montana62
| Wolfman - Director's cut version longue |
DVD sorti le
20/07/2010 |
| Le Film :
6/10 |
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Résumé : Résumé : Lawrence Talbot est un aristocrate torturé que la disparition de son frère force à revenir au domaine familial. Contraint de se rapprocher à nouveau de son père, Talbot se lance à la recherche de son frère… et se découvre une terrible destinée.
Fiche technique : Film américano-britannique de Joe johnstone, Scénario : Andrew Kevin Walker et David Self, Musique : Danny Elfman, Maquillage : Rick Baker, Production : Benicio del Toro, Sean Daniel, Scott Stuber et Rick Yorn
Distribution : Benicio del Toro : Lawrence Talbot, Emily Blunt : Gwen Conliffe, Anthony Hopkins : Sir John Talbot, Hugo Weaving : Détective Aberline, Geraldine Chaplin : Maleva, Art Malik : Singh, Sam Hazeldine : Horatio, David Sterne : Kirk, Michael Cronin : Dr Lloyd.
Avis : Avis : Joe Johnston ancien superviseur d'effets spéciaux, s'inspire du loup-garou de George Waggner pour revisiter le mythe de la lycanthropie. Bénéficiant d'un budget impressionnant et d'un casting de poids-lourd, on était aux abois pour déguster le résultat.
Lawrence Talbot apprenant la mort brutale de son frère décide de mener sa propre enquête. Très vite les pistes troublantes l'amènent à la découverte de l'existence d'un monstre et de terribles révélations.
Wolfman d'emblée déstabilise, plus par la forme que par le fond, cette tentative d'hommage à l'un des monstres les plus productifs du cinéma transpire de bout en bout du métrage. Les maquillages, splendides et récompensés par un oscar, font malgré tout étrangement kitch. L'ennui dans la conduite de ce projet vient d'un manque profond de suspens, le réalisateur a du mal à imprimer une véritable ambiance, nous avons à chaque fois un coup d'avance et de ce fait les effets tombent à plat. La trame étant connue dès le départ ainsi que ses conséquences, on doit se rattacher à l'interprétation. Et de ce côté on est assez déçu, pas de Bénicio Del Toro mais d'Anthony Hopkins. Ce dernier en fait des tonnes dans le registre œil glacial et n'apporte malheureusement aucune plus-value à l'intrigue. Pire il semble s'ennuyer et finit par nous communiquer son sentiment, on se surprend à regarder souvent sa montre ce qui n'est pas bon signe.
Derrière cette course de lycans et ces éviscérations généreuses, on ne sait pas trop où veut en venir Joe Johnston, jonglant constamment entre la Belle et la Bête et le loup garou de Londres, le réalisateur hésite quant à la direction à prendre et ses multiples errances finissent par nous lasser. Le film disposait pourtant de sérieux atouts, la reconstitution est impressionnante, on apprécie la photographie de Shelly Johnson et bien sur le travail de Rick Backer et de Dave Elseys.
Benicio Del Toro n’a pas grand chose à se reprocher et permet par un jeu relativement sobre et appliqué de maintenir l’intrigue au dessus de l’eau. On ne reviendra pas sur le jeu un peu trop emphatique d‘Anthony Hopkins, enfin Hugo Weaving et Emily Blunt s’en sortent honorablement.
Poésie et gore est assez antinomique, ce mélange des genres traduit sans doute cette bouillie d'idées qui alterne du superbe à l'ennui mais qui au final nous laisse sur notre faim. Le film sans être un fiasco financier n'a cependant pas récupéré sa mise de départ et à trouvé en France une affluence très discrète n'atteignant même pas les 350 000 entrées.
Plus qu'un clair de lune, il manque un éclair de génie pour emporter notre adhésion, ce film saignant mais manquant de mordant risque d'en frustrer plus d'un.
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| L'Image :
2.5/3 |
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Détails techniques
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Format : 1.85:1 - Encodage MPEG-2
Avis :
La copie rendue est bluffante, car la quasi majorité des scènes tournées la nuit et le plus souvent à la bougie offre un confort au dessus de la moyenne. Jouant parfaitement avec les ombres, le contraste assure une solidité à toute épreuve, la gestion des noirs est aussi excellente, même si on n’échappe pas à quelques artéfacts ou bruits vidéo inévitables. La palette colorimétrique restitue avec beaucoup de panache les ambiances britanniques, le grain est visible sans toutefois être envahissant. Enfin la compression reste discrète et les contours présentent une bonne franchise, on est proche de la note maximale.
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| Le Son :
2.5/3 |
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Détails techniques
:
DD 5.1 VF et VO 384Kbps - Possibilité de modifier la version pendant le film
Sous-Titrage : Anglais, français, néerlandais.
Avis :
Même si la VF ne se hisse pas à la hauteur de son homologue anglais, on apprécie le dynamisme et la clarté des dialogues. Les effets sont également bien ventilés sur notre home-cinéma, le seul problème vient du mixage quand dialogue et effets doivent se croiser, la centrale vampirise un peu trop l’attention. Pour palier à ce défaut on peut facilement basculer vers la VO sans toutefois rejetter en bloc une VF largement acceptable même si on a connu un doublage plus inspiré.
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| L'Interactivité
:
0.5/3 |
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L'ergonomie des menus :
On retrouve sur les bonus du disque la photo d’une tête de loup
Les bonus :
-Cette version longue (près de 20 minutes supplémentaires) accorde beaucoup plus d’importances aux personnages. L’une des scènes principales ajoutées est la rencontre entre Gwen et Lawrence au théatre, on compte également comme ajout important la présence de Max von Sydow dans le train.
En dehors de cette version rallongée, on trouve comme bonus 2 scènes coupées et 3 versions longues avec la possibilité de les voir individuellement. Pour les scènes coupées on dispose :
- Lawrence parle avec Gwen (1‘41) on note le rapprochement qui s'opère entre le couple et de la présence féminine indispensable dans cette lugubre demeure.
- L’histoire de Singh (1'30) On comprend l‘attachement du personnage par rapport à son maître, mais cela n‘amène rien à l‘intrigue
- Version longue de la transformation du mausolée (1’22) la scène rend hommage au travail des maquilleurs mais n’amène rien de plus aux transformations qui s’opèrent déjà auparavant du film
- Version longue de la poursuite dans Londres (3‘26) Elle vaut le détour ne serait-ce que par l‘humour apporté, on y découvre un loup-garou sélectif dans ses choix artistiques, inutile mais amusant
- Version longue du combat final (3’17) Là par contre on rentre dans l’anecdotique, car les suppléments se comptent en quelques secondes et n’amènent effectivement rien de plus
C’est une grosse déception concernant les bonus, car il manque au moins un making-of afin de parler de la genèse et surtout de rendre grâce au travail des effets spéciaux, en particulier du maquillage.
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| Les Visuels :
0.5/1 |
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La pochette / Le packaging
La jaquette présente un face à face de nos deux stars sur fond de clair de lune avec la mention director's cut : version longue inédite. La jaquette ne brille pas vraiment par son originalité d'autant que la seconde partie ôte l'intérêt visuel de cette main séparant les protagonistes . Le dos de la jaquette est nettement plus esthétique avec tout d'abord la bête perchée sur une gargouille et scrutant londres. On retrouve ensuite une série de vignettes présentant les principaux personnages dans une excellente définition
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La sérigraphie
La sérigraphie s'offre une contre-plongée de la bête très esthétique avec ses dominantes bleues sur fond de pleine lune. La mention interdit aux moins de 12 ans rappelle utilement que ce film est à déconseiller vivement aux âmes sensibles
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