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DVD A LA LOUPE


ROBIN DES BOIS (2010) - VERSION LONGUE INéDITE (BLU-RAY+ DVD)

Lui écrire montana62

Robin des bois (2010) - Version longue inédite (Blu-ray+ DVD) DVD sorti le 05/10/2010


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
Universal Pictures Video

Date de sortie en salle : 12 Mai 2010

Nombre d'entrées : 2 385 387
Durée : 2 h 20 min version cinéma - 2 h 35min version réalisateur

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
1775


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Cœur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français. De retour en Angleterre et alors que le prince Jean, frère cadet de Richard et aussi inepte à gouverner qu’obnubilé par son enrichissement personnel, prend possession du trône, Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. Il se heurte au despotique shérif du comté, mais trouve une alliée et une amante en la personne de la belle et impétueuse Lady Marianne, qui avait quelques raisons de douter des motifs et de l’identité de ce croisé venu des bois. Robin entre en résistance et rallie à sa cause une petite bande de maraudeurs dont les prouesses de combat n’ont d’égal que le goût pour les plaisirs de la vie. Ensemble, ils vont s'efforcer de soulager un peuple opprimé et pressuré sans merci, de ramener la justice en Angleterre et de restaurer la gloire d'un royaume menacé par la guerre civile. Brigand pour les uns, héros pour les autres, la légende de "Robin des bois" est née.

Fiche technique Film américano-britannique réalisé par Ridley Scott, Scénario : Brian Helgeland, Tom Stoppard, Décors : Arthur Max, Costumes : Janty Yates, Photographie : John Mathieson, Montage : Pietro Scalia, Musique : Marc Streitenfeld, Production Ridley Scott, Russell Crowe, Brian Grazer, Charles J.D. Schlissel

Distribution Russell Crowe: Robin des Bois, Cate Blanchett : Marianne, Max von Sydow : Walter de Locksley, Mark Strong : le Seigneur Godefroy, Eileen Atkins : la reine, Oscar Isaac : le roi Jean d'Angleterre, William Hurt : Guillaume le Maréchal, Matthew Macfadyen : le Shérif de Nottingham, Danny Huston : le roi Richard Ier d'Angleterre, Léa Seydoux : Isabelle d'Angoulême, Mark Addy: Frère Tuck, Kevin Durand : Petit Jean, Jonathan Zaccaï : Philippe Auguste, Scott Grimes : Will Scarlet, Alan Doyle : Allan-a-Dale.

Avis : Robin des bois, personnage très cinégénique ayant bercé l'enfance de pas mal de générations s'offre un casting royal avec aux manettes Ridley Scott et à l'orée du bois le très charismatique Russell Crowe. Cette cohabitation à la mécanique bien huilée était-elle suffisante pour insuffler un certain renouveau au personnage dont on avait l'impression d'avoir fait le tour.

Les premières minutes nous feraient presque dire : "On prend les même et on recommence". Cette première scène d’assaut, même si elle reste spectaculaire et fort bien mise en scène, n’est pas sans rappeler le prologue de Gladiator. Les mêmes teintes désaturées, cette boue omniprésente, ce regard froid et lucide d’un soldat qui fait son job et qui ne semble pas connaitre la peur. Ces similitudes désorientent quelque peu, Maximus a pourtant bien rejoint sa famille dans l’au-delà, il serait temps pour Robin d’écrire sa propre légende. Son franc parler va lui valoir de se mettre en marge des soldats, la mort de son souverain celui du royaume.

Le scénario se met doucement en place, Marianne n’est plus une frêle princesse, son mari parti "batifoler" sur les champs de bataille lui a laissé une exploitation à faire vivre et à ensemencer. La mort de ce dernier provoque la rencontre du couple mythique, très loin des romances hollywoodiennes où on y voit une Kate Blanchett dépourvue de toute artifice. Quant à Russell Crowe, il a volontiers troqué le collant moulant pour endosser celle d'une lourde ferraille où ils ne sont pas trop de 2 pour ôter tout cet attirail, au passage l'astucieux « contact » entre les 2 protagonistes vaut bien toutes les scènes romantiques. Ridley Scott se passe de tout esthétisme pour se concentrer sur ses héros, l’entreprise se révèle quelque peu déroutante et devrait laisser sur le bord de la route pas mal de spectateurs ayant pour référence un robin des bois beaucoup plus énergique, spectaculaire et commercial.

Cependant même si l’œuvre s’offre le luxe d’une nouvelle relecture, elle n’évite pas pour autant quelques carences voir anachronismes. Si on a strictement rien a reprocher au couple Crowe-Blanchett d'un point de vue technique, l'alchimie n'est pas franchement au rendez-vous, il ne se dégage pas cette magie naturelle des couples mythiques. A trop vouloir coller à la réalité, adieu sentimentalité. Enfin même si les scènes de combat jouissent d'une mise en scène exemplaire, elles n’apportent pas de réelles intensités dramatiques, ce qui faisait justement la force de Gladiator.

En fait, Robin des bois illustre un système cinématographique trop calqué sur un cahier des charges et perd au passage une certaine âme. Même si l'œuvre de Ridley Scott s'évertue à proposer un foncier plus dense et intéressant que quelques superproductions comme Avatar, le choc des titans ou Sherlock Holmes, le résultat ne répond pas tout à fait à nos attentes. L'écriture du scénario a été cahotique et pas mal remodelé, l'acteur principal a mis un certain temps pour donner son feu vert, le rôle de marianne a vu également un changement d'actrice. Le manque d'alchimie, l'érosion du tandem Sscott-crowe, tous ces aléas expliquent peut-être les ratés d'une mécanique trop bien huilée.

