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DVD A LA LOUPE


AVATAR - VERSION LONGUE (BLU-RAY) / 3 BLU-RAY

Lui écrire montana62

Avatar - Version longue (Blu-ray) / 3 Blu-ray DVD sorti le 18/11/2010


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 16 décembre 2009

Nombre d'entrées : 14 736 843 env.
Durée : 2 h 41 min

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
5965


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora. Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...

Fiche technique : Film américain de James Cameron, Scénario : James Cameron, Direction artistique : Kevin Ishioka, Kim Sinclair, Décors : Rick Carter, Robert Stromberg, Costumes : Mayes C. Rubeo, Deborah Lynn Scott, Photographie : Vince Pace, Montage : John Refoua, Stephen E. Rivkin, Animation : Miguel A. Fuertes, Musique : James Horner, Chorégraphie : Terry Notary, Production : James Cameron, Jon Landau, Josh McLaglen, Colin Wilson

Distribution : Humains : Sam Worthington : Jake Sully, Sigourney Weaver : Dr Grace Augustine, Stephen Lang : Colonel Miles Quaritch, Michelle Rodríguez : Trudy Chacon, Giovanni Ribisi : Parker Selfridge, Joel Moore : « Norm » Spellman, Matt Gerald : Caporal Lyne Wainfleet, Dileep Rao : Dr Max Patel. Na’vi : Zoë Saldana : Neytiri, Wes Studi : Eytukan, CCH Pounder : Mo’at, Laz Alonso : Tsu’tey.

Avis : AVATAR, 6 lettres magiques pour tout producteur digne de ce nom qui voit en ce titre la recette ultime de rentabilité. S’il cumule tous les superlatifs dans le domaine financier, que reste-t-il de l’artistique ?
S’il a fallu 12 ans de patience pour découvrir le dernier bébé de Cameron, c’est que ce dernier a pris tout son temps pour mener son projet comme il le désirait. Il lui a fallu déjà digérer le titanesque paquebot et ses produits dérivés. L’esquisse d’avatar végétait déjà depuis un bon moment, mais les moyens trop limités de la 3D à l’époque ont sans cesse repoussé le projet. Une fois la technique au point, ce cher James Cameron pouvait quitter les profondeurs et prendre de la hauteur, il n’est pas question de bâcler son come back, mais plutôt de marquer d’une empreinte indélébile le 7ème art.
L’objectif est-il atteint ?
La technologie employée est indiscutablement le fer de lance de ce plaidoyer écologique, la motion capture délivre un résultat sidérant épaulée par une 3D qui s’avère enfin probante sur écran. On ne peut nier que pendant 2h40, le flot d’effets spéciaux flatte notre encéphale, de ce point de vue le spectacle est total mais alors pourquoi se poser la question ?
Les grands films se bâtissent sur de grands scénarios avec l’appui d’un casting en béton, voilà deux supports semblant faire quelque peu défaut dans un film où la technologie joue les leurres au propre comme au figuré. On suit le parcours de ce marine paralysé, Jake Sully, envoyé sur Pandora honorer une mission qu'à l'origine son jumeau devait effectuer. On comprend vite le sens du mot avatar, c'est une combinaison mélangée de l'Adn humain à celui des Na'vi. Cet hybride revêt 2 avantages pour notre héros, pouvoir survivre dans un milieu hostile à l'homme et surtout retrouver l'usage de ses jambes. Son insertion dans l'équipe scientifique fait l'objet de toutes les réticences, un militaire rompu à tous les combats et peu préparé à cette nouvelle expérience à de quoi faire douter. Ces doutes sont en effet fondés lorsque le colonel Quaritch lui propose d'infiltrer les autochtones, le prix de sa trahison : une nouvelle paire de jambes. Deux références incontournables sautent aux yeux lors du déroulement de la trame, Pocahontas et Danse avec les loups. Ce rapprochement de 2 êtres que tout oppose au départ trouve évidemment en l'amour un dénominateur commun et universel capable de renverser tous les obstacles.
Voilà donc 150 minutes résumant 2 siècles de gâchis, l'éradication de peuples aborigènes et le pillage des ressources naturelles confinés en un simple plagiat ?
Ce raccourci serait injuste tant James Cameron reste un formidable conteur. Mais ce responsable d'Abyss, Terminator ou Titanic, en s'offrant l'un des films les plus chers de tous les temps, amène la frustration à la hauteur du projet. Car ce dernier nous avait habitué à utiliser la technique pour structurer son récit, les effets se mettaient au service de l'intrigue, non l'inverse. Ici le budget pharaonique nous en met plein les yeux mais laisse un sentiment d'inachevé par un réalisateur qui semble se plier à la mode des exigences planétaires. Certes, il serait injuste de le taxer d’opportuniste, Abyss était déjà un sacré message d’alerte, mais la frustration se traduit ici par l’absence de scènes-références hormis la destruction de l’arbre-maison. On peut également reprocher quelques clichés outranciers entre le bien et le mal, sa volonté d'happer l'adhésion du public en devient presque grossière. Le réalisateur ne nous avait pas habitué à un tel racolage, il faut vraiment que la planète soit en danger.
Un film avant-gardiste ?
Ce film comblant ses lacunes scénaristiques par des effets majestueux marque un tournant important dans le monde cinématographique. La 3D tout d'abord, car ce procédé a ouvert une fenêtre énorme dans les productions et le renouvellement du parc audiovisuel. La motion capture colle également un sacré avertissement à la profession d'acteur, car ce qui marque bien ce film malgré son budget démentiel est bien l'absence de véritables stars. Pour le casting, il est bien difficile de jauger le travail de l’acteur, en dehors de Sigourney Weaver et Sam Worthington impeccables, Zoe Saldana et Wes Studi ont bien du mal à déchirer l'enveloppe de stroumph qui leur colle à la peau. Enfin Stephen Lang en fait vraiment des tonnes et n'a pas trop de mal à se faire détester.
Avatar derrière ses qualités techniques et défauts artistiques marque avant tout l'histoire par sa formidable mécanique à gagner de l'argent. Son budget encore inconnu aujourd'hui, variant de 300 à 450 millions de dollars a vu ses recettes multipliaient la mise par au moins 7. Quant on sait que les recettes vidéo ne sont pas incluses et qu'il s'est vendu environ 20 millions de dvd et blu-ray dans le monde, jackpot devient un doux euphémisme. Si le film a explosé le box office, il s'est également vu récompensé par 3 oscars, meilleure direction artistique, photographie et effets visuels. Il laisse échapper cependant 6 autres oscars dont celui du meilleur film et meilleur réalisateur.
A film technique, critique technique, Avatar transforme pas mal les codes du divertissement en réalisant un produit très haut de gamme. Mais cette métamorphose a un coût et montre surtout ses limites, car l'évolution rapide de la technologie risque de rendre ce produit vite périssable, plutôt incompatible avec le développement durable !


