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DVD A LA LOUPE


LES SOPRANO : L'INTéGRALE / EDITION 2010

Lui écrire montana62

Les Soprano : L'intégrale / Edition 2010 DVD sorti le 19/05/2010


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie : 10 janvier 1999 - 10 juin 2007
Durée : 75h54mn20s

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Nombre de visites :
232


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : Anthony "Tony" Soprano, chef de la mafia du New Jersey, déprime. Pour résoudre ses problèmes il décide d’aller consulter une psychiatre, le docteur Jennifer Melfi. Désormais il confie à son docteur les problèmes qu’il rencontre avec ses deux "familles". D’un côté, il a sa vie stressante de père de famille avec sa femme, ses deux enfants et sa mère. D’un autre côté, il a sa vie de gangster qu’il partage avec son oncle, son neveu et ses copains de toujours...

Avis : David Chase fan de Scorsese et des affranchis, rêvait de cinéma mais certainement pas de télévision. Et pourtant, la série Soprano évoque pour beaucoup comme la meilleur série de tous les temps.

Les Soprano, fable sociologique ou miroir d’une société décadente ?

Il était une fois en Amérique, les affranchis, le parrain ont marqué d’une empreinte indélébile le 7ème art. Raconter la vie d’un caporegime du New-Jersey dans la petite lucarne n’était pas gagné d’avance. Mais le génie de Chase va s’employer non seulement à rendre attachant un personnage peu recommandable mais surtout à placer aux panthéons de la télévision une série culte.

Le synopsis est connu de tous ou presque. Tony Soprano vit très mal le départ des canards de sa piscine et cette migration de la famille des anatidés révèle en fait une profonde crise interne de la quarantaine de notre héros. Cet homme a du mal à subir les affres de la « famille » mais également de sa famille. Ce malaise se traduit par des crises d’angoisse et pertes de connaissance, il faut donc agir et contre toute attente le remède le plus adéquat réside dans la consultation d’un analyste.

On découvre ou plutôt on suit la vie courante d’un affranchi et de son équipe et le moins que l’on puisse dire est que tout ceci n’est guère exaltant. Au milieu de blagues affligeantes, on y voit des hommes « tuer » le temps sur un billard, une partie de carte, attablé à une terrasse ou au fameux badabing (club de danseuses érotiques). En parallèle, on subit tous les problèmes quotidiens et banals de la famille de Tony et l’ennui vient d’une sacrée interrogation au vu des premiers épisodes : où cela va-t-il nous amener ?

L’épisode 5 de la saison 1 « Suspicion » (college) va heureusement nous mettre sur les rails de la raison et nous rappeler au passage qu’un affranchi a beau être un bon père de famille, il n’en oublie pas pour autant le job. Car s’il est capable de s’effondrer sur des situations anodines en apparence, il démontre de la plus brutale des manières comment réduire au silence un ancien associé qui a rejoint le programme de protections des témoins.

David Chase a décidé de nous faire suivre sa série au même rythme que la vie de ces affranchis et il est à noter que pour certains spectateurs les 2 premières saisons risquent de manquer parfois de piquant. Mais dès la saison 3, le rythme et l’implication opèrent un virage à 180 degrés et notre adhésion se transforme en dépendance totale.

La bêtise des affranchis n’a d’égale que leur férocité en affaire, « The business is business » et rien ne peut enrayer ce 11ème commandement. Le respect, voilà un mot très souvent égratigné dans son interprétation, qu’il s’agisse des capo de Tony, de ses enfants ou tout simplement de la libre interprétation des fondamentaux du mariage.

L’adultère est très largement décrit, mais des sujets plus graves sont montrés sans détour comme le viol ou une fille se faisant tabassée à mort pour une remarque désobligeante. A ce sujet on note que David Chase s’est fixé des limites. Les hommes se font occire sans restriction de détails, toujours très violents, mais la femme a le droit au respect de l’image et leur mort si violente soit-elle, est toujours détournée de la caméra.

Aux évolutions des intrigues, on note indiscutablement un « durcissement » de ton au fil des saisons. Même si l’humour noir et féroce reste présent, les maladies, suicides ou « suicidés » peuplent couramment les épisodes. On suit pendant ces 6 saisons la lente et inexorable descente aux enfers de Tony Soprano accompagnée avec attention par sa thérapeute la Docteure Melfi.

