DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


AVENGERS : L'èRE D'ULTRON (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Avengers : L'ère d'Ultron (Blu-ray) DVD sorti le 30/09/2015


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Editeur non référencé
Distributeur :
Editeur non référencé

nombre d'entrées :4 240 197
Date de sortie : 22 avril 2015
Durée : 2h21mn18s


Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
128


   

Le Film : 6/10

Résumé : Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine. Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

Avis : Avec 1,5 milliard de dollars et la 3ème plus grosse recette de tous les temps, la suite d’Avengers était forcément attendue au tournant.

Comme beaucoup de suites, le terme « plus » est souvent utilisé afin de palier certains effets de surprises qui n’ont plus cours. On retrouve ainsi dès le prologue, notre bande de super héros en pleine bagarre. L’objectif de nous en mettre plein la vue opère hélas l’effet inverse. Des réparties laborieuses à la limite de cour d’école, une lisibilité trop flagrante des effets spéciaux, cette entrée en matière n’augure pas une pleine adhésion.

Stark avec son génie et sa hantise d’une nouvelle attaque extra-terrestre conçoit un prototype, Ultron, qui va malheureusement se retourner contre son concepteur. L’humain étant le plus grand danger pour lui-même, Ultron décide que son éradication semble être la solution la plus fiable.

Tiens déjà un « plus » qui vient s’ajouter à celui des personnages. L’arrivée des jumeaux, Vif-Argent et la sorcière rouge, rééquilibre heureusement un scénario parti sur des bases un peu trop juvéniles. En injectant le doute et le remord sur nos héros, le réalisateur démultiplie les intrigues où chacun va devoir lutter avec ses vieux démons. Seulement voilà, « plus « de personnages, « plus » d’intrigues demandent « plus » de temps et l’horloge à ce niveau accuse « plus » de temps mort.

Ces creux évidents sont symbolisés notamment avec le retrait de nos personnages dans cette ferme isolée de Barton. Paradoxalement le héros ayant le moins de charisme dans le 1er Avengers, sert ici de plateforme stabilisatrice à une équipe qui semble avoir un sérieux coup de mou. La famille… la famille, rien de tel pour vous redonner conscience des fondamentaux et surtout un bon coup de fouet.

Hélas, la psychologie de comptoir s’éternise et nous amène à un terrible constat : on vient d’atteindre 1h30 de projection et on a l’impression qu’il ne s’est rien passé ! Même l’amourette entre Banner et la veuve noire nous passe au dessus. Cette manie à allonger inutilement la durée d’un film dessert ici cruellement le rythme. Le suspens étant un luxe futile vu les personnages, Joss Whedon tombe lourdement sur le piège du « plus » de temps pour « plus » de psychologie.

« Plus » de personnages indique « plus » de conflits internes, et Stark reste « plus » que jamais la pierre angulaire de tous ces conflits. Alors qu’on atteint péniblement 1h45, enfin un souffle salvateur vient dépoussiérer un script pesant : l’humour. Bizarrement à cet instant les masques tombent, les personnages se lâchent et se débarrassent de ces horribles oripeaux de convenance. On obtient enfin ce que l’on attendait désespérément, de l’action et surtout du divertissement.

Le budget pharaonique se matérialise enfin et on souffle que le casting n’ait pas tout absorbé. Cette ville qui prend les airs nous en met plein la vue et n’a pas grand-chose à envier d’un point de vue effets spéciaux au premier opus.

Malgré tout le constat est clair, 2h20 de film pour 1h45 d’attentes sans compter les 10 longues minutes de générique, le compte n’y est pas vraiment. La barre du 1er Avengers était-elle trop haute ? Nul doute qu’au vu du résultat, Joss Whedon n’atteint pas les objectifs de faire au moins aussi bien. A sa décharge, la multiplication des Marvel désamorce l’effet nouveauté en rendant au final un produit de consommation courante.

Le casting se met ici totalement au service des effets, cherchez l’erreur, et a bien du mal à ressortir de ces fonds verts. On note malgré tout une bonne surprise, Elizabeth Olsen qui réussit à insuffler par moment une jolie émotion.

Peut-on parler de petite déception de la part de ces machines à fric, plus obsédés à voir la machine à billet tourner que la satisfaction du spectateur ? 1,4 milliard réalisé contre 1,5 pour le 1er opus, le film constitue le 6ème score de tous les temps. Avec 4,2 millions de spectateurs en France, le score est sensiblement identique au premier.

Nous sommes en train de faire le tour des effets spéciaux, d’allonger au possible les franchises, de diluer les scripts, d’alourdir les durées et d’édulcorer les personnages. Malheureusement un public « exsangue » continue de cautionner ce type de divertissement facile et racoleur. Et au vu des recettes disproportionnées pour une telle œuvre, les producteurs ne sont pas près de lâcher leur os.

