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DVD A LA LOUPE


THE SOCIAL NETWORK / 2 DVD

Lui écrire montana62

The Social Network / 2 DVD DVD sorti le 16/02/2011


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Sony pictures
Distributeur :
Sony pictures

Sortie cinéma : 13/10/2010
Durée : 120 min.
Nombre entrées en salle: 1 442 256

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Nombre de visites :
3779


   

Le Film : 9.5/10

Résumé :  Une soirée bien arrosée d’octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l’Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l’utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l’information se diffuse à la vitesse de l’éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d’avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C’est pourtant à ce moment qu’est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d’un écran à l’autre d’abord à Harvard, puis s’ouvre aux principales universités des États-Unis, de l’Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier… Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s’est imposé comme l’une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l’amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux....

Fiche technique : Film américain de David Fincher adapté du roman « The accidental Billionaires : The Founding Of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius and Betrayal de Ben Mezrich. Scénario : Aaron Sorkin, Direction artistique : Curt Beech , Décors : Donald Graham Burt, Directeur de la photographie : Jeff Cronenweth, Montage : Kirk Baxter, Angus Wall, Musique : Trent Reznor et Atticus Ross, Production : Scott Rudin, Michael De Luca, Dana Brunetti et Cean Chaffin, Producteur exécutif : Kevin Spacey

Distribution : Jesse Eisenberg : Mark Zuckerberg, Andrew Garfield : Eduardo Saverin, Justin Timberlake : Sean Parker, Joseph Mazzello : Dustin Moskovitz, Rooney Mara : Erica Albright, Brenda Song : Christy, Armie Hammer : Cameron Winklevoss / Tyler Winklevoss, Josh Pence : Tyler Winklevoss, Max Minghella : Divya Narendra, Patrick Mapel : Chris Hughes, Bryan Barter : Billy Olsen, Wallace Langham : Peter Thiel.

Avis : Après l'étrange histoire de Benjamin Button, David Fincher suit de nouveau le parcours extraordinaire d'un surdoué de l'informatique qui va bouleverser tous les codes de rencontres avec un site dont tout le monde a au moins une fois entendu parler : Facebook.

Dès les premiers échanges avec cette fille, on découvre un Mark Zuckerberg déconnecté du monde humain. Ce jeune homme va trop vite, pense trop vite, tout n'est qu'algorithme et rationalité , le reste n'est que superflu. Par son insolente facilité à absorber les informations et surtout les optimiser, il créée lors de sa soirée de rupture et en quelques heures, une ébauche de site de réseau social dont l'unique but est de saturer le serveur par son nombre de visites. Nous sommes à l'université d'Harvard, de futurs grands chefs d'entreprise sommeillent et certains décryptent déjà dans ce processus de rencontres une véritable mine d'or. Mark Zuckerberg se voit courtiser pour ses talents, mais le jeune homme a déjà un coup d'avance et va restructurer l'ébauche pour en faire le site que tout le monde connait. Malheureusement son succès exponentiel attise les convoitises et jalousies et l'amène jusqu'au procès.

David Fincher nous embarque dans ce thriller informatique passionnant mais il risque de déstabiliser certains spectateurs habitués à une ambiance plus marquée ou un déroulement plus démonstratif. Le réalisateur nous imbibe de cette rationalité narrative pour mieux décrire le parcours hors norme de ce Mozart de l'informatique. De minute en minute nous voyons l'inexorable avancée de ce projet prendre forme, la mécanique inarrêtable nous permet d’être les spectateurs privilégiés de cette symphonie pour surdoué en bit majeur.

Ce film très bavard n'en est pas moins captivant dans son déroulement, la mise en scène impeccable est aussi rationnelle que le personnage. Le film épuré de tout artifice permet tout de même au réalisateur de planter quelques banderilles sur certains maux de la société, la trahison, la jalousie et bien sûr l'argent. Le procès en toile de fond démontre tout le décalage de ce personnage inspiré face au pouvoir dont certains veulent profiter. Cette guerre de paternité fratricide démontre une nouvelle fois les enjeux phénoménaux qu’exercent les outils de communication moderne.

Derrière cette guerre financière, suinte également en pointillé les travers de cet antagonisme social astucieusement mis en image dans son épilogue, ce site vous créée des dizaines d'amis en un click mais au final vous êtes seul devant votre écran.

