DVD & Blu Ray Les blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


L'HOMME AU PISTOLET D'OR - EDITION SPéCIALE

Lui écrire surfeur51

L'Homme au pistolet d'or - Edition spéciale DVD sorti le 10/01/2001


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
Pathé Fox Canal+

Date de sortie en salle : 20 Décembre 1974
Nombre d'entrées : 2 873 900 env.

Durée du film : 2 h 00 min.

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
4895


   

Le Film : 6/10

Résumé : Le MI-6 vient de recevoir une menace de mort à l'intention de 007, émanant de Francisco Scaramanga, un assassin tristement célèbre, tueur à gages dont les honoraires se montent à un million de dollars par contrat. "M" a reçu la signature de Scaramanga : une balle en or massif qui porte le matricule 007. Connu sous le nom de l'homme au pistolet d'or à cause de son arme en or massif, Scaramanga se vante de n'avoir besoin que d'une seule balle car il ne rate jamais sa cible...

Avis : Neuvième épisode de la série James Bond, "L'homme au pistolet d'or" est le quatrième réalisé par Guy Hamilton, ce qui en fait un des réalisateurs les plus prolifiques, juste derrière John Glen. Il était d'ailleurs temps que Hamilton abandonne la série, puisque qu'après un excellent Goldfinger, ses trois 007 suivants vont suivre une courbe décroissante pour arriver à l'un des plus mauvais film de la série. Le scénario est inspiré de manière très lâche du dernier roman de Ian Fleming, paru juste après sa mort, et le scénariste Tom Mankiewicz y rajoute de nombreux éléments comiques qui en font presque une parodie. La nouvelle irruption, tellement improbable à Hong Kong, du shériff Pepper vu dans l'épisode précédent, est une nouvelle illustration du peu de considération de la part d'Hamilton pour le réalisme des situations. Cet opus fut d'ailleurs le film de 007 qui eut le moins de succès en salles pour l'ensemble du monde, alors qu'il avait bénéficié d'un budget record à cette date pour la série, de 13M$.

La faille principale du scénario réside dans la nature du méchant, James Bond devant se battre contre un homme dont une des ambitions principales est de démontrer qu'il est le meilleur tireur du monde. On en arrive à une sorte de western exotique où l'on visite des lieux enchanteurs, où l'on profite comme d'habitude du spectacle charmant de jolies filles peu habillées, mais où l'on n'accroche guère à une intrigue bien qu'elle soit assez élaborée. Pourtant Francisco Scaramanga est interprété avec talent par Christopher Lee qui réussit à rendre crédible son personnage, une sorte de Bond qui serait passé du côté obscur, et sauve le film grâce aux scènes où il apparaît. Roger Moore montre une certaine désinvolture teintée de forte détermination qui sied parfaitement à l'agent britannique autorisé à tuer qu'il incarne, et il confirme les qualités montrées dans l'épisode précédent pour s'installer dans ce rôle pour de nombreuses années. Britt Ekland est Mary Goodnight (traduit littéralement en Bonne-Nuit sur la VF, ce qui fait un peu ridicule), la correspondante de Bond à Hong Kong, qui fait bourde sur bourde et ne relève pas le niveau des Bond girls de Hamilton, lequel ne semble pas avoir eu une très haute opinion des capacités intellectuelles de ses héroïnes. Maud Adams apparaît en maîtresse de Scaramanga, dans un rôle qui a plus de présence, mais sera rapidement écourté de manière tragique. On reverra l'actrice suédoise en Bond girl dans "Octopussy". Le personnage le plus original du film est Tric-Trac, le nain âme damnée de Scaramanga, joué par le français Hervé Villechaize, mais ses actions sont traitées de façon tellement caricaturale qu'on a du mal à le croire vraiment méchant.

Quelques scènes fortes sont quand même à porter au crédit du film, comme la poursuite en bateau, le tonneau exécuté par la voiture de Bond au-dessus d'un pont (cette cascade a été réalisée sans trucage en une seule prise, après de nombreux calculs sur ordinateur, mais le résultat à l'écran est gâché par un bruitage peu adapté), ou l'explosion finale du laboratoire où Scaramanga cherche à domestiquer l'énergie solaire. Et puis on apprécie la visite en Asie, de Bangkok à Hong Kong (avec l'épave du Queen Elizabeth) en passant par Macau et les îles de Thaïlande au large de Phuket.

