DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


MARIAGE à L'ANGLAISE (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Mariage à l'Anglaise (Blu-ray) DVD sorti le 20/08/2013


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : StudioCanal
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

nombre d'entrées :338 118
Date de sortie : 10 avril 2013
Durée : 1h37mn20s

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
148


   

Le Film : 6/10

Résumé : Depuis qu’ils se sont rencontrés dans une soirée, Nat, jeune femme ambitieuse, et Josh, apprenti romancier, nagent dans le bonheur, malgré leurs différences. Car si Josh est plutôt du genre intellectuel, Nat est une fonceuse. Ce qui ne les a pas empêchés d’être réunis par un coup de foudre réciproque. Leur mariage est idyllique, même si personne – de leurs proches à leurs amis, jusqu’au pasteur qui officie – ne croit qu’il pourra durer… Surtout quand l’ex-petite amie de Josh, Chloe, et le charmant client américain de Nat, Guy, s’en mêlent… Alors que Josh et Nat s’apprêtent à fêter leur un an de mariage, aucun des deux ne veut être le premier à jeter l’éponge. Leur couple pourra-t-il résister aux pressions de toutes parts ?

Avis : Dan Mazer dont c’est le 1er long métrage, tente de marquer de son empreinte le 7ème art par une relecture du romantisme avec ce titre français homonyme d’un film de David Kane en 2000 (THIS YEAR'S LOVE) ici le titre étant (I Give It a Year).

On note d’emblée l’incohérence de sa traduction française, la traduction du titre original “je te donne 1 an” résumant parfaitement le sujet. L’enjeu est de montrer la déconstruction d’un couple, non parce que le couple ne s’aime plus mais tout simplement parce qu’il n’est pas fait l’un pour l’autre. Avec un tel sujet, l’étiquette « comédie romantique » n’a pas vraiment sa place. C’est en tamponnant ses scènes de dialogues et de situations crues, que le réalisateur tente d’établir par le « politiquement incorrect » une relecture du genre.

Le prologue ressemble furieusement à « 4 mariages pour 1 enterrement » avec le discours du témoin. Mais là où Hugh Grant charmait en égratignant avec humour le jeune couple marié, ici le témoin déverse un mélange d’insanités où le vulgaire règne sans partage. A l’image de l’assistance médusée, on prend de plein fouet ces dialogues indélicats et déplacés sans même avoir été mis en condition. Ok, le réalisateur signe son entrée de la plus fracassante des manières, après tout bousculer quelque peu le spectateur ne peut pas faire de mal.

Après avoir revisité « 4 mariages et 1 enterrement », on suit d’un peu plus près notre couple vedette. A l’évidence ça ne colle pas entre eux mais également aussi avec le spectateur. La mise en scène se veut provocatrice dans les situations, mais dans ce déluge de situations plutôt scabreuses, le croisement des personnages et des couples manque d’audace. Une cadre dynamique bon chic bon genre qui se marie avec un écrivain post-pubérien. Au rayon des prétendants, un riche industriel séduisant et prévenant et une altermondialiste tombant sur des plans-sexe foireux.

Mais le schéma des valeurs est, au final, loin d’être bousculé, on ne mélange pas les torchons avec les serviettes. A ce défaut visible, vient s’ajouter une caméra qui s’éternise beaucoup trop sur des situations comiques au départ, mais qui lasse à force d’insister. Les passages du triolisme ou des colombes sont jubilatoires, mais le réalisateur n’arrive pas à couper ses scènes et on attend au final de passer enfin à autre chose. La scène où Rafe Spall fait des blagues sur une affiche résume la parfaite analogie. La 1ère fois qu’on l’entend cela fait sourire l’assistance et voyant que cela prend il le fait durant toute la soirée.

On ne peut pas reprocher grand chose aux 4 acteurs principaux, ils ont le peps nécessaire. Ce qui nous amène à dire qu’on ressent plus une frustration qu’une déception de cette 1ère œuvre. Tout est déjà dit dans les premières minutes, les intentions sont trop prévisibles pour surprendre. L’alchimie des couples perd ainsi sa saveur et cet ingrédient primordial pour un tel genre risque forcément de décevoir les amateurs de belles histoires romantiques. Ceux par contre, adeptes de l’image ou de la parole qui choque seront aux anges, la conseillère conjugale ou la scène du cadre numérique bousculent sans problème les codes de bonne conduite établies dans le 7ème art familial.

