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DVD A LA LOUPE


POMPEï (BLU-RAY 3D + BLU-RAY 2D + COPIE DIGITALE)

Lui écrire montana62

Pompeï (Blu-ray 3D + Blu-ray 2D + Copie digitale) DVD sorti le 25/06/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : M6 Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle: 19 février 2014
Nombre d'entrées : 715 284 env.
Durée du film : 1 h44mn49s


Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
838


   

Le Film : 5/10

Résumé : En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale… Dans quelques heures la ville va être le théâtre d’une des plus grandes catastrophes naturelles de tous les temps.

Avis : Surfant sur la vague de la série B , Paul W. S. Anderson s’attèle au projet abandonné par Polanski faute de budget suffisant. Après ses oubliables compositions 3D Resident Evil : Retribution et Trois Mousquetaires, le réalisateur remet le couvert de la 3D en s’appuyant sur un fait historique cinégénique.

Sans s’attendre à un chef d’œuvre, ce film est-il recommandable ?

S’il est difficile de coucher sur papier des idées originales, avec de bons repères cinématographiques, vous avez toujours la possibilité d’échapper à la feuille blanche. Après un prologue rendant hommage au plus célèbre cimmérien du 7ème art, l’œuvre enchaine sur le non moins célèbre Maximus. Les combats sont chorégraphiés à outrance mais la véracité de ces chairs meurtries par le glaive se voit ôtée de toute sauvagerie propice à embrasser la cause de notre héros. Il ne s’appelle pas Conan ni Maximus mais Milo. Tout droit sorti de la série très médiatisée « Game of Throne » , le taciturne et abdominalisé Kit Harington tue chirurgicalement tous ses adversaires en attendant l’ultime rencontre. Tout son être se focalise sur le bourreau qui a massacré son village, le sénateur Corvus. Mais le chemin de la vengeance est loin d’être une ligne droite, il faudra donc patienter, surtout le spectateur, afin d’avoir cette opportunité.

Les gladiateurs font recette, mais sans une romance puritaine mais certaine, mode oblige, difficile de raccrocher les « aficionadosses » de l’ombrageux Milo. Qu’importe, la pompéienne Cassia croise sa route et les jambes suffisamment pour attirer le ténébreux dompteur et vengeur Milo.

Ce couple improbable au propre comme au figuré tout droit sorti de Titanic... tiens tiens... converge vers le même destin ou plutôt destinée : Pompéi ! Sans trop spoiler, connaissant un peu le sort des autochtones, le réalisateur amène par petits tremblements l’inéluctable cataclysme que tout le monde attend avec impatience. On s’éloigne donc des arènes bien familières pour s’engager sur le Pic de Dante, pardon du Vésuve.

Le triptyque du jour, Mise en scène – Acteur – Effets spéciaux s’effondre pour les 2 premiers composants, laissant heureusement au 3ème des atouts non négligeables. La dernière demi-heure est un véritable feu d’artifice numérique pour nos mirettes, qui plus est appuyé par une solide 3D.

Mais ce péplum adonisé à outrance accuse un sérieux déséquilibre dans sa dramaturgie. La faiblesse du scénario et de son casting ne permet pas l’adhésion ni de compassion pour nos héros.

Tant pis, ce ne sera pas encore l’œuvre majeure du jeune Paul W. S. Anderson. D’autant qu’à poursuivre dans cette route, il sera de plus en plus difficile d’avoir les budgets conséquents pour coucher en numérique ses visions détournées d’œuvres plus ou moins cultes. En France l’accueil a été plutôt correct avec plus de 700 000 entrées. Mais les 100 millions de budget n’ont pas été amortis, récoltant à peine 80 dans le monde entier . L’échec peut s’expliquer en partie par une presse peu élogieuse….

A juste titre ?