L'Image : 3/3

Détails techniques : Ratio : 1.78 - Format : 16/9 compatible 4/3 - encodage MPEG-4

Avis : S’il faut avoir un Blu-ray de démonstration pour repousser dans ses derniers retranchements le matériel, c’est bien avatar. Chaque plan est une perfection, le piqué, les contours, le contraste, la profondeur, la palette colorimétrique, la compression, tout n’est que précision. Le débit atteint des moyennes phénoménales descendant rarement en dessous des 30 Mbps avec des pics allant jusqu’à 48,11Mbps. Une copie vraiment splendide !

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 3/3

Détails techniques : DTS-HD Master Audio - Anglais, DTS mi-débit 768Kbps - Français, Allemand, Espagnol - DD 224Kbps - Anglais
Sous-Titrage : Anglais, Français, Danois, Finnois, Néerlandais, Norvégien, Grec, Portugais, Suédois, Allemand, Espagnol, Roumain.

Avis : La VF ne dispose pas comme la VO du DTS-HD, se « contentant » du DTS, mais il faut bien avouer que la différence est loin d’être flagrante. Il suffit de se balader avec Jake la nuit dans la forêt, l’immersion est impressionnante avec sa fluidité, ça ricoche vraiment de partout. La destruction de l’arbre-maison est également un modèle de précision dans les basses, enfin le doublage ne souffre d’aucun défaut avec un excellent dynamisme. Malgré tout, quand on écoute la version en HD, on se dit qu’en se passant des 2 versions DTS allemandes et espagnoles, il y avait peut-être la place pour une VF en HD.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Ce collector avec ses 3 disques sent la rédemption, sous-prétexte de conserver au maximum les qualités techniques du film, les éditeurs avaient décidé de sortir une première version où pas même une bande annonce ne figurait. Nous sommes donc dans la phase 2 avec un rattrapage en règle pour les bonus, pas sûr que le merchandising soit terminé quand on sait qu’il reste la phase 3D. Dans tous les cas le menu principal du disque 1 propose la lecture du film, Configuration permet de choisir la version du film (version d'origine - édition spéciale - version longue collector) le choix des langues et des sous-titres, Recherche permet de sélectionner les chapitres (35 pour la version d'origine - 40 pour l'édition spéciale - 42 pour la version longue collector) et les signets, Bonus et enfin Bonus live. L’interface se fond dans les images du film. Il est possible de changer à la volée la version audio et les sous-titres.



