surfeur51
| GoldenEye - Edition spéciale |
DVD sorti le
04/04/2001 |
| Le Film :
8.5/10 |
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Résumé : La guerre froide n'est plus qu'un lointain souvenir, mais de nouveaux ennemis menacent la paix mondiale. L'agent James Bond 007 est chargé d'un nouveau type de mission : infiltrer la mafia russe pour remonter jusqu'à l'organisation criminelle Janus qui menace le monde, et lui porter un coup fatal...
Avis : Après six ans d'absence, James Bond revient sur les écrans pour une dix-septième aventure, avec de nouveaux acteurs pour la plupart des personnages récurrents. Pierce Brosnan remplace Timothy Dalton qui n'a pas souhaité reprendre le rôle de 007, Samantha Bond incarne Moneypenny, et "M", le supérieur de Bond, est interprétée par une femme, Judi Dench, ce qui aide à renouveler l'ambiance de la série. Seul Desmond Llewelyn ("Q") assure, à 81 ans (!), une certaine continuité. C'est également un nouveau réalisateur qui est aux commandes, Martin Campbell, mais il reste dans la continuité des films de John Glen, en insistant plus sur le côté noir des aventures de 007 que sur le côté légèrement parodique typique de la période Roger Moore. Enfin, Albert Broccoli a laissé sa place de producteur à sa fille Barbara associée à Michael Wilson. "GoldenEye" connaîtra un succès significatif en salle, tout à fait mérité, se situant parmi les très bons films de la série.
"GoldenEye est le premier James Bond tourné après la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide, ce qui donne de nouvelles idées au scénariste John Gardner avec la montée en puissance de réseaux mafieux dans l'ex URSS. En plus Bond doit également combattre Alec Trevelyan, un ancien membre de son groupe (joué par Sean Bean) dont le code était 006 et qui a tourné sa veste en mettant ses talents au service de l'organisation Janus. Le scénario est assez élaboré sans être difficile à suivre, et l'action est soutenue, avec pour exemples une belle poursuite en char d'assaut dans les rues de St Petersbourg, la destruction spectaculaire d'une station de guidage satellites dans le nord de la Russie et la bagarre finale sur une immense antenne parabolique (scène tournée à l'observatoire d'Arecibo à Porto Rico).
Pierce Brosnan rentre sans problème dans la peau de Bond, et se situe plus proche de Sean Connery et Timothy Dalton que de Roger Moore. Il a en plus eu le mérite de créer une certaine unanimité sur son adéquation au personnage, contrairement à Dalton qui avait ses fans mais aussi de nombreux détracteurs. Judi Dench est parfaite dans le rôle de "M", mais Samantha Bond est un peu lisse et décevante en Moneypenny et a du mal à faire oublier la piquante Caroline Bliss des deux épisodes précédents. "GoldenEye" trouve une des raisons de son succès dans des méchants particulièrement réussis, d'abord 006 déjà évoqué, mais aussi le général russe Ourumov (Gottfried John) et surtout Xénia Onatopp, une tueuse aussi sadique que sexy, jouée par une Famke Janssen particulièrement inspirée dans le genre mante religieuse qui étouffe ses amants entre ses cuisses. Il s'agit là probablement de la meilleure méchante de toute la série, surpassant Luciana Paluzzi dans "Opération tonnerre" et Caroline Munro dans "L'espion qui m'aimait". Pour l'aider dans sa lutte, Bond peut compter sur l'informaticienne Natalya Simonova (Izabella Scorupco, charmante mais dans un rôle un peu terne comparé à Xénia), et sur l'agent de la CIA Jack Wade, incarné par Joe Don Baker qui jouait le méchant, Brad Whitaker, dans "Tuer n'est pas jouer". On remarquera aussi Tcheky Karyo en premier ministre russe.
Si "GoldenEye" est un excellent cru sous l'angle de l'exotisme touristique, il est un peu en retrait au niveau des gadgets, lacune qui sera comblée dans l'épisode suivant. Il y a aussi de l'humour, correctement dosé, quand au charme, non seulement les deux Bond girls sont délicieuses, mais pour la première fois dans un James Bond on assiste à des ébats amoureux, alors qu'auparavant l'image coupait juste avant, ou reprenait juste après. Néanmoins, audience grand public oblige, cela reste quand même assez sage. Au total, une vraie réussite qui eut pour effet de relancer la série en la modernisant, et de nombreux adolescents la découvrirent à cette occasion, alors qu'ils étaient trop jeunes lors de la sortie de "Permis de tuer".
