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DVD A LA LOUPE


LES GARDIENS DE LA GALAXIE (BLU-RAY 3D + BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Les gardiens de la galaxie (Blu-ray 3D + Blu-ray) DVD sorti le 13/12/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Editeur non référencé
Distributeur :
Walt Disney Studios Home Entertainment (France)

nombre d'entrées :2 393 763
Date de sortie : 13 août 2014
Durée : 2h00mn51s

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Nombre de visites :
119


   

Le Film : 8/10

Résumé : Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être …

Avis : Dans l’univers Marvel qui fait la pluie et le beau temps des productions cinématographiques actuelles, tout le monde attend le titre qui va fissurer ce bel édifice des comics. Les gardiens de la galaxie, avec son réalisateur et son casting de second couteaux, semblaient être la cible toute désignée. Et pourtant contre toute attente le box office explose une fois de plus et rafle tous les suffrages.

Quelle est la recette ?

Le comics original présentait 2 équipes, celle de l’année 1969 date de sa création et celle de 2008. C’est vers cette dernière, plus contemporaine, que James Gunn décide d’adapter l’univers de Stan Lee.

Si ce space opéra choisit résolument l’humour et la « cool attitude », on découvre star-Lord dans un prologue qui constituera au final l’unique scène dramatique du film. On le retrouve beaucoup plus tard en Indiana Jones mercenaire et la façon déconcertante d’écarter ses adversaires pour s’emparer d’un orbe donne la pleine mesure de ce qui nous attend. Très vite cette sphère dotée de pouvoirs dévastateurs engendre la convoitise et allonge considérablement la liste d’ennemis potentiels. On cerne malgré tout rapidement les faux-méchants tout en isolant l’ennemi commun « Ronan l’accusateur ». Pour faire face à ce palpatine de l’empire Kree, 5 personnages ne seront pas de trop pour déjouer la soif de pouvoir d’un être peu recommandable.

Ainsi ces gardiens de la galaxie sont constitués de star-Lord, mercenaire accro au walkman et à la musique des années 70’s - 80’s. Rocket, un raton laveur fou de la gâchette et très susceptible et son ami Groot, un arbre ayant un vocabulaire plutôt restreint « je s’appelle groot » mais dans une déclinaison infinie. Drax le destructeur montre que dans sa grande innocence littérale le biceps a du mal à laisser la place aux neurones. Enfin Gamora, la seule représentante féminine, constitue à première vue le seul élément capable de mêler force et réflexion pour contrecarrer les plans de l’infâme Ronan.

Cette alchimie a bien évidement du mal à prendre et il faut une bonne moitié de film pour que les protagonistes commencent à se supporter. C’est sur cette première partie qu’on assiste à un véritable feu d’artifice d’humour. La seconde devenant plus sage et convenue, laissant place à l’action pure et son lot de CGI.

Au rayon des réussites, les temps morts sont exclus grâce à une mise en scène énergique servie par ses innombrables punchlines. En approchant la loupe, de nombreuses références sont égratignées, comme « star wars » disséminé tant dans les personnages que dans l’action. Star-Lord nous fait penser à Han Solo, groot à Chewbacca et Ronan à l’empereur Palpatine. Mais la comparaison s’arrête là car encore une fois James Gunn mise à fond sur la dérision.

Pour rallier un maximum d’aficionados, le réalisateur s’adjuge tout de même 2 autres éléments moteurs qui contribuent au succès : les CGI et la musique. Les morceaux de bravoure sont légions pour les effets spéciaux comme l’évasion de la prison ou la course poursuite des mini vaisseaux. Mais au-delà de ce cahier des charges incontournable, on apprécie surtout l’incroyable fluidité de Rocket le raton laveur.

Pour la bande-son, là encore le réalisateur opte pour un parfait contre-pied en éliminant d’office le lyrisme formaté. Bowie, 10cc, The jackson 5 et autre Marvin Gaye viennent souffler une nostalgie salutaire qui colle parfaitement à cet objet archéologique du film : le walkman !