Les problèmes de conscience viennent s’entrechoquer aux problèmes de société quand ils ne sont pas familiaux. Chaque spectateur pourra faire son marché dans ce déballage sociétal et y trouver ses propres expériences. Si les évènements du 11 septembre sont au final peu relatés (en dehors du retrait des images des tours du générique dans la saison 4), l’inquiétude du terrorisme est omniprésente dans les dernières saisons.

Il est temps de faire un peu connaissance avec les protagonistes.

Tout d’abord la famille soprano :
Tony Soprano (James Gandolfini) le personnage central est un homme soucieux de son image, colérique, dragueur, raciste, infidèle, attentionné, homophobe, déprimé, protecteur et violent. C’est un véritable caméléon et la colonne vertébrale de la série dans tous les sens du terme. Monstrueux dans sa composition, il arrive à rendre attachant un personnage que tout porte à fuir et détester. On regrette évidemment la disparition tragique de James Gandolfini à l’âge de 51 ans.

Carmela Soprano (Edie Falco) épouse de Tony et desperate housewife plus vraie que nature joue les sparadraps de service. Elle essaye tant bien que mal de rabibocher les membres de sa famille empreints aux conflits permanents. Véritable diesel en début de série, elle prend énormément d’importance au fil des saisons pour devenir après James Gandolfini le personnage le plus intéressant.

Meadow Soprano (Jamie Lynn-Sigler) la fille de Tony affiche les affres de l’adolescence et les soucis qui vont avec. On suit ses amours, sa scolarité et son émancipation qui chagrinent plus d’une fois Tony. Très volcanique au début de la série, son jeu va se calmer et se diluer au fur et à mesure des saisons et son rôle perdra pas mal d’intensité.

Anthony Soprano Jr (Robert Iler) le fils de Tony va représenter à peu près tout ce qu’on déteste chez un enfant. Fainéant, laconique, râleur, on suit son adolescence en se demandant comment réagir face à un tel problème permanent. Son évolution physique importante rappelle au passage la durée de la série. A l’inverse de Meadow, son rôle va s’étoffer au fil des saisons, l’incarnation de l’ado choyé et paumé ne peut pas être mieux représenté. Derrière un rôle détestable, mine de rien Robert Iler assure dans sa composition.

Corrado « Junior » Soprano (Dominic Chianese) l’oncle de Tony est le  « boss officiel » mais qui se retrouve au final au placard. Sa rancœur envers son neveu l’amène même à vouloir le faire tuer. Ce geste sera fatal pour son statut et on suivra sa lente déchéance ponctuée par les maladies. Ses apparitions et son intérêt restent assez linéaires sans toutefois jouer les premiers rôles.

Janice Soprano (Aida Turturro) la 1ère sœur de Tony, symbolise la convoitise, l’égoïsme et l’opportunisme. Soucieuse d’être à l’abri financier et sans doute formatée par son éducation, le courage et l’amour ont du mal à être naturel chez cette personne. Derrière un chagrin se cache souvent un objectif précis. Un rôle exaspérant mais souvent drôle de la part d’Aida Turturro.

Livia Soprano (Nancy marchand) la mère de Tony a sans doute regardé «Tatie Danielle » en boucle. C’est incroyable la ressemblance physique autant que morale. Cette femme ne connait pas le mot affection pour ses enfants, elle profite de son statut de « mère - grand-mère » pour faire tourner en bourrique toute la famille jusqu’à comploter la mort de son fils Tony. Le rôle antipathique de Nancy Marchand s’étiole trop vite malheureusement, faute à la maladie qui la contraint à espacer ses apparitions. La réalité ayant rejoint la fiction, l’actrice décède après la 2ème saison.

Barbara Soprano-Giglione (Nicole Burdette) la 2ème sœur de Tony a un rôle sporadique qui se limite aux réunions de famille ou enterrements.

