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DVD A LA LOUPE


L'ESPION QUI M'AIMAIT - EDITION SPéCIALE

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L'espion qui m'aimait - Edition spéciale DVD sorti le 10/01/2001


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Editeur : MGM
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 12 Octobre 1977
Nombre d'entrées : 3 501 000

Durée du film : 2 h 00 min.

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
4024


   

Le Film : 9/10

Résumé : James Bond est rappelé à Londres de toute urgence : deux sous-marins, un britannique et un soviétique se sont mystérieusement volatilisés. Les forces de l'Est accusent celles de l'Ouest et vice versa, chacun menaçant de déclencher un conflit nucléaire. Le MI6 et le KGB pensent que ces disparitions pourraient être imputables à une tierce puissance, et décident de confier à leurs meilleurs agents le soin d'éviter une troisième guerre mondiale : James Bond pour le MI6 et la séduisante Anya Amasova, pour le KGB…

Avis : Dixième épisode des James Bond, "L'espion qui m'aimait" est unanimement reconnu comme le meilleur tourné par Roger Moore, et un des meilleurs de toute la série. Lewis Gilbert est chargé de la réalisation par Albert Broccoli, désormais seul producteur après qu'Harry Saltzman ait revendu toutes ses parts. Pour Gilbert il s'agit de son deuxième film, après "On ne vit que deux fois". Il se démarque nettement de l'orientation qu'avait donné Hamilton à la série dans les trois derniers épisodes, en abandonnant l'humour lourd style Shérif Pepper et en recherchant plus de réalisme dans les situations. En revanche, scènes d'action spectaculaires, gadgets high-tech et jolies filles gardent à ce film la marque de fabrique des 007.

Roger Moore fait un sans faute pour sa troisième apparition dans le costume de 007, modèle de nonchalance chic et de froide détermination. Il a en face de lui Carl Stromberg, un mégalomane qui rêve de détruire le monde pour faire repartir une nouvelle civilisation à partir de cités sous-marines, joué par un formidable Curt Jürgens qui égale par son cynisme les meilleurs méchants de la série, faisant dévorer par ses requins ceux ou celles qui l'ont trahi. Pour lutter contre lui, 007 peut compter sur l'agent soviétique Anya Amasova, alias Triple X, qui a par ailleurs juré de le tuer lorsque leur mission serait terminée, pour venger la mort de son amant que Bond a tué lors de la poursuite à ski qui fait l'objet du prologue. C'est Barbara Bach qui incarne ce rôle féminin pour une fois consistant, Triple X se révélant souvent l'égale de Bond. L'actrice est fort jolie, mais son jeu de comédienne manque un peu de chaleur et d'expression. L'autre Bond girl du film, Naomi, une tueuse à la solde de Stromberg, est jouée par une Caroline Munro beaucoup plus piquante. Enfin, Stromberg dispose également d'un tueur redoutable, le géant Requin aux dents d'acier, joué par Richard Kiel qui passera à la postérité pour ce seul rôle. A noter également la première apparition du ministre de la défense Frederick Gray (joué par Geoffrey Keen) et du général russe Gogol (Walter Gotell) que l'on retrouvera tous deux dans chacun des cinq épisodes suivants.

Le film est très équilibré, avec un scénario solide du à Christopher Wood et Richard Maibaum, entièrement original car si un roman de Ian Fleming porte le même titre, l'histoire n'a absolument rien à voir. Plusieurs scènes sont mémorables, comme le saut dans le vide à ski du prologue (effectué sans trucage par Rick Sylvester) et le plongeon dans l'océan de la Lotus Esprit de Bond, qui se transforme en mini sous-marin lanceur de missile. La vilaine Naomi, qui guettait sa proie en hélicoptère, en fera les frais. Des décors élaborés figurent les deux repères de Stromberg, un laboratoire sous-marin ancré au large de la Sardaigne, et un pétrolier géant, le Liparus, capable de "gober" les sous-marins nucléaires russes et britanniques, pour s'en emparer. Le film est à nouveau tourné en Panavision, au contraire des deux précédents, donnant plus d'espace aux scènes d'action.

