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DVD A LA LOUPE


WHITE HOUSE DOWN - BOîTIER MéTAL (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

White house down - boîtier métal (Blu-ray) DVD sorti le 04/01/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Sony pictures
Distributeur :
Sony Pictures Home Entertainment - TF1 Vidéo

Date de sortie en salle : 4 septembre 2013
Nombre d'entrées : 539 512 environ
Durée du film : 2h11mn33s


Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
1755


   

Le Film : 5/10

Résumé : Membre de la police du Capitole, John Cale vient de se voir refuser le job dont il rêvait : assurer la protection du président des États-Unis. Espérant éviter à sa fille une déception lorsqu’il lui apprendra la nouvelle, il l’emmène visiter la Maison-Blanche. C’est à ce moment qu’un groupe paramilitaire lourdement armé attaque le bâtiment. Alors que le gouvernement américain sombre dans le chaos, Cale va tenter de sauver sa fille, le président, et le pays tout entier…

Avis :  Apologie d’une doctrine cinématographique ?

Il serait tentant de faire un comparatif de white house down et la chute de la maison blanche. Mais à quoi bon s’amuser à comparer un film pop-corn et un pop-corn movie ?
Si malgré tout le 1er cité bénéficie des honneurs d’une  loupe, l’intérêt du sujet revient finalement sur la remise en cause de ces films à la saveur un peu trop sucrée.

Après son anonyme et déficitaire «anonymous», Roland Emmerich, le pachydermique réalisateur du 7ème art, décide de réchauffer la grosse marmite pour s’offrir une 3ème destruction de la maison blanche. Un héros de guerre recalé comme garde du corps du président, une fillette vénère mais admirative du président et un chef de sécurité aigri, voilà la panoplie des personnages proposés. Dès les premières minutes, on décrypte l’intrigue transparente de tout rebondissement, et ce n’est pas avec Channing Tatum et son charisme étourdissant qui risque d’épaissir la trame narrative. C’est donc une fois de plus, les effets numériques et pyrotechniques qui doivent assumer l’essentiel pour tenter de gommer les invraisemblances, lourdeurs et pathétiques réparties d’un genre ou tout semble avoir été dit.

Emmerich est un malin, afin de ne pas tomber dans le 1er degré ultra-patriotique de «la chute de la maison blanche», il saupoudre largement la confrontation gentil-méchant par un humour décapant. Un président en basket rouge et apprenti–tireur de lance-roquettes joue les clowns de service, au moins on nous évite les éternels discours patrie-patriotisme-sacrifice.
Le seul soucis derrière cette bassine étoilée édulcorée est un manque cruel d’ingrédients sensé tenir en haleine le spectateur. Ce n’est pas notre héros qui cicatrise plus vite que son ombre qui risque de couper notre respiration. Encore moins le (s) méchants qui s’emmêlent les pinceaux sur leurs motivations obscures ou revanchardes. Le problème, dans ce tapis roulant de scènes convenues, réside dans l’amorphisme congénital où nous entraine le réalisateur.

Ce serait donc ça un film pop-corn ?

Un film décérébralisé dans son émotion, dans son évolution, dans sa narration, dans sa distribution. Les années 80-90 ont vu pointé des sagas à plusieurs chiffres permettant de palier un manque d’inspiration récurent des scénaristes. Les effets numériques ont permis dans les années 2000 de colmater les mêmes carences par des remakes démonstratifs et salvateurs pour nos chers nababs hollywoodiens. Mais après avoir détruit tout ce qui pouvait l’être et fait le tour de toutes les mythologies, la prochaine décennie risque de s’annoncer cruelle pour le genre aventure et ce n’est pas la 3D plus anecdotique que démonstrative qui risque de nous rassurer.
Mais revenons à cette prise d’otages sanglante et trépidante après notre page de pub. Nos terroristes sanguinaires et sans scrupule, bon certes pas tueurs d’enfants, continuent de tomber à un rythme acceptable. C’est plutôt au mobilier et trésors historiques que vont nos craintes, on s’émeut même du dédain général face à ce nouveau terrorisme patrimonial. Heureusement un guide veille au grain et ce n’est pas au final 1 mais 2 héros qui veillent aux intérêts de la nation.