On passe ensuite à « la famille »

Christopher Moltisanti (Michael Imperioli) le cousin de Tony est en fait le « neveu spirituel » et quelque part le fils qu’aurait aimé avoir Tony, du moins un certain temps. Junkie, alcoolique et scénariste quand il est à peu près sobre, il a toujours un pied dans et en dehors du business. Son mentor, Tony, le remet souvent en place, ses égarements multiples le discréditent, la seule personne réussissant à lui faire garder les pieds sur terre est Adriana, sa fiancée dont il est éperdument amoureux, jaloux et infidèle. Tantôt exécrable ou attachant, la composition de Michael Imperioli symbolise toute la bêtise de l’affranchi qui ne sait plus vraiment dans quel sens il retourne la veste. Il est à noter qu’il a réellement écrit quelques épisodes de la série.

Paulie Gualtieri (Tony Sirico) le clown de la série est de la vieille école. Un peu hypocondriaque et maniaque, cet eternel célibataire est un peu « l’apatride » de service. Son manque de repère familial, son attachement à un pays qu’il ne connait pas et un peu sa bêtise le pousse à offrir ses services à qui veut bien lui porter de l’intérêt. Mais ce grand bavard a des principes qui ne collent pas toujours avec le business, son manque d’adaptation le limite plus comme homme de main que comme tête pensante. Ses tempes, sous forme d’hélices grisonnantes, d’un autre temps et d’un autre monde ne laisseront personne indifférent. Son interprétation amène souvent le sourire, plus bête que méchant il éclabousse de sa présence l’épisode le plus drôle de la série (Pine barrens).

Silvio Dante (Steven Van Zandt) est le bras droit mais surtout l’ombre et la tête pensante de Tony. Le personnage semble détaché et conserve toujours un flegme que même Tony n’arrive pas à déstabiliser. Le rôle est toujours à la limite de la caricature, celui qui trouve une ressemblance avec Al Pacino n’a pas tort.

Robert "Bobby Bacala" Baccalieri, Jr. (Steve R. Schirripa) est un peu l’atypique de la famille. Un peu Papy-sitter et veuf inconsolable, il profite de son physique plus que de la violence pour arriver à ses fins. Plus enclin à jouer au chef de gare qu’au meurtrier à gage, il devient au fil des séries un personnage secondaire mais attachant et surtout droit dans ses bottes. Cet état d’esprit vaut une confrontation savoureuse avec son beau-frère de Tony dans la dernière saison

En dehors des personnages récurrents de la série, viennent se greffer souvent pour une ou deux saisons des acteurs enrichissant les intrigues. C’est le cas pour :
Salvatore « Big Pussy » Bonpensiero (Vincent Pastore) un des proches de Tony dans les premières saisons mais qui va casser la loi du silence.

Ralph « Ralphie » Cifaretto (Joe Pantoliano) junkie et à la sexualité ambigüe n’a pas les faveurs de Tony mais il fait le job. Egocentrique, pervers et incontrôlable Il nous gratifie de la scène la plus violente en tabassant à mort une pauvre stripteaseuse qu’il a mise enceinte. Sans doute le personnage le plus dur de la série, un vrai méchant !

John « Johnny Sack » Sacramoni (Vince Curatola) « ami » et également concurrent de Tony , ses décisions sont souvent aléatoires à l’encontre de ce dernier. On peut reprocher un rôle sous-employé, car Vince Curatola a vraiment du charisme et chacune de ses apparitions « pèsent » à l’écran.

Anthony « Tony B. » Blundetto (Steve Buscemi) cousin et frère spirituel de Tony, il symbolise à sa sortie de prison le repenti et l’envie de s’en sortir. Mais difficile de sortir de la famille et plus dure sera la chute. Steve Buschemi nous fait profiter de son charisme et participe à l’écriture du fameux épisode « Pine barrens ».

Philip « Phil » Leotardo (Frank Vincent) est le bras droit de Johnny Sack puis par la force des choses le parrain de New-York. Cela devient très vite un ennemi juré de Tony même s’il est obligé de faire de temps en temps des concessions.

Richard « Richie » Aprile, Sr. (David Proval) est présent uniquement dans la saison 2, opportuniste et de l’ancienne école, il pèse assez peu dans l’intrigue en dehors d’une fin aussi inattendue que violente.

Vito Spatafore, Sr. (Joseph R. Gannascoli) intègre au bout de quelques saisons l’équipe de Tony, il en devient l’un des plus fidèles capo. Seul hic, sa sexualité devient incompatible avec l’homophobie du milieu.

