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DVD A LA LOUPE


TOTAL RECALL : MéMOIRES PROGRAMMéES (BLU-RAY) - EDITION EXCLUSIVE LIMITéE VERSION LONGUE BOîTIER MéTAL

Lui écrire montana62

Total Recall : Mémoires programmées (Blu-ray) - Edition exclusive limitée version longue boîtier métal DVD sorti le 15/12/2012


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Sony pictures
Distributeur :
Sony Pictures Home Entertainment - TF1 Vidéo

Date de sortie en salle: 15 Aout 2012
Nombre d'entrées : 1 268 707

Durée du film : Cinéma 1 h58mn18s – Director’s Cut 2h10mn16s

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Nombre de visites :
4722


   

Le Film : 4/10

Résumé : Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ?

Avis : Hollywood est depuis belle lurette à court d’idées, ce n’est pas un scoop. Pour palier à ce manque chronique, les suites s’enchainent inexorablement. Mais à user jusqu’au bout les franchises, il ne reste parfois que les voies de garage, le remake, souvent inutile, parfois intéressant mais rarement supérieur.

Chronique d’un menu vide de saveur.

La vision de Paul Verhoeven avait laissé un souvenir de réussite aboutie. Mais des effets trop dépassés permettaient un bon dépoussiérage. Avec le très cabotineur Die hard 4, Len Wiseman disposait d’un certain crédit pour ce périlleux remake.

Hélas le prologue nous met d’emblée dans l’ambiance et a le mérite de ne pas nous tromper sur la marchandise, nous allons bien avoir droit à un encéphalogramme plat.

Si le réalisateur s’attache à coller un peu plus à la nouvelle de Philip K. Dick « souvenirs à vendre » en fixant l’action sur la terre et non sur Mars, on peut s’interroger sur la multitude de références cinématographiques auxquelles Wiseman se repose sans en tirer la moindre essence.

L’ambiance néon propre à Blade Runner sert de socle pour l’environnement. La faune urbaine et sa police louche plutôt du côté de I-Robot. Sa circulation s’appuie plutôt sur le 5ème élément avec un zeste de minority report. Diable en 2 lignes on est déjà à 4 références. Deux lignes et déjà une bonne dizaine de morts plus tard, notre Colin Farell débarqué d’un mauvais rêve et surtout d’un mauvais casting tente d’harponner notre attention sur ses cauchemars récurrents.

Après un lavage de cerveau sans tâche ayant réussi à garder intact ses notions de combats et de piano, nous suivons amorphe ce demi-hauser se débattre dans cette faune urbaine. Il court, saute, plonge, esquive, tire sur tout ce qui bouge à commencer par sa femme de 6 semaines qui semble imperméable à tous les coups. Le réalisateur semble vouloir nous faire faire le tour du propriétaire des décors, histoire d’amortir le budget prohibitif d’un tel film. Mais son insolente insistance à vouloir nous embarquer dans ces errements cérébraux ne marche pas, inlassablement nous nous posons cette récurrente question : qu’est qu’on va bien pouvoir manger ce soir ?

Et ce n’est pas la présence d’une seconde amazone qui va changer la donne. Tout continue à s’enchainer à un rythme incroyablement neutre. Cette fille aux 3 seins, sensé être un clin d’œil à Verhoeven, tombe à plat heureusement pas sur les formes proposées. Les références tentent bien de capter notre attention, mais il faut se rendre à l’évidence, jamais un frisson d’intérêt nous envahit. Les scènes de fusillade s’enchainent, mais nous n’avons toujours pas notre menu du soir.

Tout au plus la plastique de la compagne du réalisateur réussit à nous sortir de temps en temps de notre léthargie, mais seul son physique nous interpelle, car côté réplique en dehors des pif paf bang-bang, pas grand-chose à retenir.

Comme on a laissé le nœud de l’intrigue sur le 238ème cadavre, on commence furieusement à avoir envie de prendre un bouquin de cuisine pour se donner des idées.

Ce n’est qu’au générique qu’on comprend que le film est terminé, si on n’a pas notre menu on a déjà une petite idée de l’accompagnement : les navets.

