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DVD A LA LOUPE


L'HOMME INVISIBLE - CLASSIC MONSTER COLLECTION

Lui écrire Ivenpast

L'homme invisible - Classic Monster collection DVD sorti le 05/11/2002


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Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
Universal Pictures Video

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Nombre de visites :
1848


   

Le Film : 10/10

Résumé : Un mystérieux médecin qui découvre le sérum de l'invisibilité. Enveloppé de bandelettes et cachant ses yeux derrière des lunettes noires, il débarque dans un petit village de la campagne anglaise et tente de cacher son incroyable découverte.

Avis : Pour la sortie cinéma de Van Helsing, les studios Universal avaient eu la bonne idée d’exhumer de leurs tiroirs certains de leurs titres phares des années 30 et 40. Bien évidemment, certains métrages avaient déjà eu les honneurs d’une édition dvd mais tout l’aspect graphique de ces perles du cinéma d’épouvante avaient alors eu droit à une collection dédiée. Dans cette série fort précieuse, on trouva des titres fers de lance comme Dracula de Browning (raaaaaaaahhh Lugosi, vampire devant l’éternel et surtout des milliards de spectateurs et dont le plus bel hommage reste celui fourni par Tim Burton dans son excellent Ed Wood avec l’hallucinant Martin Landau qui fut d’ailleurs récompensé à l’époque et permis à un critique une bien jolie sortie : Martin Landau a eu l’oscar, son ombre l’a eu pour Bela), les Frankenstein de Whale (réalisateur qui nous préoccupe donc indirectement aujourd’hui) ayant permis à Karloff de sortir lui aussi de l’ombre pour se faire connaître sur la scène internationale, via une composition émotionnelle incroyable d’humanité derrière un visage recouvert de maquillage et de prothèse (pour l’anecdote , Karloff fut repéré alors qu’il était de sortie et il ne put alors s’empêcher de regretter qu’en le voyant bien vêtu et fort apprêté, le réalisateur ait pensé à lui pour jouer un monstre….) essai qu’il confirmera avec La Momie , les deux films étant sortis quasi simultanément, le Loup Garou qui dénote dans le genre car le monstre cette fois ci ne s’assume qu’à moitié, la partie humaine rejetant son alter ego démoniaque contre lequel il ne peut lutter. Cet aspect caché de l’humanité qui ressort physiquement lors des nuits de pleine lune laissera d’ailleurs dans l’histoire du cinéma des interprétations plus ou moins fantaisistes type Teenwolf où les spécificités de la lycanthropie coïncident comme de bien entendu avec les affres de l’adolescence et de la puberté, Wolf avec l’excellent Jack Nicholson ou le calamiteux Underworld (je ne parle même pas de la suite) ou comment massacrer une histoire au potentiel fantastique, faisant enfin des loup garous de parfaits némesis et non plus des sous fifres ou une sous espèce face aux vampires ,même si le sujet est introduit avec un rapport maître / esclave).

On notera bien sûr la présence de titres moins exposés médiatiquement tel le Fantôme de l’Opéra , dont l’adaptation Universal reste l’une des seules versions valables comparée aux sous navets récents transformés en hybride de comédie musicale (ce qui n’est pas en soi un mal, quand cela reste bien réalisé et justifié) comme ce film produit par New Line récemment. De toute manière, de mémoire, les œuvres de Gaston Leroux ont été formidablement mal interprétés ces dernières années au cinéma, qu’il s’agisse du film précédemment cité ou bien encore du Mystère de la Chambre Jaune ou de sa suite Le Parfum de la dame en noir. Auteur contemporain, Maurice Leblanc n’a pas eu plus de chance, avec au hasard l’Ile aux trente cercueils, série tv des années 70/80 où Arsène Lupin n’apparaît même pas et justement le Arsène Lupin joué par Romain Duris qui aurait pu donner un film intéressant s’il ne s’était justement pas targué de porter ce titre.

