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DVD A LA LOUPE


HUNGER GAMES 3 : LA RéVOLTE - PARTIE 1 + 2 - STEELBOOK WARNER (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Hunger games 3 : la révolte - Partie 1 + 2 - Steelbook Warner (Blu-ray) DVD sorti le 22/03/2016


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
Warner Home Vidéo

nombre d'entrées : 3 228 348
Date de sortie : 19 novembre 2014
Durée : 2h 03mn 06s

Attention : cette loupe ne concerne que la partie 1 du coffret, la partie 2 est critiquée en détail dans une seconde loupe.

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Nombre de visites :
218


   

Le Film : 4.5/10

Résumé :  Katniss Everdeen s'est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l'arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.

Avis : Hunger Games et son embrasement laissait un clifhanger alléchant, suffisant en tout cas pour l’envie de suivre le final des aventures de Katniss. Mais le box office tel le capitole, est devenu une machine à broyer, certes ici il est avant tout question d’argent. Pour les trilogies ou série à succès, la mode voit ainsi le final découpé en deux. Susciter suffisamment d’intérêt sur ce demi-volet, tel était le challenge de Francis Lawrence.

Il faut couper court au suspens, le résultat est loin d’être à la hauteur de nos attentes. Cette dystopie adolescente avait pourtant de solides atouts. Tout d’abord un contexte socio-politique débouchant sur une guerre où manipulations et communication font bon ménage. Mais surtout une Jennifer Lawrence qui se révèle le véritable porte drapeau au propre comme au figuré de cette tétralogie bancale.

Katniss dans cette 1ère partie de la révolte, va subir les affres douloureuses du passage de l’adolescence à celui de l’adulte. Véritable arme de communication pour les districts, ce geai moqueur est loin de maitriser la vision politique et ses aspirations.

C’est une parfaite analogie pour décrire le conflit d’un regard d’adolescent à celui d’adulte sur cette saga. Si le choc des deux mondes se matérialise parfaitement sur cette vision d’effroi de Katniss face au charnier du 12ème district, le cahier des charges cinématographique rappelle que volonté ne rime pas toujours avec intérêt.

Tout comme l’imbuvable Twilight, le triangle amoureux imposé pollue en continu la narration, tournant même en ridicule certaines situations. Si Katniss à la main ferme sur son arc, il en va tout autrement sur sa situation amoureuse, un élément si cher au public préburien.

Mais la déception du semi-final ne se fonde pas uniquement sur les attributs bourgeonnant de notre jeunesse. Elle résulte surtout de cet étirement narratif qui rend le métrage beaucoup trop bavard et lent. Certes l’adaptation a ses limites, mais ici on tombe dans la « distension scénaristique » pouvant causer de graves lésions léthargiques.

On se souvient des premiers opus qui coupaient soigneusement en deux son rythme avec au bas mot 20 à 30 minutes largement dispensables. Ici, ce serait plutôt l’inverse, seul 20 à 30 minutes peuvent être gardées. L’action se réduit à une attaque factice de barrage, un vaisseau coupant la priorité à un autre et surtout le « 28ème amendement américain » : dans un film « un animal tu ne tueras point ».

Faiblesse du script, faiblesse de rythme, à cela vient s’ajouter faiblesse de casting. Encore une fois, Jennifer Lawrence n’a rien à se reprocher tant elle colmate ce qui peut l’être. Donald Sutherland par ses apparitions trop sporadiques démontre qu’il est regrettable de se passer d’un tel acteur. On s’interroge sur une Julianne Moore rationnelle mais aux lentilles grotesques et Josh Hutcherson a le bénéfice du doute vu le contexte. Mais pour le reste on alterne de la transparence à la figuration.

On note une bonne proportion d’acteurs remarqués dans les séries, Mahershala Ali (House of cards), Natalie Dormer (Game of Throne, Tudor), Elden Henson (Daredevil), Robert Knepper (Prison Break), Sarita Choudhury (Homeland), tous sont égaux au jeu de la discrétion.

Au rayon des déceptions Woody Harrelson tient le haut du panier, à l’image d’un district qui doit se tenir et bannir les frivolités, l’acteur se plie un peu trop au politiquement correct et se révèle d’une fadeur extrême. Mais c’est bien Liam Hemsworth qui remporte le pompon du « Ken incolore » par son expressivité de mérou, le pauvre on le comprend, il fait tout bien et sa bien-aimée ne voit rien.

Si d’un point de vue artistique l’œuvre manque singulièrement de corps, les indicateurs du plan comptable sont tous au vert. Pour un budget de 125 millions de dollars, les recettes atteignent 755 millions mais font moins bien que l’embrasement et ses 864 millions. En France les fans répondent présents et font même un peu mieux pour ce deuxième volet et demi avec 3,2 millions de spectateurs contre 3,1 pour le numéro 2.

