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MAD MAX : FURY ROAD - ULTIMATE EDITION (BLU-RAY 3D + BLU-RAY + DVD + DIGITAL)

Lui écrire montana62

Mad Max : Fury road - Ultimate edition (Blu-ray 3D + Blu-ray + DVD + Digital) DVD sorti le 14/10/2015


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

nombre d'entrées : 2 356 085
Date de sortie : 14 mai 2015
Durée : 2h00mn21s

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Nombre de visites :
1829


   

Le Film : 10/10

Résumé : Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

Avis : Vroooum…. Vrooooumm… Attention les teasers apocalyptiques nous avaient prévenus, on quitte le monde des bisounours et des blockbusters puérils pour celui de la violence primaire.

Il est impossible en prononçant Mad Max d’occulter une franchise qui a marqué et surtout révolutionné le cinéma d’action dans la fin des années 70. Bousculant l’ordre établi de l’Entertainment, George Miller vient percuter de face les codes bien huilés en affichant une violence qui dépasse l’entendement outre-Atlantique. On tue, les chiens, les femmes et les enfants sans retenue, ce flot de violences vaudra pas mal d’interdictions voir quelques coupes au montage. Si les 2 premiers opus marquaient une sauvagerie visuelle évidente, le numéro 3 tranchait radicalement dans le ton en cherchant (volontairement ?) à rassembler tous les spectateurs dans une ode plus optimiste. Mais ce choix laissait pas mal de fans sur la route, « enterrant » un mythe dans une cruelle déception.

Plus de 30 ans ont passé, quelques productions sans grande envergure aussi avec un passage sur le « synthétique » happy feet et voilà notre "crocodile Miller" qui décide de faire ressortir des sables désertiques Max Rockatansky.

Un regard sur l’horizon, la mèche quelque peu rebelle, un lézard comme amuse bouche et voilà notre ex flic sautant dans sa ford falcon cabossée. La course poursuite est vite avortée, nous retrouvons notre Max transformé en « globular », un transfuseur qui doit jouer l’open-bar 24/24.

On fait très vite connaissance des autochtones, Immortan Joe, L’imperator furiosa, et Nux, un fanatique. Impossible pour tout bon fan qui se respecte, de ne pas voir dès les premières minutes, d’énormes références à la franchise Mad Max. La moumoute d’Immortan Joe a d’étranges similitudes avec celle d’Entité (Tina Turner) et le dôme du tonnerre a laissé place à la citadelle de Joe. Mais si quelques clins d’œil évoquent le 3ème opus, c’est majoritairement vers le 2 et ce western d’un autre millénaire que vont les références.

Ainsi George Miller nous proposerait un reboot de Mad Max 2, ok, pourquoi pas ? C’est dans l’air du temps, vu les scripts peu prolifiques des dernières années. Cela correspond avec le prologue narré par Max, une famille qu’il n’a pas su protéger, la guerre sauvage pour les matières premières comme l’eau et le pétrole. Mais dans ce monde apocalyptique où les plus forts règnent, malgré le chaos, se dessine une hiérarchie ou chacun doit jouer un rôle. Si on a bien compris celui de notre héros, on découvre des « pondeuses » et des mères nourricières ainsi que ces wars-boys, jeunes soldats kamikazes promis à un monde meilleur par leur sacrifice.

La trahison de Furiosa permet d’enclencher la seconde dans ce porte-guerre boosté au nitro-méthane. L’heure n’est plus aux palabres, les véhicules les plus démentiels sont de sortie, il s’agit de respecter la sauvagerie de son mentor, Mad Max 2, en essayant de repousser les limites visuelles.

Et c’est bien là que George Miller réussit son incroyable pari. Là où tous les blockbusters actuels se vautrent lamentablement en privilégiant le synthétique, le réalisateur australien parie sur l’organique et son réalisme. Mais l’action n’a d’intérêt que si le public s’attache aux personnages, et là encore Miller fait mouche avec une sacrée roublardise.

Les machos risquent de l’avoir mauvaise, car si ce reboot respecte les grandes lignes de l’original, l’œuvre subit un sacré dépoussiérage en s’adaptant au XXIème siècle avec de sacrées touches féministes. Qu’on se le dise, la femme est l’avenir de l’homme ! Non seulement elle permet la reproduction de l’humanité, mais en plus elle la protège. Que ce soit furiosa, ces pondeuses ou ces « mamies-angels », elles ne laissent pas leur part au combat.