Mais arrêtons (pour le moment) les digressions et revenons à nos braves monstres. Cette collection a également eu la bonne idée de ressortir l’Etrange créature du Lac Noir qui s’intègre parfaitement dans une logique de monstres de cinéma. Tous ces titres, novateurs pour l’époque, ont été de véritables jalons dans l’ère du cinéma fantastique entraînant de nombreuses séquelles mais aussi moult remakes et relectures ces dernières années quand ils n’ont pas simplement été réunis dans un même métrage pour satisfaire nos pulsions refoulées de geeks. Citons en vrac l’inénarrable Monster Squad (ayant d’ailleurs fait l’objet d’un excellent pop-corn reborn dans ces colonnes), le Dracula de Coppola, le Frankenstein avec De Niro ou encore la Momie de Summers (pour ne présenter que les plus réussis)… Reste alors cet Homme invisible qui lui aussi sort auréolé de monstruosité alors que le personnage principal, loin d’être un être mythologique comme Dracula, un zombie comme Frankenstein ou une aberration due pour moitié à l’homme et pour moitié à la nature comme la créature du Lac Noir n’est purement et simplement qu’un homme. De plus, contrairement aux trois individus pré cités, celui-ci ne possède pas d’attributs propres à effrayer ses contemporains tels des canines hypertrophiées, un visage couturé de cicatrices ou un faciès aquatique. La peur qu’il suscite réside justement dans le fait qu’on en voit rien de lui. Paradoxalement, c’est ce qui reste le plus efficace dans un monde d’épouvante. Une momie, un loup garou, un vampire et j’en passe, peuvent évidemment effrayer et vous surprendre mais vous pouvez toujours les voir et donc stigmatiser vers cette apparence votre appréhension. Vous pouvez également fomenter des plans d’action contre eux, vous déplacer à plusieurs pour leur faire la peau (quand il y en a) mais un homme invisible …. Pour peu qu’il soit discret, vous ne pouvez rien contre lui. Vous ne le voyez pas, vous ne le visualisez pas, vous ne vous rendez pas compte de sa présence ce qui démultiplie votre frayeur, le tout décuplé par une paranoïa naissante qui trouble vos idées et au moment où vous vous y attendez le moins, vous vous rendez compte qu’il est déjà trop tard. De plus, comme il ne s’agit que d’un homme, aucun recours mystique n’est efficace, aucune incantation, aucune lumière solaire salvatrice ne pourra vous sauver s’il a décidé de vous tuer.

Cet homme invisible, alors libéré de tous les préceptes de moralité qui conditionnent le comportement humain en société depuis sa naissance, va pouvoir laisser libre cours à ses pulsions. Se promenant nu, pouvant exécuter les pires besognes sans représailles sous le concept « pas vu pas pris », pouvant agir dans l’ombre comme en pleine lumière sans s’inquiéter plus avant des conséquences de ses actes, cet homme là n’a alors plus rien d’humain et peut être ravalé au rang d’animal, à la différence près qu’un animal ne tue pas par plaisir mais pas nécessité. Même les monstres que nous avons énumérés ci-dessus tuent par besoin (sacrifice pour retrouver son éternel amour pour la momie, besoin de survivre pour Dracula, amour toujours, pour la créature du lac noir et j’en passe…).

L’homme invisible, lui, a une volonté que rien ne pourrait contrecarrer mais prend aussi un plaisir sadique à torturer mentalement comme physiquement ses victimes, à l’image du meurtre de son ex-collègue laborantin dans le film auquel il décrit dans le détail ce qui l’attend (fractures, tonneaux….) avant de l’expédier ad patres dans le vide au volant de sa voiture, complètement ligoté. Cette simple évolution, cette volonté de détruire et de vouloir prendre le contrôle d’un monde, le catalogue déjà comme inhumain mais au-delà encore, ravale nos monstres tant aimés au rang de subalternes, aucun d’entre eux n’ayant de pulsions de contrôle d’échelle mondiale. On songe alors au Club des Montres mettant en vedette Carradine Senior et Vincent Price (qui joueront d’ailleurs tous les deux dans des séquelles de l’Homme invisible, pour la petite histoire) ou ce dernier propose l’entrée de l’homme dans le très select club , ce qui soulève l’indignation avant un petit laïus magistral (que je n’auras pas la bassesse de dévoiler ici, laissant intact votre plaisir de vous procurer la galette pour presque rien avec un autre film fameux et savoureux, le Cirque des Vampires, sur un site low cost bien connu des dvdvores) qui achève d’emporter l’adhésion et la validation de l’inscription de l’humanité dans son ensemble.