Les bonus :

On retrouve sur les bonus du disque 1 les 3 versions du film :

  • - la version d'origine : 2h41mn41s
  • - l'édition spéciale : 2h50mn34s qui est en fait la version longue proposée au cinéma
  • - la version collector : 2h58mn09s soit un peu plus de 16 minutes d'images supplémentaires par rapport à la version d'origine
  • La partie Bonus de ce 1er disque permet d'accéder directement aux scènes supplémentaires soit de l'édition spéciale ou de la version collector
  • - Pour l'édition collector 14 scènes supplémentaires sont proposées :
  • - Troupeau (0'43) scène très furtive d'un troupeau de sturmbeests
  • - L'école (1'51) scène nous en apprenant un peu plus sur le passé de la scientifique Grace.
  • - La mousse violette (0'26) scène furtive où on voit Jake s'amuser en marchant sur cette mousse violette qui s'illumine sous ses pas
  • - Je ne connais même pas votre nom (1'17) scène furtive où Jake demande à Neytiri son nom lors du repas commun de la tribu
  • - Qu'est-ce qui les retient ? (0'48) scène où Jake se demande comment ces montagnes peuvent-elles flotter dans l'air.
  • - Montage long (1'28) On voit furtivement le rapprochement entre Grace et Jake, on découvre également quelques images coupées de la faune et de la flore de Pandora, difficile de ne pas apprécier les couleurs.
  • - Le vol de Neytiri (0'36) scène furtive du survol de neytiri sur le groupe de Jake
  • - La chasse aux métabêtes (1'55) Scène de chasse sur un troupeau de sturmbeests, cette scène fait indiscutablement penser à la scène de chasse des bisons dans danse avec les loups
  • - La scène d'amour - version longue (1'34) Scène dont la production a fortement joué pour la promotion de la version longue, ceux qui espèrent découvrir une scène "chaude", risquent une sacré frustration
  • - Tambours de guerre (1'25) Scène de représailles de la tribu de Neytiri sur un petit groupe d'humains armés, l'occasion inespérée pour la compagnie de profiter de cet incident pour chasser la tribu.
  • - La chute de Tsutey (0'46) Scène très furtive de la chute de tsutey lorsqu'il est touché lors de l'attaque de la navette
  • - L'attaque des métabêtes (0'48) Scène très furtive où l'on découvre des sturmbeests chargeant les hommes du colonel Quaritch
  • - La bataille du Thanator - version longue (0'19) Scène plus que furtive où on voit juste quelques plans supplémentaires de la confrontation entre Jake et Quaritch
  • - La dernière ombre (2'41) Scène la plus longue de cette édition spéciale, on assiste à une passation de pouvoir entre Tsutey agonisant et Jake. Pour que cette passation s'effectue dans les règles, Jake doit mettre fin à la vie de Tsutey. Scène exagérément dramatisée mais au final la plus intéressante parmi les 14 scènes additionnelles.

  • La version collector reprend les 14 scènes de l’édition spéciale + 4 scènes supplémentaires
  • - La terre (10’16) Indiscutablement la plus intéressante de toutes, on découvre un Jake combattif et déjà incontrôlable avant son voyage sur Pandora, , ainsi que les conditions dans lesquelles il reprend la mission de son frère.
  • - Sylwanin (0’49) Scène furtive où on découvre que Neytiri avait une sœur
  • - Montage alternatif avec l’histoire de Grace (5’39) On retrouve une partie du montage long dans l’édition spéciale, le rapprochement entre Grace et Jake permet de comprendre ce qui s’est passe avec la sœur de Neytiri
  • - Ils ont détruit un lieu sacré (0’45) Scène furtive pour expliquer le début du nouveau conflit