Erosion résume également l'accueil du public, car si le film reste rentable, le budget astronomique de 230 millions de dollars soit le double de Gladiator a rapporté 1,5 la mise contre 4 pour le général romain. Même si l'accueil du public français a offert un beau succès avec ses 2,4 millions d'entrées, cela représente également la moitié de Gladiator.

Robin des bois reste au final un divertissement au dessus de la moyenne, servi par son très professionnel couple vedette. Remercions au passage Monsieur Scott de ne pas avoir sombrer dans la 3D, même si je ne suis pas sur qu’à l’inverse du personnage ce film traverse aussi facilement le temps.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format : 16/9 - Ratio : 2.35:1 - Encodage MPEG4 -AVC

Avis : L'image est un vrai régal, sa précision fantastique permet d'apprécier grandement le spectacle proposé, les couleurs froides s'adaptent logiquement au contexte d'époque, les contours et le contraste sont au diapason, la gestion des noirs est splendide. Le taux d'encodage s'offre une belle moyenne de 20Mbps, la compression reste parfaitement discrète, bref une copie superbe. La version SD proposée dans le pack bénéficie également de toute les attentions et mérite également la note maximale.


Le Son : 3/3

Détails techniques : DD 5.1 VF et VO 384Kbps - Audio vision en anglais 2.0 192 Kbps
Sous-Titrage : Anglais, français, Italien, Danois, Allemand, Finlandais, Néerlandais, Norvégien, Suédois, Espagnol, Japonais, Coréen, Portugais, Islandais, Chinois, Catalan

Avis : La VF "bridée" avec sa piste DTS mi-débit (768Kbps) n'en demeure pas moins très agréable, surtout dans les scènes de combat, mais elle subit logiquement la comparaison au niveau de la fluidité et du dynamisme avec l’impressionnante VO lourdement armée du DTS-HD Master Audio. La version SD dans le packaging se contente du DD à 384 Kbps


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal du disque propose l’envoi du film dans sa version cinéma ou celle du réalisateur, les chapitres (20), Configuration pour la sélection audio - son des boutons - volume du mode d'incrustation et les sous-titres, Bonus, U-Control, Pratique pour naviguer et se servir aisément de l'interactivité et enfin BD-LIVE. L’interface se fond dans les images retravaillées du film, il est possible de changer à la volée la version audio et les sous-titres


Les bonus :

Après quelques bandes-annonces, le premier bonus concerne la version proposée, puisqu'à la version cinéma (2h20) viens se greffer celle du réalisateur (2h35). La différence n'est pas probante, on peut relever malgré tout ce passage savoureux ou Robin sauve d'abord la chèvre dans ce bourbier avant de venir au secours de sa promise, un joli clin d'oeil aux bonnes manières

  • Sur le premier disque dans la partie Bonus on retrouve tout d'abord :
  • L'art de Nottingham un petit module découpé en 4 parties (6'04), on retrouve brièvement quelques plans 3D, l'intervention du producteur Arthur Max, un petit module pour les costumes et pour finir quelques photos du tournage. Ce seul élément en HD s'avère au final une mise en bouche assez faible

  • La seconde partie des bonus consiste à se faire ses propres scènes, d'un intérêt très relatif

  • La fonction U-Control permet de découvrir "les carnets du réalisateur" sous forme de PinP


  • On passe ensuite sur le DVD bonus où l'interface se contente d'une image fixe

  • Le premier module se consacre sur les 10 scènes coupées (13'18), avec le choix des commentaires
  • - Intro aux scènes coupées avec le monteur Pietro Scalia (0'43)
  • - Les symboles près du ruisseau (0'50)
  • - Authentique (0'28)
  • - De mort et de rêves (2'07)
  • - Tirer profit du baril de poudre (0'56)
  • - Le passé de Robin (1'05)
  • - Le complot de Godfrey (version longue) (3'11)
  • - Se faufiler en boucle (1'34)
  • - Départ de nottingham (0'45)
  • - Le shérif s'enfuit (1'07)
  • - L'armure de Marianne (0'33)


  • Le module suivant est le morceau de choix avec Dressez-vous sans relâche qui est le making-of (1'02'42). Découpé en 3 parties on retrouve pour commencer :
  • - Ballade, légende & mythe (18'05) pour la pré-production
  • - Plus on est de fou, plus on rit (29'28) pour le tournage
  • Enfin - Pas de quartiers (15'09) pour la post-production

  • Pour terminer Archive Marketing se compose de 2 bandes-annonces ainsi que de 6 spots TV

  • Même si le pack joue la complémentarité, on peut légitiment rester un peu sa faim, d'une part avec un DVD bonus en version SD et un disque qui est finalement loin d'être rempli, totalisant à peine 1h15.

  • A noter que pour la version SD, on retrouve les scènes coupées

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Le sur-étui choisit logiquement son héros avec ce regard aussi déterminé que dans Gladiator. Le verso reprend toujours le visuel de Robin, la lisibilité est correcte dans son découpage mais il faut pratiquement sortir la loupe pour déchiffrer la partie technique.



    La sérigraphie

    Le sérigraphie ne se fatigue pas beaucoup puisque 2 des galettes reprennent le recto du boitier tandis que le DVD bonus reprend le verso. On peut reprocher pour le BR une pluie de logos venant polluer l'ensemble


    Note Finale : (16/20)

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