Que retenir de l’œuvre ?

Attention spoiler : Trois grosses scènes d’actions. Le capitole, la scène de la limousine et l’air force one. Trois scènes qui monopolisent environ 5 minutes du film. Les 126 restantes, s’efforcent de jouer le remplissage avec la réussite que l’on connait. Certes on a droit à quelque scènes humoristiques, certes le film ne présente pas trop de creux mais le constat reste édifiant sur la limite du crétinisme généralisé de l’œuvre.

Concernant le casting, Channing Tatum est parfait dans le style monolithe. Joey King est parfaite pour nous irriter à chacune de ses répliques. James Woods est parfait pour nous décrire ce qu’est le rôle alimentaire. Jamis Foxx est parfait pour nous décrire ce qu’est une erreur de casting. Rachelle Lefevre est parfaite pour nous décrire ce qu’est le rôle d’une potiche. En fait Maggie Gyllenhaal est la plus parfaite des actrices pour décrire toute la lassitude d’un rôle auquel elle n’adhère pas. Je ne suis pas sur que les cernes très démonstratives soient le fait d’un astucieux maquillage.

Si white house down frise presque le pléonasme avec Entertainment down , ce n’est pas le cas du budget avec ses 150 millions de dollars. Mais les producteurs peu regardants sont rassurés puisque le bilan financier s’avère au final positif. Positif, voilà un terme correspondant à l’économie salutaire de ce blu-ray qui m’a été offert.

Au final ce divertissement à l’encéphalogramme plat mais dynamique devrait satisfaire une bonne partie du public désireux d’oublier les soucis. Pour les autres, l’indigestion du pop corn n’est pas loin...


L'Image : 3/3

Détails techniques : MPEG4 - AVC - Format 2:40

Avis : Avec une moyenne de 24 Mbps, Sony met le paquet pour nous en mettre plein le vue. C’est un véritable feu d’artifice qui nous est proposé. La précision est fantastique, rien ne vient altérer le confort visuel, c’est tellement précis (trop ?) qu’on devine les effets numériques notamment avec ce rase motte d’hélicoptère présidentiel en préambule. Malgré de nombreuses scènes de pénombre, le contraste est en béton armé. La palette colorimétrique est riche à souhait, la compression est invisible, on note parfois un léger grain mais nullement gênant. Une copie de démonstration !


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Français DTS-HD - Italien DTS-HD - Anglais DTS-HD même débit pour les 3 versions
Sous-titre : Anglais, arabe, danois, néerlandais, finnois, français, italien, norvégien, suédois.

Avis : Sans atteindre un débit exceptionnel (2 Mbps), saluons Sony de proposer à ses clients une version HD française, il parait anormal de faire la remarque pour un support Blu-ray, mais hélas le procédé est encore trop sporadiquement employé par les distributeurs. Un peu à l’image du film on a droit à la grosse artillerie, vu le sujet proposé, le Home-cinéma est mis à contribution dans le registre pyrotechnique, l’occasion est donnée au caisson de pouvoir pousser quelques grognements qui ne vont pas forcément plaire aux voisins. Le doublage est précis et limpide, on est vraiment très proche de la note maximale, on peut juste reprocher des surrounds parfois peu employées.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal propose Lecture du film - langues - Chapitre (16) - Interactivité.


Les bonus :

Les bonus sont sur le même disque avec une image fixe du héros au milieu du chaos sensé régner dans le film
Le making of se trouve découpé en 14 sujets pour un total de 1h09mn40s