Ce qui frappe n’est pas un manque d’ambition ou d’envie mais cet acharnement à imposer du rythme pour un film qui ne démarre jamais. Les tribulations d’un budget dilapidé s’écoulent inexorablement pour un constat d’échec. L’œuvre cumule pas mal de défauts : incolore dans son casting, sans intérêt, sans âme et le pire pour le genre sans suspens.

Côté casting, Colin Farrell compte peu de fausses notes mais il n’est pas crédible ou tout simplement inspiré. Les 2 furies qui traversent l’écran n’ont également pas grand-chose à se reprocher. Kate Beckinsale nous irradie de sa beauté. Mais avoir voulu fusionner les personnages de Sharon Stone et Michael Ironside est à mon sens une erreur et donne un résultat trop proche du terminator. Jessica Biehl est finalement la plus crédible mais le charisme a été oublié au vestiaire. On ne parlera pas des insipides Bryan Cranston ou Bokeem Woodbine relégués au simple rang de figurants.

A l’erreur de casting vient s’ajouter une mise en scène qui mise tout sur les effets pyrotechniques et ses décors certes réussis. On retient bien quelques bonnes idées comme ces ascenseurs sortis tout droit de cube, mais la surenchère finit par lasser et foudroye tout suspens.

La question inévitable de savoir si notre réaction aurait été la même, sans connaitre l’original, ne se pose pas. Le déroulement mécanique et desséché évite de nous torturer l’esprit.

Les spectateurs américains ne sont pas tombés dans le panneau d’un trailer plutôt attirant. Avec un budget initial de 125 millions de dollars, le terme d’échec commercial est bien réel pour ses producteurs. En France ses 1,2 millions de spectateurs interpellent, nul doute que le bon souvenir de l’original a pesé dans ces entrées.

Malgré des effets dépassés, Total recall version verhoeven a encore de beaux jours, car celui de Wiseman nous entraine trop dans un mauvais rêve. On se met donc à imaginer poussant les portes de rekall, afin qu’on nous injecte notre propre scénario et casting. Christopher Nolan aux commandes, Christian bale, Tom Hardy, Charlize Theron et Anne Hathaway au casting, ou quand le cauchemar pourrait se transformer en fantasme….


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format 2.40 encodage MPEG4 - AVC

Avis : La RED permet de donner une précision exemplaire sur les plongées de la ville, tous les détails sont d’une rare fluidité. Tourné pourtant entièrement en numérique, on ne retrouve pas ce côté lissé grâce aux objectifs et optiques panavision (c’est le directeur de la photo qui l’explique dans les bonus). On est d’autant plus étonné que la moyenne constatée est de 13 Mbps, ce qui constitue une moyenne assez faible sur les productions Blu ray d’aujourd’hui. Les pointes ne dépassant pas 20 Mbps. Seul défaut constaté, quelques définitions floues parfois sur les scènes intérieures. Les contrastes sont éblouissants.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Français – Anglais True HD 5.1, Audio vision en Anglais , Hindi, Tamil, Telugu 5.1 DD
Sous-titres Français, Anglais, Anglais pour sourds et malentendants, Arabe, Danois, Finnois, Hindi, Néerlandais, Norvégien, Suédois

Avis : Un encodage inhabituel en True HD d’un débit moyen de 1,7 Mbps aussi bien pour la VO que la VF, avec quelques pointes à 3 qui n'entament en rien le plaisir auditif constaté. On profite d’un dynamisme excellent dans les 2 versions, jouant largement sur les basses lors des scènes de fusillade. Le mixage reste précis avec un bon doublage. Seul inconvénient pour ce déferlement de décibels, un voisinage qui n'est pas là de vous redire bonjour, ni de garder votre courrier. .


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal propose l’envoi du film, langue, Chapitres et Interactivité L’interface se fondant sur quelques scènes du film.
Il est possible de changer à la volée la version audio


Les bonus :

  • Sur le disque 1 on retrouve dans le menu interactivité l’élément le plus intéressant de ces bonus. Sous forme de double fenêtre, on participe à l’élaboration du projet, soit par l’incrustation de texte ou la decomposition d’une scène. L’ensemble se voit avec un certain intérêt surtout pour tous les passionnés de la technique.



