’un emballage de Chewing-gum.

La dernière partie comporte son lot d’aventures et de sacrifices héroïques doublé d’un final prévisible mais attendu (les baleines qui indiquent que nos héros vont bien, c’est un peu cheap, mais bon).

Les SFX sont ici employés à bon escient et nous laisse des passages dantesques (la traversée de la roche de diamant, le redémarrage proprement dit du noyau, et le retour à la surface,entre autre) ou simplement touchants sans pour autant donner dans la surenchère comme celle du capitaine d’expédition qui se prend un diamant en pleine tête (mais aussi mort de Kario, de Delroy Lindo ou du scientifique stressant auquel on finit par s’attacher).
Les destructions de monuments (c’est fou comme la nature sait exactement quoi détruire pour que tout le monde sache quel pays est concerné !) sont ingénieuses et valent largement celles des autres blockbusters précités (en cela, la Colisée est une réussite).
Le Virgile est redoutable d’un point de vue aérodynamique, simple, pratique et surpuissant. L’utilisation de la Fosse des Mariannes dans un film est suffisamment rare pour pouvoir être ici citée, surtout que cette abîme d’inconnu et de frayeur souterraine trouve ici un échappatoire bénéfique.

Le cast harmonieux fonctionne à merveille. On retrouve ainsi Delroy Lindo que l’on commence à connaître (The One, Roméo doit mourir, L’arme Fatale et pléthore d’autres films où il reste désespérément mais brillamment second rôle), Tchecky Kario qui joue les scientifiques français et que l’on croise souvent aussi dans les productions ricaines (Le baiser mortel du dragon, Crying Freeman….) Hilary Swank qui alterne avec brio grosses prod et films d’auteurs (11h14, Million Dollar Baby…) ou encore Alfre Woodard déjà vue dans Star Trek 8 ou plus récemment dans Desperate Housewives.
Le studio avait peut être pensé faire des économies en n’employant pas des têtes d’affiches. Bien lui en a pris. Ils sont d’autant plus convaincants que l’on ne risque pas de les comparer avec des compositions précédentes.

Un scénario bien ficelé, des comédiens multipliant les atomes crochus (regardez les mimiques de certains lorsque l’action se concentre au 1er plan, vous verrez), une aventure inédite réécrivant à la sauce d’aujourd’hui un Voyage au centre de la terre (dont le film évite tous les pièges avec facilité) , des rebondissements agréables quand ils ne parviennent pas à vous surprendre carrément (le vide entre deux couches de croûtes terrestres) devraient vous convaincre de donner à Fusion une seconde chance.


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L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : L'image est irréprochable, ce qui reste logique pour quelques raisons :importance du budget, jeunesse du film, de très nombreux plans numériques.L'ensemble est fluide et le voyage et les paysages en direction du centre de la Terre ne sont pas trop denses évitant ainsi une sensation de fouillis qui aurait été désastreuse. La colorimétrie est bien maîtrisée.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en anglais, français - Sous-titres : anglais et français

Avis : On en prend plein les oreilles. La scène d'atterrissage de la navette spatiale est redoutable de ce point de vue. Les pistes audios sont correctes même si la VO reste dotée d'un humour plus prononcé. La spatialisation est réussie et les enceintes seront clairement sollicitées à plus d’un titre.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal est animé et offre plusieurs passage clefs sur les personnages sur fond du thème principal du film. L’accès aux différentes fonctionnalités est très épuré et très facile d’emploi. Il renvoie à des menus muets et fixes eux-mêmes simple d’accès. La partie chapitres est claire, avec des vignettes fixes assez bien choisies selon la scène. On s’y retrouve de suite. Etant chez Paramount, sous titres et langues sont sélectionnables à la volée durant le film. Le tout offre donc une esthétique simple et efficace.


Les bonus :

Les bonus sont assez classiques pour une édition de ce type et sont relativement peu intéressants. Ils présentent :

  • Un commentaires audio du réalisateur (John Amiel) qui à défaut d’emporter l’adhésion reste méritoire tant le réalisateur s’acharne à démontrer les qualités de son métrage.
  • Making of : d’une grosse dizaine de minutes, le tout sent trop la naphtaline (comprenez le promotionnel) et on zappera rapidement.
  • Décomposition des effets spéciaux et scènes inédites : d’une banalité et d’une lourdeur confondantes. Dommage.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    La jaquette est efficace et on ne peut qu’en apprécier la composition, ne serait ce qu epour la violation directe d’une couleur plutôt froide par une giclée de rouge orangée menaçante. Les personnages défilant devant le logo Fusion rappellent furieusement une scène culte d’Armageddon et les acteurs principaux sont présentés dans de petites vignettes, bien que trois seulement d’entre eux aient droit à leur nom sur l’affiche. Le verso offre un plan sur le destruction d’un pont assez célèbre ainsi que le résumé. Comme d’hab chez Paramount, les bonus présentés sur l’édition single sont quasi illisibles.



    La sérigraphie

    Tout simplement superbe et faisant écho à la jaquette. Les couleurs et la définition sont magnifiques.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (16/20)

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