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DVD A LA LOUPE


UNSTOPPABLE (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Unstoppable (Blu-ray) DVD sorti le 16/03/2011


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 10 Novembre 2010
Nombre d'entrées : 566 416

Durée du film : 1 h 38 min.

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Nombre de visites :
1439


   

Le Film : 8/10

Résumé :  Un ingénieur et un chauffeur vivent une véritable course contre la montre. Les deux hommes tentent de stopper un train qui transporte des produits toxiques avant que celui-ci ne déraille et répande une flaque toxique qui décimera la ville complète.

Fiche technique : Film américain de Tony Scott, Scénario : Mark Bomback, Direction artistique : Julian Asby, Drew Boughton, Dawn Swiderski, Décors : Chris Seagers, Directeur de la photographie : Ben Seresin, Montage : Robert Duffy, Musique : Harry Gregson-Williams, Production : Tony Scott, Julie Yorn, Eric McLeod, Mimi Rogers

Distribution : Denzel Washington : Frank Barnes, Chris Pine : Will Colson, Rosario Dawson : Connie Hooper, Jessy Schram : Darcy Colson, Kevin Dunn : Oscar Galvin, Kevin Corrigan : Werner, Kevin Chapman : Bunny, Ethan Suplee : Dewey, David Warshofsky : Jud, Lew Temple : Ned Oldham

Avis : Après une "attaque du métro 123" qui n'avait pas délivré toutes nos attentes en raison notamment d'un final absurde, Tony Scott décide de rester sur la voie du rail pour s'offrir un convoi beaucoup plus massif et destructeur.
On découvre Will Colson se réveillant dans un canapé, l'alliance au doigt, il ne faut pas être devin pour comprendre que son couple bat de l'aile. Un regard vers son enfant dans le rétroviseur de son pick-up confirme la séparation, moins de 2 minutes pour présenter l'un des 2 personnages centraux, pas de problème Tony Scott ne s'étale pas vraiment sur les états d'âmes de ces hommes, il faut dire que le film ne dure qu'une heure et 30 et il y a un train à prendre. Sa prise de poste amène à faire connaissance avec Franck Barnes, le conducteur, qui visiblement a aussi quelques problèmes de famille. En parallèle on suit les évènements qui vont contribuer par un enchainement de circonstances et de malchance à provoquer cet incident invraisemblable mais bien réel d'un train fonçant sans pilote à bord. Histoire de noircir un peu plus le tableau, certains wagons contiennent un produit hautement inflammable, il n'y a pas de problèmes, les héros sont les bienvenus.
Le premier quart d'heure ne rentrera pas dans l'histoire du cinéma tant les situations sont conventionnelles, ces conflits de génération et familiaux ne sont pas vraiment passionnants. Heureusement après cet exercice imposé, le réalisateur passe la vitesse supérieure pour se focaliser sur ce convoi fou, et de ce côté, on peut dire qu'il va amener graduellement une sacré dose d'adrénaline. Repoussant toutes les tentatives d'obstruction ou de montée à bord, ce convoi n'en fait qu'à sa tête et s'offre du coup la une des médias. On suit en mode Live au travers des reportages télé, la menace grandissante de ce missile chimique lancé à toute allure vers les grandes agglomérations. Le dernier quart d'heure à l'image de ce train, balaie tout sur son passage par un suspens au couteau nous clouant littéralement au fauteuil. On pourra évidemment reproché quelques scènes invraisemblables permettant de maintenir le suspens.

Si le rythme ne connait aucun temps mort dans sa dernière heure, les travellings en cascade en sont grandement responsables, on peut même reprocher au réalisateur d'en abuser beaucoup trop. A l'heure où les effets numériques sont rois, on peut par contre féliciter Tony Scott de l'audace à s'en passer, le casting restreint, on imagine que le budget conséquent de 100 millions de dollars a grandement été absorbé pour la partie technique. Le film a connu un succès honorable remboursant largement sa mise même si en France on parlera plus de demi-échec dépassant tout juste le demi million d'entrée. Il est à noter que le film fut nommé aux oscars pour le meilleur montage sonore.
Côté casting, Denzel Washington rempile pour la 5ème fois avec Tony Scott, dans le rôle du mécano aguerri mais aigri. Appliqué mais pas vraiment novateur, une fois de plus l'acteur fait le boulot sans qu'on puisse lui faire de reproches. Chris Pine qui nous avait déjà sacrément accroché dans Star Trek confirme tout le bien qu'on pense de lui. Ce qui frappe dans son jeu, c'est déjà sa grande maturité et son assurance sans se prendre pour autant au sérieux. Les seconds rôles sont hélas plus formatés en dehors de Rosario Dawson qui tient bien la barque dans ce monde de mecs. Enfin n‘oublions pas la guest star omniprésente et inquiétante avec ses rugissements métalliques : le train
Basé sur une histoire vraie, Unstoppable délivre son quota de héros si cher à l'Amérique. Son scénario basique voir squelettique n'occulte pas pour autant une mise en scène redoutablement efficace qui nous fait passer un très bon moment. Voilà Tony Scott remis sur les bons rails !


