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DVD A LA LOUPE


DRACULA UNTOLD - EDITION BOîTIER STEELBOOK (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Dracula untold - Edition boîtier steelbook (Blu-ray) DVD sorti le 10/02/2015


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
Universal Pictures Video

nombre d'entrées :635 793
Date de sortie : 1 octobre 2014
Durée : 1h32mn08s

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Nombre de visites :
1415


   

Le Film : 7/10

Résumé : L’histoire débute en 1462. La Transylvanie vit une période de calme relatif sous le règne du prince Vlad III de Valachie et de son épouse bien-aimée Mirena. Ensemble, ils ont négocié la paix et la protection de leur peuple avec le puissant Empire ottoman dont la domination ne cesse de s’étendre en Europe de l’Est. Mais quand le sultan Mehmet II demande que 1000 jeunes hommes de Valachie, dont le propre fils de Vlad, Ingeras, soient arrachés à leur famille pour venir grossir les rangs de l’armée turque, le prince doit faire un choix : abandonner son fils au sultan, comme son père l’a fait avant lui, ou faire appel à une créature obscure pour combattre les Turcs et par là même assujettir son âme à la servitude éternelle. Vlad se rend au pic de la Dent Brisée où il rencontre un abject démon et conclut un accord faustien avec lui : il acquerra la force de 100 hommes, la rapidité d’une étoile filante et les pouvoirs nécessaires pour anéantir ses ennemis, en l’échange de quoi, il sera accablé d’une insatiable soif de sang humain. S’il parvient à y résister pendant trois jours, Vlad redeviendra lui-même, et sera à même de continuer à protéger et gouverner son peuple, mais s’il cède à la tentation, il entrera le monde des ténèbres pour le restant de ses jours, condamné à se nourrir de sang humain et à perdre et détruire tout ce et ceux qui lui sont chers.

Avis : Bela Lugosi, Christopher Lee ou Jack Palance ont illustré l’un des personnages les plus portés à l’écran. Les franchises inondant actuellement le 7ème art, on était en droit de s’interroger sur la portée artistique que propose Gary Shore.

On retrouve le disciple de Bram Stocker sous les traits du voïvode Vlad III Basarab surnommé l’empaleur. Impitoyable sur les champs de bataille, ce prince voue un amour sans faille pour sa famille et son peuple. Et cet amour va se transformer en sacrifice afin de libérer ses sujets du joug de Mehmet II. Devenu mi-homme, mi-bête pour un temps précis, il doit faire de douloureux choix et c’est ainsi que naît le vampirissime Dracula.

Si le versant voïvode est plus traité qu’à l’accoutumé, on ne parlera pas de véritable révolution. Et pourtant le fougueux prince de valachie force la sympathie dans son combat contre un empire. Son altruisme et le sens du sacrifice le classe indéniablement dans la catégorie des super-héros.

Le film surfant sur la mode du reboot tout en humanisant un peu plus le personnage légendaire avait de quoi faire hurler les inconditionnels du genre. Et pourtant l’œuvre de Gary Shore, malgré une critique plutôt froide à l’image du vampire, réussit à capter notre attention de bout en bout. Les effets spéciaux sont réussis, les scènes de combat spectaculaires, le tout porté par un Luke Evans attachant et impliqué.

On ne criera pas au génie certes, il faut relativiser, ce Dracula flirte largement avec les super héros de notre temps où la frontière du bien et du mal est un peu trop clairement défini. Son édulcoration est aussi un peu trop marquée, exit les débats torrides où scènes violentes, la cible doit viser large dans le public.

Le budget déjà conséquent de 70 millions de dollars a le mérite de se voir à l’écran. On peut reprocher, vu la faible luminosité qui y règne, une mise en scène un peu trop « cloisonnée » dans les studios. Mais le rythme fait office de solides contrepoids et les 84 minutes hors générique passent très vite.

Le casting très sage, se met au service de l’intrigue, Luke Evans, Charles Dance et Dominic Cooper évitent d’en faire des tonnes et c’est sans doute un des attraits du film.

Dracula Untold s’en sort honorablement sur le box office puisque les recettes se voient multipliées par 3 sur l’investissement avec 212 millions de dollars. La France fait un accueil acceptable avec un peu plus de 630 000 spectateurs.

Ce Dracula que ne renierait pas « Marvel » joue les reboot pour une franchise qui redonne quelques couleurs au personnage. Si la trame fâche les inconditionnels de Stocker, l’œuvre a au moins le mérite de divertir facilement en éliminant les traditionnelles boursouflures Hollywoodiennes.

On mordille avec une certaine gourmandise dans ce fruit voïvode et au final le spectacle vaut largement le détour.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format 2.35 HD - 2.40 Wintergreen - Disque 39,60 Go

Avis : Une image argentique digne de la HD avec une gestion des noirs et un contraste bien maîtrisé en dehors de quelques plans, mais compte tenu de la pénombre omniprésente on pardonne. La précision est également au rendez-vous avec une belle profondeur, bref de quoi avoir un confort visuel auquel on est en droit d’attendre.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Anglais : DTS-HD Master Audio 5.1 - Français Japonais, Italien, Allemand, Espagnol, Hindi, : DTS 5.1 768 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français Japonais, Italien, Allemand, Espagnol, Hindi, portugais, Danois, Néerlandais, Finnois, Islandais, Norvégien, Suédois, Arabe.