Arthur « Artie » Bucco, Jr.(John Ventimiglia) est l’ami et la « cantine » de Tony. Toujours présent aux festivités de ce dernier, il est aussi bon cuisinier que mauvais gestionnaire.

Patsy Parisi (Dan Grimaldi) et Furio Giunta (Federico Castelluccio)sont dans l’équipe de Tony, souvent en arrière plan. Même si on prête un « flirt » de Furio avec Carmela Soprano, l’intrigue ne pèse vraiment pas au final.

Feech (Robert loggia) constitue une des multiples guest-star de la série. On note pêle-mêle Daniel Baldwin, Jon Favreau, Jean-Hughes Anglade, Annette Bening, Nancy Sinatra, Burt Young, Ben Kingsley, Lauren Bacall, Sydney pollack, David Lee Roth, Charles S. Dutton et bien d’autres.

Il y a les femmes de la famille ou celles , aventure d’un soir ou maitresse attitrée, qui subissent avec plus ou moins de complaisance ce milieu misogyne.

Enfin 2 femmes sortent du lot en dehors de Carmela Soprano :

Adriana La Cerva (Drea de Matteo) qui est la petite amie de Christopher. C’est sans doute la seule représentante féminine qui sort du contexte du milieu. Omnibulée à se faire passer la bague au doigt par son petit ami, sa crédulité fait peine à voir. Elle reste attachante malgré sa naiveté confondante, même la police a du mal à ne pas l’aimer. Drea de Matteo explose de beauté et de fraicheur, si elle rentre au chausse-pied dans la majeure partie de ses vêtements, elle réussit à ôter toute vulgarité au personnage au profit d’une empathie sincère. Indiscutablement le personnage le plus attachant de la série.

Dr. Jennifer Melfi, M.D.(Lorraine Bracco) est la psy de Tony. Véritable métronome du comportemental de Tony, épisode après épisode elle démasque et expulse tous les démons et les peurs de notre héros. Ceux-ci sont si importants qu’elle-même doit en passer par une thérapie pour « supporter » son patient. Lorraine Bracco a refusé le rôle de Carmela, trop proche du rôle qu’elle jouait dans les affranchis. Son jeu subtil et discret tient dans les cordes un Tony Soprano qui en passe par toutes les humeurs à son contact. Elle subit dans la 3ème saison un évènement traumatisant mais l’intelligence scénaristique désamorce toute velléité de vengeance évidente au profit d’un « pouvoir » abstrait mais oh combien concret.

Après un tel casting, la musique devait être à la hauteur.

Woke up this morning d’Alabama 3 constitue le célèbre générique, les premiers mots « Got yourself a gun » donne le ton.
Une chanson a pour habitude de clôturer l’épisode et là il ya le choix : Andréa Boticelli – Conte te partiro, Bruce Springsteen - State Trooper, Ella Fitzerald - Goodnight My Love, Jefferson Airplane – White Rabbit, Otis Redding - My Lover's Prayer, Eurythmics - I Saved the World Today, The Rolling Stones - Thru and Thru et Undercover of the Night, Radiohead – Kid A, Dean martin et Ricky Nelson - My Rifle, My Pony and Me, The Beach Boys – Surfin ‘ USA ? Annie Lenox – Little Bird, Pink Floyd – One of these days. Dans quelques épisodes on découvre également des pépites comme "Black Books" interprété par Nils Lofgren

L’ultime épisode rompt le rituel par un long silence au générique. Mais lors d’un final idéal pour certain et frustrant pour d’autres, on savoure le groupe Journey sur le titre : Don’t stop believin’, «n’arrête pas de croire».

Aux commandes de cette machine, David Chase par son talent et par son vécu maitrise tout ce petit monde et réussit au delà de toute espérance le projet, nous découvrons au final plus un film de 76 heures qu’une série.

La meilleure série de tous les temps ?

Inutile de laisser planer un suspens insoutenable, la réponse est non faute d’avoir pu voir toutes les séries. Mais au vu du nombre de nominations et de récompenses, on ne doit pas en être très loin avec 44 prix gagnés au total dont 21 aux Emmy Award sur 111 nominations dans cette catégorie.