  • Pour terminer ce premier disque, on retrouve la partie Bonus-Live (il faut internet) permettant de découvrir les essais des principaux acteurs, on peut au choix les télécharger pour une meilleur qualité ou les visionner en streaming :
  • - Sam Worthington et Zoe Saldana (14’13)
  • - Stephen Lang (4’34)
  • - Giovanni Ribisi (3’12)
  • - Joël David Moore (4’12)
  • - CCH Pounder (4’49)
  • - Laz Alonso (6’51)
  • - Parler Na’vi (6’41)
  • - Atelier Weta - Présentation (11’09)
  • - L’équipe du tournage - la nuit avant Avatar (4’44)
  • Pour terminer la bande-annonce cinéma


  • Le menu principal du disque 2 propose la Scènes coupées inédites, Filmer Avatar, Un message de Pandora, Secret de production, Configuration permettant de choisir son sous-titre et enfin Bonus live. L’interface se fond dans les images de making-of. Il est possible de changer à la volée la version des sous-titres.

  • Le premier sujet propose 28 scènes inédites, il est précisé pour chaque scène l'élément technique manquant, image de synthèse, décor, graphisme de tablette, etc...

  • - L'attaque des stingbats (1'29) On suit l'attaque d'un animal de Pandora, ici il s'agit d'une image de synthèse non retravaillée
  • - Les règles de Pandora (2'39) On suit le discours du Quaritch lors de l'arrivée de Jake sur Pandora, quelques règles élémentaires sont énumérées, scène dispensable effectivement.
  • - Jake rencontre Norm (premier montage) (0'50) quelques plans supplémentaires de leur rencontre mais sans intérêt
  • - Jake voit des avatars en cours de transfert (0'39) Encore une fois quelques plans furtifs qui n'apportent strictement rien
  • - Norm est un dieu vivant (0'44) Encore quelques plans ajoutés, on voit l'avatar de Norm mais en image de synthèse (l'effet n'est plus vraiment le même)
  • - Petit déjeuner aves les scientifiques (1'02) On voit Jake s'ennuyer sur les échanges scientifiques de ses collègues, Trudy fait son apparition pour le prévenir que Quaritch veut le voir, scène encore inutile.
  • - Tu fais maintenant partie de mon monde (2'39) Grace devine le jeu de Quaritch et met en garde Jake sur ses desseins. Scène encore dispensable
  • - Le teylu de grand-mère (1'53) Scène culinaire en fait puisque teylu est tout simplement une larve. A noter qu'on assiste à 2 plans simultanés, les images de synthèse non travaillées et en parallèle les acteurs avec leur capteur, l'intérêt est de voir la motion capture.
  • - Le joueur de flûte (1'16) Courte scène de vie de la tribu et des jeux infantiles en image de synthèse non travaillée, Scène inutile
  • - Le voyage vers les montagnes (2'09) Scène dispensable même si on perçoit le "contact" entre Norm et Trudy
  • - Proposition indécente interespèce (1'16) En fait Norm pique une crise de jalousie parce que Jake joue les premiers rôles avec son avatar. Scène dispensable
  • - Le comportement de Norm s'améliore (1'06) En fait Jake comprend pourquoi Norm est moins agressif, tout simplement parce qu'il a une idylle avec Trudy. Voilà une véritable découverte soigneusement cachée dans le film
  • - L'apprentissage de la section montage (3'03) On suit l'intégration de Jake et son apprentissage, un mélange de scènes de film et d'images de synthèse non travaillées, scène dispensable.
  • - On gagne du temps (2'04) Jake transmet des données à Quaritch par l'intermédiaire de Trudy, cette dernière précisant que s’il ne lâche plus d’infos, le colonel arrêterait la mission.
  • - Le festival de la chasse (4’50) Longue scène de festivités après la chasse, on suit directement les acteurs avec leur capteur, Tsutey et Jake trinquent ensemble, Neytiri vient chercher Jake pour danser, les contacts se prolongent et Tsutey sent sa promise lui échapper. Scène dispensable pour le film car trop longue, mais néanmoins intéressante à voir. On aperçoit pour la première fois Wes Studi.
  • - Le practice (2’12) Scène de golf sur Pandora, Grace et Jake viennent demander une rallonge de temps pour leur mission mais Selfridge n’est pas d’accord. Scène dispensable
  • - La chasse de rêve (10’39) Très longue scène d’initiation pour Jake afin de faire partie de la tribu. Jake informe Grace et Norm des intentions de Quaritch et c’est parti ensuite pour 8 minutes de délires suite à une piqûre venimeuse, vraiment trop long.
  • - Le défi (6’16) Tsutey fou de rage d’apprendre que Neytiri s’est uni à Jake, provoque ce dernier en duel. Sans doute la scène pouvait être conserver, dans tous les cas elle mérite le coup d’œil.
  • - Les tambours de la guerre (version complète) (3’32) Quelques plans sont insérés suite aux représailles de la tribu sur les installations de la compagnie, scène dispensable.
  • - L’échappée (3’40) On retrouve des plans ajoutés pour la libération des prisonniers par Trudy, scène dispensable également.
  • - L’œil de Eywa (1’49) Plans rajoutés lors de la tentative de passage du corps de grace avec son avatar, vision métaphysique prise en hauteur et formant en fait un œil, scène inutile.
  • - Loin de la terre (2’05) On découvre le conflit entre Quaritch et Selfridge, les intérêts ne sont visiblement plus les mêmes, scène qui pouvait être gardée.
  • - Le campement de la bataille (2’16) La tribu se prépare au combat, Trudy leur explique les points faibles des appareils pour les abattre. Scène dispensable
  • - Botter de fesses bleues (1’23) Préparatifs avant la bataille, scène inutile
  • - Wainfleet tue Norm (1’00) Plans ajoutés lorsque Norm reçoit une première balle, Wainfleet l’achève et Norm sort de son caisson, scène dispensable
  • - Neytiri tue wainfleet (Mort alternative de Wainfleet) (0’47) On suit en image de synthèse la mort de wainfleet par neytiri qui ne sera finalement pas retenue.
  • - L’attaque des avatars (2’57) On suit la révolte des scientifiques qui prennent part à la bagarre, certains utilisent des avatars et attaquent la base de Selfridge. Scène dispensable mais qui mérite le coup d’œil
  • - Une nouvelle vie (1’25)On voit la vie qui reprend après les combats, les femmes de la tribu enceintes dont Neytiri, vision forcément positive pour une scène dispensable.

