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DVD A LA LOUPE


SEPT ANS AU TIBET - EDITION 1999

Lui écrire surfeur51

Sept ans au Tibet - Edition 1999 DVD sorti le 24/11/1999


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Editeur : Pathé
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 26 Novembre 1997
Durée du film : 2 h 11 min.
Acteurs: Brad Pitt

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Nombre de visites :
1785


   

Le Film : 6.5/10

Résumé :  En 1939, l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer, premier vainqueur de la face Nord de l'Eiger, part conquérir le Nanga Parbat, sommet inviolé de l'Himalaya. La guerre éclate. Prisonnier des Britanniques à la frontière de l'Inde, il s'évade et une longue errance va le mener à Lhassa, résidence du jeune Dalaï-lama avec qui il se lie d'amitié.

Avis : "Sept ans au Tibet" est un film biographique, racontant un épisode marquant de la vie du célèbre alpiniste autrichien Heinrich Harrer, entre le moment où il quitte son pays pour partir à la conquête de l'Himalaya, sponsorisé par le régime nazi, et celui où il retrouve son fils qu'il n'a pas vu naître, douze ans plus tard. A travers son passage à Lhassa, on fera avec lui connaissance du Dalaï-lama, et on assistera à l'invasion du Tibet par les troupes chinoises. Le film se déroule sur un rythme lent, les quelques scènes d'action ponctuant de longs passages au cours desquels on peut admirer les paysages grandioses des montagnes tibétaines et la vie rude des habitants de ce petit pays.

Il faut commencer par tuer la polémique provoquée lors de la sortie du film par son début où l'on voit les nazis utiliser la notoriété d'Harrer pour leur propagande, avant que celui-ci ne parte en expédition dans l'Himalaya pour conquérir le neuvième plus haut sommet de la planète. Cela ne correspond en rien à un appel au fascisme comme certains ont pu l'écrire alors, mais simplement à la réalité historique, Jean-Jacques Annaud n'ayant rien déguisé. De plus en 1939, avant que la guerre ne soit déclarée, les peuples allemands et autrichiens n'avaient pas du nazisme la lecture que l'on peut en faire aujourd'hui. Par contre, le début du conflit allait faire basculer la vie de l'alpiniste, puisqu'au lieu de rentrer chez lui après son ascension, il allait être fait prisonnier des anglais, et du coup n'allait pas voir la naissance de son fils. Ce n'est qu'après avoir réussi à s'évader plusieurs années plus tard, qu'il allait se retrouver à Lhassa, où il restera sept ans en compagnie de son fidèle ami Peter Aufschnaiter qui l'accompagnait depuis son départ.

Ce film fait preuve d'une grande recherche esthétique, avec des montagnes que l'on voit en différentes saisons, des villages pittoresques, et des costumes superbes. La photographie joue sans cesse sur les lumières, aussi bien en extérieur que les éclairages à l'intérieur du palais du Dalaï-lama, et cette photographie est sublimée par partition musicale de John Williams, qui se marrie parfaitement avec les accents de la musique tibétaine. Brad Pitt joue parfaitement le rôle de Heinrich Harrer, personnage au demeurant assez peu sympathique au début du film quand on le voit quitter avec un certain détachement égoïste sa jeune femme enceinte d'un enfant qu'en fait il ne désirait pas. Mais au cours du film on va voir sa personnalité évoluer dans le bon sens et susciter plus de sympathie, quand il devient le conseiller du jeune Dalaï-lama, joué par trois acteurs (à 4, 8 et 14 ans), tous remarquables, et qu'on a bien du mal à différencier. A noter que le rôle de la mère du Dalaï-lama dans le film est jouée par Jetsun Pema, sœur du vrai personnage. Peter Aufschnaiter est joué par David Thewlis, et ce personnage, plus humain que Harrer dans cette phase du film, va se trouver une compagne, Pema Lhaki, une tailleuse tibétaine (Lhakpa Tsamchoe).

Il y a beaucoup d'émotion, sans mièvrerie, dans ce film humaniste qui fait la part belle, dans sa première partie, à la culture du Tibet si différente de la nôtre, ce qui va encore renforcer le côté antipathique des chinois quand on les verra envahir ce petit pays, puis massacrer de nombreux habitants. Le film souligne d'ailleurs le rôle du traître à sa patrie, le tibétain Ngawang Jigme (B.D. Wong), qui favorisera l'arrivée des chinois. Ceux-ci ont d'ailleurs peu apprécié la sortie du film et Brad Pitt et David Thewlis se sont retrouvés interdits de visite en Chine. Mais toutes ces qualités esthétiques et émotionnelles ont du mal à compenser le rythme trop lent du récit, et par moment on ne sait plus trop si on regarde un film ou un documentaire, par ailleurs superbe.

"Sept ans au Tibet" n'est pas le meilleur film d'Annaud à cause de ce manque de rythme, et quelques coupes judicieuses l'auraient probablement amélioré, mais c'est l'un des plus réussis au niveau de l'esthétisme de la photographie. Il a également le mérite de rappeler la mainmise de la Chine sur le Tibet, et l'exil du Dalaï-lama encore d'actualité aujourd'hui. On regrettera donc d'autant plus une édition DVD qui ne fait que juste le minimum technique pour restituer la beauté des images.


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35 :1

Avis : L'image est techniquement moyenne, avec une définition très perfectible et des défauts de compression. Le master n'est pas impeccable non plus, mais les couleurs sont par contre assez belles, et les contrastes suffisants pour rendre compte de la qualité artistique indéniable du film. Il est à noter que les très beaux paysages de montagne ont été tournés pour la plupart en Argentine dans les Andes, et non au Tibet où filmer est encore difficile. Les vues de Lhassa et de quelques vrais villages tibétains ont été prises incognito par des équipes "secrètes".


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Anglais, Surround en Français - Sous-titres : Français

Avis : La bande sonore, assez dynamique, est de meilleure qualité que l'image, avec une préférence pour la VO dont le 5.1 rend avec plus d'ampleur les effets et la musique du film. La VF est quand même plaisante, les deux pistes présentant des dialogues clairs et bien séparés du fond sonore.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés. Le film est découpé en 29 chapitres, et on peut changer de langue (y compris les commentaires) et afficher ou non les sous-titres à la volée.


Les bonus :

Tous les bonus mettent en avant Jean-Jacques Annaud qui nous parle de son film.

  • Commentaires du réalisateur. Comme il en a l'habitude, Jean-Jacques Annaud est extrêmement bavard et communicatif. Il ne s'interrompt pratiquement jamais et délivre une grande quantité d'informations tout à fait pertinentes et intéressantes. Il indique en particulier les lieux de tournage et explique les montages et raccords. Il nous parle aussi des comédiens (de vrais tibétains en exil) et cite de nombreuses anecdotes.
  • Album photo. En fait il s'agit d'un commentaire de J.J. Annaud qui dure un quart d'heure, illustré par 28 photos qui servent de support. Les détails fournis complètent ce que l'on avait déjà appris en écoutant les commentaires du film.
  • Interview de Jean-Jacques Annaud, que l'on voit là à l'écran, et qui lui permet de nous parler de son film pendant 32 minutes supplémentaires.

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray transparent laissant voir la liste des chapitres imprimée au verso de la pochette. Le visuel est directement repris de l'affiche du film, et représente la scène des adieux entre Harrer et le Dalaï-lama.



    La sérigraphie

    La sérigraphie se contente de textes blancs sur fond jaune vif, un choix minimaliste pas vraiment heureux.


    Note Finale : (12.5/20)

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