DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray
Ex : Monstres, Arthur et les minimoys

Chercher un DVD, Blu-ray parmi les 96 291 références.
Comparer les prix auprès des 22 marchands référencés.

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


W. L'IMPROBABLE PRéSIDENT (BLU-RAY)

Lui écrire ninnin4

W. l'improbable président (Blu-ray) DVD sorti le 05/05/2009


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
Seven7 / Metropolitan Filmexport

Date de sortie en salle: 20 août 2008
Nombre d'entrées : 901 000 env.

Durée du film: 1 h 41min

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
668


   

Le Film : 7.5/10

Résumé :  L'incroyable parcours du 42ème Président des Etats-Unis, ou comment George W. Bush est passé du statut d'alcoolique notoire à celui de Président de la première puissance mondiale...

Avis :  Quand le réalisateur le plus polémique des Etats-Unis s‘attaque au président de ce même pays le plus controversé des dernières décennies, cela donne « W », où autrement dit, le parcours de Georges W. Bush de sa sortie de l’université de Yale à ses dernières paroles après la débâcle d’Irak. Mais après de véritables chefs d’œuvre à la fois formel et didactiques qu’ont été « J.F.K », « The Doors », « Tueurs nés » et bien d’autres encore, « World Trade Center », dernier long métrage en date d’Oliver Stone, a déçu bien des fans de la première heure tant le véritable lion en cage qu’était l’ex scénariste de « Conan le barbare» ou de « Scarface » semblait s’être enfermé dans un certain formalisme hollywoodien et dont l’absence totale de propos du film ne correspondait plus du tout à ce qui avait fait son aura, sa marque de fabrique. Alors Quid de « W. », Stone se retourne-t-il vers un brûlot politique comme nous sommes en droit de l’attendre, surtout au regard de ce personnage controversé, où s’agit il d’une simple mise en image de la carrière de cet homme qui a mis le monde à eu et à sang???

« W.« , C’est d’abord l’histoire d’un homme, mais aussi surtout d’une famille, fortement ancrée dans le monde politique américain d’où le plus illustre personnage , le père, a été le président de cette superpuissance mondiale durant un mandat, de 1988 à 1992 et qui s’apprête à vouloir mettre le frère cadet, plus brillant sur le trône du monde tout en détournant le plus âgé, celui qui concerne le film, en quelque sorte le canard boiteux de la famille, de toute ambition politique en lui permettant d’accéder à des postes certes honorifiques mais dépourvus de toute reconnaissance de la sphère qui dirige le monde (directeur d’une prestigieuse équipe de Base Ball). Le film s’attarde sur deux grandes périodes du personnage où se distingue deux comportement bien différents. Il y a tout d’abord le Bush jeune (20-40 ans), rebelle, incapable de tenir des responsabilités, plus occupé à faire la fate se mettre minable et baiser les plus belles créatures Puis celle d’un âge plus mur, après 40 ans, où il arrête la boisson, rencontre Laura qui deviendra sa muse, puis sa femme, et qui tiendra le rôle d’apaiseur de son âme. C’est là aussi qu’il achète son équipe de Base Ball puis qu’il fait ses débuts dans la politique, tardifs donc.
Le point commun de ses deux époques, c’est la fuite en avant de ce bonhomme, qui veut absolument sortir de l’ombre de son père, trop responsable et de l’éclat de son frère, trop brillant. C’est aussi la mise en abîme d’une Amérique des années 60-70, période d’insouciance où l’argent coule à flot et où les grandes familles règnent en maître. Vient ensuite son accession au poste de président des USA, à une heure où la réputation de l’Amérique est à son plus haut niveau, post années Clinton où de grands efforts de paix ont été fait notamment au Moyen Orient Les premières heures de son mandat, illustrent parfaitement la mentalité et la psychologie du personnage : peu instruit mais un charisme fascinant, pas de détail mais de l’action. L’analogie avec notre cher président français actuel est troublante et il est terrifiant de constater comme les deux politiques, faites de réformes anti sociale se confondent.
C’est aussi la volonté de dominer le monde géopolitique soutenu par un Dick Cheney et la CIA qui trouvent un moyen d’asseoir une domination militaire plus importante ce qui conduira aux attentats du 11/09 et une volonté encore plus forte de dominer le monde. L’ambition du film est de nous montrer le vrai regard des enjeux à travers le côté terrifiant de la manipulation politique et des certitudes dans lesquelles étaient enfermés cette poignée d’homme qui ont conduit le monde dans un marasme guerrier qui tiendra encore quelques décennies. Les allusions aux abus de pouvoirs de la famille Bush sont nombreuses dont la plus flagrante est l’histoire de Noriega. Dans le même temps, le fil est aussi une mise en exergue de la superpuissance des États-Unis et de leur volonté de légiférer le monde en agissant à la guise de leur président. De même pour l’administration, toute puissante avec les écoutes téléphoniques les arrestations arbitraires et bien évidemment, la honte qu’est Guantanamo. Tout ça est dit avec une telle indifférence que le froid dans le dos est multiplié par dix.
C’est enfin l’illustration d’une Amérique qui prône la démocratie mais au détriment de la liberté individuelle qu’elle détruit à grande vitesse avec l’argument sécuritaire qui trouve sa source dans le détournement du législatif au profit de l’exécutif.