Fury Road tient au fond du miracle cinématographique. Car réussir à nous prendre à la gorge avec un script de 2 lignes où les ¾ du film sont consacrés aux courses poursuites, ça n’était pas gagné. Mais miser sur le seul miracle ferait injure au talent déployé.

En s’entourant de John Seale (directeur de la photo) et ses plans stratosphériques, du compositeur Junkie Xl et ses partitions très métalliques, de Peter Bound et ses créations hystériques, Miller pioche en plus un casting maléfique.

Tom Hardy a le redoutable privilège de remplacer Mel Gibson, ce dernier ayant perdu tous les points de son permis. Beaucoup y voient comme le point faible du métrage, ce qui me semble injuste. C’est un homme qui a choisi délibérément de survivre en laissant l’humanité se débrouiller dans ses travers. Mais ce renoncement a ses limites, et de spectateur il devient progressivement acteur tout en gardant une ligne imaginaire entre participation et compassion. On est loin des héros rutilants et formatés, ce Max se nourrit de pâté pour chien et prend pour toute hygiène des bains d’huile. Il n’est pas altruiste, encore moins loquace, bref le pur héros antipathique. Et à ce niveau Tom Hardy est parfait, amenant de plus un humour ravageur qui fait mouche comme ce pouce levé valant tous les discours.

En fait si Tom Hardy semble trop discret, c’est bien par la présence envoûtante de Charlize Theron. Rasée, démembrée, tabassée, « Capitaine crochette » irradie dans ce répugnant univers apocalyptique. Elle aussi n’est pas altruiste, son but étant de nuire à Immortan Joe et non d’aider les autres. C’est très certainement l’un de ses meilleurs rôles et vole indiscutablement la vedette au guerrier de la route.

Les seconds rôles Nicholas Hoult et Hugh Keays-Byrne n’ont pas la tâche facile enlaidis par leur masque ou maquillage, mais que ce soit par la voix ou une émotion mal maîtrisée, ils sont loin d’être futiles.

Bien sur on ne peut oublier la star mécanique ou plutôt les délirants engins qui peuplent le film. Que ce soit ce porte guerre, ces véhicules hérissons ou cette plate-forme sonore où percussions et guitare distillent la fureur et le feu.

Fury Road nous emmène dans son délire visuel en nous plaçant à bord de ces engins de la mort où toute ceinture de sécurité s'avère inutile. Ce combat de gladiateurs à 2 ou 4 roues réclame son bain de sang et se prive par la même occasion d’un certain public.

Avec l'impérator Furiosa, Miller renvoie Jennifer Lawrence (Hungers Games) ou Shailene Woodley (Divergente) à leurs poupées en attendant qu'elles atteignent leur "majorité cinématographique". Le réalisateur ne choisit pas le chemin le plus facile pour le box office puisque le film se voit interdit aux moins de 17 ans aux USA. Exit donc le public prépubère qui frise la syncope en voyant le moindre poil, ce film attire avant tout les fidèles légions madmaxiennes d'un autre temps.

Et ce choix se voit immédiatement sanctionné aux USA, puisque le film atteint tout juste les 150 millions de dollars, à peine le ¼ d'un Jurassic World ou le 1/3 d'un Avengers 2. Heureusement le reste du monde supporte la vue du sang et permet au projet d'être largement rentable. Au total, pour un budget de 150 millions de dollars (la 3D fait tout de suite monter la sauce) le film récolte 362 millions de dollars avec un public français qui répond largement présent avec un peu plus de 2,3 millions de spectateurs.

Au final Fury Road renvoie à leurs études la plupart des blockbusters actuels, démontrant que seuls les effets spéciaux ne font pas un film. C'est assurément le divertissement le plus abouti de ces 5 dernières années, voir plus. Action, émotion, dérision, évasion, des ingrédients omniprésents qui assurent à ce Fury Road un spectacle total et qui procurent une véritable "érection cinématographique!"