Les Soprano ont véritablement révolutionné le genre en effaçant le traditionnel formula-show ou cliffhanger, préférant une exploration en profondeur du milieu et de ses affranchis. La société dans laquelle gravite la famille interpelle à plus d’un titre, l’éducation, le matérialisme, le mensonge, le terrorisme ont chamboulé énormément les codes de la vie et ses principes. L'interprétation hors norme de James Gandolfini et ses digressions oniriques permet de garder un intérêt constant.

Au delà du divertissement, David Chase dresse sans concession une société décadente en nous tendant un miroir peu élogieux. La puissance narrative et la mise en scène magistrale en font dans tous les cas un(e) "film-série" étourdissant d'intelligence à voir ou à revoir.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format 1.77 saison 1,2,3,4 et 6 - Format 1.78 saison 5 et 6 épilogue - compatible 16/9

Avis : Comme la plupart des séries, on dispose d’une image au format 1.78 avec une définition pas toujours au top. Tantôt quelques artéfacts s'invitent, pas mal de grain parfois et quelques couleurs un peu pâles. il faut attendre quelques saisons pour avoir une définition digne du support. On apprécie malgré tout le beau boulot du directeur de la photographie Phil Abraham.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Saison 1 : Français 5.1 Dolby Digital 448 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Finnois, Norvégien, Suédois, Hébreux.
Saison 2 : Français 5.1 Dolby Digital 384 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Finnois, Norvégien, Suédois, Hébreux, Tchèque, Islandais, Polonais.
Saison 3 : Français 5.1 Dolby Digital 384 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Arabe, Bulgare, Croate, Grec, Hongrois, Portugais, Turc, Néerlandais, Finnois, Norvégien, Suédois, Tchèque, Polonais.
Saison 4 : Français 5.1 Dolby Digital 384 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Arabe, Finnois, Norvégien, Suédois, Hébreux, Islandais, Polonais.
Saison 5 : Français 2.0 Dolby Digital 192 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Arabe, Finnois, Norvégien, Suédois, Hébreux, Tchèque, Islandais, Polonais.
Saison 6 : Français 2.0 Dolby Digital 192 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Grec, Danois, Néerlandais, Finnois, Norvégien, Hébreux, Suédois, Portugais.
Saison 6 Epilogue : Français 2.0 Dolby Digital 192 Kbps - Anglais 5.1 DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Grec, Hébreux. On peut regretter une fois de plus le manque d’implication au niveau des pistes. Bizarrement les 4 premières saisons disposent d'un 5.1 pour la VF avec un bitrate même supérieur à la VO pour la saison 1. Et puis à partir de la 5ème saison on bascule pour la VF sur un anecdotique 2.0 encodé à 192 Kbps, la VO gardant son 5.1. Seule consolation, le dynamisme est plus significatif pour la VF. Le doublage est correct, même si la traduction ne s'amuse pas à reprendre la multitude de "Fuck". On note également en anecdote, que certaines voix changent au fil des saisons comme celle de Corrado "junior".<

Avis : On peut regretter une fois de plus le manque d’implication au niveau des pistes. Bizarrement les 4 premières saisons disposent d'un 5.1 pour la VF avec un bitrate même supérieur à la VO pour la saison 1. Et puis à partir de la 5ème saison on bascule pour la VF sur un anecdotique 2.0 encodé à 192 Kbps, la VO gardant son 5.1. Seule consolation, le dynamisme est plus significatif pour la VF. Le doublage est correct, même si la traduction ne s'amuse pas à reprendre la multitude de "Fuck". On note également en anecdote, que certaines voix changent au fil des saisons comme celle de Corrado "junior".


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Avec 7 boitiers, on dispose d'une belle palette en ce qui concerne la présentation des menus qui évoluent franchement au fil des années.
saison 1 : Bonus - sélection des langues - Index des épisodes. L'ensemble fait un peu fouillis avec la section bonus complètement détachée. En cliquant sur l'index des épisodes on retrouve le synopsis de l'épisode. On peut également sélectionner les scènes.

saison 2 : Bonus - sélection des langues - Index des épisodes. La présentation reste identique à la saison 1

saison 3 : Lecture - Episodes - Documentaire - Langues. Le menu se fait beaucoup plus simple, sur une image fixe et surtout une meilleure lisibilité. En cliquant sur "Episodes", on peut sélectionner une scène avec en plus "générique de fin". A noter qu'en sélectionnant la scène 1, on passe directement le générique de départ.