Si les effets spéciaux assurent l’essentiel, ils comblent surtout un casting et une direction d’acteurs bien pâlichonne. Kit Harington ne trouve pas plus de 2 expressions artistiques et mise tout sur sa plastique. Emily Browning constitue sans doute avec Kit Harington un des couples les plus fades de ces dernières années. Kiefer Sutherland n’arrive pas non plus à marquer son personnage parmi les plus méchants du 7ème art. Carrie Ann-Moss résume assez bien au final ce gâchis, le Vésuve tire le tapis sans partage où les personnages ne restent que des figurants.

Au final comme "Pomper" n’est pas gagné, cette éruption historique donne un résultat très erratique. Derrière un inéluctable film pop-corn, le divertissement s’avère plus honorable que recommandable.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format 2.39 – 16/9 compatible – Encodage AVC

Avis : Tourné en 3D native, l’occasion est donnée d’apprécier le spectacle taillé pour ce procédé. Les jaillissements sont multiples notamment dans la dernière demi-heure avec cette pluie continue de cendres qui souillent le sol de notre salon. On note bien légitiment une perte de luminosité par rapport à la version 2D mais l’ensemble reste de haute tenue avec de magnifiques profondeurs sur le Vésuve. Si la 3D n’apporte aucune plus value à l’œuvre dans la 1ère heure, la dernière demi-heure par son omniprésence met vraiment en valeur les effets numériques peu visibles en dehors du tsunami et cette galère pénétrant dans la ville. Le contraste est solide malgré les nombreuses scènes sombres du film. Au final si la 3D est appréciable pour ses effets, la 2D suffit largement à apprécier un spectacle qui nous laisse quand même sur notre faim.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Français et Anglais DTS-HD 5.1
Sous-titre : Français, sourds et malentendants.
C’est un véritable festival qui est proposé, la version HD permet de délivrer pas mal de chevaux qui ne raviront pas forcément les voisins surtout lorsque le Vésuve se réveille. Les grondements secouent largement le caisson et les roches volcaniques n’arrêtent pas de traverser la pièce. Le dynamisme répond parfaitement présent dans les 2 versions. Enfin, pour le côté artistique et non technique, je déplore un doublage français très moyen, qui a sans doute contribué à ne pas adhéré au projet.<

Avis : C’est un véritable festival qui est proposé, la version HD permet de délivrer pas mal de chevaux qui ne raviront pas forcément les voisins surtout lorsque le Vésuve se réveille. Les grondements secouent largement le caisson et les roches volcaniques n’arrêtent pas de traverser la pièce. Le dynamisme répond parfaitement présent dans les 2 versions. Enfin, pour le côté artistique et non technique, je déplore un doublage français très moyen, qui a sans doute contribué à ne pas adhéré au projet.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Le menu propose Film, Chapitres (12), Suppléments et Versions. L'ensemble se fait sur un fond d’extraits du film.


Les bonus :