Au rayon des regrets, on note hélas qu’avec un tel panel de traines savates bien sympathiques, la concurrence s’avère bien fade. Ce Ronan tombe au final dans le piège de la facilité par son caractère un peu trop irascible. Tant qu’à jouer dans le contre-emploi, un être mi-sardonique mi-irrévérencieux aurait pu jouer les parfaites contre mesures.

Dans un tel blockbuster, il est toujours difficile pour un acteur de se démarquer. Chris Pratt face à des pointures comme Benicio Del Toro ou Glenn Close s’en sort pas trop mal grâce au second degré, le reste du casting a plus de mal à s’imposer en dehors de l’impressionnant David Bautista.

Marvel Studios réussit ainsi et contre toute attente un énorme carton au box office. Doté encore d’un budget astronomique de 170 millions de dollars, rien que les recettes aux USA doublent la mise. La France compte également un public de fidèles et pas moins de 2,4 millions spectateurs ont participé au net succès de l’entreprise. Un succès qui contribuera même à 2 nominations techniques aux oscars (meilleurs maquillages-coiffures et effets visuels).

Au final ces mercenaires secouent salutairement le vaisseau Marvel un peu trop engoncé ces derniers temps dans leurs CGi. Ces gardiens de la « galaxie divertissement » assurent un spectacle savoureux et total qui ravira toute la famille.


L'Image : 3/3

Détails techniques : MPEG4-AVC - Format 1.78 et 2.40 pour la 3D - 2.40 pour la 2D

Avis : Tout comme Transformers 4, on a droit à un atypique format, mélangeant le 2.40 et 1.78, un détail important pour le réglage à l’avance si la personne dispose d’un vidéo-projecteur. Le 1.78 est là pour la 3D, la copie 2D restant sur l’unique format 2.40. L’IMAX fait encore étalage de sa technologie par une précision chirurgicale dans ses plongées vertigineuses. La profondeur est sublime mais les jaillissements ne sont pas en reste, rocket qui pointe son arme sur notre canapé arrive au milieu de notre pièce. Les projectiles et débris s’entassent durant toute la projection à nos pieds et plus d’une fois le réflexe de fermer les yeux se fait. La palette colorimétrique est riche à souhait, le contraste est solide, l'encodage affiche des moyennes vertigineuses descendant rarement en dessous des 30 Mbps, cette copie 3D fait partie des top démo de l’année 2014.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Anglais 7.1 DTS-HD Master Audio - Français 5.1 DTS-HD Résolution 2046 Kbps - Russe DD 5.1 640 Kbps
Sous-titres : Anglais, Français, Russe, Néerlandais, Arabe.

Avis : On dispose d’un 7.1 DTS-HD Master audio redoutable pour la VO, la VF se bride d’un 5.1 DTS-HR à 2 Mbps mais affiche un dynamisme suffisant pour occuper à plein temps notre home cinéma. La précision est également au rendez-vous, il suffit de se caler sur TenCC pour en juger et apprécier la douce mélodie. Au final la VO l’emporte logiquement par son débit, l’ampleur et le mixage mais la VF n’a pas trop à en rougir.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Le menu propose sur le disque 3D (46,11Go)Film - Selection de chapitres (21) - Configuration et pour le 2D (45,99 Go) Film - Bonus - Selection de chapitres (21) - Configuration - Bandes annonces


Les bonus :

Le menu affiche un ampli et la cassette à bande magnétique, c'est bien plus efficace que les traditionnelles images du film qui défilent.

