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DVD A LA LOUPE


SKYFALL (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Skyfall (Blu-ray) DVD sorti le 01/03/2013


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Nombre d'entrées en salle: 6 989 940 entrées
Date de sortie: 26 octobre 2012
Durée: 2h23mn

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Nombre de visites :
1000


   

Le Film : 8/10

Résumé : Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…

Avis : My name is Bond… James Bond… Cette signature auditive souligne 50 années d’existence d’un personnage qui traverse les modes et le temps avec la récurrente question : qu’à t-il encore à nous raconter ?

Le salvateur « casino royale » avait remis sur les rails du succès et de l’intérêt un personnage un peu trop engoncé dans ses gadgets et des trames futiles. Grace à l’excellent Daniel Craig, notre espion britannique avait soudain retrouvé une enveloppe physique et un charisme dévastateur. La suite avec « Quantum of Solace » avait hélas les effets d’un soufflé bien vite retombé avec ses travers de plans épileptiques un peu trop emprunté à son confrère « Jason Bourne ».

L’arrivée de Sam Mendès pour calmer tout ce petit monde semblait donc salutaire, mais encore fallait-il y mettre les ingrédients nécessaires pour satisfaire les jamesbondophiles.

La course poursuite à moto dans les rues d’istambul rassure d’emblée le cahier des charges de tout « bond 007» qui se respecte, à savoir un prologue spectaculaire. Après avoir escaladé en moto les toits des maisons, c’est sur celui d’un train que s’achève cette mise en bouche spectaculaire, ponctuée par une chute vertigineuse mais adoucie par la diva Adèle et son tube planétaire.

Ces 50 années semblent avoir marquées notre héros physiquement qui désire prendre du recul, cette étape de quinquas rappelle oh combien la vie file très vite. En fait cette réflexion bien naturelle se révèle presque une analogie au personnage de Ian Fleming et des 22 versions partant dans tous les sens. Avec cette barbe naissante et une certaine addiction à l’alcool, James Bond semble se demander quel chemin prendre afin de donner un vrai sens à sa vie ?

Et c’est là que Sam Mendès entre en scène pour développer sa propre vision du personnage. Choisissant d’opposer au pouvoir britannique un as de l’informatique, c’est par la plus roublardise des trouvailles que le réalisateur affiche cette métaphore : et si on faisait un reboot du personnage ?

Après avoir bien profité de sa mort, James Bond retourne dans sa « mère-patrie » à plus d’un titre afin d’enterrer certains démons et sauver la couronne et ses fidèles serviteurs dévoilés au grand jour. Le poids des années trahit certaines aptitudes, mais cette volonté de remettre le pied à l’étrier finit par convaincre « mère-spirituelle » que son 007 est l’homme providentiel, du moins plus sur le fond que sur la forme.

Ce « reboot » permet au passage de remettre en selle des personnages qui vont traverser toutes les séries, mais ceci est une autre histoire. L’heure est venue d’identifier ce pirate mal intentionné et terroriste au passage et c’est bien d’une logique déconcertante qu’on découvre cette antithèse de la profession de 007. Deux personnages sortis du même vivier ayant subi le même sort mais avec une vision diamétralement opposée des risques.

La rencontre permet de nous rassurer sur la machine de guerre qu’est et restera James Bond malgré certaines épreuves existentielles. La dernière partie du film va se concentrer sur certaines zones d’ombre du héros et des relations bien plus profondes qu’il n’y parait entre M et son fils spirituel.

Si les scènes d’action restent spectaculaires, on est obligé de reconnaitre que le réalisateur maitrise beaucoup plus ses personnages. Il réussit à injecter de la folie dans ses contre-pieds comme cette réplique de Bond face à la proposition sans détour de sa cible sur une relation homosexuelle : « Qui vous dit que c’est la 1ère fois ?»

Ces dérapage volontaires marquent bien la volonté d’effacer tout ce qui a pu se dire ou se voir sur cet espion afin de relancer au final une machine trop huilée qui finissait par patiner. La mécanique scénaristique joue à plein la rédemption de la franchise et c’est tout naturellement qu’on redécouvre 1 par 1 les futurs personnages de la série comme « Q ». Par cohérence, aucune surenchère n’est de mise, pas question de stylo nano-nucléaire ou de lotus volante, juste un bon Walther PPK et un émetteur. Ce sont les gadgets qui doivent se mettre au service de l’intrigue et non l’inverse.