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format : 2.40 - 16/9 compatible 4/3 - Encodage MPEG-4 AVC

Avis : On reproche souvent à Tony Scott de privilégier l'image au scénario, ce 'est pas une découverte, on n'avait donc pas trop de craintes au soin apporté au transfert. Tout d'abord les chiffres sont impressionnants, l'encodage MPEG-4 AVC assure quasiment pendant tout le film une moyenne de 35Mbps, chiffre rarement atteint à ce niveau. La palette colorimétrique est dominée par le vert et le bleu, signature incontournable du réalisateur, les teintes volontairement froides présentent comme le contraste une sursaturation. La profondeur est bien marquée, tout comme les contours affichant une belle franchise sans pour autant être exceptionnels, la faute sans doute à un grain argentique terriblement présent et volontaire. La comparaison a été faite sur vidéoprojecteur et LCD, avantage indiscutable pour le premier support dont la taille d'image permet de lisser très légèrement l'ensemble rendant le grain plus discret. On est tout proche de la note maximale.

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 3/3

Détails techniques : Anglais - DTS-HD Master Audio, Français-Allemand-Russe - DTS 768Kbps, Ukrainien - DD 448Kbps, Audio vision en anglais - 5.1 448Kbps
Sous-Titrage : Anglais, français, Allemand, Arabe, Danois, Finnois, Néerlandais, Norvégien, Suédois, Estonien, Russe, Ukrainien, Hébreu, Letton, Lithuanien,

Avis : Le film a été nommé pour l'oscar du meilleur montage sonore et dès les premières secondes on s'aperçoit que le voisinage risque de passer un sale quart d'heure. La "bête" prononce ses premiers grognements en agissant d'emblée sur le caisson, la puissance est impressionnante et promet de sacrées secousses. Le dynamisme est formidable pour la VF et présente un excellent mixage même si la limpidité gagne logiquement des points sur la VO avantagée par une piste DTS-HD Master audio alors que la VF doit se contenter du DTS à mi-débit. L'occasion de pointer un carton rouge est tout trouvé, au lieu de nous proposer une version allemande ou russe en DTS, on aurait préférer une version française en HD. Mais comme d'habitude, pour des raisons mercantiles, plutôt que de mettre les bonus sur une seconde galette, la première étant bien remplie (45,63), certains mauvais choix s'opèrent comme cette inutile version SD. Dans l'absolu la copie mérite un 3 pour rendre hommage au travail effectué mais on aimerait bien compte tenu du prix et du support avoir le rendu adéquat. Il fallait que ce soit dit. La version SD propose une piste DD encodé à 384Kbps pour la VF et 448Kbps pour la VO


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Au lancement du disque, apparait la bande annonce de "wall street - l'argent ne dort jamais". Le menu principal propose "l’envoi du film", dans "Configuration" on choisit la langue ainsi que les sous-titres, "Recherche" permet de selectionner les chapitres (28) ou des signets, on retrouve également "Bonus" et enfin "Bonus live". L’interface se fond dans les extraits du film. Il est possible de changer à la volée la version audio et les sous-titres



Les bonus :

Dans le menu bonus on retrouve 5 chapitres :