Les bonus figurent sur le disque 2D

  • Les commentaires : Le réalisateur aidé du producteur se collent à un bonus qui doit intéresser 15 personnes dans le monde. D'entrée ils évoquent la gêne d'une similitude avec Gladiator, mais d'un revers estiment que le contexte et les personnages s'en éloignent. Moins de 3 minutes pour entendre que l'enfant jouant milo est formidable, que le père de Milo n'est pas en fait Kit Harington mais sa doublure pour les cascades. Le tournage en dehors de quelques images s'est effectué à Toronto. 4'25 et on apprend que Kieffer Sutherland est un formidable acteur et cavalier, il a du reste effectuer lui même toutes ses cascades à cheval. A la 7ème minute on attaque les décors de Paul Austerberry et grande info, à 7mn30 on apprend avec un immense soulagement que les abdos de Kit ne sont pas retouchés numériquement... ouf !
    Manquant de budget, et oui 100 millions est une misère, on apprend que pour la 1ère scène d'arène sous la pluie, le décor joue dans le recyclable, récupérant des petits bouts de différentes scènes. Ils parlent ensuite du tournage 3D natif et de la réussite des images de la pluie, il est vrai que l'impression de pleuvoir dans la pièce est bien réelle. Dans le registre des anecdotes on apprend qu'il a fallu 3 chevaux pour la scène de la calèche, en effet ils semblent ne savoir faire qu'une seule chose, tomber, rester allongé ou tirer la calèche.
    Après Gladiator, on apprend sans surprise que la rencontre du couple s'inspire de Titanic. On passe ensuite à la reconstitution numérique de la ville de pompéi et le soucis des détails pour les bâtiments. Si le premier 14/ d'heure est assez dense sans pour autant être riche en détail, dès la 18ème minute les 2 protagonistes commencent à laisser des plages de silence inquiétantes. A la 22ème minute, le réalisateur ne peut s’empêcher de faire dans l’auto-satisfaction par l’aval de scientifiques qui jugent le film le plus crédible sur l’éruption de Pompei. Le producteur joue les clowns de service avec cette tirade : « Avec les séismes, éruption et tsunami les habitants ont passé une sale journée ».
    Anderson revient sur l’importance prépondérante de la pré-production pour diminuer au maximum les couts des décors. 28ème minute et anecdote cocasse avec ce camps de tentes romaines en cuir. Les scènes intérieures étaient tournées en studio et pour donner plus de réalisme, des personnes s’amusaient à remuer les toiles de l’extérieur pour donner l’impression du vent les secouant. Dans le rayon des chiffres impressionnants, 3 000 costumes ont été nécessaires: 2 000 repris dans d’autres production + 1 000 originaux. 30ème minute, le réalisateur s’extasie de ces plans magnifiques où les animaux courent dans tous les sens, afin de donner plus de réalisme à ces scènes extérieures tournées en fait en studio.
    Nous ne sommes pas encore au 1/3 de ces commentaires et on commence déjà à regarder la montre. Le producteur revient sur cette de scène de cheval qui rentre sans son cavalier, sensé amener beaucoup d’intensité à la catastrophe qui se prépare. On voit là toute la différence qui lie un membre essentiel impliqué au projet et un spectateur pour qui la scène est purement anecdotique et loin de ressentir ces sensations. La 31ème minute est pour ma part une phrase clé entre un projet abouti et une entreprise moyenne. le réalisateur revient sur la montée de l’intensité et surtout la force de son couple qui occulte la future éruption. Avec Titanic, Cameron avait en effet réussi ce formidable pari, faire oublier qu’on était à bord de ce bateau pour s’intéresser à cette bataille des classes et bien sur ce couple improbable. Le charisme des 2 acteurs et cette alchimie démontrait toute la vista du réalisateur. Hélas pour Pompéi, aucun miracle ne se produit et la romance qui tombe à plat nous oblige à ne penser qu’au cataclysme qui se prépare.
    La 35ème minute permet d’apprécier l’actrice Carrie-Anne Moss trop peu utilisée. Naturellement il y a des redondances, avec le cheval Vires où on apprend qu’il y avait en fait 6 chevaux ou les petits bouts de décors intégrés dans les plans numériques. 1 heure 12 et on apprend qu’il n’y avait pas de 2ème équipe avec un second réalisateur. Officiellement Anderson voulait superviser dans son intégralité les scènes d’action et les diriger, peut-être qu’officieusement le budget ne le permettait pas. Bon en fait 2 minutes plus tard, ils confirment mes dires. On apprend également qu’il n ‘y a eu en fait que 500 plans d’effets spéciaux soit 3 fois moins que sur de grosses productions, toujours bien sur pour une question de coût. Il revient de ce fait sur les plans réels et de la difficulté de la prise unique qui ne permet aucun loupé ainsi que la préparation pour l’équipe numérique qui a disposé de 9 mois pour préparer les effets. Le plan où la galère rentre dans la ville avec le tsunami a servi de « vitrine » pour vendre le projet et si le réalisateur insiste sur l’originalité de la scène, certains se souviendront d’une scène similaire dans « le jour d’après » d’Emmerich. Le réalisateur clôture sur le choix de la fin qui a vite emporté les suffrages, le soucis reste l’imperméabilité de leur sort dû au couple trop peu charismatique.