Au final le spectacle mise à fond sur ses effets en se souciant peu du reste. Cette cascade de « plus » tente de dérouter nos centres d’intérêt mais le résultat ne dévie pas d’un pixel : Superficiel !


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format 2.40 - 16/9 - Disque 44.57 Go

Avis : Marvel nous fournit un master lisse, vraiment très lisse qui laisse au final un sentiment un peu trop... synthétique. Ca manque de vie, aucun grain visible, le préambule affiche des effets numériques trop visibles et casse un peu la magie. Sinon le piqué est d'une précision redoutable (gros plan) aidé par un contraste aux petits oignons, enfin la palette colorimétrique est également à l'honneur. Une copie proche de la note maximale.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 - Français DTS High Résolution 5.1 2046 Kbps - Italien DTS 5.1 1509 Kbps
Sous-Titres : Anglais, français, Arabe, italien, Néerlandais

Avis : Avec un 7.1 pour la VO et compte tenu du film on s'attend à un déluge d'effets poussant dans ses derniers retranchements notre home-cinéma, il faut à ce niveau revoir le tout un peu à la baisse. Si l'image manque de "vie", le son manque de dynamisme et c'est la VF DTS-HD 5.1 High résolution qui fait preuve de plus de pêche. L'ensemble est un peu trop frontal, mais les basses sont plus significatives malgré un encodage limité à 2Kbps. Avec un thème musical qu'il faut bien qualifier de "ringard", on reste frustré pour la partie technique.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Sur des extraits du film joliment mis en image par l’assemblage de cubes on retrouve pour le menu Film - Bonus - Chapitres au nombre de 14 - Configuration - Bandes annonces. Il est à noter qu‘en sélectionnant au départ la version anglaise, on dispose de la bande annonce d‘Ant Man (1‘32)


Les bonus :

On démarre avec Les commentaires de Joss Whedon
En guise de préambule, le réalisateur avoue découvrir l’exercice du commentaire, ne sachant pas par où commencer. Première surprise, il se rend compte qu’il n’aurait pas du faire ce film ? On a du mal à cerner vraiment son interrogation, il parle de la seconde équipe, des lieux de tournage, de la durée, 100 jours pour lui et 50 pour John Mahaffie 1er assistant réalisateur. Après les félicitations sur ILM, on a droit à une petite anecdote sur la forme du bouclier brisé lorsque Stark a une vision de la mort des avengers. En fait elle reprend exactement la même forme lorsque Wanda brise Ultron. Un détail à mon avis que seul le réalisateur a pu percevoir. Il revient ensuite sur le plus grand décor, la salle des Avengers en vantant bien sur le boulot de Charlie Wood. Il faut savoir que Joss Whedon a écrit et réalisé le film, on comprend mieux de ce fait au bout d’un quart d’heure les multiples directions de ses commentaires. Ces commentaires du reste semblent cloner le film, le désintérêt gagne, surtout que le réalisateur n’arrête pas de faire des flash-back sur sa carrière et honnêtement ce n’est pas vraiment le but de ce bonus.

A la « 25mn15 » je découvre le caméo de Stan Lee qui m’avait échappé durant la projection, mauvais signe, ça veut dire que j’avais déjà décroché du film. Whedon continue de s’étaler dans le hors sujet en se brossant au passage, à la vue du « couple » Banner - Veuve noire », il émet l’idée d’un spin of. On espère pour cette dernière qu’elle sache modérer les ardeurs de son Hulk, sinon elle risque de s’en souvenir.

Après une demi heure dans le registre des pures anecdotes, le réalisateur indique que l’actrice qui soigne son pied après avoir marché sur du verre porte le blouson de Steve Rogers, une information déterminante. Il enchaîne avec le syndrome Asperger, un élément décriant Stark qui n’est pas vraiment doué dans ses rapports avec les gens, un peu comme Whedon avec les commentaires. En fait le réalisateur se positionne plus dans la peau du scénariste que le réalisateur, et on a réellement l’impression qu’il s’évertue à se rassurer dans ses choix scénaristiques. Pour ceux qui ne le savent pas encore Ultron est doublé par James Spader, mais ce dernier ne voulait pas uniquement le doubler, il voulait aussi le jouer. De grandes phrases pour préciser la motion capture, maintenant de là à dire qu’on reconnaît les traits de l’acteur au travers du robot, il ne faut pas non plus exagérer. A la 40ème minute on découvre un véritable amour platonique du réalisateur pour son robot chéri d’Ultron, tiens tiens, on passe au fétichisme.

A près de 50 minutes, le réalisateur avoue être pédant lorsqu’il réalise, je ne pouvais pas dire mieux pour ses commentaires. Pour ceux comme moi qui n’ont pas baigné dans la lecture des comics, on comprend mieux l’armure « Hulkbuster» conçu entre Banner et Stark permettant justement de pouvoir lutter contre Hulk. A la 58ème minute, oser nous faire croire que la destruction de l’immeuble ne devait pas faire penser à celle du 11 novembre, j’avoue que c’est quelque peu raté. Toujours emphatique, il préfère se perdre dans ses métaphores pour justifier ses choix et nous les faire accepter.