Le film de Whale, merveilleux réalisateur et homme d’un goût et d’une préciosité sans failles lorsqu’il s’agit de nous emporter dans les turpitudes d’une histoire bien conçue, réussit donc parfaitement à mettre en image tous ces préceptes, dépassant de fait le roman originel de Wells (qui est bien autre chose que le sympathique guignol courant après Tempus dans Lois et Clark, formidable auteur à succès et digne successeur de Jules Verne dans son approche somme toute très scientifique des choses, à laquelle on peut ajouter une immanquable critique politique de son époque, que ce soit dans les thématiques de l’homme invisible, du voyage dans le temps (qui donnera quelques décennies plus tard l’agréable C’était Demain de Nicholas Meyer, auteur ô combien émérite de la relecture très réussie de la mythologie Star Trek dans La colère de Kahn et Terre Inconnue) pour imposer sa propre vision emprunte de réalisme mais aussi d’un certain humour noir qui ne dénature en rien la vision du film, cette inspiration crédibilisant encore un peu plus la folie mégalomaniaque de Rains.

Le film pourrait se diviser en cinq parties, toutes représentant un échelon supplémentaire dans l’escalade vers la folie de Raines, à l’exception du dernier où il retrouve son humanité. On notera d’ailleurs la fantastique maîtrise et le travail formidable de Whale à exposer un tel sujet en aussi peu de temps, sans ménager de temps morts et en restant extrêmement cohérent. Réussir à exposer une histoire aussi complexe et avec tant de rebondissements en moins de 70mn là où aujourd’hui, il en faudrait facilement le double et avec dix fois moins d’efficacité… L’usine à rêve d’Hollywood s’est sérieusement enrayée et il faut un petit dégrippage de temps à autre pour se surprendre à y croire encore, le dernier en date étant Le Seigneur des Anneaux. D’ailleurs, pour tous les amoureux du réal, je ne peux qu’encourager à se procurer le dvd de Gods and Monster (chroniqué lui aussi en détail sur le site), qui éclaircit d’un jour nouveau le travail de celui-ci, interprété avec brio et retenue par le très bon Ian McKellen.

Le premier segment renvoie à l’ouverture (évidemment) du film sur l’arrivée d’un mystérieux individu emmitouflé de la tête aux pieds, dans un extérieur hostile, couvert de neige ; désespérément froid et où notre homme est seul. Le soin apporté au cadrage et à la photo renvoie à une parfaite métaphore de la condition de notre protagoniste à cet instant, puisque lui aussi connaît la solitude. Cette image d’inhospitalité renvoie à la chaleur d’un pub anglais typique, proche de l’image d’Epinal avec son tenancier discutant le bout de gras avec les autochtones, en soif de bon alcool et de chaleur humaine. La confrontation entre les deux univers est flagrante quand débarque l’inconnu au phrasé rare et à la voix vraiment étrange. La vindicte populaire classique face à l’étrange reste d’ailleurs sous jacente, les contrastes se faisant plus sombre et la populace regagnant de concert une table en retrait du comptoir, appuyant donc encore sur l’isolation de l’inconnu. Pour bien faire, le tenancier précise au nouveau client qu’il n’y a pas de chambre disponible en cette saison, ce qui renforce encore cet écho d’abandon absolu. S’en suit finalement une installation à l’étage sous d’étranges directives, la tenancière cherchant à en savoir un peu plus sur son « invité » afin d’alimenter les ragots du rdc. L’homme n’étant pas sociable et les bandages de ce dernier ayant fait forte impression, l’imagination populaire s’enflamme et on prête à l’étranger un passif assez lourd allant de l’évasion de prison à l’accident de voiture, si ce n’est une combinaison des deux. Le parallèle avec le spectateur est intéressant à souligner, car bien que sachant pourquoi le personnage porte tous ses bandages, son imagination aussi se laisse guider par toutes ces suppositions, sans compter la future transposition à l’écran du phénomène d’invisibilité.