  • L’ensemble (1h07mn51s) propose finalement peu de scènes vraiment fortes et qui pouvaient être retenues. D’autant que sur les 68 minutes, presque 1/3 est consacré à des scènes figurant déjà dans les différentes versions. Néanmoins, si elles sont dispensables, elles méritent en grande partie d‘être visionnées


  • Le second sujet concerne le making-of Filmer Avatar découpé en 4 volets :
  • Le premier volet A la conquête d'avatar (27'08) revient sur James Cameron et son enfance au canada, sa passion pour la nature et le dessin. Le reportage se recentre sur la genèse et l'impossibilité en 1995 de concevoir cette œuvre demandant une technologie très pointue. C'est en 2005 que démarre vraiment le coup d'envoi du projet, on voit un James Cameron très sur de lui, employant souvent les mots meilleurs et intelligents. Deux équipes sont composées l’une technique et l’autre artistique, l’occasion de voir une sacrée palette de croquis et d’esquisses, on apprend qu’il a fallu pas moins de 2 ans pour créer le banshee. Après la création des Hexapodes, c’est au tour des Na'vi, la couleur bleue était évidente pour Cameron car cette couleur symbolise pour lui les extra-terrestres. Après cette première partie artistique soutenue par des croquis de toute beauté, vient la partie technique et cette trouvaille géniale de disposer d’une caméra capturant l’interprétation de la motion capture en direct, il ne voit ainsi plus l’acteur mais le personnage directement intégré dans la scène. Après les personnages, il faut créer la planète, c’est à Rick Carter que revient le privilège de coucher sur papier ce monde irréel. On découvre ensuite en 2006 un prototype des personnages lors de la rencontre dans la forêt entre Jake et Neytiri mais joué par d’autres acteurs. On continue à voir Cameron s’entourant de ce qui se fait de mieux en matière de création, notamment pour les costumes et les armes, à ce sujet le réalisateur regrettera l’absence de récompense (oscar) pour cette partie technique. Après le virtuel, il est temps de passer au casting et c’est ainsi que nous suivons les essais du couple vedette, nous sommes en janvier 2007, la production a donné son feu vert, le tournage peut commencer.