Côté mise en scène, on ne peut pas reprocher grand-chose à Oliver Stone. Sa mise en image est rigoureuse, solide, comme on est en droit de l’attendre d’un homme de sa trempe mais le problème principal vient qu’il innove guère. Tout est certes débarrassé de ses tics légendaires (ceux qui n’aiment pas apprécieront, les autres chercheront leurs marques) mais le génie visuel semble avoir disparu au profit d’une œuvre plus calibrée pour le grand public. Ce bio pic manque alors de ‘piquant’ visuel comme j’aurais aimé qu’il le soit. Côté ironique de la mise en scène mise en valeur par la musique souvent décalée ou du moins en contraste par rapport à ce qui se déroule sous nos yeux. Le point fort du film reste par contre son casting où l’étude de caractère est magnifiée par des acteurs à contre emplois de leurs rôles habituels mais surtout en parfaite adéquation physique avec les personnages qu’ils incarnent.
W. est joué par l’ex Goonies Josh Brolin, qui après une longue carrière de seconds couteaux (« Hollow Man »….) trouve enfin depuis deux trois films (« No country for old men ») des rôles de premiers plans à la mesure de son talent. Très peu grimé (une prothèse de nez), le mimétisme est total et on peut véritablement dire que le film repose sur ses épaules. Autour de lui gravitent la sublime Thandie Newton qui illuminait « Mission Impossible II » et « Les chroniques de Riddick » et qui ici, grossie et vieillie, laisse tomber sa superbe plastique pour mieux coller au belliqueux personnage de Condole Zaraï
On appréciera la performance de James Cromley, si habitué aux rôles d’homme politique ou de grands administrateurs (« Space CowBoy »…) qui tient là le rôle de Bush père. La ressemblance physique est peut être la moins frappante de tous ses collègues (Peut être que Brolin aurait pu tenir le rôle tant père et fils se ressemblent dans la vraie vie) mais il donne à ce personnage ambigu une véritable prestance et illustre parfaitement les tourments d’un homme véritablement angoissé par les affres de la vie politique. On notera encore les très belles performance de Jeffrey Whright en Colin Powell, chef d'armée plus pacifique que le ministre des affaires étrangères, l'excellent et trop rare Scott Glenn en Donald Rumsfeld, le trop absent des écrans Richard -Always- Dreyfuss en Dick Cheney et le malheureusemet un peu âlot Noah Wyle en Don Evans. Enfin bref, tout ça pour vous dire que Stone s'est entouré d'un casting solide et cohérent qui fait la vraie force de ce métrage.