Côté casting c'est un sans faute, les acteurs sont confondants de justesse et de naturel avec notamment un Jesse Eisenberg épatant. Il avait déjà crevé l’écran par son pragmatisme décalé dans « Bienvenue à zombieland », il confirme ici un talent fou. Andrew Garfield et Justin Timberlake symbolisent parfaitement les « contre-mesures » d’un système qui a bien du mal à allier amitié et affaire.

The social network reste un film passionnant de bout en bout et n'usurpe nullement les éloges faites à son encontre. Après le césar du meilleur film étranger, la soirée des oscars aura confirmé qu’il est un des meilleurs films de 2010 en le récompensant pour le meilleur scénario adapté, la meilleure musique de film et le meilleur montage. Chapeau bas Monsieur Fincher !


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format du cinéma respecté : 2.40 - 16/9 compatible 4/3

Avis : La caméra Red One a encore frappé, la résolution 4K fait de véritables miracles en précision et en profondeur ou quand la vidéo se met au niveau de l'image cinéma. L'énorme avantage du procédé permet de faire des intérieurs qui plus est la nuit avec un piqué superbe tout en se passant du grain habituel. La compression est invisible, j'ai juste noté pour être pointilleux 1 ou 2 artéfacts sur la course d'aviron, mais c'est assez logique compte tenu qu'elle s'effectue au petit matin avec très peu de lumière. Pour clôturer ce sans faute, le contraste est au niveau du reste, impeccable.


Le Son : 3/3

Détails techniques : DD 5.1 VF et VO 384Kbps - Audio vision en anglais 2.0 192 Kbps
Sous-Titrage : Anglais, français, arabe, danois, hindi, finnois, néerlandais, norvégien, suédois.

Avis : La partie audio est égale à l’image, elle bénéficie de toutes les attentions avec une VF très dynamique et fluide qui fait jeu égal avec la VO. Les effets sont bien marqués sur les surrounds distillant une sacrée ambiance pour la bande originale de Trent Reznor et Atticus Ross récompensés par l'oscar de la musique. Le passage dans la boîte de nuit démontre le soucis de précision du mixage dialogue-musique, l'effet rendu risque de vous causer quelques soucis avec le voisinage.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal du disque 1 propose l’envoi du film, le choix de la version audio, des sous-titres, des chapitres (16) et la partie interactivité. L’interface se fond dans les images du film, les autres menus se contentent d‘une image fixe. Il est possible de changer à la volée la version audio et les sous-titres
Le menu principal du disque 2 entièrement dédié aux bonus reprend la même interface avec des images du film. Il propose tout d’abord l’envoi du making of, une fois dans ce menu on peut choisir de lire individuellement les 4 reportages ou lire l’intégrale. Le second menu nous propose 6 interactivités supplémentaires enfin on peut choisir les sous-titres.


Les bonus :

On retrouve sur les bonus du disque 1 la photo d’Armie Hammer (les jumeaux). Ils présentent :

  • - Les commentaires audio de David Fincher, très denses, on apprend pas mal d’anecdotes et son obsession de la précision l’amenant à retourner énormément de fois la même scène
  • - On retrouve un second commentaire moins riche du scénariste Aaron Sorkin et des acteurs Jesse Eisenberg et Andrew Garfield.