Avis : La VO propose un dynamisme qui vous oblige parfois à vous jeter sur le bouton volume s’amusant au gré des batailles à faire tournoyer les effets sur votre matériel. La précision est redoutable même dans les effets plus discrets comme les épées tirées de leur fourreau ou les ongles du maître des vampires glissant sur la lame de Vlad. On doit par contre une fois de plus déplorer une misérable version DTS encodée à 768 Kbps pour la VF. Même si elle conserve un sacré dynamisme, la précision en logiquement en deçà de la version originale. En balayant les autres versions, il y avait la place pour une piste HD, mais encore faut-il le vouloir.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Sur une image fixe de Dracula on retrouve pour menu un ensemble de sigles. On dispose de 20 chapitres, de Bonus, de la sélection des langues ainsi que des sous-titres.


Les bonus :

  • Luke Evans : créer une légende (19’43) : ce premier bonus s’avère assez fun au final. Luke Evans joue les guides de service et le reportage est à la limite de l’interactivité. On y voit tout d’abord l’acteur narrait la scène, puis nous nous retrouvons dans la scène et enfin on fait partie de l’équipe technique tournant la scène. Ce n’est certes pas une révolution ni une mine d’informations proposées, mais le système vaut le détour. On regrettera juste un Luke Evans un peu trop élogieux.

  • Ouverture Alternative (2’11) : on a le choix des commentaires ou non, cette scène est passée à la trappe pour son côté un peu trop « Errol Flynn ». Il est vrai que la scène dénote sur la forme avec l’ensemble, donc un choix justifié.

  • 6 Scènes coupées (13’00)
  • Vlad trouve des armures turques éparpillées (1‘17) : rien d’indispensable en dehors d’un détail amusant sur l’un des personnages qui possède les fameux repères pour les effets spéciaux, visibles car scène non retenue

  • Village - Babayaga (7’15) : très longue scène pas inintéressante, mais comme souvent retirée par manque de rythme. Tout d’abord on apprend que l’un des personnages JJ Murphy tourne là sa dernière scène avant de décéder quelques semaines plus tard. On comprend mieux ensuite le mot Babayaga qui représente en fait une sorcière très populaire dans l’est de l’Europe.

  • Vlad hypnotise Ismail (0’30) : scène très courte et sans intérêt

  • Mehmet tue Ismail (2’03) : paradoxalement, on comprend mieux qui est le personnage dans cette scène, même si elle reste dispensable

  • Vlad et Morena - soif de sang (1’12) : il faut avant tout avoir vu les commentaires pour comprendre la suppression de cette scène. En effet derrière un certain « humour » la coupe est justifiée car dédramatisant trop le sort qui attend Vlad.

  • Vlad et Kazan - garçons morts (0’44) : Le réalisateur refusait de faire cette scène au départ mais sur insistance des studios elle fut quand même tournée pour être au final coupée car jugée trop sombre.

  • Un jour dans la vie de Luke Evans (10’05) : on suit la journée de boulot de l’acteur principal. Lever à 5h00, 1er plateau, premières instructions, premier maquillage. Dépourvu de réel intérêt, l’idée de base est de montrer que la vie d’acteur principal, ce n’est pas du tout cuit. 15h d’activité quotidienne pour 9 mois de préparation, d’entraînement et de tournage donnent une petite idée de ce métier. Bon lorsqu’il reçoit au final sa fiche de paie, on se dit qu’il dispose tout de même de quelques compensations.

  • Dracula revient (6’55) : un titre peu évocateur, car en fait il s’agit des origines de Dracula ou plutôt de Vlad perçu comme un personnage héroïque.

  • 1 000 victimes (5‘03) : on suit la décomposition de la scène la plus impressionnante du film. Les images viennent se superposer à celles des entraînements intensifs qui ont été demandés. Au total 3 mois auront été nécessaires pour y retrouver la meilleure fluidité possible.

  • Le monde de Dracula : On dispose d’une carte interactive du tournage où l’on peut retrouver en fonction du lieu choisi une scène du film ou de tournage. Plutôt fun

  • Les commentaires du réalisateur Gary Shore et du chef décorateur François Audouy
  • Après avoir indiqué que le film s’inspirait de quelques scènes de rencontres du 3ème type, on y apprend que le tournage fut entièrement tourné en Irlande du nord. De référence à « rencontres du 3ème type » on passe à « Prédator », les 2 narrateurs ont baigné dans les films des années 80 et s’en servent visiblement comme repère.

    Plus techniquement cette vision nocturne dans la grotte des géants fait référence à l’écholocation de la chauve souris. François Audouy prend le relais pour décrire le château de Dracula. Basé sur une peinture de Mauro Borrelli, ce dernier a également créer le château du Dracula de FF Coppola. La bonne nouvelle vient d’un descriptif complet de chaque scène sans user de superlatifs élogieux toutes les deux secondes.