Rose Byrne quitte ses rôles dramatiques pour afficher une palette comique intéressante et sort vainqueur du quatuor. Simon Baker prend un minimum de risques dans le rôle de séducteur et assure ce qu’on attend de lui. Dans le rôle du couple plus « déjanté » Rafe Spall ne se ménage pas pour casser toute empathie et Anna Faris ramasse les miettes qu’on veut bien lui laisser avec une certaine saveur comme cette scène de triolisme. Au rang des acteurs qu’on déteste avec délectation, il y a bien sur la conseillère conjugale Olivia Colman mais également l’obsédo-pédo-débilo-raciste Stephen Merchant qui ferait presque rougir par ses propos un certain Bigard.

Est-ce la volonté de choquer qui a refroidi toute ardeur outre-atlantique ? Dans tous les cas le film a fait un véritable flop là-bas et n’a pas franchement attiré un public français frileux malgré un grand prix de la comédie de l’Alpe d’huez avec moins de 300 000 spectateurs. Seul le public britannique a répondu présent.

La référence à l’oeuvre de David kane n’était pas innocente, le mariage à l’anglaise était déjà à l’époque (2000) pas mal égratigné mais la férocité des propos laissait place également à une grâce scénaristique qui en faisait un véritable petit bijou.

Au final « I Give It a Year » reste une comédie irrespectueuse sur la forme mais s’enlisant parfois dans la vulgarité trop facile. Le contre-emploi narratif n’efface pas certaines maladresses et relègue hélas ce métrage au rayon des films vite vu-vite oublié.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Disque 43,28 Go - Format 2.35

Avis : On note un encodage au bitrate élevé, descendant rarement en dessous des 30 mbps, mais on ne s'émerveille pas pour autant du résultat. Un grain parfois trop présent, un piqué alternant le superbe au moyen, des flous parfois visibles, heureusement le contraste et la palette de couleurs rehaussent l'ensemble.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Français, Anglais - DTS-HD Master Audio - Français en audiodescription
Sous-Titres : Français

Avis : La Vo et la Vf bénéficient tous les 2 d'une piste HD avec le même encodage, mais on ne doit pas s'attendre à faire fuir les voisins vu le peu d'effets qui met le caisson en mode silence la plupart du temps. C'est donc la partie musicale qui bénéficie des priorités et de la qualité du mixage, le doublage restant moyen. A noter qu'il n'est pas possible de modifier la langue à la volée.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Sur quelques extraits du film on dispose comme menu : Film - Versions - Chapitres (12) - en +


Les bonus :

Interviews de l'équipe du film :(21'57) : ce module se consacre à l'exercice imposé de la promotion du film. On y voit à la queue leu-leu, les acteurs et pour finir le réalisateur débitaient la nature de leur rôle, au cas où le spectateur n'aurait pas tout compris. Il en ressort 20 minutes d'ennui autant pour nous que pour les protagonistes.

  • Rafe Spall : (3'48)
  • Rose Byrne : (2'23)
  • Simon baker (4'01)
  • Anna Faris (2'42)
  • Stephen Merchant (3'22)
  • Minnie Driver (2'32)
  • Dan mazer (3'07)

  • Making of (8'54) : Il faudrait revoir les titres de certains bonus, car ici on assiste à quelques scènes de tournage sans le moindre commentaire du réalisateur nous laissant seul avec les acteurs. Rien sur l'écriture, les conditions de tournage, musique, post production etc… bref comme pour les interviews, un exercice imposé sans aucun effort pour nous faire partager le projet.

  • Bandes annonces (2'02)

  • 7 Scènes coupées (14'53) : rien de bien exceptionnel à découvrir, en reprenant en grosse partie les scènes pour certaines, on comprend mieux ces 15 minutes allouées.

  • Bêtisier (9'57) : d'habitude un module qui n'amuse que les protagonistes, mais ici, il faut bien reconnaître que la scène des colombes ne nous laisse pas indifférent. Et au final, ce bonus reste le seul "intéressant".

    L'ensemble des bonus s'avère au final à l'image du film, sans intérêt.


  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Un recto qui interpelle vu le titre, on peut néanmoins en y regardant de plus près s'apercevoir que les parapluies ne protègent pas complètement le couple et résume en fait l'amorce d'une erreur de casting. Le verso, sans être démonstratif dans son originalité, fait preuve dans tous les cas d'une ergonomie sans faille qui mériterait d'être cité en exemple.. Tout est parfaitement lisible et détaillé,y compris la partie technique, bref un régal.



    La sérigraphie

    le visuel reprend celui de la jaquette, avec un découpage moyen dû au rond central, avec un titre mieux mis en évidence que les protagonistes. Sinon la définition reste bonne, avec des logos et des mentions légales qui se fondent dans l'ensemble.


    Note Finale : (12.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 01/12/2015 à 09:33 par surfeur51 : Je ne connaissais pas ce film. Je vais me fier à ton jugement, et donc pas me précipiter...

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2015