La boucle est bouclée, après avoir fait table rase des « travers » caméléonesques de modes générationnelles, Sam Mendès recadre son personnage et l’action dans la branche humaine afin d’étaler la palette d’émotions nécessaires pour adhérer au projet.

Pour étayer son entreprise, le réalisateur se repose sur un trio d’acteur formidablement complémentaire. Daniel Craig tout d’abord qui achève les plus sceptiques et qui démontre que le meilleur des James Bond c’est bien lui. Malgré un faciès sibérien, il fait passer toutes les émotions sans jamais surjouer. Seul le physique et une certaine lassitude le fera sans doute quitter la franchise, mais je plains son remplaçant. Judi Dench avant l’arrivée de Daniel Craig avait déjà démontré la plus-value qu’elle apportait dans la série, mais elle a réussi à renforcer le personnage le hissant sur un pied d’égalité d’intérêt du héros, un tour de force. Enfin dans le rôle du méchant, Javier Bardem amène l’intensité par son ambiguïté et une certaine ressemblance avec Anton Chigurh qu’il avait interprété dans « No country for old men ». Enfin sans jouer les chauvinistes de service, on regrette beaucoup l’apparition éclair mais oh combien réussie de notre française de service Bérénice Marlohe qui demande à être rapidement revue.

Après avoir confirmé Daniel Craig comme meilleur représentant de sa majesté, la question inévitable qui en découle est « est ce le meilleur film de 007 ?». Par sa volonté à relancer la franchise en donnant toute la consistance nécessaire aux personnages, on serait bien tenté de dire oui. Mais Casino royale est passé par là avant et traduit certains petits défauts qu’on constate dans ce 23ème opus. Le petit grain de sable provient d’un découpage trop marqué dans la mise en scène, trop convenu. Les scènes d’action sont spectaculaires mais arrivent là comme un cahier des charges, elles ont du mal à s’imbriquer naturellement dans la trame et on pourrait même reprocher un final un peu trop long. Si dans tous les cas ce n’est peut-être pas le meilleur des Bond, ses producteurs sont aux anges avec un public qui a largement répondu présent. Le film se permet de rentrer dans le cercle très fermé du milliard de dollars de recettes et reçoit en France un succès franc et massif avec les plus grosses entrées de l’année 2012 et surtout le meilleur accueil de la série.

La réussite du projet ne tient pas qu’aux talents du réalisateur et de son casting mais également par un appui technique de 1er ordre. Le film a récolté pas moins de 5 nominations aux oscars (Meilleur mixage sonore – photographie – musique – chanson et montage sonore) et remporté le montage sonore ainsi que celui de la chanson. On peut apprécier le magnifique travail de Roger Deakins notamment dans cette fameuse scène de la tour ou notre héros retrouve le tueur du prologue.

Si Skyfall est un retour aux sources pour notre héros dans son épilogue, skyfall sonne également comme un reboot pour la franchise en lui offrant une nouvelle virginité. Pourvu que l’intérêt retrouvé ne devienne pas son plus grand ennemi et dans l’immédiat ne boudons pas note plaisir et apprécions de lire James Bond will return….


L'Image : 3/3

Détails techniques : image: encodage MPEG-4 AVC – Format 2.40 – ecran 16/9 – compatible 4/3

Avis : Avec un chef opérateur de la trempe de Roger deakins, Sam Mendès disposait de sérieux atouts, encore fallait-il voir ce que pouvait donner l’association d’un fan d’argentique et le premier tournage 100% numérique d’un James Bond. Le résultat ne se fait pas longtemps attendre avec cette fantastique scène du prologue qui permet de voir toute la palette du directeur de la photographie et de l’Arri Alexa. Passant de la pénombre dans cette chambre d’hôtel aux courses poursuites « aériennes », la précision s’avère chirurgicale. L’inconvénient du numérique est ce côté lisse un peu trop marqué, pourtant en voyant les pores de 007 ou ces plongées urbaines à Shangai, on reste sidéré par la profondeur et la précision. Ce Blu-ray peut figurer sans soucis dans un top-démo rien qu’avec ce générique et sa palette de couleurs somptueuses et saturées aux petits oignons. Mais indiscutablement si on veut réellement apprécier le travail de deakins il faut se ruer sur la scène de combat dans le building à Shangai avec un jeu de reflets et d’ombre qui a du être un sacré casse-tête.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Langue :DTS-HD Anglais –Français (DTS bridée 728 Kbps), Espagnol, Catalan, Allemand, Portugais (brésil) Thai, Turc 5.1
Sous-titre : Anglais, Français, Espagnol, Néerlandais, Allemand, Portugais, Chinois, Croate, Grec, Indonésien, Malais, Serbe, Slovene, Thai, Turc, Vietnamien