  • On démarre par le making-of "Réaliser unstoppable" (29'41). Découpé en 3 parties tout commence par l'écriture ou plutôt la réécriture de l'œuvre de Mark Bomback , le premier jet qui a duré 2 ans ne suffit pas au pointilleux Tony Scott qui veut raccourcir la première partie. On a ensuite les premières impressions des acteurs, leur formation, Denzel Washington est tout fier de préciser qu'il pourrait désormais conduire un train. On termine cette première partie avec les soucis de logistique, l'accès des voies, les autorisations administratives, même la réunion des avocats est mentionnée.
  • La seconde partie traite du déraillement de locomotive, à scène spectaculaire logistique spectaculaire surtout quand o a droit qu'à une seule prise. On aperçoit les story-boards, on y parle du nombre incalculable de travellings, des 3 hélicoptère utilisés en permanence, des longueurs de focale, des plans à 360° autour de la loco, des contre travellings, bref les amateurs de techniques seront aux anges.
  • La troisième partie se consacre spécifiquement au train, on apprend notamment que 11 machines ont été utilisées en tout et qu'elle pouvaient être pilotées à distance.
  • Au final le sujet est extrêmement technique et oublie la pommade habituelle et inutile. Ce qui frappe ce sont les images impressionnantes du tournage, les balais d'hélico ou les multiples caméras aux affûts. Tony Scott malgré sa soixantaine largement dépassée démontre qu'il a encore une sacrée pêche et qu'il mène parfaitement sa barque ou plutôt sa loco.
  • - "Anatomie d'une scène"(10'01) joue en quelque sorte les prolongations du making-of puisqu'on y voit la scène la plus spectaculaire, le déraillement des locos. On apprend qu'il y avait 14 caméras, on voit bien sur la préparation très poussée des techniciens, une fois tous les préparatifs terminés, on peut déguster sous 4 angles différents et en simultané la scène.
  • - "Les cascades" (14'25) On démarre par l'hélitreuillage, on voit que ce type de scène semblant presque furtif à l'écran demande énormément de préparation afin de verrouiller au maximum la sécurité. La seconde scène concerne la fuite de céréales sur l'acteur Chris Pine, on apprend que pas moins de 10 000 tonnes de céréales ont été utilisées en tout pour cette scène. Soucieux de l'environnement Tony Scott précise que les autochtones à 4 pattes se sont fait un plaisir de nettoyer tout cela. La troisième scène concerne le moment où Chris Pine se retrouve coincé entre les 2 wagons, la suivante permet à Denzel Washington de parader et d'avoir également son petit moment privilégié pour son périple sur le toit des wagons. On termine cette série de cascades par le saut de Chris Pine dans le wagon, doublé bien sur par un cascadeur et cela permet de rendre hommage à ces hommes de l'ombre bravant pas mal de dangers pour un divertissement.
  • - « Sur les rails avec le réalisateur et les acteurs » (13’25) s’offre un débriefing avec Tony Scott, Denzel Washington, Chris Pine et Rosario Dawson. C’est sans doute le sujet le moins intéressant car trop promotionnel. On y voit Chris Pinne raconter une anecdote, changement de caméra sur Rosario Dawson qui réagit à la plaisanterie, pas de problème c’est de la communication. Passé les premières minutes de pommade et de complaisances d’usage, tout ce petit monde se lâche un peu pour retrouver un peu plus de naturel pour parler de leur expérience commune. L’accent est largement mis sur les scènes réelles d’action et d’effets spéciaux, on doit bien le dire une bonne demi-douzaine de fois dans chaque reportage.
  • On retrouve les commentaires du réalisateur. Tony Scott se prête volontiers à l’exercice, mais les différents reportages suivis amènent finalement une certaine redondance. Les mêmes mots, les mêmes phrases sont employées pour la réécriture avec son scénariste, le rythme, les trains. Heureusement il parle de son choix d’acteurs qui permet d’ouvrit un volet assez discret lors des reportages vidéos, on note avec amusement l’analogie avec les personnages d’Apocalypse now. Le réalisateur n’est pas radin en terme d’informations et de détails, on apprend par exemple que ce viaduc enjambant Bel air renommé pour les besoins du film Stanton va être détruit car beaucoup trop dangereux avec son virage. C’est avec soulagement qu’on découvre que les citernes sont heureusement factices. La conclusion se fait une nouvelle fois sur son instinct à choisir son casting avec toujours en toile de fond sa première passion, la peinture.
  • - On termine cette partie des bonus avec la bande annonce du film (2’26).
  • - On dispose également d’un menu Bonus live à condition d’avoir une connexion internet.
  • - 3 menus sont sélectionnables :
  • - Lookup permet de choisir à partir d’un menu sympathique la filmographie des acteurs ainsi que des informations sur le film via IMDB.
  • - On retrouve également « nouveautés«  et « La pyrotechnique de unstoppable », j’ai bien la fenêtre qui me précise que le téléchargement s’effectue mais je reste ensuite sur une fenêtre noire.
  • La version SD proposée dans le packaging reprend le Making-of, les cascades et « sur les rails avec le réalisateur et les acteurs »

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Le sur-étui et la jaquette présentent le même visuel, on y voit les deux acteurs principaux face à la bête. Le texte traduit des données quelque peu erronées par rapport à la version française mais on a bien compris le message. Le dos de la jaquette est plutôt bien structurée, une partie photo présentant les principaux protagonistes ainsi que le train. La partie Bonus est bien lisible avec ce bandeau blanc et pour terminer les éléments techniques. A l’intérieur on retrouve un feuillet permettant avec un numéro de série de se procurer une copie digitale.



    La sérigraphie

    La sérigraphie décide d’abandonner ses stars au profit d’un logo discret apparaissant sur la locomotive dans le film, un logo discret mais inquiétant. Cela n’aurait pas été une injure de proposer la photo du train. Néanmoins l’ensemble conserve une bonne cohérence et un esthétique réussi.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (16.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 23/03/2011 à 17:17 par Blurayman : Absolument et je dois reconnaitre que mon avis rejoint le tien concernant ce film réalisé par un Ben Affleck qui a de l'avenir.... en tant que réalisateur.
    - le 22/03/2011 à 17:44 par montana62 : As-tu eu l'occasion de te voir the Town ?
    - le 22/03/2011 à 16:12 par Blurayman : Bon, et bien merci à toi pour cette critique qui m'a vraiment donné envie de voir ce film.
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