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DVD A LA LOUPE


ROBOCOP (2014) - EDITION STEELBOOK (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Robocop (2014) - Edition steelbook (Blu-ray) DVD sorti le 05/06/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : StudioCanal
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

Date de sortie en salle: 5 février 2014
Nombre d'entrées : 681 869 env.
Durée du film : 1 h 57mn 43s

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
2700


   

Le Film : 6.5/10

Résumé : Les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot, policier électronique de chair et d'acier qui a pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville. Mais ce cyborg a aussi une âme...

Avis : Paul Verhoeven et Robocop sont indissociables depuis plus d'un quart de siècle. Conjuguant l'utra-violence à la dérision de haute voltige, le réalisateur avait marqué les esprits par sa clairvoyance sur une société qui ne cesse de se dégrader dans sa violence récurrente.

Les remakes faisant rarement bon ménage avec réussite, sans avoir la vision chirurgicale de Verhoeven, ce Robocop 2014 avec ses 100 millions de dollars respirait l'enterrement de 1ère classe à plein poumon.

Alors Robophobie, remakephobie ou tout simplement un bon divertissement ?

Si la version 1987 était là pour stopper l'hémorragie de violence à détroit en privatisant la police, ici elle a pour but de combattre avant tout le trouble post-traumatique de 2001. Ce n'est pas un hasard si le prologue se situe en Iran. Le reportage en direct que nous suivons, ne laisse aucun doute sur des médias endoctrinés par ces multinationales. On y voit un présentateur vedette vanter les mérites de ces machines de guerre au mépris de toute morale et surtout une partialité incriminant le pouvoir en place.
Comme pour étayer un peu plus cette morale à deux vitesses, le reportage avec les images des kamikazes se garde bien de montrer le sort de cet enfant et son couteau. Ouf.... si José Padilha s'est plaint de multiples contraintes des producteurs, sa structure narrative semble jouir malgré tout d'une certaine liberté. Gonflée cette entrée en matière !

Ok monsieur padilha, vous avez toute notre attention, la "remakephobie" évacuée, voyons d'un peu plus près si cette nouvelle lecture peut entériner un éventuel réset à la franchise.

Le prologue, lorgnant furieusement sur district 9 et starship troopers, semble poser la 1ère pierre d’un récit se voulant aussi provocateur que l’oeuvre originale. On attend la « mort organique » de murphy, au passage je découvre ce qu’est la brûlure au 4ème degré, pour découvrir la renaissance robotique. Ce passage référence de la réincarnation affiche un sacré clin d’oeil (fabrication made in china) doublé d’un streap-tease à la limite de la répugnance morale.
Si l’oeuvre de verhoeven mettait en opposition 2 multinationales pour l’octroi d’un marché juteux, ici le combat se veut un peu plus philosophique.

D’un côté un staff au marketing d’actualité avec pour opposition un corps médical qui veut mettre la robotique au service de l’homme et non l’inverse. Cette jolie scène de guitariste dont l’émotion mal maitrisée fait perdre les notes à ses nouvelles mains mécaniques, atteste les limites d’une telle alchimie. Qu’importe, la méthode existe, la population en demande, la suite on la connait. Cette version 2014 affiche également sa différence par une part plus prépondérante de la famille de murphy et surtout par l’état mental du policier qui a gardé tous ses souvenirs.
Au vu des ingrédients proposés, cette indécente question nous vient à l’esprit :

Et si l’élève dépassait le maître ?

Que les aficionados du réalisateur batave se rassurent, je ne tomberai pas dans le piège roublard tendu par le réalisateur brésilien. Si la volonté de Padilha est de se démarquer de l’original par un astucieux reboot, ce dernier est vite rattrapé et bridé par ses producteurs. Exit les scènes sanglantes et violentes, il n’est pas question de se priver d’un jeune public, le contenu doit donc passer la majorité des censures. On se retrouve devant des scènes de combat édulcorés à forte connotation ludique où la manette vidéo semble remplacer le bon vieux fusil à pompe.

L’humour décapant de son prologue se voit très vite filtré afin de contenir une morale encensant les bonnes vieilles valeurs. Cette main basse sur la liberté réduite, finit par brider tout suspens sur un métrage qui débite une histoire formatée tout public. Cette évidence se ressent jusqu’à son dénouement final vidé de toute saveur.

Les personnages sont « polis » à outrance et ne présente aucun défaut dans la catégorie qu’ils représentent. Et si les gentils font le boulot avec un Gary Oldman au dessus de la mêlée, l’opposition nous offre un trio de méchants (Michael Keaton, Jackie Earle Haley et Miguel Ferrer) rarement aussi fade. Le cabotinage de Samuel L. Jackson nous faisant oublier son rôle alimentaire.

En 27 ans les progrès technologiques ont fait leur chemin, la fluidité des machines est évidente même si certains effets numériques sont parfois trop visibles. Mais cette évolution évidente est sous-employée dans les combats aseptisés et trop ludiques. il ne manque plus que le tarif en sur-impression du jeu vidéo.

MGM étant dans ses petits souliers, le budget de 100 millions avait de quoi interpeller sur sa rentabilité. Ce ne sont pas les 20 % de recettes apportés par le public américain qui ont permis de retrouver le sommeil, mais bel et bien les spectateurs hors USA qui ont généré plus de 180 millions. Comme quoi les américains restent hermétiques à une certaine dérision ou alors un protectionnisme made in USA. Il est vrai que la franchise vient d’un européen, reprise par un brésilien...