Avis : Avec un oscar pour le montage sonore, la carte de visite est forcément flatteuse. Les James Bond ont souvent l’avantage de bénéficier d’une bande musicale très riche, surtout quand on s’offre les services d’Adèle. Visionner un James Bond c’est également l’assurance avec ses nombreuses scènes de pyrotechnie de pousser dans les retranchements son home-cinéma. Ce skyfall ne déroge pas à la règle avec son générique et la scène de fusillade lors de la commission d’enquête où les balles fusent dans toute la pièce. C’est très dynamique, précis, très puissant lors de la scène d’hélicoptère. La VO bénéficie de tous ces artifices, pour la VF il faut se contenter d’une version DTS bridée mais dans l’ensemble la restitution sonore joue pas mal avec notre matériel et on dispose d’un bon doublage. Mais une nouvelle fois, le procédé n’est pas normal pour un support dit de HD.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal propose Lecture du film, Configuration pour le choix des langues et des sous-titres, Recherche avec 32 chapitres + signets et enfin Bonus. Ceci se fait sur un fond d’extraits du film


Les bonus :

On retrouve 2 commentaires à choisir dans le menu Configuration

  • Commentaire du réalisateur :
    En prologue, Pour bien marquer le reboot, Sam Mendès fait remarquer que la scène traditionnelle de l'arrivée de James Bond à travers un canon se fait à la fin et non au début.
    Il décrypte la scène d'introduction et le parallèle désiré (Istambul et Londres) au travers des différents personnages pour éviter de ne faire qu'une simple course poursuite. On découvre sans beaucoup de surprises les trucages numériques sur Daniel Craig qui ne pilote pas évidemment la moto sur les toits. Cette scène a nécessité plusieurs semaines de tournage avec une météo capricieuse et les problèmes techniques qui en découlent. Au montage la scène durait 11 minutes mais fut revue car aux yeux du réalisateur l’action prenait trop d’importance sur l’intrigue. Dès le départ on sent le réalisateur très inspiré pour commenter chaque plan, peu de complaisance, il nomme bien sur ses principaux collaborateurs, juste l’essentiel mais cela reste très dense sans temps mort. On apprend que pas mal de cascades sur le toit du train étaient tout de même réalisées par l’acteur principal, relié à un tout petit câble. On enchaine ensuite sur le fameux générique et l’arrivée de Bond aux portes de l’enfer, c’est là où on s’aperçoit que beaucoup de détails nous échappent car notre attention va vers la chanson. Ainsi on ne prête pas attention aux images furtives du manoir de skyfall, ni bond enfant au travers des yeux. On rentre ensuite de plein pied dans l’histoire avec le passage de témoin des 2 « M », la retraite de 007, les anecdotes bien sur comme ces flashs infos tournés avant les scènes pour que les acteurs réagissent plus naturellement. Si on ne peut pas parler de complaisance de la part de Sam Mendès, on se rend compte malgré tout qu’il a déjà employé au moins 5 ou 6 fois « excellent » ou « superbe » en 25 minutes pour saluer la qualité des acteurs ou techniciens. Toujours dans le registre des anecdotes, on apprend que l’extérieur de la maison de M est en fait la maison de John Barry un ancien compositeur décédé qui a réalisé de nombreux morceaux pour James Bond. Le réalisateur continue à décrire très précisément les lieux de tournage et s’arrête sur une scène qui lui semble cruciale où 007 retire les éclats de la balle de patrice afin de les faire analyser, c’est à cet instant précis que Bond renait et que la mission démarre. En 38 minutes, le réalisateur a du laisser moins de 20 secondes de blanc, on ne peut plus nier qu’il soit complètement impliqué dans le projet. Cependant on a cette sensation de ne pas avoir découvert beaucoup de choses, le réalisateur jouant presque « l’audiodescription ». La rencontre avec le jeune « « Q » dans cette galerie d’art est pour nous l’occasion d’enrichir notre culture personnelle avec cette toile « le dernier voyage du téméraire » qui n’est ni plus ni moins qu’une métaphore avec notre agent vieillissant. Une anecdote propre aux commentaires vient de la réflexion du réalisateur sur l’intérêt de dévoiler des secrets de tournage comme cette scène de la piscine sensée se passer à Shanghai, alors qu’en fait elle a été tournée à Londres avec des incrustes en arrière