saison 4 : Index des épisodes - Langues - Bonus. On est plus proche du traditionnel menu de film avec la présentation des principaux personnages sur un fondu intéressant. tout comme la saison 4, en cliquant sur la 1ère scène, on accède directement au début de l'épisode sans le générique.

saison 5 : Index des épisodes - Langues - Bonus. Encore un menu très réussi assez proche de la saison 4. On y voit toujours la présentation des principaux personnages mais cette fois-ci avec un astucieux découpage. En sélectionnant l'épisode, on retrouve le synopsis et la possibilité de choisir avec le commentaire. Le choix de la 1ère scène permet toujours d'accèder au début de l'épisode en passant le générique de départ.

saison 6 : Index des épisodes - Langues - Bonus. Si on garde à peu près la même présentation dans la forme, on perd malheureusement sur le fond. En effet, exit le synopsis et la possibilité de choisir avec le commentaire, de plus en sélectionnant l'épisode, plus le choix de scènes ni de sauter le générique de départ.

saison 6 épilogue : Index des épisodes - langues - Bonus. La présentation et le contenu des menus est identique à la 1ère partie de la saison 6


Les bonus :

Saison 1 - (11h17mn06s)

  • Bonus
  • Disque 1
  • Commentaires Audio (VO) de David Chase et Peter Bogdanovich - épisode 1
  • La vie de famille (4'12) : On fait un rapide tour des principaux protagonistes. A ce stade, ça ne dépasse pas le stade de promotion traditionnelle.
  • Disque 3
  • Interview de David Chase (1'17'37) VOSTF
  • Episodes
  • Disque 1
  • 1 - Égarement (1'00'04) :
  • 2 - À Bout de Souffle (49'46)
  • 3 - Angoisse et refus (44'49)
  • Disque 2 :
  • 4- La Nouvelle Ère (53'09)
  • 5 -Suspicion (56'44)
  • 6 - Pax Soprana (49'56)
  • 7 -Pris à la gorge (51'36)
  • Disque 3
  • 8 - La Légende de Tennessee Moltisanti (48'57)
  • 9 - Révélations intimes (51'44)
  • Disque 4
  • 10 - Agent artistique (52'54)
  • 11 - La Balance (49'32)
  • 12 - Isabella (47'24)
  • 13 - Mise au point (1'00'31)

  • Saison 2 (11h08mn03s)
  • Bonus
  • Disque 1
  • Commentaires Audio (VO) de Tim Van Pattern - épisode 17
  • Disque 3
  • Commentaires Audio (VO) du réalisateur Henry J. Bronchtein et le producteur Ilene Landress - épisode 22
  • Disque 4
  • Commentaires Audio (VO) d'Allen Coulter et le producteur Ilene Landress - épisode 25
  • Commentaires Audio (VO) du réalisateur John Patterson - épisode 26
  • En coulisse (4'53) : Un sujet vu au travers de critiques, agents du FBI ou psychiatres. Tous tendent à crédibiliser l'approche du milieu, le sujet court a malgré tout un accent promotionnel indéniable.
  • Entretien avec les Soprano (14'09) : Les acteurs oublient l'aspect promotionnel pour donner leur propre avis sur la vie des soprano.
  • Episodes
  • Disque 1
  • 14 - S.O.S. Psychiatre (47'26)
  • 15 - Acharnement thérapeutique (48'18)
  • 16 - Au Plaisir (48'42)
  • 17 - Retour aux sources (50'16)
  • Disque 2
  • 18 - Cas de conscience (49'48)
  • 19 - Le Vagabond heureux (48'55)
  • 20 - La Garce (53'49)
  • Disque 3
  • 21 - La Veste (41'09)
  • 22 - Affaire d'éternité (53'10)
  • 23 - Dépôt de bilan (56'56)
  • Disque 4
  • 24 - Prisonnier chez soi (55'07)
  • 25 - Le Chevalier blanc dans son armure de satin (57'38)
  • 26 - Le Palais du rire (56'49)