    La difficulté d’un tel bonus réside dans le fait de s’offrir un second visionnage avec des inconvénients si le film nous semble loupé. Il devrait en fait être proposé si aucun making-of ne figure sur la galette, car dans le cas contraire il y a plutôt redondance. Sans être d’un grand intérêt ces commentaires évitent au final trop de complaisance, grâce à des détails techniques et historiques, cela permet d’oublier de temps en temps la montre. Sans être indispensable, le sujet mérite qu’on s’y attarde.

  • 20 scènes coupées : 23’11 Cela mérite le détour pour certaines scènes qui amènent une meilleure compréhension, on se dit que certaines avaient leur place compte tenu de la durée relativement faible du film.

  • L’assemblée : 7’13 Le casting est passé en revue, Anderson appuie sur l'alchimie avec le résultat que l'on connait. A défaut d'être instructif, on note une faible complaisance de la part des acteurs ce qui n'est déjà pas si mal.
  • Voyage à Pompei : 7’42 Le sujet nous plonge dans le coeur de la ville et ses 1001 détails. l'occasion de rendre hommage au formidable travail de reconstitution qu'implique ce genre de film

  • Costumes : 6’52 Au même tire que les décors, on a l'occasion de découvrir le formidable travail de cette profession. On apprend au passage que la teinte violette était à l'époque signe de richesse. Un beau sujet

  • L’éruption volcanique : 7’06 Le réalisateur se base sur les écrits de Pline le jeune pour restituer au plus juste le chaos de cette journée. Dennis Berardi chargé de matérialiser en virtuel ces éléments apocalyptiques s'est constitué une base de données de 35 000 photos HD sur le site. Le résultat est à la hauteur des espérances, encore un sujet riche en images qu’on aurait aimé un peu plus développé.

  • Gladiateurs : 6’23 Le sujet traite de la chorégraphie des combats, l’entrainement inlassable qui permet de restituer un maximum de réalisme. Sujet dynamique

  • Les armes de pompei : 4’14 On retrouve également le travail minutieux des accessoiristes, fabriquant, peaufinant les armes du tournage. Qu’elles soient en aluminium ou en caoutchouc, l’illusion est parfaite.

  • Pompei figée dans le temps : 24’07 Ce n’est ni plus ni moins qu’un making-of Bis allégé aux sujets précédemment visionnés. La redondance est évidente et surtout inutile.

  • Bandes annonces : 2’16

    Le 1er making of d’une durée de 40 minutes se suffisait à lui-même. On peut reprocher l’absence d’explications sur la pré-production, la post-production ainsi que la partition musicale. Les commentaires permettent de combler en partie ces lacunes, on peut parler de complémentarité mais cela implique de filtrer parmi 1h45 d'une nouvelle projection sans éviter les multiples redondances.
    Si le projet n’emporte pas l’adhésion, saluons malgré tout l’apport de ces bonus, un luxe que certains éditeurs occultent sans problème.


  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Un étui très esthétique et en relief symbolisant le magma de la star du film : le Vésuve. Au dos de l'étui on retrouve notre couple s'enlaçant et faisant fi de la colère du volcan qui se déchaine. Il vient s'ajouter une feuille volante qu'on peut glisser dans l'étui. Cette fois on ne retrouve pas notre couple mais Milo dont le désir de la vengeance est égale à la colère du Vésuve. Les bonus sont plus visibles que la partie technique, mais l'ensemble reste clair et esthétique A l'intérieur la jaquette présente le même visuel, on retrouve enfin à l'intérieur du boitier un code permettant de télécharger la copie digitale.



    La sérigraphie

    Double sérigraphie très esthétique à l'image de l'étui. Pour la version 3D on retrouve le même visuel que le recto de l'étui alors que la version 2D se concentre sur le Vésuve et le déchainement de sa colère en retirant les protagonistes principaux. Le volcan est bel et bien la star du film. Les logos sont sagement rangés en bas des galettes afin de ne pas gêner le visuel et les mentions légales sont quasi invisibles.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (14/20)

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