plan. La scène du building permet d’apprendre qu’elle a été pour l’équipe technique la plus dure physiquement car ils n’arrêtaient pas de se cogner sur les vitres. Il revient de nouveau sur les décors de Pinewood puis on passe à cette scène très sensuelle du rasage entre bond et ce qu’on découvrira à la fin du film Moneypenny. A l’heure des commentaires, Sam Mendès avoue les craintes ressenties du studio pour les longs dialogues alors que c’est un film d’action et on a droit à la première auto-satisfaction. A 1h11 vient enfin la rencontre entre Silva et Bond, initialement 007 avait été assommé et découvre silva au dessus de sa tête, mais Mendès revoit la copie et opte pour ce plan séquence de 2 minutes tourné en 1 seule prise ou Javier Bardem sort de l'ascenseur et débite son texte tranquillement en s'approchant de Bond. Un autre détail qui n’est pas forcément évident est cette représentation du négatif de Bond au travers des vêtements portés par les 2 personnages. Le réalisateur soucieux d’être le plus proche de la vérité nous apprend que cette salle censée être un centre de piratage a été le fruit d’investigations auprès de véritables pirates. On retourne dans les anecdotes ou plus exactement un clin d’oeil avec cette bouteille de Macallan de 1962, année de la sortie du 1er James Bond. Les minutes qui suivent sont une nouvelle fois égales à une audiodescription et il redécrypte ses scènes d’actions parallèles à multiples personnages. Les minutes s’égrènent sans grand intérêt et les « excellents » commencent à faire place aux « splendides ». 1h36mn36s et on apprend qu’en fait c’est le 1er plan filmé de Javier Bardem dans le film, bon on est loin d’un scoop. Par contre la surprise vient de la chute de ce métro détruisant tout sur son passage, ce ne sont pas des effets visuels mais bien de véritables rames de métro pulvérisant 2 millions de livres de décors. Cette scène décrite comme une véritable cascade a été tournée ni plus ni moins par 11 caméras.
    Le clin d’oeil suivant est découvert au travers d’une affiche et permet au réalisateur d’exhiber une partie de son curriculum vitae. 1h40 et 2ème grosse auto-satisfaction pour la scène de fusillade où ses actions parallèles se retrouvent pour ne faire plus qu’un. Au rayon des anecdotes, on apprend juste que le matin de la scène Daniel Craig s’était blessé mais qu’il courait quand même, plutôt maigre. II est ensuite question d’un triple Hammlet au travers de 3 personnages (« Q », « Tanner » et « Mallory ») une vision qui nous échappe un peu sans une solide culture britannique, à noter qu’on est passé de « splendide » à « fantastique ». A titre d’info on apprend à 1h47mn43 la signification de skyfall, au moins on aura pas tout perdu. En découvrant l’intérieur du manoir qui est en fait un décor se trouvant sur un plateau à Pinnewood, on apprend que ça était la scène la plus compliquée à tourner en raison de l’alternance des plans intérieur-extérieur du fait des scènes intérieures tournées 2 mois auparavant. Sam Mendès semble bloquer sur les éloges et taxe juste l’interprétation d’Albert Finney de « fantastique ». Il revient de nouveau sur l’extrême difficulté des raccords intérieur-extérieur pour garder une cohérence de lumière, l’occasion au passage de saluer le formidable travail de Roger Deakins.
    2h02 On poursuit des commentaires devenant furieusement futiles comme « Javier Bardem était vraiment doué pour envoyer les bombes incendiaires par la fenêtre ... c‘est un excellent lanceur», on sent le réalisateur à bout de souffle et surtout d’imagination il faut dire qu’il ne marque aucune pause. Pour la scène finale on est reparti sur le principe d’actions parallèles, on a vraiment compris le principe même si le réalisateur s’évertue à en redonner la définition. On reste toujours dans le registre de l’interprétation fantastique, même si cela s’adresse à un homme de main de Silva. Le film va s’achever sur une petite note d’humour avec ce bulldog, on découvre Moneypenny et son bureau, la réplique exacte de celui du Dr No avec le portemanteau. Le seul détail qui change pour les plus érudits de la série est cette photo du MI6 derrière le nouveau M. Pour conclure comme il a démarré, tout ce qui se passait traditionnellement au début des séries se passe à la fin pour bien marquer le renouveau ou tout simplement que ce n’est pas fini...