    Comme pure anecdote, lors de l’irruption du collecteur de dettes turc dans la salle principale du château, le réalisateur précise parmi les invités, la présence d’une bonne partie de sa famille à savoir sa mère, sa sœur et sa tante. Il précise leur présence car il allait demandait sa femme en mariage lors du 3ème jour de tournage. Afin de ne pas laisser durer un suspens insoutenable, la jeune fille lui a dit oui.

    Cette fameuse irruption permet de relater un fait historique proche de ce que le film nous montre avec pour différence des turbans cloués sur le collecteur pour toute réponse, ce qui engendra bien sur la guerre avec le sultan. On apprend également que cette relation père-fils assez secondaire à la base du script a été modifié pour en devenir l’histoire principale avec l’idée de l’héritage, du vampirisme, de l’A.D.N. de la transmission de la mémoire et de la responsabilité.

    La complémentarité de ces commentaires fonctionne plutôt bien en alternant script aux décors. Ainsi on apprend que cette table dans la tente de Mehmet représentant le plan de bataille de l’Europe pesait plus d’une tonne, faite de matériaux réels et de cuivre. Toujours dans le registre anecdote, cette furtive scène de calèche (18’00) s’est plutôt mal passée, puisqu’au bout de 2 scènes les roues se sont détachées et la calèche s’est écrasée.

    On continue inlassablement les références cinématographiques, « Après le train sifflera 3 fois» , on passe à « Il était une fois dans l’ouest ». Après cette scène clé de la grotte entre le maître des vampires et Vlad qui pour la petite histoire fut entièrement retournée après le film, on a droit de nouveau à une petite leçon d’histoire sur ces canons turc qui semaient la terreur.

    La scène des 1 000 morts est décrite sur le ton de l’humour et au passage afin de ne pas trop en faire, le reflet de ce combat disproportionné sur une épée plantée dans le sol allait servir de bande-annonce pour décrocher le film. Le fait que Gary Shore ne soit pas du tout à l’aise avec les scènes de sexe explique sans doute un Dracula un peu trop sage.

    La magie des effets spéciaux permet de palier à une météo capricieuse, c’était le cas pour cette scène nocturne tournée en forêt. Lors du montage ils se sont aperçus que sur certains plans il y a avait de la pluie, l’équipe a donc du s’amuser à effacer goutte par goutte, pour les amoureux de la technique cela s’appelle la rotoscopie.

    Une fois n’est pas coutume, les commentaires dénigrent une scène qui ne semble pas à leurs yeux aboutie. Comme dans toute production la compteur tourne et l’équipe ne dispose pas forcément du temps donc de l’argent nécessaire. On continue toujours sur les références avec le personnage de Thor faisant penser vaguement à Klaus Kinski et ‘Et pour quelques dollars de plus ». On a droit ensuite à une longue et minutieuse explication sur « la main de chauve souris », une scène qui a demandé plusieurs mois de prévisualisation.

    Nous avons largement dépassé l’heure de projection et le temps passe vite grâce aux informations intéressantes et vidées de toute promo. La post production a eu lieu 1 an après le tournage et comme anecdote, on apprend que la voix de l’enfant a du être quelque peu retouchée ayant changé en cours. Enfin pour conclure, la scène de renaissance devait terminer l’œuvre, mais les studios ont insisté pour se retrouver quelques siècles plus tard, sans doute une volonté de prolonger la franchise.

    On clôture ces commentaires par une dernière référence à « Rosemary’s baby ». Au final ce bonus se veut informel, rationnel et surtout vidé de toute promo ou remarques flatteuses jusqu’à l’indigestion.

    Un peu plus d’1 heure de bonus pour un film de 1h25 hors générique, ce n’est pas si mal. Mais si on dispose de commentaires assez informatifs, on peut regretter l'absence d'un making of digne de ce nom où la plupart des sujets se concentre trop sur le personnage central.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Même si on dispose d’un boîtier steelbook esthétique on peste contre cette feuille volante tenue par des pastilles collantes gênant l‘ouverture. Le recto consacre logiquement son visuel sur l’acteur principal avec un titre plutôt discret et l’absence totale de générique. Sur le verso on est moins à la fête car si la première partie est plutôt agréable avec le synopsis, les photos et les bonus, la seconde est à la limite de la lisibilité pour la partie technique avec des choix couleurs peu logiques (gris foncé sur noir) qui plus est incomplète. En ouvrant le boîtier on retrouve en visuel le survol des chauve-souris se dirigeant vers le château toujours dans une lisibilité limite. On dispose à gauche d’une feuille volante et d’un code pour disposer d’une version numérique et enfin à droite de la galette



    La sérigraphie

    Comme d’habitude Universal se débat avec Warner pour décider qui va emporter la palme du mauvais goût pour ne pas dire autre chose. Dommage car le visuel présentant Dracula sur un tas de cadavres n’était pas trop mauvais même si on pense inévitablement à un célèbre personnage de comics. Par contre ça se gâte au rond central avec cette multitude de logos aussi laids que mal positionnés. Seules les mentions légales arrivent à se faire discrètes


    Note Finale : (15/20)

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