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L'Image : 3/3

Détails techniques : Visa 142250 - Format 2.40 - Disque 3D 41,25 Go - 2D 48,09 Go - DVD 7,99 Go

Avis : Pour une fois, disposer des 2 versions (2D et 3D) n’est pas un gadget, car le film mérite vraiment d’être vu dans les 2 versions. Pour la 3D, on apprécie forcément la profondeur abyssale dans ces vues désertiques mais également une immersion totale dans les scènes d'action. Quelques jaillissements risquent de vous faire fermer les yeux plus d’une fois. Et malgré la vitesse de certaines scènes, l’ensemble garde une excellente lisibilité. On connaît les avantages et les inconvénients du procédé, en dehors du fait de ne pas être une 3D native, le problème des filtres de lunettes atténue la photo superbe de John Seale. La version 2D permet donc de palier à ce défaut inhérent et de réapprécier pleinement le piqué qui fait honneur à la HD. Au final impossible de faire un choix, une 3D précise aux effets bien dosés face à une 2D démonstrative, vu la qualité du film et la multitude de détails, 2 projections ne seront pas un luxe.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Blu ray 3D : VF Atmos - True HD 7.1 - VO Atmos - True HD 7.1 1260 Kpbs
Sous - Titres : Anglais, Français, Néerlandais
Blu ray 2D :VF Atmos - True HD 7.1 - VO Atmos - True HD 7.1
Sous - Titres : Anglais, Français, Néerlandais.
DVD : Anglais, Français, Allemand, Italien DD 384 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Allemand, Italien, Néerlandais et Français; Allemand et Italien avec une grande police.

Avis : Warner nous avait habitué à la médiocrité concernant la piste VF, suffisamment de reproches ont été faits. Il est temps aujourd’hui de rectifier les pendules, car quand c’est bien il faut également le préciser. Et là « bien » reste très en dessous du sentiment que l’on ressent une fois que l’on glisse la galette. Tout d’abord pour ceux qui disposent d’un ampli supportant le dolby Atmos (il doit y en avoir 3 en France…) la VO et la VF en sont dotés. Maintenant, si le prix et l’inconvénient de disposer 2 enceintes au plafond risque de vous fâcher avec votre conjoint, sachez que le True HD 7.1 reconnu sera largement suffisant. Et pour le coup, Warner fait vraiment très fort, car c’est pour une fois la Vo qui se voit bridée à 1280 Kbps (version 3D), alors que la VF se permet des envolées à + de 8 Mbps. Pour la 2D, l’encodage est identique sur les 2 versions. Inutile de dire que le dynamisme et la précision sont vraiment au rendez-vous. La BO métallique et ses percussions risquent de définitivement vous fâcher avec le voisinage, mais quel bonheur !


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Menu 3D: Pour le Blu ray 3D on dispose comme menu : Démarrer le film - - Audio - Sous-Titres
Menu 2D : Pour le Blu ray 2D on dispose comme menu : Démarrer le film - Chapitres - 13 - Audio - Sous-Titres - Bonus
Menu DVD : Pour le DVD on dispose Démarrer le film - Chapitres - 13 - Langues - Scènes coupées


Les bonus :

On dispose sur le Blu ray 2D de 7 modules pour ce making of découpé.

  • Furie maximum - Le tournage de Fury Road (28'38) : 3 500 panneaux de story board, voilà le milieu dans lequel l'équipe structure le film. Et d'après Miller 80% des dessins vont effectivement se retrouver dans le film. A (2'30) on aperçoit le producteur Doug Mitchell qui a une curieuse ressemblance avec "Immortan Joe" sans le masque. Une fois le plan de bataille bien établi, nous voilà projeté dans le désert de Namibie où 140 véhicules piaffent d'impatience et sont pressés d'en découdre. Les cascadeurs se bousculent pour les explications, car tout est réel en dehors des câbles qui sont cachés grâce aux effets spéciaux, l'énergie cinétique, voilà le maître mot résumant le film.

    Nous redécouvrons l'une des plus grandes cascades effectuées sur Mad Max 2, celle où un motard percute une voiture et fait un soleil. Nous apprenons qu'il s'était blessé lors de cette scène, et c'est ce même acteur qui veut effectuer la cascade de l'interceptor partant en tonneau. L'occasion est donnée de superviser la scène rapide sous différents angles. Nous sommes déjà à 10 mn du reportage et tout comme le film, nous avons l'impression qu'il ne s'est passé que 2 minutes.

    Pour l'équipe, la cascade la plus difficile a été celle où un war boy se jette sur un véhicule vautour avec 2 lances. On découvre tout un tas d'armatures et de câbles où pas moins de 5 personnes sont à la manœuvre, mais également cela nécessite une bonne dose de physique et de mathématiques. On enchaîne sans temps mort l'équipe de freestylers et effectivement on s'aperçoit que les cascades sont bien réelles, comme celles où les motards partent d'une rampe pour sauter au dessus du porte guerre. On attaque ensuite les hommes sur les perches et leur entraînement, là encore on en prend plein les yeux. Tom Hardy raconte à ce sujet la trouille bien légitime de devoir y passer, et visiblement il n'était pas pressé d'y arriver.