Le segment suivant, suite à l’introduction précédente, va permettre de dévoiler au grand jour la nature réelle du personnage. Le temps passe depuis qu’il a élu résidence dans ce pub pittoresque et il a eu le temps de se forger malgré lui une solide réputation d’homme acariâtre et capricieux, nonobstant un certain côté asocial. Les problèmes de loyer non payés, de vaisselle cassée et de grossièreté finissent d’exaspérer la tenancière (amusante actrice d’ailleurs qui fatigue un peu lorsqu’elle joue l’hystérie mais qui possède un jeu d’une expression aujourd’hui disparue. On sent que cette période fait transition entre le muet et le parlant tant parfois les émotions frisent l’exagération pour un bonheur certain du spectateur d’aujourd’hui) ce qui force Rains à dévoiler son secret pour avoir la paix tout en effrayant la peuple via des espiègleries donnant la part belle aux effets spéciaux, proprement hallucinants et d’une perfection encore d’actualité et rivalisant sans peine avec les effets numériques (vol dé vélo, bousculade et consort après avoir fait tourner la police en bourrique en tournant autour d’une table simplement en chemise !).

C’est d’ailleurs dommage que les effets optiques soient aujourd’hui au rencard tant ils apportent une atmosphère particulière à un film, les derniers gros blockbusters les ayants utilisés avec succès étant Superman de Donner et The Shadow avec Alec Baldwin. Pensez donc, pour réaliser l’effet d’invisibilité, Whale n’a ni plus ni moins qu’eu recours à l’ancêtre des écrans bleus ou vert , via une surimpression de la pellicule. En fait, l’acteur devait porter du velours noir, puis être enregistré sur fond noir avant d’être réimprimé sur la scène normale. Amusant de constater d’ailleurs que l’acteur lui-même n’apparaît jamais à l’écran, si ce n’est dans la scène finale , jouant ainsi les hommes invisibles dans la peau de l’homme invisible, tout étant basé sur son incroyable voix.

Le troisième segment, central dans la construction du personnage, dévoile ses forces et faiblesses sans pour autant prendre le spectateur pour un ahuri fini, ce qui est une grande marque de respect en soi. Whale ne s’embrasse pas de fioritures et part du principe que le postulat de départ a été accepté et que la personne ayant payé son billet possède un esprit assez ouvert pour accepter mais l’incroyable. Raines est donc dehors, son secret est dévoilé et il ne connaît plus aucune retenue, il trouve refuge chez son ancien collègue (courtisan en passant de sa fiancée, dite fiancée qui n’existait d’ailleurs pas dans le roman original mais qui permet d’avoir à la fois une touche de glamour dans le film, d’être une motivation véritable de découverte scientifique pour Raines et enfin une soupape de sécurité permettant de rattacher de manière infime l’homme invisible à son humanité perdue) qu’il parvient à museler sous la menace tout en l’enrôlant de force dans ses basses besognes afin de devenir un chef incontesté de la race humaine. Pour cela, il vole, terrifie et tue tout ce qui le gêne, mais avec un plan pré-établi, précisant lui-même que les grands comme les petits seront touchés afin de ne pas exercer de différenciation. S’en suivent plusieurs passages assez jouissifs où il vole une banque sans être inquiété et redistribue l’argent dans la rue (un tiroir de banque volant dans une agence n’attirant visiblement le regard de personne), où il fait dérailler un train avec une facilité déconcertante (c’est bien connu, en arrivant à un pont, il y a forcément une voie de chemin de fer qui conduit dans le vide….) ce qui conduit sans transition au segment suivant, inévitable, celui de la chasse à l’homme.