  • - Bêtisier (6'05) : succession de scènes loupées sans intérêt à part un hoquet de jamie Foxx qui amène le seul sourire de ce reportage
  • - Un duo dynamique (4'09) : 4 minutes pour tenter de nous convaincre que ce duo d'acteurs était magique. Pas sur qu'on puisse intégrer un tel reportage comme un bonus, promo serait plus juste.
  • - La bête (5'16) : On a droit à la conception de la limousine présidentielle. Son nom n'est pas usurpée, tant les dimensions sont hors norme. estimée entre 13 et 18 tonnes, avec des pneus de 91 cm, un moteur de 490 CV, la création en fibre de verre et mousse fait vraiment illusion sachant que les services secrets se sont bien gardés de donner le moindre renseignement à ce sujet.
  • - Des hommes d'action (3'43) : Pas grand chose à se mettre sous la dent, le seul intérêt du reportage réside à montrer les talents de Channing Tatum à exécuter lui même la plupart des cascades.
  • - L'arsenal complet (4'47) : revue de détail des armes utilisées, encore une fois sujet sans grand intérêt en dehors de deviner le coup exorbitant, on a une petite idée avec ce minigun et ses 50 coups secondes à 1 dollar la cartouche.
  • - Effets spéciaux illimités (3’33) : le titre laisse rêveur mais le contenu du sujet est à l’inverse très limité. Dommage, ça démarrait bien avec les explications sur le système « in-cam » . Avec ce travail en aveugle sur les fonds bleus, le procédé semble rendre de gros services pour la post production. Malheureusement on a droit à un rapide condensé des effets réalisés et le reportage nous laisse vraiment sur notre faim.
  • - Dans les arcanes (2’53) : je vais donc faire très attention à ce que je dis en révélant les « secrets » de ce sujet, on ne sait jamais... en fait on peut imaginer que c’est un mini-« pré-production ». Il est question de l’acteur principal et de son agenda bien rempli. Ils devaient donc en 10 semaines tourner l’intégralité de ses scènes. Le film basé sur un scénario original, et oui ça existe encore, a duré en tout 14 mois, ce qui semble être un exploit. je n’en dirai pas plus, on ne sait jamais et attention, ces quelques lignes risquent de s’auto-détruire...
  • - traitement présidentiel (4’28) : Kirk M. Petrucelli se colle au sujet et derrière l’aspect promotionnel, on est obligé de rendre grâce au sacré boulot de reconstitution de la maison présidentielle.
  • - Lumière, caméra, action saisissante (3’24) : Ce court reportage met en lumière Anna J. Foerster Directrice de la photographie et son excellent boulot.
  • - Roland Emmerich - dans la surenchère (5’08) : la surenchère dans l’éloge, voilà un titre plus approprié au sujet. Il s’agit de dérouler au maximum le tapis rouge pour ce réalisateur. Bref aucun intérêt.
  • - La destruction du bureau ovale (3’49) : Etrangement sur une scène presque anodine du film, une voiture traversant un mur, on a droit à une décomposition très précise et ma foi intéressante de la scène. Voilà un premier sujet digne d’intérêt... enfin...
  • - Couler la bête (3’25) : Deuxième décomposition précise d’une scène d’action qui semble pourtant aussi anodine que la précédente. la limousine présidentielle atterrissant dans la piscine.
  • - Reconstitution de la maison blanche (9’23) : Prolongement plus détaillé du reportage « traitement présidentiel » où on fait une visite guidée des différents plateaux qui ont permis la reconstitution de la maison blanche.
  • - Les gens de l’intérieur (5’13) : Le dernier sujet est consacré au reste du casting, mention toute particulière à Joey King qui arrive à nous irriter autant derrière que devant la caméra.


  • Nous avons au total 70 minutes représentatives du métrage, parfaitement promotionnelles et surtout admirablement superficielles.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Un boitier métal appréciable qui permet de sortir de l’habituel emballage plastique bleu insipide. Par contre sony déçoit avec cette feuille volante et prédécoupée pour laisser passer le visuel du boitier. Sur le recto on aperçoit le héros sans le président à ses côtés et le verso une vue plongeant sur la maison blanche bien plus détruite que dans le film. La fiche technique très détaillée est assez bien structurée, on peut saluer une bonne lisibilité de l’ensemble. A l’intérieur on retrouve un visuel de nos 2 principaux protagonistes. Sur la gauche on dispose d’une feuille volante avec le code d’activation pour la copie numérique et sur la droite les 2 galettes DVD et Blu-ray.



    La sérigraphie

    La sérigraphie pour le BR reprend les 2 personnages mais partiellement, en effet les logos pourtant bien regroupés gâchent l’effet général en occupant le 1/3 de l’ensemble avec cette coupure colorée peu esthétique. Le DVD affiche un fond blanc voulu (?) mais dépourvu de visuel. Sony nous avait habitué à mieux.


    Note Finale : (12/20)

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