    On enchaîne sur l'accident du porte guerre, là encore on découvre la technologie utilisée, mais également l'homme qui doit manœuvrer la cascade pour arriver pile sur la caméra. La séquence joue sur la tension est devient une scène dans la scène avec un certain suspens, car on aperçoit lors de la décomposition, que le crâne de la doublure de Nux, heurte directement le sol lorsque le camion se retourne. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir le résultat. A peine remis de nos émotions c'est le Doof qui vient percuter le porte guerre, et la caméra phantom 300 images/secondes qui décompose la cascade avec les effets 3D que l'on connaît. Guy Norris qui était à la première cascade, termine donc la dernière avec ce Doof et peut arrêter sa carrière avec le sentiment du devoir accompli.
    Ce premier sujet s'avère tout simplement exceptionnel, livrant une bonne partie de ses secrets, tout comme le film peu de blabla, on va à l'essentiel avec un maximum d'images impressionnantes.

  • Mad Max - La furie sur quatre roues (22'37) : "Les véhicules sont comme une extension de la garde robe des personnages", voilà qui peut résumer parfaitement ce sujet. On retrouve toute la folie imaginative sur ces véritables monstres de la route:
  • - Interceptor monté sur un Ford 72-73
  • - Razor Cola le Chausse-Trappe
  • - Gigahorse le véhicule du roi structuré sur 2 Cadillac 1959 avec dans le ventre 2 moteurs Big Block 502 + 2 autres moteurs, même les échappements sont frappés de l'emblème d'Immortan Joe. L'acteur résume la folie de son engin "2 moteurs V8 sur le même arbre !… Que dire de plus ?"
  • On continue avec Bigfoot appartenant à Rictus Erectus le géant de 2,13 m. Le Monster Truck basé sur un Dodge Fargo des années 1940 a dans ses entrailles une transmission turbo 400 avec block 572 et monté sur des pneus d'1m60.
  • On retrouve également le vautour - dépanneuse Excavator
  • - Le Doof Wagon avec ses 64 haut-parleurs
  • - Le People Eater camion citerne avec sa transmission dont la poignée est un révolver
  • - Le Peacemaker un tank fait maison avec pour couverture une chevrolet Bel Air
  • Ce n'est pas terminé, il y a le Nux-car un chevrolet coupé 1932 avec son V8 suralimenté avec turbo, injections à oxyde nitreux.
  • Et pour terminer le fameux The War Rig l'élément le plus important venant après les personnages. En fait 3 camions à l'identique ont été fabriqués pour les différentes prises de vue. On voit pour finir les transpositions graphiques du génial Peter Pound, créateur de ces folles machines. Les amoureux de la mécanique rafistolée apprécieront, n'oublions pas que ces engins figurent largement au rang des seconds rôles du film. Un sujet bien sur très fun.

  • Les guerriers de la route - Max et Furiosa (11'18) : le sujet traitant des personnages est en général l'occasion de constater une promo bien huilée et trop formatée. Et bien pour le coup, on découvre avec bonheur qu'il est possible d'argumenter la chose d'un œil plus informatif. Charlize Theron et Tom Hardy n'ont pas vécu que des moment extraordinaires avec des personnages extraordinaires pour un rôle extraordinaire. Ils racontent leur quotidien, leur approche de leur rôle, les échanges, les épreuves, bref les avantages et les inconvénients de leur métier. Une chose est sûre dans ce contexte désertique, cela permet les rapprochements.

  • Les outils du désert (14'26) : On découvre à travers ce reportage l'incroyable ingéniosité de Colin Gibson à concevoir des outils à base de matériaux récupérés dans toutes les décharges. On voit à partir de l'autel des volants tout le génie du "désign". On fait une revue de détail des ustensiles utilisés qui va de la chaine élastique , des armes et cette fameuse guitare lance-flammes bardée de bougies de voiture. Encore un sujet fun qui pourrait recevoir le label développement durable.