Si la révolution résonne dans les districts, l’écho se perd dans nos chaumières. A privilégier des desseins mercantiles, « Air profit » dilue la franchise en prenant le cap de « Boredom games ». Les passagers n’ont plus qu’à espérer que le dernier demi-volet dégagera quelque peu l’horizon.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Disque 37,91 Go – Format 2.40 – Cinémascope

Avis : L’action se déroulant en majorité dans les entrailles du district 13, le contraste fait le boulot pour assurer le confort visuel. La guerre faisant place aux jeux, la palette colorimétrique se régale moins et joue la désaturation, plus de costumes extravagants mais des cendres à profusion ou des dominantes vertes. Dès qu’on prend l’air, le piqué joue la démonstration, mais on n’est pas loin de se dire que la HD par choix n’est pas mise assez à l’honneur ou tout simplement superficielle.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Français et Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 - Audiodescription
Sous-Titres : Français

Avis : Les 2 versions VO/VF jouent sur le même registre pour l’encodage et les pistes (7.1). Le film est très bavard, mais n’empêche pas de savourer les moindres effets qui utilisent sans soucis toutes nos enceintes. On appréciera le mixage des bombardements sourds dans les entrailles du district 13 et la partition musicale de James Newton Howard. Il reste le choix subjectif VO/VF, sachant que le doublage est très correct mais peut-être moins immersif. Dans tous les cas, voilà une galette qui fait honneur à la HD


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Sur une image flamboyante du geai moqueur en flamme on retrouve comme menu FilmLanguesChapitre (16)Suppléments


Les bonus :

Pour démarrer on dispose des Commentaires de Francis Lawrence et Nina Jacobson (productrice) :

  • D’emblée le réalisateur précise qu’il s’est éloigné du livre, les références sont précisées mais difficile de s’y retrouver si on ne l’a pas lu. Un exemple concret est donné avec la présidente Coin et la nécessité de modifier sa présentation pour l’adaptation. Première anecdote à 9’40 avec cette scène de rampe d’accès à l’hovercraft, elle est tournée dans un entrepôt à Atlanta par un hiver glacial, il y fait – 12°et les acteurs ne peuvent porter de parka. Ils ont même dû suspendre le tournage à cause du blizzard. A 11’10, la productrice Nina Jacobson revient sur les propos d’adaptation et précise justement pour ceux qui n’ont pas lu le livre qu’il commence sur cette scène. A 14’40, comme anecdote, la scène du chat « Bouton d’or » a nécessité en fait 2 chats, 1 qui se laissait mettre dans le sac et un second qui se laissait caresser. Dans la continuité de la scène, on voit Katniss prendre une rose blanche qui semble parfaite. Elle l’est, tout simplement parce qu’elle est reproduite par infographie. A 19’30, la scène où Peeta réapparait a été l’objet de pas mal de cogitations, puisqu’il y a eu plusieurs versions de tentées, celle du livre en présence de Coin, une autre au commandement pendant une réunion et celle retenue de la cafétéria. Si le film est très loin d’avoir répondu à nos attentes, on se surprend à être déjà à 30mn de ces commentaires. Lawrence par un discours sobre sans sombrer dans un flot de complaisances réussit à capter notre attention. A 32’53, il revient sur la disparition de Philip Seymour Hoffman et cette scène où il devait se tenir.

    Le réalisateur présente évidemment son propre regard sur l’adaptation, katniss étant la colonne vertébrale, il aime que la caméra se mette à la place du personnage et perçoit les dialogues comme l’adolescente. A 39’56, comme petite info, la scène de l’arbalète est en fait la dernière tournée pour la 1ère partie et avant-dernière des 2 films. L’explication vient tout simplement du planning et de son lieu de tournage (Berlin), 3 lieux récurrents de tournage reviennent, Atlanta, Paris et Berlin.

    Lawrence assure sans soucis le job, aucun temps mort sur les 48 minutes de film, présentant chaque personnage à l’écran même pour de petites apparitions. Dans la scène de bombardement tournée à Berlin 48’30, on apprend que Liam Hemsworth s’est fait une entorse à la cheville en courant vers les escaliers et n’a pas pu marcher pendant 3 semaines. Il a donc fallu reprendre la scène tout à la fin et a 49’30 on voit la transition de cette fameuse scène où il est tombé. Comme anecdote, dans la continuité de la scène on y voit une artilleuse tombée après le passage d’un bombardier, ce n’était pas prévu car les techniciens ont tiré trop fort sur les câbles, mais au final le réalisateur trouvait que ça collait bien.