Au final, l’oeuvre est loin d’être aussi catastrophique qu’annoncée. Ce divertissement se déguste sans problème grâce à la réflexion proposée mais il est dommage que l’intrigue soit vidée de sa férocité.

Dans tous les cas, ne confondons pas remake avec reboot !


[ Voir le Logo Détourné pour ce DVD ]

L'Image : 3/3

Détails techniques : Encodage MPEG4 – AVC – Format 2.40

Avis : Difficile de prendre en défaut les dernières productions et ce n’est pas cette copie qui me contredira. On obtient une moyenne de 25 Mbps, flirtant souvent avec les 30 Mbps. D’entrée de jeu le prologue sur ce plateau de TV permet d’admirer les contrastes avec ses noirs profonds. Le tournage étant fait en numérique, on est très loin de la neige proposée sur une des premières copies indignes de la HD du Robocop de Verhoeven. La précision étant bien sur au rendez-vous, on pourra juste reprocher certains effets trop visibles. Sinon c’est une véritable réussite !


Le Son : 3/3

Détails techniques : Français, Anglais et Allemand en DTS-HD Master Audio 5.1 – Sous-titre Français, Anglais, Allemand – Français sourds et malentendants - Audiodescription

Avis : Merci à canal de proposer une piste HD digne de ce nom. Une fois n’est pas coutume, la moyenne de la VF est supérieure à la VO avec une moyenne de 4 500Kbps. Ce divertissement est taillé pour s’amuser avec votre home-cinéma, la scène de Téhéran permet clairement d’apprécier le survol au dessus de nos têtes de ces drones. La scène de gun-fight trace également dans notre pièce les différentes trajectoires, largement soutenu par le caisson, enfin le doublage est excellent.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal propose Film - Chapitres au nombre de 32 - Versions - Bonus et un retour à la page d’accueil permettant de sélectionner Allemand ou Français. Ceci se fait sur de courts extraits du film


Les bonus :

Au démarrage on dispose de la BA du jeu video officiel de Robocop et du film non-stop

  • L'illusion du libre arbitre : 7'46
    Voilà bien un titre à double sens, car si le sujet reprend l'initiative du projet et l'importance de la robotique dans notre monde actuel et futur, on garde également en mémoire les déclarations du réalisateur envers ses producteurs. Alors intox ou juste une opération publicitaire ?

  • Protéger et servir : 6'05
    On fait une revue rapide des équipements du robocop. Le sujet commence par les armes et l'entrainement de circonstance et se termine sur la moto, une Kawa 1100 largement bidouillée. Le contenu frise plus la promo qu'un vrai sujet vu le temps consacré.


  • La combinaison de Robocop : 14'54
  • Enfin un vrai sujet où l'on peut suivre toute la conception et l'évolution de cette combinaison-armure. Etre acteur n'est pas de tout repos, la preuve est flagrante que ce soit pour le moulage ou supporter la chaleur et les 19 kilos de la combinaison. On découvre un astucieux système de refroidissement rendant plus supportable la chaleur et à grand renfort d'images numériques on peut voir les ajouts effectués. L'intervention de Michael Keaton est plutôt anedoctique même si le point de départ était une comparaison avec ce qu'il avait vécu dans l'habit de batman. On termine comme trop souvent hélas par une salve de condescendance qui n'amène rien de plus qu'une évidente promotion.

  • On a la bande annonce en VF 1’33

  • Scènes coupées :

  • Pentagon : 0'33 : Séance de maquillage du général avant le show de Samuel L. Jackson sans intérêt

  • Main droite : 0'48 : Petite discussion du staff avec Gary Oldman sur l'éventualité de garder Murphy et sa main droite, élément organique d'un point de vue communication. La scène pouvait être gardée

  • Hélicoptère 1'27 : Nouvelle discussion du staff avec le maire. Sellars évoque son projet et tout le bénéfice électoral dont le maire pourra tirer. A noter qu'on reparle comme l'original de la privatisation de la police. La scène pouvait être gardée


  • Lewis et Dean 0'41 : Scène furtive qui laisse supposer que Dean n'est pas nette au sujet de flics pourris dans leur commissariat. Sans intérêt

  • Norton se confie à Dreyfus 0'32 : Norton soulage sa conscience au sénateur Dreyfus, trop furtif pour avoir un intérêt.

  • Omnicorp Corporate : On a droit à une série de mini-spot publicitaire sur les armements proposés par la société, plutôt fun même si inutile.


  • Moins de 30 minutes de bonus parait mince pour une production d'un tel budget. Le casting est passé à la trappe, les effets survolés, ça ressemble plus à une promo d'usage, sage et réductrice. Bref, une déception.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Un steelbock bien caréné, à l’image de la moto du héros figurant sur le recto. Au verso la fiche technique est collée sur le second visuel représentant également Robocop. Le visuel technique est un sans faute et plutôt riche avec une série de photos entourant le synopsis. Les bonus sont clairement affichés ainsi que la partie technique pour l’audio. On retrouve à l’intérieur un code pour la copie digitale et un visuel du Robocop allongé, couvrant les 2 parties.



    La sérigraphie

    Reprenant l'image du boitier à l'identique, canal a la bonne idée de descendre le titre pour favoriser le visuel. La définition est à l'image du film, irréprochable. Tous les logos viennent se positionner sagement au bas de la galette et évitent ainsi la pollution. Les mentions légales se font également très discrètes. Bref ce que tout bon collectionneur peut attendre.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (14.5/20)

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