  • les commentaires

  • On découvre un Wiseman nourri au biberon des bonus dvd, un volet très peu suivi sur les supports comme il l'explique par les cinéphiles. Les commentaires sur le D-C s'orientent tout d'abord sur la nature des director's cut, soit par volonté de personnaliser un peu plus le bébé, ou tout simplement de montrer certaines scènes moins commercialement profitable au film.
    Il explique que le D-C permet d'étoffer un peu plus le personnage de Quaid et la variante de la trame. On peut s’apercevoir sur la version cinema que l’image de l’hologramme est celle de colin Farrell et sur le D-C celle d’Ethan Hawke.
    Le réalisateur revient ensuite sur les soucis du détail, de Colin Farell, ce dernier ayant voulu passer la nuit dans les décors de sa chambre pour se familiariser avec tous les détails afin de rendre plus crédible son environnement. Le budget plus que conséquent peut expliquer ces dépenses dispensables comme la doublure inutile de kate pour ce plan de quelques secondes où on l'a voit tournée de 3/4 dans le lit. Au passage, on apprend que le budget ne serait pas de 125 mais 138 millions de dollars.
    On a droit bien sur à quelques informations surprenantes comme cette fille aux 3 seins : ce serait le premier film où on voit depuis titanic une poitrine sur un film qui n'est pas interdit au moins de 13 ans, ces américains sont vraiment incorrigibles.
    Il parle énormément de ces réaménagements de décors, servant à plusieurs scènes et s'amusent à les cibler en fonction des situations.
    Comme notre attention n'était pas vraiment au rendez-vous, Wiseman rappelle que Mélina dans la version cinéma n'est qu'un simple lieutenant de la résistance alors que dans le D-C c'est la fille de Matthias.
    Autre anecdote, la rencontre de Quaid et de Matthias dans ce monastère. Ils n'ont eu que 2 jours pour le tournage avec une scène unique pour les dialogues, mais surtout interdiction de faire le moindre trou, même un bout de scotch. Tout devait être suspendu.
    Il revient sur le tampon apposé sur Quaid lorsqu'il s'assoit dans le fauteuil chez rekall, histoire d'embrouiller un peu plus les esprits. Est-ce de l'encre qui s'efface ou encore une fois un rêve, il a le mérite d'être au moins le seul à se poser la question. On a droit inévitablement à une cascade de formidables collaborateurs, mais ses commentaires restent majoritairement techniques et ma foi cela sauve presque de l'ennui une seconde projection.
    Au final le réalisateur se prête au jeu sans marquer trop de blancs, malgré tout on a du mal à se focaliser sur ses dérives du réel ou de l'imaginaire.
    Il conclut avec humour en remerciant les 15 qui auront suivi les commentaires, avec moi ça fait 16 !
  • Disque 2

  • Bétisier : 8'00 Trop souvent le bêtisier se focalise sur les répliques oubliées et surtout le contexte nous échappe sur leurs fou rire. Ici , le sujet ne déroge pas à la règle, Mais l'enchainement de coutes scènes permet de soutenir un bon rythme et d'assister aux chorégraphies de combats. Donc sans être indispensable ça se regarde sans ennui, rien que pour les multiples "sorry" trop chou de Kate Beckinsale qui retrouve toute son humanité et surtout sa féminité.

  • Science fiction contre science réelle : 9'28 Michio Kaku un professeur de physique théorique nous propose très rapidement les avancées et probabilités de ce qui est proposé dans le film. L'allongement de la vie, les hologrammes, les moyens de déplacement, les robots. On apprend que des voitures qui volent existent mais coutent trop cher, on aurait aimé voir les exemplaires.
    Les moyens de communication sont également abordés, et semblent le plus accessible dans un futur proche. Mais au final, on se sait pas trop en dehors de faire sa pub pour un livre qu’il vient de sortir et son adhésion au film où le sujet veut en venir. Ne s’appuyant sur aucune image en dehors de celles du film, rien vraiment ne vient étayer ses thèses, dommage.

  • Conception de la chute : (2’55) Très rapide sujet sur la conception de cet ascenseur surnommée « la chute » où on apprend que le concept avait déjà été évoqué dans indépendance day. Sinon pas grand chose à dire pour un élément s’il n’en demeure pas moins original, n’a aucune chance d’exister aux dires du superviseur des effets spéciaux et ne pèse pas très lourd dans l’intrigue.