  • Le second volet s’attaque à la Pré-production (27’18), on revient sur les auditions d'autres acteurs et leur aptitude à assimiler cette « nouvelle langue », chaque acteur y va de son petit couplet. Après le dialecte, les choses se précisent, les moules sont formés sur les acteurs afin de donner vie à l’animation, chacun subit également un entrainement physique et spécifique à son personnage. On suit également des répétitions en grandeur nature, il faut voir Sam Worthington et Sigourney Weaver avec leur perruque, Cameron nous parle de mémoire kinesthésique afin que les acteurs s’imprègnent des gestes, des odeurs et des sensations pour les retranscrire par la suite dans ce monde virtuel. On retourne dans les studios où le réalisateur nous parle des craintes de la motion capture et de ce fameux « œil mort », c’est ainsi qu’on découvre le casque moulé sur chaque acteur avec au bout cette caméra grand angle. Cameron mentionne du bout des lèvres la crainte des acteurs face à cette technologie se substituant aux personnages. Le reportage se poursuit avec la partie mécanique, le simulateur de vol du banshee et la chorégraphie de vol des vaisseaux, Cameron agit à tous les niveaux simulant lui même avec une perche le marteau fonçant sur Jake. Le reportage se termine sur un problème de mémoire, les essais s’étaient effectués sur 2 personnages, hors dès qu’il y en avait plus de 5, le logiciel de motion capture plante.

  • Le troisième volet qui touche au tournage (24’07) revient sur la mécanique de précision que représente James Cameron, tout doit être fonctionnel et doit avoir l’air vrai. On découvre une partie des 25 décors sur 3700m2, on fait également connaissance avec Stephen Lang, un repêché d’Aliens ainsi que de Michelle Rodriguez. Nous sommes le 24 octobre 2007, en Nouvelle-Zélande et le premier jour de tournage peut enfin démarrer. Cameron fait son speech devant toute l’équipe et dit une chose très drôle « Quand on termine le tournage dans les temps, c’est par manque d’imagination » il termine par : « N’y comptez-pas ». Il revient sur le double système de caméra, la caméra virtuelle et le système de caméra fusion pour la 3D, petite aparté pour redécouvrir quelques images d’archives de son tournage de Terminator 2 en 3D. On voit la fin du tournage en Nouvelle-Zélande et une petite surprise au bout attend le réalisateur, un Haka de pure tradition maori. La suite est hallucinante, puisqu’on voit James Cameron avec sa caméra virtuelle produire des scènes que les acteurs ont tourné des mois auparavant, seul sur le plateau vide, et cela va durait 1 an. Le passage de flambeau, une fois les scènes montées, s’effectue avec la société Weta et ses animateurs qui vont se diviser le travail en 2, les créatures et les personnages.

  • Le quatrième volet s’attaque à la post-production (19’52) qui a démarré en été 2008. La première version se voit amputée de 40 minutes, mais c’est surtout la difficulté extrême à tenir les délais de montage qui pose problème, la production faisant appel à pas mal de sociétés pour finir les plans. Ce qui frappe avant tout ce sont les chiffres, ainsi on apprend qu'il a fallu 1 an pour monter 11 plans. La technique et l'apprentissage allant très vite, à la fin du projet l'équipe était capable de monter 200 plans en 1 semaine. Puis vient le test de previews pour prendre la température du public que ce soit à Amsterdam ou à San Diego. Après les 15 minutes de bandes annonces, on suit la finalisation du projet par visioconférence interposée, la bande originale avec James Horner. Nous sommes le 28 novembre 2009, dernier jour de post-production soit presque 3 ans après le feu vert pour le début du tournage, James Cameron peut faire enfin le traditionnel speech de félicitations et de clôture du projet. On voit par la suite la première à Londres le 11 décembre 2009 et le making-of termine sur un message de prise de conscience sur notre planète et nos agissements, si le message n’atteint pas forcément son but, le reportage est par contre exceptionnel dans sa richesse technique et constitue un making-of de tout premier ordre.


  • Le troisième sujet Un message de Pandora (20’08) On suit James Cameron dans son voyage en Amazonie, on sort évidemment de la partie artistique pour recentrer les attentions sur les dérives et les folies humaines avec ces besoins exponentiels d’énergie. Une piqure de rappel ne fait pas de mal, mais à ce sujet, les producteurs auraient pu jouer le jeu en évitant pour ce coffret collector de mettre un sur-étui avec un fourreau, cela aurait certainement fait quelques arbres en plus.