L’heure passe difficilement comme le film, on apprend toujours dans le rayon purement anecdotique, que la ferme des Barton où se réfugient les avengers se trouve en fait en angleterre, qu’ils ont vraiment tourné en corée. Le tout est dit sur un ton tellement monocorde, qu’on se demande comment on va bien pouvoir résister encore plus d’une heure avec de détails aussi peu instructifs.

On passe à 1h20 de film, on commence doucement à sortir de notre douce léthargie qui ne nous quittait pas depuis le début. Rien de bien exceptionnel encore à se mettre sous la dent en dehors de l’appui de DNEG pour la fabrication des effets spéciaux. La longue course poursuite appuie un peu plus le ressenti de ce bonus qui semble voué totalement au scénario. Exit les effets, l’équipe de cascadeurs, le directeur de la photo en dehors de 2 mots d’une banalité affligeante au départ. Inlassablement ce sont les personnages et les situations qui intéressent le réalisateur. On peut y trouver de l’intérêt quand certains aspects nous échappent ou de véritables interrogations, mais ici on a toujours ce sentiment que Whedon cherche à se rassurer sur ses choix et ses volontés.
Au final ce commentaire s’avère plutôt ennuyeux, il est vrai que Whedon n’y met pas beaucoup d’engouement pour capter notre attention. Oscillant entre la promo et l’autosatisfaction, ce bonus s’avère vraiment dispensable car bien trop avare en infos ou découvertes.

  • Documentaires se décompose en 3 sujets

  • Le making-of d’Avengers - L’ère d’Ultron (20’54) : 20 minutes consacrées à 2h20 de film, c’est mince. 20 minutes consacrées à la promo c’est long ! Tournée sur fond de clip, toutes les étapes sont effleurées, dénaturées, superficialisées, décérébrées, bref bâclées. Tout le monde est bien sur ravi de faire partie de l’équipe, de se retrouver, de jouer et de s’émerveiller du résultat. On rage bien sur que la pré-production, la post production, la préparation des cascades, la partition musicale, le montage passent aux oubliettes. Bref, à l’image des commentaires, sans intérêt.

  • Les pierres d’infinité (7’28) : Petit retour en arrière sur ces fameuses pierres qui fournit pour ceux qui sont passés au travers des comics Marvel un décodage de leur propriété et de leur infini pouvoir. Enfin quelque chose à se mettre sous la dent, même si le traitement enrobé de promo est toujours aussi pesant.

  • Une aventure mondiale (9’35) : pour ceux qui n’ont pas tout suivi du making-of, on vous remet une palette de promo sur fond de ballade mondiale. On repasse une nouvelle fois en revue les pays traversés avec les mêmes images du précédent sujet. De là à penser que la case bonus c’est une perte de temps pour Marvel …

  • 4 Scènes coupées et scènes rallongées (12’04) qui ne nous apprend rien de plus
  • L’homme dans l’église (1’11)
  • Attention à vous (2’48)
  • Discussion entre Bruce et Natacha (4’20)
  • la grotte (3’44)
  • Enfin un Bêtisier (3’37) sans grand intérêt à l’image des bonus proposés.

  • Marvel joue les machines à fric au delà de nos plus grosses craintes. Tout dégouline de promo et ne vise que leur propre intérêt. Les super héros lassent, mais nul doute que ce type d’entreprise risque d’accélérer un peu plus le processus.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Un recto mettant en valeur la bande de super-héros coiffé par un Ultron qui vole au final la vedette. Une affiche quelque peu désuète manquant singulièrement d’originalité, totalement en accord avec la partition musicale. Le verso s’il manque également d’originalité conserve heureusement une bonne ergonomie avec un descriptif complet des différentes rubriques et surtout dans une bonne lisibilité.



    La sérigraphie

    A l’image des bonus, Marvel se soucie peu des collectionneurs en faisant le strict minimum dans la présentation. Un titre, une couleur unique, des indications aux 4 points cardinaux, pas de temps à perdre dans ces futilités. Désespérant….


    Note Finale : (13/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 19/10/2015 à 10:41 par montana62 : Bizarre ce cinéma sans âme qui culmine au box office, Jurassic World vient de se placer en 3ème meilleure recette de tous les temps. Pas sur que ce soit la même place d'un point de vue artistique.
    - le 17/10/2015 à 20:31 par surfeur51 : Encore une critique à laquelle je souscris entièrement. La série des Marvel, où la prolifération d'effets spéciaux peine à pallier l'absence de scénario original, s’essouffle à force de se répéter...

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2015