"L'homme au pistolet d'or" est un divertissement à grand spectacle qui aurait été mieux considéré s'il n'avait pas eu à se comparer aux autres films de la série. On passe une soirée sans ennui, mais après sa sortie on pouvait se demander si cela valait la peine de continuer une série qui semblait s'essouffler. Heureusement le film suivant, "L'espion qui m'aimait", allait relancer brillamment le concept.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.77:1

Avis : Le film est très légèrement recadré par rapport au format cinéma de 1.85:1. Le master est plutôt bon, avec peu de défauts de pellicule, et une définition assez précise. Les couleurs sont vives avec de beaux contrastes, et la compression est tout à fait correcte, avec toutefois un peu de fourmillement sur certains a-plats. Sur le plan artistique, on appréciera surtout les décors dépaysant de l'Asie du Sud-Est, de beaux costumes et des effets spéciaux assez réussis, même s'ils ne sont pas très nombreux .


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 1.0 en Français, Anglais, Italien- Sous-titres : Français, Anglais, Italien, Hollandais, Grec…

Avis : Bonne qualité technique, mais la mono n'apporte malheureusement aucun relief . La dynamique est bonne, et il n'y a pas de distorsion notable. Les dialogues sont clairs. John Barry revient à la composition musicale, après la parenthèse peu réussie de George Martin dans "Vivre et laisser mourir". La chanson du générique est interprétée par la pop star Lulu.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, sur un modèle normalisé pour tous les films de la série, assez esthétiques avec des tons dorés, mais les transitions sont un peu longues. Le film est découpé en 32 chapitres et on peut changer de pistes audio et sous-titres sans repasser par le menu.


Les bonus :

La nature des suppléments est semblable aux autres titres. Les documentaires sont en 4/3 VOst.

  • Commentaires constitués par des interviews de Guy Hamilton, de plusieurs acteurs et membres de l'équipe technique, assemblées de façon à ce que les anecdotes rapportées soient en rapport avec les scènes à l'écran. David Naylor, un spécialiste des James Bond, introduit les interviews et fait le lien entre elles. Malheureusement ces commentaires ne sont pas sous-titrés, alors que le contenu aurait de quoi intéresser même ceux qui ne parlent pas anglais.
  • Les coulisses de "L'homme au pistolet d'or". Making of de 31 minutes constitué d'interviews assez récentes et de documents d'époque pris pendant le tournage, et commenté par Patrick Macnee. Comme sur les autres making of de la série, on bénéficie de nombreuses anecdotes concernant le tournage, les cascades du film étant plus particulièrement détaillées.
  • Doublage de double 0 : reportage de 28 minutes sur les cascadeurs ayant doublé 007 lors des séquences les plus dangereuses. Toute la série est abordée, et on a de nombreuses indications sur les chutes, bagarres, poursuites à ski, en voiture, sauts en parachute et autres explosions exécutés par des professionnels qui connurent quand même quelques accidents. Un des reportages sur un thème générique les plus intéressants de toute la série.
  • Bande annonce originale (en 16/9) et teaser (en 4/3)
  • Deux spots TV et trois spots radio.
  • Galerie de 110 photos rangées par catégories, comprenant des images du tournage et des affiches du film dans différents pays.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir contenant un livret de 8 pages, avec photos, anecdotes et liste des chapitres. Le visuel est centré sur le visage de James Bond tenant son célèbre Walther PPK, avec en arrière-plan le combat de 007 dans le temple . Ce visuel est réalisé dans un souci de cohérence avec le reste de la série, la tranche du boîtier étant conçue pour figurer un 007 suivi de son pistolet sur l'ensemble des DVD.



    La sérigraphie

    La sérigraphie représente l'intérieur d'un canon de revolver, le rond central figurant la bouche, allusion évidente à la scène d'ouverture précédent le prologue. Le titre du film est indiqué dans les trois langues disponibles en audio, les textes et logos sont discrets. Ce graphisme est identique pour tous les disques de la série. La couleur pour "L'homme au pistolet d'or" est un dégradé de bleus.


    Note Finale : (12/20)

    Commentaires concernant cette critique

    il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2018