"L'espion qui m'aimait" marque avec bonheur le retour de la série aux recettes qui avaient fait le succès de films comme "Opération tonnerre", sans les exagérations qui avait nui à "L'homme au pistolet d'or". Il devait être suivi par "Rien que pour vos yeux" (annoncé à la fin du film), qui se révèlera de la même veine, mais le succès mondial de "La guerre des Etoiles" conduisit Broccoli à programmer auparavant "Moonraker" qui, lui, tombera malheureusement dans l'extravagance burlesque.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Bénéficiant d'un master assez propre, l'image est de bonne qualité, avec des couleurs naturelles et de beaux contrastes, les noirs étant profonds. La définition est précise, et la compression ne présente que très rarement des petits défauts. La qualité artistique est aidée par un aspect touristique propre à la série, très réussi, avec des passages nous faisant profiter des pyramides et temples d'Egypte, des paysages de Sardaigne, des montagnes du Canada et de la Suisse, et des fonds marins des Bahamas. Les effets spéciaux, principalement lors de la bataille finale, sont spectaculaires et réalistes.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Anglais, mono en Français et Italien, stéréo en Hongrois- Sous-titres : Français, Anglais, Italien, Néerlandais, Grec…

Avis : Il faut bien évidemment privilégier la VO, dont le remixage en 5.1 donne un relief totalement absent sur la VF (le film avait été tourné en dolby surround). Même si on reste encore loin des standards actuels, cette bande soutient bien l'action et permet de mieux profiter d'une installation home-cinéma que les films précédents. A noter quand même un peu de distorsion lors des explosions, et des dialogues pas toujours très clairs. La musique, réussie et d'une connotation assez moderne, est due à Marvin Hamlisch, qui remplace pour cette fois John Barry. La chanson du générique " Nobody does it better " est interprétée par Carly Simon et fut un grand succès au hit parade de l'époque.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, sur un modèle normalisé pour tous les films de la série, assez esthétiques mais avec des transitions un peu longues. Le film est découpé en 32 chapitres et on peut changer de pistes audio et sous-titres sans repasser par le menu.


Les bonus :

La nature des suppléments est semblable aux autres titres. Les documentaires sont en 4/3 VOst.

  • Commentaires du réalisateur Lewis Gilbert, du chef décorateur Ken Adam, du co-scénariste Christopher Wood et de l'assistant producteur Michael Wilson. Contrairement à ce à quoi on avait l'habitude sur les précédents DVD, il ne s'agit pas d'un montage d'interviews, mais bien d'un commentaire direct de ce qui se passe à l'écran. Malheureusement ces commentaires ne sont pas plus sous-titrés que ne l'étaient ceux des titres précédents. A déplorer également une longue période sans commentaires.
  • Les coulisses de "L'espion qui m'aimait". Making of de 40 minutes constitué d'interviews assez récentes et de documents d'époque pris pendant le tournage, et commenté par Patrick Macnee. Après les difficultés financières de Saltzman le conduisant à abandonner les James Bond, on nous présente dans le détail les trois scènes phares du film : le saut à ski dans le vide du prologue, la Lotus Esprit sous-marine, et les décors figurant l'intérieur du Liparus, le pétrolier géant de Stromberg. On apprend aussi que Stanley Kubrick a aidé à la réalisation de la scène finale.
  • Ken Adam, la conception des décors : reportage de 22 minutes en forme d'hommage au chef décorateur des James Bond, allemand ayant fui le nazisme et volé dans la RAF pendant la guerre. Il fut en charge des décors de Dr No à Moonraker.
  • Bande annonce (en 16/9) et deux teasers (en 4/3)
  • Six spots TV et douze spots radio.
  • Galerie de 70 photos rangées par catégories, comprenant des images du tournage et des affiches du film dans différents pays.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir contenant un livret de 8 pages, avec photos, anecdotes et liste des chapitres. Le visuel est centré sur le visage de James Bond tenant son célèbre Walther PPK, avec en arrière-plan les sous-marins prisonniers dans le pétrolier qui commence à brûler. Ce visuel est réalisé dans un souci de cohérence avec le reste de la série, la tranche du boîtier étant conçue pour figurer un 007 suivi de son pistolet sur l'ensemble des DVD.



    La sérigraphie

    La sérigraphie représente l'intérieur d'un canon de revolver, le rond central figurant la bouche, allusion évidente à la scène d'ouverture précédent le prologue. Le titre du film est indiqué dans trois langues disponibles en audio, les textes légaux et logos sont discrets. Ce graphisme est identique pour tous les disques de la série. La couleur dominante pour "L'espion qui m'aimait" est le mauve.


    Note Finale : (16/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 06/10/2005 à 00:16 par drouvre : Bravo ! Le choix des images est excellent :-D

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