    Les 150 jours de tournage n’ont pas été de tout repos, ainsi à 58’20 on apprend que sur l’une des premières scènes filmées, l’équipe a été attaquée par un nid de guêpes. Le réalisateur, Jennifer ont été piqués mais surtout un machiniste qui s’est retrouvé à l’hôpital avec pas moins de 19 piqûres.

    A 1’17’20 et cette scène d’alerte au bombardement où le district 13 se réfugie dans un blockhaus, le réalisateur avoue s’être inspiré du « bateau » de Petersen. A 1’18’32 et le sauvetage du chat, Lawrence avoue que la scène du livre a été rallongée, c’est en fait bien l’un des points noirs de tout le film.

    Les commentaires ont beau être riches d’infos, à 1’30’10, la lassitude commence à pointer le bout de son nez, même si ce n’est plus une découverte, on se rend à quel point le film est trop bavard et proposent beaucoup trop de creux pour maintenir en éveil l’attention des spectateurs. Malgré tout, ces commentaires me permettent de connaitre la raison pour laquelle Snow saigne de la bouche, un détail qui m’était passé par-dessus la tête tant je m’étais ennuyé pendant le film. A 1’31’39 la productrice à beau s’évertuer à décrire le suspens de cette scène, elle n’arrive au final qu’à se convaincre qu’elle-même.

    A 1’45’42 et la scène d’étranglement, Nina Jacobson indique que le film aurait pu s’arrêter là (ce qui nous aurait fait gagner 5 minutes) mais hélas Lawrence trouvait que cela faisait trop Breaking bad et que le public « se serait privé d’1 an de sommeil » (c’est moi qui le dit, pas le réalisateur…)

    Les commentaires s’arrêtent à 12 minutes avant la fin, tout le générique en fait.

    L’exercice qui nous est proposé est plutôt plaisant dans l’ensemble, du moins d’un point de vue technique. Les incessantes références au livre permettent pour ceux qui ne l’ont pas lu de s’y retrouver. Si la productrice relance par moment certains détails, avouons le, sa présence reste dispensable. Au final on n’est pas loin de penser que ces commentaires sont plus intéressants que le film.

  • 9 Scènes coupées (12’21) :
  • - Katniss et Boggs dans le district 13
  • - Katniss quitte le district 12
  • - Beetee joint le district 8
  • - Je ne demande pas
  • - Colibris
  • - Le visage d’une révolution
  • - On est encore dans le coup
  • - Snow voit un «propaclip»
  • - Cressida prépare Katniss et Gale
  • 9 scènes heureusement non-retenues qui auraient un peu plus alourdies l’ensemble

  • Clip vidéo « Yellow Flicker Beat » de LORDE (4’03)

  • Film annonce VF/VO (1’38) : le prototype même de la BA susceptible de vous allécher en montrant les scènes essentielles, les 3 seules scènes en fait qui nous sortent de notre torpeur.

  • 3 bandes-annonces :
  • - Nature (1’42)
  • - Dumb and Dumber de (2’26)
  • - Charlie Mortdecai (2’27)

  • On peut reprocher des bonus plus conséquents proposés sur d’autres versions pour cette 1ère partie, on parle quand même d’édition limitée. Heureusement que les commentaires remplissent une bonne partie des informations, car ce n’est pas quelques scènes coupées et bandes annonces qui risquent de nous satisfaire, mais après tout c’est à l’image du film.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    On dispose d’un boitier steelbook à la définition de grande classe. Jennifer Lawrence vampirise les 2 faces logiquement, mais le recto se contente du titre. Sur le verso, on retrouve comme trop souvent une fiche avec ses pastilles collantes. Le boitier regroupant les 2 parties du 3ème volet, la fiche se voit couper en deux. Plutôt que de rendre illisible les informations, on se contente du synopsis et du détail des suppléments. Les vignettes ne font que reprendre le visuel des blu ray par partie. Il faut donc se passer des infos techniques et à la rigueur de cette fiche volante, tant le visuel se situant en dessous est esthétique. En ouvrant le boitier, sous les 2 galettes on retrouve un visuel couvrant les 2 parties. Il illustre la statue de Snow renversée, quelques membres vedettes de la sage et bien sûr une Katniss qui domine l’ensemble.



    La sérigraphie

    C’est encore Katniss qui s’octroie la part du lion symbolisant plus que jamais le geai moqueur. La définition est excellente même dans sa dominante de noir. Toutes les infos et logos se concentrent au bas de la galette permettant de libérer au maximum le visuel. Pour une fois on peut reprocher des mentions légales un peu trop visibles.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (13/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 09/04/2016 à 16:29 par surfeur51 : Comme toi, j'ai regretté qu'après deux premiers films dont le rythme était soutenu, on nous ait tiré en longueur ce troisième volet de manière très excessive. C'est dommage car le fond de l'histoire était assez intéressant.

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