  • Les cinq épouses - Belles comme le jour (11'11) : Sur le même style que les acteurs principaux, les filles parlent de leur labeur pendant le tournage. Dans le désert de Namibie, il fait très froid, c'est paradoxal, et tourner en petite tenue qui plus est devoir se mouiller relevait du supplice. Perdre son confort a semble t-il était difficile, on devine même quelques tensions entre elles pendant le tournage. La 9ème minute révèle un énorme clin d'œil durant la production, on pourrait presque dire quand la réalité rejoint la fiction, je vous laisse découvrir la surprise qui vaut largement le détour. On retiendra surtout pour ce reportage la beauté enivrante de la roussissime Riley Keough et Zoë Kravitz qui se la joue un peu trop star.

  • Fury Road - Accident et collision (4'02) : le générique nous allèche en précisant que toutes les scènes qui vont suivre n'ont subi aucun trucage ni retouche. Le seul problème, c'est que le sujet reprend à 90% en condensé toutes les images aperçues lors des précédents reportages, donc un sujet redondant, même s'il est dédié à l'audace et à l'ingéniosité.

  • 3 scènes coupées
  • le travail de pré-production a semble t-il était très efficace vu le peu de scènes coupées, même si la 3ème avait peut-être sa place
  • - Je suis un trayeur (0'32)
  • - Retournez chaque grain de sable (1'49)
  • - C'est parti (0'59)

  • Au final on dispose d'un peu plus de 90 minutes de bonus avec notamment le 1er sujet passionnant et 3 autres qui tiennent bien la route. L'accent est surtout mis sur l'action, bien légitime vu le sujet du film. On notera l'oubli sur la bande sonore et la post-production, et on regrettera l'absence de commentaires de George Miller qui auraient permis de mieux nous éclairer vu certaines conditions du tournage. Néanmoins l'ensemble est quantitativement et qualitativement (très peu de promo) largement au dessus de la moyenne de ce que nous propose en général les éditeurs, d'où un généreux 2,5/3 boosté au nitro-méthane


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Pour cette version 3D Warner nous propose un steelbook à l'aspect métallique et rouillé. Le recto présente un visuel chargé avec Max face à la horde d'Immortan Joe oubliant au passage Furiosa. Le verso privilégie également le guerrier de la route. On regrette comme toujours sur ce type de support cette fiche volante tenant par 2 bouts de colle. L'ergonomie n'est pas franchement à la fête avec un découpage des couleurs peu harmonieux. Si la partie technique est bien renseignée pour la partie audio, il ne faudra pas oublier de s'équiper d'une loupe. Les mentions légales continuent d'occuper une place bien trop importante pour le client. Un rappel est fait pour la technologie 3D et le procédé Ultra violet qui peut être mis en doute sur son utilité, alors qu'on se retrouve déjà en possession de 3 supports. La multitude de détails du film risque bien de passer à l'as sur une tablette ou son portable. En ouvrant le boitier, on découvre un visuel réussi mettant en action nos 2 héros. On retrouve nos 3 galettes, facilement extractables.



    La sérigraphie

    Il faut saluer les efforts fournis par Warner sur la partie technique, il reste cependant encore une grosse lacune sur la sérigraphie. On a toujours droit au fond noir pour tout visuel avec ses logos aux 4 vents. Dommage, car sur ce produit, on frisait le sans faute.


    Note Finale : (19/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 02/12/2015 à 14:00 par montana62 : Oui mais à condition d'être vraiment puriste et de privilégier la VO. Sinon même à "seulement" 1260 Kbps, il y a suffisamment de quoi se faire plaisir.
    - le 02/12/2015 à 11:34 par ELMVS : Merci pour le test et surtout pour l'info sur le débit de la VO en 3D. À éviter donc pour les amateurs du son d'origine...
    - le 17/11/2015 à 10:27 par montana62 : Tous comme les bonus, le film se voit boosté au nitro-méthane :). Le 10/10 s'explique pour 5 raisons en ce qui me concerne : je ne me souviens pas depuis the dark Knight, m'être autant accroché au fauteuil d'un cinéma. La seconde, même si effectivement le scénario reste linéaire, le divertissement est très au dessus du lot proposé depuis quelques années. La 3ème, cela faisait très longtemps que je n'avais pas regardé ma montre pendant un film. La 4ème, plus subjective, ce 10 symbolise tout ce que j'attends d'un divertissement, évasion, action, suspens et absence de "potiche". Enfin la dernière, cela faisait très longtemps que je n'avais pas mis de 10 :)
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