  • Saison 3 (11h31mn40s)
  • Disque 2
  • Documentaires (3'50) : On suit brièvement les étapes de tournage d'un épisode avec quelques remarques des acteurs. Un sujet très court et à l'intérêt relatif.
  • Disque 3
  • Commentaires Audio (VO) - épisode 35
  • Disque 4
  • Commentaires Audio (VO) - épisode 37
  • Commentaires Audio (VO) - épisode 38
  • Episodes
  • Disque 1 (Le disque est réversible)
  • Face A
  • 27 - Le quartier de Monsieur Ruggerio (47'07)
  • 28 - Au revoir petite Livia (54'42)
  • Face B
  • 29 - Le fils prodige (56'07)
  • 30 - L'employé du mois (50'38)
  • Disque 2
  • 31 - Jamais deux sans trois (57'30)
  • 32 - Université (47'02)
  • 33 - Deuxième avis (56'57)
  • Disque 3
  • 34 - Il est ressuscité (51'50)
  • 35 - La valse des mensonges (53'24)
  • 36 - Préservez-nous de la puissance du Diable (43'49)
  • Disque 4
  • 37 - L'enfer blanc (57'22)
  • 38 - Amour fou (57'36)
  • 39 - Une armée à moi tout seul (57'36)

  • Saison 4 (11h48mn51s)
  • Bonus
  • Disque 2
  • Commentaires Audio (VO) du scénariste Terence Winter - épisode 43
  • Commentaires Audio (VO) du scénariste/acteur Michael Imperioli - épisode 44
  • Disque 3
  • Commentaires Audio (VO) des scénaristes Robin Green et Mitchell Burgess - épisode 48
  • Disque 4
  • Commentaires Audio (VO) du créateur/scénariste David Chase - épisode 52
  • Episodes
  • Disque 1
  • 40 - Tony mène sa barque (55'30)
  • 41 - Déprime (55'15)
  • 42 - Indiens contre italiens (52'05)
  • Disque 2
  • 43 - Poids et mesures (56'08)
  • 44 - Pie-O-My (52'26)
  • 45 - Rédemption (53'03)
  • 46 - Un mariage de raison (51'44)
  • Disque 3
  • 47 - Changement de propriétaire (53'46)
  • 48 - On achève bien les hommes (55'33)
  • 49 - Intervention amicale (51'19)
  • Disque 4
  • 50 - J'ai fait un rêve (46'03)
  • 51 - Eloise (53'53)
  • 52 - Le bateau fantôme (1'12'06)

  • Saison 5 (11h46mn41s)
  • Bonus
  • Disque 1
  • Index de la série
  • Disque 2
  • Commentaires Audio (VO) du réalisateur Rodrigo Garcia - épisode 56
  • Commentaires Audio (VO) du réalisateur Peter Bogdanovich - épisode 58
  • Disque 3
  • Commentaires Audio (VO) du réalisateur Steve Buscemi - épisode 59
  • Disque 4
  • Commentaires Audio (VO) du réalisateur Mike Figgis - épisode 62
  • Commentaires Audio (VO) de l'actrice Dréa De Matteo - épisode 64
  • Episodes
  • Disque 1
  • 53 - Deux Tony sinon rien (53'44)
  • 54 - Trahir n'est pas jouer (56'45)
  • 55 - Cherche Johnny désespérément (54'38)
  • Disque 2
  • 56 - Famille, je vous aime (52'43)
  • 57 - Amours interdites (51'45)
  • 58 - Éducation sentimentale (55'03)
  • Disque 3
  • 59 - Gentleman Tony (54'56)
  • 60 - Retour de flamme (53'30)
  • 61 - Crise de panique (58'51)
  • Disque 4
  • 62 - Buffet froid (53'01)
  • 63 - Rêves et réalités (50'00)
  • 64 - Arrivederci Bella (56'34)
  • 65 - Respect (55'11)