  • On commence avec Featurettes :
  • - Le guide de la galaxie avec James Gunn (20'56) : Un making-of original qui se présente sous forme de jeu vidéo. On commence avec les décors avec notamment l'impressionnante prison, on continue avec les maquillages qui duraient pour certains acteurs + de 4 heures, on découvre même pour Drax que chaque partie de ses tatouages racontaient une histoire. On y voit quelques traitements numériques, furtivement Benecio Del Toro dans son laboratoire ce qui constitue aux yeux du réalisateur sa scène préférée dû aux multiples références BD qu'il s'est amusé à cacher. On apprécie au final un sujet traité sans la promo habituelle, malheureusement si la transition des sujets est plutôt fun avec ce jeu vidéo, on reste largement sur notre faim.
  • - les effets spéciaux intergalactiques (7'11) : Une traduction assez bizarre étant donné qu'on suit la création des personnages groot et rocket. On apprend que Rocket était joué en partie par le frère du réalisateur, Bradley cooper qui prête sa voix au célèbre raton laveur a également apporté sa pierre à l'édifice. un sujet intéressant mais encore très court.
  • - Premières images de Marvel's Avengers, l'ère d'ultron (2'17) : ce n'est pas une bande annonce mais effectivement quelques plans furtifs savamment arrosés d'effets spéciaux pour allécher le spectateur.

  • On trouve ensuite 5 scènes coupées et rallongées :
  • - Le kyln fera l'affaire (0'46)
  • - C'est moi l'idiot (0'31)
  • - Amour fraternel (1'47)
  • - Le garde dansant (0'50)
  • - Rire forcé (0'27)

  • Un bêtisier (3'54) comme souvent qui amuse plus les protagonistes que le spectateur, tout juste on retiendra la scène de danse.

  • On s'attaque ensuite à la partie la plus consistante et intéressante : Les commentaires de James Gunn
  • Les commentaires de James Gunn démarrent sur les chapeaux de roue, il présente tous les acteurs du prologue, détaille le vaisseau, le logo servant à adoucir la transition après l'enlèvement de l'enfant. Le réalisateur n'est pas avare en détail, la planète morag, l'identification de l'orbe, même le chien en hologramme (qui est le sien en fait) ne nous échappe pas. Les amoureux des comics seront aux anges tant Gunn rentre dans les détails des personnages et des différents mondes qui peuplent ce film. On découvre également qu'il s'est entouré des amis les plus proches, certes dans des rôles éphémères, mais sur lesquels il se repose souvent pour le soulager de cette lourde entreprise. Il a toujours un mot amical pour chaque acteur et tombe rarement dans la complaisance même s'il s'attarde un peu plus sur quelques stars. Jusqu'au générique de fin c'est un flot ininterrompu d'infos et bien sur de remerciements pour son équipe technique où il essaye tant bien que mal d'en nommer le plus. Au rayon des anecdotes, la plus drôle sans doute vient du générique de fin avec les Jackson 5 et la danse de bébé groot où on apprend au final que c'est le réalisateur lui-même qui fait les mouvements.

  • Comme toujours, devoir subir une nouvelle projection pour recevoir ce lot d'informations est un peu rébarbatif et bon nombre d'acheteurs se privent de ce bonus par faute de temps ou d'envie. Ici pourtant ces commentaires constituent le réel intérêt de l'ensemble des bonus, les autres étant soit sans grand intérêt comme ces scènes coupées ou le bêtisier ou trop peu développées pour le making-of.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Dans son boitier traditionnel amaray bleu, sur le recto on retrouve nos 5 protagonistes prêts à en découdre. L'encadré rouge n'est pas franchement de très bon goût même s'il sert de repère pour signaler la 3D. Au verso le rappel du rouge occupe la moitié du visuel. L'ergonomie des menus permet dans l'ensemble une bonne lisibilité, la 1ère partie, synopsis-image, est même visuellement réussie. On peut juste en pinaillant reprocher les caractéristiques techniques incomplètes, notamment pour la 3D qui occulte le format 1.78 et quelques langues oubliées en sous-titres.



    La sérigraphie

    Une sérigraphie réduite à sa plus simple expression puisqu'aucun visuel n'apparait en dehors d'un fond bleu. L'unique avantage réside dans une identification rapide des 2 formats 2D et 3D. Dommage, car les logos et mentions légales n'envahissent pas l'ensemble.


    Note Finale : (16/20)

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