On sent alors la paranoïa qui a envahit la population qui s’enferme chez elle à double tour, qui concerne également la police qui use de filets pour parcourir les pièces afin de voir s’il n’est pas présent. Signalons au passage la remarquable ouverture d’esprit de la police qui lorsqu’elle est confrontée la première fois au pouvoir incroyable de Raines ne tique pas et déblatère simplement aux quidams et à son chef que le suspect est invisible et qu’on en peut donc pas le voir… esprit large à priori partagé par la population et les journalistes qui s’emparent alors de l’affaire. La chasse à l’homme s’organise donc et l’homme invisible s’en amuse, continuant de se moquer de la bienséance et n’hésitant pas à se jouer d’un barrage de police tout en piquant le pantalon d’un de ses représentants pour déambuler dans la campagne en chantant, vêtu du simple vêtement, et en effrayant les braves gens. La folie est alors consommée et totale (bien qu’indirectement due à un des composants de la potion d’invisibilité, même si à mon humble avis, le dit ingrédient se contente plutôt de révéler la folie latente existante en chacun de nous et simplement refoulée par l’éducation et les verrous sociaux, cependant, il faut bien lui trouver une cause scientifique, histoire d’étoffer le personnage qui ne serait sinon qu’un simple malade mental) , raines tuant sans discernement aucun. Une solution est trouvée en se servant de l’ex collègue laborantin comme appât (ce dernier ayant eu la promesse qu’il mourrait à 22h des mains de l’homme invisible) et on se rend alors compte à quel point toute l’attention du monde reste futile contre un tel don, ce dernier se faisant tuer de manière fort brutale (étonnante d’ailleurs vu l’époque et le public visé. On a droit à des strangulations multiples, à un homicide et j’en passe mais le tout reste, il est vrai sans une seule goutte de sang).

Le cinquième segment se clôt, sans pour autant être bâclé, par la mort de Raines. Celui-ci, bien que redoutablement rusé reste néanmoins humain et doit se reposer. Pour cela il trouve refuge dans une grange, mais ses ronflements ne passeront pas inaperçus et sous une impulsion inspirée de la police, il sera exécuté quand il cherchera à s’enfuir de cette dernière qui est en flammes. Cela nous conduit à la séquence finale, où au seuil de la mort , le produit n’agit plus et laisse à nouveau apparaître pour la seule et unique fois le visage humain de Raines (via un montage astucieux que je ne dévoilerais pas ici) . L’invisibilité est partie et il retrouve une apparence sociale, belle image de purification de pêchés sur un faciès reposé.

Ce film, considéré comme mineur par Universal (un seul module de bonus sur le dvd contre une bonne demi douzaine pour la Momie, Dracula et les deux Frankenstein) et dans la filmographie de Whale mérite d’être redécouvert avec un regard neuf , ne serait ce que pour l’excellence de sa mise en scène et pour la portée qu’il aura eu dans l’histoire du fantastique. Scénario, maîtrise des sfx, des acteurs parfaitement justes de Raines, dont c’était pourtant le premier rôle au cinéma (son jeu avait été jusque là jugé comme outrancier et pompeux), rôle qui avait été d’abord prévu pour Karloff puis pour Owen qui s’étaient finalement désistés tous les deux pour des problèmes divers et variés, à Gloria Stuart que l’on connaît tous pour son rôle dans …. Titanic de Cameron (la vieille dame qui nous saoulent tous à un niveau plus ou moins grand et qu’on l’on a parfois rêvé de pousser par-dessus la rambarde….) et j’en passe pour un plaisir pantois devant cette cigarette qui se fume seule ou ce vélo qui part en trombe sans personne en apparence dessus. Et quand on voit la piètre qualité du remake de 1992 ou la trahison véritable de Hollow Man (réussi pourtant en tant que Thriller mais sans aucune inspiration lyrique, le scénario s’effaçant devant les sfx certes révolutionnaires mais sans âme), on ne peut que se réinstaller au fond de ses couettes, le dos callé par les oreillers et se plonger à nouveau dans la rondelle ou pourquoi pas étoffer un peu sa bibliothèque en relisant l’œuvre de Wells.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 4/3 - Ratio : 1.33.1