  • Le quatrième sujet Secrets de production (1h24mn25s) se décompose en 14 volets :
  • - Le montage artistique de 2006 (17’19) permet de revoir le film sous forme d’un court-métrage construit sur des croquis, certains sont vraiment splendides.
  • - Le Test de Brother Termite (1’57) On retrouve des images déjà présentes dans le making-of, le court métrage permet ici de voir les balbutiements de la motion capture.
  • - Le prototype ILM (on peut voir avec ou sans les références à la capture de mouvements) (0’42) Scène également entraperçue dans le making-of avec des acteurs reprenant les rôles de Jake et Neytiri pour tester le rendu de la motion capture
  • - Les essais Sam Worthington (images brutes) (6’19) ces images viennent s’ajouter à celles déjà qu’on peut télécharger sur le premier disque
  • - Les essais Zoe Saldana (images brutes) (4’12) Même chose pour les essais de Zoe Saldana
  • - Les tests visuels de Zoe (images brutes) (2’22) Scène toujours impressionnante de la conception d’un moule, ici ils en coulent même un second sur le premier. Chapeau pour le self-control de l’actrice et la maîtrise de sa respiration.
  • - Discours de James Cameron : Le début du tournage d’Action Live (images brutes) (5’25) Images déjà vues en partie dans le making-of
  • Les 6 volets qui suivent concernent les différentes sociétés qui vont s’occuper d’effectuer les différentes étapes de montage d’un plan. C’est purement technique mais visuellement formidable.
  • - Progression des effets spéciaux ILM (2’36)
  • - Progression des effets spéciaux FRAMESTORE (3’17)
  • - Progression des effets spéciaux HY-DRAU’LX (2’04)
  • - Progression des effets spéciaux HYBRIDE (1’53)
  • - Progression des effets spéciaux PRIME FOCUS (2’56)
  • - Progression des effets spéciaux LOOK EFFECTS, INC (0’51)
  • - L’équipe du film (31’41)
  • Le titre original « The volume » permet au travers d’un personnage Devin Korman de faire un tour avec toute l’équipe ayant participé au projet, sa longueur excessive le rend au final dispensable.
  • Secrets de Production s’avère au final moins dense que le making-of, reprenant trop de scènes déjà vues dans le making-of, il s’adresse avant tout aux amoureux de la technique


  • Les bonus-live sont exactement les mêmes que sur le premier disque


  • Le menu principal du disque 3 propose Déconstruction des scènes, Coulisses de la production, Archives Avatar, Configuration permettant de choisir son sous-titre et enfin Bonus live. L’interface se fond dans les images du making-of. Il est possible de changer à la volée la version des sous-titres.

  • Le premier sujet Déconstruction des scènes (1h05mn21s) joue avec l’interactivité , elle permet de voir la scène sous 3 aspects différents : L’étape de finalisation (Picture in Picture) - L’étape de superposition et l’étape de tournage. Pour se familiariser avec les techniques employées, on dispose ainsi de 17 chapitres. Encore une fois d’un point de vue technique, on découvre toutes les ficelles qui sont employées et rendent le reportage à ce niveau très enrichissant. Cependant pour certain, au bout de 3 ou 4 chapitres cela risque de devenir répétitif.


  • Le second sujet Coulisses de la production (1h31mn22s) propose 17 reportages, ils prolongent ou reprennent les étapes de la construction du projet vues déjà dans le making-of

  • - Sculpter Avatar (3’46)
  • - La création du Banshee (9’51)
  • - La création du Thanator (3’20)
  • - L’équipement AMP (4’31)
  • - Les véhicules volants (5’13)
  • - Les costumes Na’vi (4’14)
  • - Parler Na’vi (6’37)
  • - La flore de Pandora (5’40)
  • - Les cascades (5’14)
  • - La performance-capture (6’32)
  • - La caméra virtuelle (3’21)
  • - La caméra fusion 3D (3’43)
  • - La caméra de simulation (2’18)
  • - Le montage d’Avatar (6’59)
  • - La musique d’Avatar (6’06)
  • - Le design sonore (8’50)
  • - Le Haka : l’esprit de la Nouvelle-Zélande (5’17)

  • Ce second sujet sert donc d’immense leçon de rattrapage au making-of et reste aussi passionnant.