  • Saison 6 (10h32mn17s)
  • Bonus
  • Disque 1
  • Commentaires Audio (VO) des acteurs Edie Falco, Robert Iler et Jamie-Lynn Sigler - épisode 67
  • Disque 3
  • Commentaires Audio (VO) du scénariste Matthew Weiner - épisode 72
  • Commentaires Audio (VO) du scénariste Terence Winter et des acteurs Michael Imperioli et Tony Sirico - épisode 74
  • Disque 4
  • Commentaires Audio (VO) du créateur/scénariste David Chase - épisode 76
  • Episodes
  • Disque 1
  • 66 - Retraite anticipée (50'12)
  • 67 - Double identité (51'47)
  • 68 - Si j’étais calife (53'49)
  • Disque 2
  • 69 - La Bonne Parole (54'58)
  • 70 - Évasion provisoire (50'24)
  • 71 - Vivre libre ou mourir (52'42)
  • Disque 3
  • 72 - Quartier VIP (52'38)
  • 73 - Pour l'amour des pancakes (51'53)
  • 74 - Tournez manège (51'50)
  • Disque 4
  • 75 - Responsable mais pas coupable (51'29)
  • 76 - Un moment d'égarement (53'56)
  • 77 - Esprit de Noël (56'39)

  • Saison 6 Epilogue (7h49mn42s)
  • Disque 1
  • Commentaires Audio (VO) de l'acteur Steven R. Schirripa - épisode 78
  • Disque 2
  • Commentaires Audio (VO) de l'acteur Dominic Chianese - épisode 80
  • Disque 3
  • Commentaires Audio (VO) de l'acteur Robert Iler - épisode 84
  • Disque 4
  • Making-of du film de Christopher (8'21) : Clin d'oeil de l'entreprise cinématographique pitoyable de Christopher sur ce film de zombies qu'il met en place au cours des épisodes. inutile mais fun.
  • La musique des Soprano (16'30) : sans doute le sujet le plus intéressant avec l'interview de David Chase. On apprend que ce dernier est un véritable juke box en dehors de quelques titres comme "black books". La volonté de ne pas composer de musique originale pour cette série était totalement choisie.
  • Commentaires Audio (VO) des acteurs Stevie Van Zandt et Arthur Nascarella - épisode 85
  • Episodes
  • Disque 1
  • 78 - La vie des sopranos : l'intégrale (49'24)
  • 79 - Phase terminale (54'09)
  • Disque 2
  • 80 - Oh vieillesse ennemie ! (55'45)
  • 81 - Le vice du jeu (47'52)
  • Disque 3
  • 82 - Sois un homme mon fils (53'21)
  • 83 - Bon débarras (50'55)
  • 84 - Mauvaise graine (50'59)
  • Disque 4
  • 85 - Terminus (48'47)
  • 86 - Fabriqué en Amérique (58'30)

  • Pour ce coffret et compte tenu de la qualité exceptionnelle de la série, on reste un peu déçu de la part de Warner. Des commentaires en VO non sous-titrés, pas mal de disques sans le moindre bonus, c'est un peu léger. 3 sujets sont dignes d'intérêt, le reste n'étant que de la promotion déguisée. Si la qualité artistique ne souffre d'aucun reproche, l'aspect technique (image - son - bonus) est lui beaucoup plus en retrait.


  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    On dispose d'un joli coffret cartonné avec la photo identique des 2 côtés où on retrouve les protagonistes les plus importants de la série. On découvre sur le dessous de ce coffret les caractéristiques techniques très succinctes, tout juste les 2 langues principales et le format vidéo. En ouvrant le coffret, on dispose des 7 boitiers ainsi que d'un livret de 16 pages (et non 24 comme décrit) avec l'ensemble des synopsis et quelques photos. Le visuel des jaquettes conserve la même idée en présentant les principaux protagonistes. A partir de la saison 5, le ton est nettement plus sombre et recherché (la meilleure jaquette de la série). Les versos se contentent de reprendre une unique photo, mais derrière un petit manque d’imagination il faut souligner une ergonomie agréable et surtout très lisible.



    La sérigraphie

    Il faut attendre la saison 4 pour avoir une sérigraphie diversifiée, puisque les 3 premières saisons disposent d’un visuel identique. Tony, Carmela et Christopher sont toujours présents et ce sont Adriana et le Dr Melfi qui se partagent la dernière image en fonction des saisons. Les disques sont bien remplis, trop même, encombrés par une kyrielle de logos et les titres des épisodes. Au final un packaging plutôt agréable grâce à son coffret esthétique. Mais l’ensemble reste sans grande imagination, se contentant en dehors du livret de reprendre l’existant.


    Note Finale : (15.5/20)

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