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| L'Image :
2.5/3 |
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Détails techniques
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Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1
Avis :
Tirée d'un master de bonne qualité, l'image est excellente, tant du point de vue de la définition, des couleurs et des contrastes. Comme la compression ne présente pas de défauts notables, il y a peu à redire sur le plan technique. Sur le plan artistique, le film bénéficie de décors exotiques ou peu connus (St Petersbourg), et d'effets spéciaux en général bien réalisés (avec une petite réserve sur les avions de chasse pris dans le champ magnétique qui ne font pas très réalistes).
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| Le Son :
3/3 |
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Détails techniques
:
Dolby 5.1 en Anglais, Français et Italien, Dolby Surround en Hongrois - Sous-titres : Français, Anglais, Italien, Néerlandais, Hongrois.
Avis :
Avec "GoldenEye", on arrive dans les films récents qui bénéficient du Dolby Digital d'origine. Il en résulte une impression sonore nettement plus spectaculaire que pour les films précédents, avec une bonne spatialisation des effets, soutenus par le travail significatif du caisson de basses. La dynamique est excellente et les dialogues sont toujours bien séparés. La musique est dueà Eric Serra, et c'est à ce jour sa seule contribution à la série. On pourra regretter son adaptation peu réussie de fameux thème de James Bond, et l'épisode suivant verra le compositeur revenir à plus de classiscisme. La chanson du générique est interprétée par Tina Turner.
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| L'Interactivité
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2/3 |
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L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, sur un modèle normalisé pour tous les films de la série, mais parmi les moins réussis sur le plan esthétique. Le film est découpé en 32 chapitres et on peut changer de pistes audio et sous-titres sans repasser par le menu.
Les bonus :
La nature des suppléments est semblable aux autres titres, les documentaires étant présentés en 4/3 VOst.
Commentaires audio du réalisateur Martin Campbell et du producteur Michael G. Wilson. Les deux hommes se renvoient la balle et nous livrent des anecdotes intéressantes, malheureusement inaccessibles pour beaucoup car non sous-titrées.
"L'Univers de 007". Documentaire de 43 minutes présenté par une Elizabeth Hurley coquine et sexy, qui revient sur toute l'histoire de la série. Présenté par thèmes, les films, les gadgets, les Bond girls, les méchants, il avait été réalisé juste avant la sortie de GoldenEye pour relancer l'intérêt du public après une interruption de 6 ans depuis l'épisode précédent.
"Le journal video GoldenEye". Petit making of de 14 minutes constitué d'interviews et d'image de tournage. Pas inintéressant, mais un peu court quand on compare aux documentaires des films précédents.
Court métrage promotionnel de 5 minutes, making of en raccourci qui n'apporte pas grand chose.
Clip vidéo de Tina Turner qui reprend la chanson du générique, avec un montage incluant des mini-séquences du film.
Deux bandes annonce, une en 16/9 et l'autre en 4/3, et une série de 12 pubs TV.
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| Les Visuels :
0.5/1 |
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La pochette / Le packaging
Boîtier amaray noir contenant un livret de 8 pages, avec photos, anecdotes et liste des chapitres. Le visuel est centré sur James Bond, avec son célèbre Walther PPK muni d'un silencieux, avec en arrière plan les deux Bond girls du film, la gentille Natalya et la méchante Xénia. Ce visuel est réalisé dans un souci de cohérence avec le reste de la série, la tranche du boîtier étant conçue pour figurer un 007 suivi de son pistolet sur l'ensemble des DVD.
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La sérigraphie
La sérigraphie représente l'intérieur d'un canon de revolver, le rond central figurant la bouche, allusion évidente à la scène d'ouverture précédent le prologue. Le titre du film est en évidence, les textes légaux et logos étant discrets. Ce graphisme est identique pour tous les disques de la série. La couleur pour "GoldenEye" est un dégradé de jaune orangé.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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Commentaires concernant cette critique
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- le 08/11/2005 à 19:54 par surfeur51 : ??? Il me semble avoir écrit "la musique est due à Eric Serra, et c'est à ce jour sa seule contribution à la série"
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