Avis : Le fil est très âgé et présente pourtant un noir et blanc des plus soigneux, ce qui peut se révéler inespéré ; Le confort visuel est optimal et les sfx sont parfaitement incrustés dans l’ensemble, ce qui prouve que le côté old school passe bien mieux à l’écran que des effets spéciaux à la Lucas sur Star Wars.

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby surround 2.0 : Anglais et allemand / Sous-titres : français, anglais, allemand, arabe, bulgare et hébreu

Avis : Le son dolby offre une certaine pêche et cadre à merveille avec la voix si particulière de Rains. Un vrai régal, notamment lorsque celui-ci se met à pousser des rires plutôt machiavéliques. Les dialogues sont clairs et le background musical présent mais peu envahissant.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal s’ouvre sur une un fond fixe proposant le choix entre trois langues puis sur un autre menu fixe faisant la part belle à notre anti héros. L’accès aux sous menus est intuitif et rapide (ils sont eux-mêmes fixes). Cela donne un aspect vieille école à l’ensemble.Idem pour les différents chapitrages qui se se présentent sous forme des vignettes fixes. Les chapitres, langues et sous titres sont sélectionnables à la volée durant la lecture.


Les bonus :

Les bonus sont présents mais le dvd reste moins fournis que ses comparses de la même collection , type dracula. Dans le détail, on aura :

  • Commentaire du film par l’historien du cinéma Rudy Behlmer : le point fort de ces bonus tant le commentaire est riche en information et en sources diverses.
  • Les photos de production : bien que réussies, elles font plus office de remplissage que de bons véritable.
  • Enfin visible : l’homme invisible se dévoile : le reportage habituel qui détaille un maximum le mythe de l’homme invisible et de ses suites nombreuses au cinéma. Passionnant.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    la jaquette reprend la charte graphique de la collection des Monstres Universal, à savoir le personnage principal sur un fond verdâtre, placé lui-même sous le titre du film et le nom des stars principales. Avec ses petits copains, la collection est visuellement reconnaissable de suite. Le verso présente le résumé et le classique visage du monstre de Frankenstein au milieu de la liste des bonus.



    La sérigraphie

    Universal ne s’est pas foulé (au contraire d’Aventi qui distribue aussi la collection) et ne donne qu’un titre en VO sur un fond de cuir vert usé par le temps. Les mentions légales sont extrêmement visible bien que discrètes puisqu’elles sont les seules autres choses à voir ….


    Note Finale : (16/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 29/11/2008 à 12:02 par Ivenpast : Je n'en ai qu'une demi douzaine.... mais ce pourrait être une idée. Je finis Star Trek et Bond et je verrais à ce moment là. Mais pourquoi pas. Merci de votre fidélité. Si je m'attendais à voir merdique comme terme dans un commentaire un jour.... ;-)
    - le 29/11/2008 à 09:31 par gegeonix : Bon je vais te faire redescendre de ton petit nuage... Ta loupe est merdique !!! Non je déconne, voila encore une belle réussite de ta passion, même si le fait d'enchainé la lecture de tes loupes me piquent les yeux et me prend du temps, j'adore tout autant... Auront nous le droit à la collection complète des Classic Monster?
    - le 26/11/2008 à 15:47 par Ivenpast : c'est simple : la passion et des films bien faits. Rien de plus. Je commence à avoir les chevilles qui enflent.... faites les exploser et réagissez!
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