  • - Sur le DVD 2 On trouve un passionnant making-of « Comment ont-ils pu faire un film sur Facebook » (1h29mn) découpé en 4 parties :
  • - "Début" (7'39) Comme toute pré-production, on fait un tour de table entre le scénariste et le réalisateur avec les 3 acteurs-vedettes, les échanges sont libres et chacun peut émettre son point de vue, un petit détail amusant, le bip-censure sur les injures, vraiment infantile ces américains
  • - "Boston" (28'09) Ca y est ça démarre, après les répétitions on passe aux choses sérieuses et de quelle manière, puisque la première scène de rupture qui se passe dans le bar va être tournée pas moins de 99 fois ! La parole est vraiment donnée aux acteurs qui se retrouvent face à la caméra où chacun parle de son expérience. On découvre le faux jumeau, l'homme tronc qui joue les doublures, notamment pour la course d'avirons, on retrouve les capteurs déjà utilisés pour benjamin button.
  • - "Los Angeles" (25'00) Le premier contact avec la ville ne semble pas ravir les acteurs, trop superficiel, « trop cinéma » . David Fincher est toujours aussi perfectionniste et enchaine les prises interminablement, j'ai compté pour la scène où Andrew casse le mac de Jesse 19 machines cassées et l'accessoiriste continuait à en empiler. On a un peu plus de détails techniques avec des doubles prises de vue des jumeaux. Cette troisième partie permet également de faire un peu plus ample connaissance ave Justin Timberlake
  • - "Le sutdio"(28'50) permet de se plonger dans le procès et les scènes d'intérieur, on voit notamment toute la préparation chirurgicale pour cette scène de feu de poubelle.
  • Tout l'ossature du making of se structure sur les tours de table et la préparation de chaque scène et de chaque dialogue, absolument rien n'est laissé au hasard ni à l'improvisation. David Fincher le dit furtivement, il n'aurait pas pu utiliser des acteurs ayant 20 ans d'expérience dans ce film, on comprend pourquoi.


  • Au final de ce passionnant sujet de 1h30, on retient comme anecdote que pas une fois le réalisateur ne s'adresse directement à la caméra et qu'il est parti avant le dernier plan laissant le soin au scénariste de le faire.
  • - On continue avec « L’ambiance du film selon David Fincher et Jeff Cronenweth » (7'30) : Voilà un sujet qui ravira les amateurs de la technique, le sujet est court mais dense. cette fois le réalisateur s'adresse à la caméra et règle au passage quelques comptes avec Harvard qui ne sembla pas avoir été très coopératif sur le film.
  • - « la post production selon Angus Wall, Kirk Baxter et Ren Klyce » (16’42) : Autre sujet très technique avec le montage de cette montagne de rushes, toute la difficulté de réussir l'assemblage est mis en image par quelques scènes, on frise presque le cours d'école, vraiment passionnant
  • - « La BO selon Trent Reznor, Atticus Ross et David Fincher » (18’10) : Nous plongeons dans le studio de Trent Reznor et Atticus Ross qui nous distillent également un cours magistral.
  • - « Exploration musicale : In the hall of the mountain king permet de comparer par cette fonction interactive, la première version non utilisée dans la séquence des régates d’ Henley avec celle utilisée dans la version définitive du film. On peut ainsi écouter 4 pistes de 2'25 chacune
  • - On continue avec  « Swarmatron »  (4’18) : Trent Reznor nous fait découvrir les différents sons qu'il peut émettre avec ce drôle d'instrument
  • -  « L’espace de Ruby Skye : scène détaillée » est également une fonction interactive permettant de sélectionner au choix 4 angles sans compter la mosaique (répétitions, interviews, repérage technique et tournage) et 4 pistes audio, chacune représentant (3'45).


  • On dépasse donc les 150 minutes consacrées à ce formidable film, on apprécie avant tout la participation très active des acteurs qui évitent de sombrer dans une trop grande complaisance. La partie technique un peu laissée de côté dans le making of se rattrape sur les sujets suivants et on apprécie évidemment David Fincher qui se prête sans retenue à l'exercice.

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Le sur-étui et la jaquette présentent le même visuel, on y voit un Mark Zuckerberg adresser un sourire à notre encontre, il sait ce qui va fonctionner pour tisser un nouveau réseau social. Malheureusement cette cascade de complaisances de la presse écrite rend l’ensemble beaucoup trop confus noyant même son titre. En ouvrant le boitier amaray transparent, on découvre au verso de la jaquette 2 photos, l’une représentant le bas de Mark Zuckerberg en short, une main dans la poche et l’autre tenant négligemment un portable. La seconde photo présente David Fincher en train de diriger une scène en contre-jour



    La sérigraphie

    Difficile de faire plus soft pour la double sérigraphie puisqu’on se retrouve avec 2 faces complètement noires, le titre s’affichant sur le côté. On aperçoit juste 2 mentions légales au bas des galettes, ce côté rationnel colle certes au film en se débarrassant de tout artifice, mais on aurait aimé un peu moins d’austérité pour rectifier le tir d'un ensemble bien tristounet.


    Note Finale : (18.5/20)

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