    Au final on salue la performance narrative, l’homme de théâtre n’y est sans doute pas étranger, car commenter pendant 2h19 sans marquer le moindre temps mort est un bel exploit. Donc bravo pour la forme mais pour le fond on est obligé de reconnaitre qu’une bonne partie du sujet ressemble à s’y méprendre à de l’audiodescription. On a bien droit à certaines révélations de tournage et notamment des effets utilisés mais on doit reconnaitre que passé la demi-heure, l’ennui commence à pointer le bout de son nez et quand on sait que le film dure un peu plus de 2h20 on est obligé de trouver ce bonus largement dispensable.

  • Commentaire sous-titré des producteurs barbara Broccoli et Michael G. Wilson et du chef décorateur Dennis Gasner
    Avec un démarrage sur le logo MGM "Au fait j'adore le plan de l'oeil. C'était une idée géniale", le ton est tout de suite donné quant au déversement de complaisance qui nous attend. Les blancs se succèdent aux banalités "Roger s'est arrêté au bon endroit pour l'éclairage..." 1'03 et à l'évidence on devine que ces 2h20 vont être d'un ennui profond. Merveilleux, génial, inlassablement les 3 protagonistes s'emploient à décrire tout ce qui traverse l'écran comme parfait. Ils ont beau être 3, ils ont bien du mal à remplir ce bonus et les longues plages de silence se succèdent. Cet exercice imposé fait franchement tâche avec le monologue sans temps mort de Sam Mendès. Parmi les "bijoux" on a droit lorsque Daniel Craig coule pendant le générique à un "Daniel est vraiment bon dans l'eau...". Au bout de 20 minutes les blancs s’étalent à n’en plus finir et ils en sont réduits à juste dire "c'est une bonne scène". Seul Dennis Gasner glisse quelques anecdotes mais l'ensemble proposé sur le film est plus que redondant avec ce que le réalisateur a déjà dévoilé. Au final ce bonus ne présente vraiment aucun intérêt, sans doute les producteurs ont voulu se faire plaisir. Il suffit de regarder le générique de fin pour se faire une idée de la banalité voir de la transparence des propos. Tout le monde est fantastique, ils citent tous les département, les chauffeurs, les infirmières, la restauration qui les a nourris dans le monde entier, bel hommage pour l'ensemble des équipes mais de là à revoir le film uniquement pour mettre des petits bâtons sur "magnifique" "génial" "extraordinaire" honnêtement il ya des moyens plus agréable de passer 2h20.
  • .
  • Après ces longs et fastidieux commentaires qui risquent de décourager définitivement les 12 personnes au monde qui regardent ce type de bonus, on retrouve le making-off Filmer Bond (59'24) découpé en 14 modules. On a la possibilité de lire en continu ou de sélectionner un module