  • Le troisième sujet Archives Avatar démarre avec :
  • - La bande annonce cinéma (3’32)
  • - Le teaser (2’06)
  • - Avatar : première version du scénario On retrouve le premier script (en anglais) écrit en 1995
  • - Avatar : le scénario de James Cameron
  • - Pandorapédia On retrouve un dictionnaire de 449 pages sur Pandora
  • - Avatar : les chanson On dispose d’un textes de chanson écrit en anglais et traduit en Na’vi

  • - L’art d’avatar propose 15 volets de 634 croquis, maquettes ou dessins de toute beauté
  • - Le monde de Pandora (98)
  • - Les créatures (56)
  • - La flore de Pandora (33)
  • - La bioluminescence de Pandora (19)
  • - Les Na’vi (55)
  • - Les avatars (19)
  • - Les maquettes (27)
  • - Les armes Na’vi (28)
  • - Les accessoires Na’vi (42)
  • - Les instruments de musique Na’vi (11)
  • - Le design ADR (92)
  • - Les véhicules volants (77)
  • - L’équipement AMP (30)
  • - Les armes terriennes (32)
  • - Les véhicules terrestres (15)


  • Je sujet Bonus-live est une nouvelle fois le même que ceux qu’on retrouve sur les 2 premiers disques.


  • Ce collector permet une immersion totale dans le projet Avatar, essentiellement technique, on peut dire qu’après avoir visualisé l’ensemble des sujets proposés, cette planète n’aura plus beaucoup de secrets. Parmi tous les reportages, 2 retiennent particulièrement notre attention, le making-of et déconstruction des scènes. Dans tous les cas, ce coffret n’usurpe pas le titre de collector avec 3 disques remplis à ras bord de 50GO chacun.


  • [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    On a à faire à un coffret plutôt atypique dans sa conception avec ce sur-étui s'emboitant dans un fourreau. En parlant de gâchis que vient faire cette feuille volante reprenant le contenu des 3 disques alors que le dos du fourreau propose la même chose ? En dehors de cette incongruité par rapport au thème du développement durable, l'ensemble jouit d'un bel esthétisme avec ses dominantes bleues et ses reflets du plus bel effet. Sur le boitier translucide, on découvre en ouvrant ce dernier au verso de la jaquette une image du couple. La partie gauche du boitier propose un volet des 2 premiers disques pas facile à extraire. On retrouve sur la partie droite le 3ème disque avec son système traditionnel d’extraction plus aisé.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    La sérigraphie met plus en avant son titre réduisant au minimum les visuels. A l’image du coffret, l’ensemble reste atypique, quand on voit la beauté des croquis présentés dans les bonus, on se dit qu’il y avait mieux à faire.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (18/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 07/08/2011 à 19:29 par liliwhite : Il faut vraiment aimer le cinéma pour prendre le temps de rédiger des critiques aussi longues! Mais quoi??? Vous n'avez pas aimé Avatar?!! Quelle hérésie! Ainsi donc nous serions deux??? Je crois que vous avez dit l'essentiel sur la déception mais on pourrait aller encore plus loin. Par exemple les gentils Navis qui vont devenir d'affreux nervis! La haine semblait affleurer sous leurs charmantes manières. Et cette nature, instrumentalisée, domotisée? Qui vous offre des feuilles grandes comme des couvertures et qui vous évite de de la remonter à la fraiche car il suffit... d'appuyer sur un bouton! On comprend alors que l'intérêt porté à la nature est surtout en terme d'usage qu'on peut en faire, le confort qu'elle nous apporte. Le but du jeu étant alors de la domestiquer. Je ne ferai pas l'inventaire des nombreux emprunts dont celui de Matrix pour le plus flagrant jusqu'à la pochette du disque "Yessongs" du groupe Yes (pour les "îles flottantes"). Quant à la technique qui a servi à vendre le film vous avez entièrement raison. Je vous cite: "Car ce dernier nous avait habitué à utiliser la technique pour structurer son récit, les effets se mettaient au service de l'intrigue, non l'inverse." Et oui. J'ai gardé en tête dans Terminator, la scène de l'ascenseur. Lorsqu'il se referme, juste à temps, on se dit "ouf". Scène classique. Sauf que là, ça repart. Le Terminator enfile une lame pour ouvrir la porte. Et l'action rebondit. Une leçon de cinéma quand Avatar n'est qu'une bruyante démonstration de force prétendument au service d'une cause écologique.

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