  • Action totale regroupe 7 reportages

  • Colin Farrell 3’33 Point de vue succinct de l’artiste, bien sur encensé par le reste de l’équipe. On découvre quelques plans et préparation des scènes.

  • Chez recall 3‘18 On décortique ici la scène chez rekall et Hauser-Quaid qui découvre ses dons pour le combat. l‘intérêt de la scène ne vaut que pour les explications des super sliders, caméra suspendue faisant du 6 m/s permettant d’imprimer beaucoup de rythme tout en donnant cet effet circulaire de caméra pour la scène.

  • Destruction de Rekall 2‘24 Courte scène de l’explosion se produisant chez rekall avec les détails techniques des explosifs et bien sur de la sécurité.

  • Entrez dans Rekall : 3’15 C’est au tour de kate Beckinsale d’y aller de son petit couplet, toujours sous forme de mini scènes de préparation aux combats. Si on avait encore un doute dans le film, il n’y a pas à dire mais elle est vraiment belle !

  • Evasion du Hall : 1’22 Reportage éclair dans un batiment à toronto et les effets pyrotechniques, mais vraiment sujet éclair.

  • Jessica Biehl : 3’38 On a forcément l’avis tout aussi succinct de la 3ème star du film. Toujours aussi complaisant, mais les mini scènes permettent de se concentrer aux images plutôt qu’aux paroles qui n’amènent pas grand chose.

  • Quaid contre Cohaagen : 3’05 Le dernier volet concerne la confrontation du gentil et du méchant et de la chorégraphie du combat.


  • Entrez dans Rekall : 25’30 25 minutes d’images de synthèse servant de storyboard pour les scènes d’action. L’intérêt est plus que relatif


  • Ce 2ème disque reste dans l’ensemble d’un intérêt plutôt moyen, surtout avec l’interactivité du 1er qui se taille la part du lion. La redondance est de mise avec certains sujets déjà vu. Le second disque s’adresse surtout à ceux qui ne désirent pas revoir le film et compte tenu de l’intérêt peut s’expliquer. Malgré tout, les sujets traits sont trop courts et n’évitent pas l’aspect promotionnel.

    Il est à signaler l’excellente définition avec une moyenne de 35 Mbps.


  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Sony nous gate techniquement, avec presqu’un sans faute sur les supports avec ses bonus. Ce boitier métal est du plus bel effet avec l’illusion du réel ou du rêve sur le recto. Pour le verso, on retrouve une image enfin proprement collée, même si on aurait aimé une injection directe des infos techniques. Mais il n’y a rien à dire sur la présentation, Photos, résumé, détail des bonus, technique et mentions. Tout est parfaitement positionné et lisible, un exemple.



    La sérigraphie

    La sérigraphie parachève un soin tout particulier qu’à apporté Sony au support. 2 sérigraphies qui ne se contentent pas de reprendre la jaquette à l’identique. le premier visuel concernant le film reprend le thème et identifie par la même occasion le remake. La seconde sérigraphie reprend les personnages principaux. Une définition excellente, des logos sagement rangés au bas des galettes, des mentions qui se fondent dans l’image. La perfection ? Hélas non, car en chipotant un peu, il est quasi impossible de distinguer les bonus du film sauf en sortant la loupe sur les mentions. Un détail qui n’enlève rien à l’ensemble visuel, mais il fallait que ce soit dit !


    Note Finale : (13.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 24/01/2013 à 06:29 par Pierrot44 : Oh que si j'ai vu la version de Verhoeven et je l'adore... J'essayerais juste de faire un 'DELETE' de mon cerveau avant de voir celle-ci ;-)
    - le 22/01/2013 à 15:00 par montana62 : Bien sur pierrot44, surtout si tu n'as jamais vu la 1ère version. Mon jugement est sans doute faussé par rapport à la trame déjà connue. Mais la mise en scène ne peut pas tricher par contre.
    - le 22/01/2013 à 14:19 par Pierrot44 : Merci pour cette belle loupe... Et même si tout cela n'est pas très engageant, je me laisserais tenter et me ferait ma propre opinion. J'attendrais seulement qu'il soit à un prix très très correcte (7/8 €).
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