  • Introduction (2'26) : On se retrouve en novembre 2011 lors d’une conférence de presse pour présenter le dernier bébé 007. Rien de très riche à apprendre en dehors d'une anecdote entre Daniel Craig et le réalisateur.
  • Scène d'ouverture (4'19) : On rentre un peu plus dans le vif du sujet avec cette formidable scène d'ouverture et les diverses cascades effectuées. Gary Powell en superviseur des cascades nous dévoile une partie du travail considérable que cela représente, on peut juste reprocher le reportage beaucoup trop court.
  • Séquence du générique '(2'56) : C'est au tour de Daniel Kleinman de parler de sa contribution pour l'œuvre concernant le générique. Même s'il s'attache à garder une certaine tradition de la saga dans sa présentation, il insiste sur l'indication que ce générique est vu au travers des yeux de l'agent 007. Le sujet est court mais pas inintéressant, car il permet d'avoir une vue précise du concepteur.
  • 007 (3'48) : L'occasion ici d'avoir une description du personnage central au travers du réalisateur et du scénariste, mais 4 minutes semble quelque peu réducteur, d'autant qu'on perd du temps avec les complaisances d'usage.
  • Q (1'59) : Même principe mais encore plus court, on associe forcément Q au gadget, donc on final on parle plus des gadgets que du personnage.
  • DB5 (1'36)Ce sujet très court n'a d'intérêt que de positionner la transition avec la destruction de cette voiture mythique et la renaissance de Bond
  • Les femmes (4'27) : Tout comme la voiture, ce reportage permet de montrer la nouvelle intégration de Moneypenny dans la série. On glisse rapidement sur la superbe Bérénice, mais tout ceci a un côté un peu trop clinquant et promotionnel.
  • Les méchants (6'51) : On découvre Ola Rapace (patrice) en moins de 2 minutes, la seule chose intéressante est de découvrir que le duel dans le gratte-ciel avec Bond était un plan séquence. Les 4 dernières minutes sont bien sur consacrées à Javier Bardem, mais encore une fois les louanges viennent polluer inutilement l'intérêt du sujet.
  • Action (3'33) : On s'attend à en voir un peu plus sur la préparation des scènes spectaculaires, mais la moitié du sujet se contente d'une séance de ping-pong d'éloges au travers de l'équipe technique et du réalisateur. il faut donc se contenter de la minute consacrée à la destruction d'un décor par un métro, un peu frustrant.
  • Les lieux (3'24) : L'occasion de situer les différents lieux de tournage avec toute la diversité culturelle et ses significations.
  • la musique (3'43) : Thomas Newman nous parle de son travail parallèle par rapport à l'image et l'action qui se déroule, on termine rapidement sur la participation d'Adèle qui n'apparait pas malheureusement dans les images.
  • Séquence de fin (14'03) : Enfin notre patience est récompensée par un sujet digne d'intérêt. On rentre enfin dans les détails, préparation des cascadeurs, de l'hélicoptère, les difficultés d'assembler différents lieux de tournage avec une lumière cohérente. Un vrai sujet de making-off.
  • M (4'47) : L'occasion de dire au revoir à la formidable actrice Judi Dench qui a interprété pendant 17 ans M. L'émotion est plus que palpable sur cette "double-mort", il suffit de regarder le visage de Sam Mendès essuyant furtivement une larme lors de cette fameuse scène.
  • L'avenir (2'13) : Sam Mendès, grâce à l'injection d'un nouveau M, Q et Moneypenny ouvre de nombreuses perspectives et assure sans conteste un nouveau bail à l'agent 007. On ne peut qu'être impatient de revoir tout ce petit monde.

  • Au final ce making-off d'1 heure se laisse regarder avec un certain plaisir même si l'aspect promotionnel est parfois trop présent. Riche en images et commentaires, ce support était l’écrin minimum pour un tel projet.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    On dispose d’un traditionnel boitier amaray avec tout de même un sur-etui au même visuel que la jaquette avec toutefois ce bandeau ocre en haut de l’étui. La jaquette s’appuie sur l’affiche originale, l’image colle parfaitement au sujet en se débarrassant de tous les artifices et en montrant l’essentiel : l’agent en action avec son arme de service. Le verso intègre l’image de 007 à Londres avec la description technique. C’est sobre mais bien découpé, lisible pour la partie technique même si c’est un peu minimaliste pour la partie audio. A l’intérieur on trouve juste la galette Blu-ray sans autre visuel.



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend la jaquette dans une excellente définition. Les logos restent sagement groupés au bas de la galette afin de ne pas nuire au visuel et les mentions légales sont bien plus discrètes que les interventions de l’agent britannique. L'ensemble s'avère au final très sobre pour conserver la cohérence du sujet

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (15.5/20)

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