Alors donc, Ce film est une véritable étude de caractère. C’est l’histoire d’un mec qui semble pourtant sincère, presque naif (trop) mais avec une telle volonté de fer qu’il fonce tête baissée dans les évidences, sans prendre le recul nécessaire qu’auraient du lui apporter son proche entourage politique qui l’entrainent dans une débâcle sans précédent. W. passe ainsi pour un con et comme confirme ce que disait Michel Audiard. : ce qu’il y a de terribles avec les cons, c’est que ça ose tout. C’est donc la morale qu’on peut retenir du film d’Oliver Stone qui abandonne là son côté rentre dedans et ses prise de partie longuement réfléchies comme il a su si bien le faire avec « J.F.K » par exemple. L’avantage du film, c’est que nous comprenons les tenants et les aboutissants d’une politique désastreuse et le côté plus insidieux des insinuations permet peut être une approche plus grand public de problèmes bien trop récents pour être balancées à la gueule des gens comme l’a fait Michael Moore avec « Farenheit 9/11 ». Mais le problème c’est que nous avons à faire à un film d’un génie de la polémique et que même si le film prête à une discussion politique, on est loin d’en prendre plein la gueule comme on était en droit de l’attendre de lui….ceci se confirmant visuellement aussi, avec un classicisme certes sans faille mais guère innovant, les fans purs et durs de Stone ne pourront que s’avouer un peu déçus. Les autres apprécieront le bio pic solide mais gère didactique d’un homme qui au final a réussi car on l’a toujours sous estimé, son père en premier.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Immaculé, c’est une première chose. La seconde serait que la compression est littéralement infaillible et que le visionnage est un régal avec des couleurs magnifiques et un grain totalement absent. Comme vous pouvez le constater Les images qui illustrent cette loupe ne sont pas des captures d’écran en 2.35 mais des images récupérées sur le net ce qui explique le format différent


Le Son : 3/3

Détails techniques : DTS 5.1 HD master audio en français & anglais - Sous Titres : français

Avis : Un 5.1 qui fait des merveilles en terme de spatialisation et de dynamique. La musique est très bien aérée et bien que le film se prête peu aux débordements, il sait se faire présent lors des moments où il le doit (par exemple la scène du stade)


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Très beaux menus en 16/9, Ils sont sonorisés avec des morceau du film et mettent en avant le président principalement dans la partie la plus importante de l’image avec à gauche, de façon très lisible et claire, les titres de menus. Belles transitions entre chaque page.


Les bonus :

  • Commentaire audio indispensable du réalisateur
  • Derrière ‘l’homme du président’ se cache un regard à la fois fasciné et horrifié que porte Oliver Stone sur l’homme qu’était Bush
  • 17’ de scènes coupées d’intérret variable mais qui prouve que Stone avait de quoi faire un film plus ample, qui correspondait mieux à son style
  • Bandes annonces
  • En 17’, sont présentés ce que les Bush ont laissé comme marque à l’Amérique…glaçant
  • Module de 23’ de documentaire de la chaine arabe Al Jazeera sur Oliver Stone
  • Interview d’Olvier Stone à Paris
  • Entretien avec Josh Brolin
  • Anncotations et fiches d’informations


  • Une édition pas loin d’être magnifique car riche de plusieurs élément importants : un commentaire audio de Stone c’est tjs bon à prendre. Ses interviews aussi. Mon regret viendra qu’il n’ose toutefois pas aller assez loin dans sa critique d’habitude plus acerbe et ce sont finalement ses collaborateurs qui prennent plus de risque


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Et voilà, encore du gachis côté packaging avec ces boitier slims bleu qui n’ont aucun attrait si ce n’est d’économiser un peu de place au détriment d’une esthétique peu reluisante et ceci est d’autant plus dommage que la jaquette, pas du tout dans les mêmes teintes est assez sobre, représentant le président, main sur le menton, songeur assis dans le bureau ovale.



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend cette même idée mais vu sous un angle complètement différent et on ne voit là que W. sur sin fauteuil incrusté sur un fond blanc uni…Le titre est en haut, volumineux car très court et tous les logos et mentions légales, en rouge mais relativement petits, sont sur une zone neutre, en face du personnage. .


    Note Finale : (16/20)

    Commentaires concernant cette critique

    il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013