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DVD A LA LOUPE


PAYCHECK - EDITION BELGE 2004

Lui écrire neomatrix77

Paycheck - Edition belge 2004 DVD sorti le 24/06/2004


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Editeur : Dreamworks
Distributeur :
Universal Pictures Video

Date de sortie en salle : 25 Février 2004
Nombre d'entrées : 750 000 env.

Durée du film : 1 h 58 min.

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Nombre de visites :
2220


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : L'ingénieur en informatique Jennings est engagé par de grosses compagnies pour voler des secrets technologiques à des concurrents. Et pour qu'il ne divulgue pas les données ainsi acquises, sa mémoire est artificiellement effacée. Cette fois, en échange de 90 millions de dollars, il accepte de travailler pendant trois ans pour le compte de l'entrepreneur milliardaire Rethrick. Mais à la fin de son contrat, l'ingénieur, dont la mémoire a une fois de plus été effacée, apprend avec stupéfaction qu'il ne pourra pas toucher son argent. Pire encore, le FBI est à ses trousses, ainsi que des tueurs à la solde de Rethrick. Pour y voir plus clair, Jennings dispose de 19 objets qu'il s'est lui-même postés avant de perdre la mémoire. Il lui reste alors à reconstituer ce puzzle, avec l'aide d'une ancienne flamme, la biologiste Rachel.

Avis : Adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick («Minority Report», «Blade Runner»), ce thriller S.F. est une nouvelle variation sur le thème de l'amnésie. Les scènes d'action sont dirigées efficacement par un John Woo de retour sur les terres yankees, et les effets spéciaux bien intégrés à l'action.
Blade Runner, Total Recall et Minority Report étaient, chacun dans un style très différent, tout à fait passionnants grâce à leurs enjeux philosophiques parfaitement intégrés et assumés (qui suis-je, qu’est-ce que la réalité, suis-je maître de mon destin), Paycheck se révèle très basique. Malgré des effets de suspense réussis quand Jennings doit utiliser les objets de l’enveloppe (jeu de piste gigantesque...) pour se sortir des pires situations, malgré un rythme soutenu et un montage nerveux, malgré une action menée tambour battant, malgré un final bien orchestré, l’impression finale laisse un goût d’inachevé. La faute à ce scénario qui ne prend pas de risques, qui n’ose pas briser les conventions du film d’action.peut-être que le réalisateur aurait dû davantage s'attarder sur la présentation de ses personnages par exemple. Pourquoi Rethrick veut absolument liquider Jennings, pourtant de son meilleur ami d'enfance; le relationnel entre Rachel et Michael, ayant tout de même vécu ensemble trois ans passe entièrement à la trappe et nous sommes réduits à quelques photos punaisées sur un mur.

Je pense qu'au delà de l'action pur, Woo pouvait y ajouter une pointe de dramaturgie comme il l'avait si bien fait sur Volte/Face ( désir de vengeance du père sur le tueur de son fils...).
Malgré cette absence de psychologie humaine, le jeu des acteurs est convenable. Uma Thurman est très bien quoique mise un peu en second plan ( La Balck Mamba s'éclipse); Ben affleck quant à lui ne se débrouille pas trop mal ( juste encore un peu monocorde par moment), après une floppée de déceptions dans des films tels que Daredevil ou Gigli. L’action enchaîne une série de courses-poursuites : métro, moto. Elles sont bien faites et contribuent au suspense. La petite curiosité du film est qu’il parvient à garder sur lui cette grande enveloppe, qui est à la fois son « boulet » et son salut.

Au final, Paycheck est un film divertissant mais qui ne révolutionnera pas le cinéma d’anticipation. Il en ressort tout de même grandi par la magnificence visuelle donné à l'ensemble par le maître Woo et ses plans séquences désormais légendaires depuis THE KILLER comme le double braquage - "gun" vs."gun" de Wolfe et Jennings, puis l’envolée des colombes (certes dans un laboratoire...).Il reste un peu en deçà de Minority Report ; c’est bien dommage car l’histoire est intéressante.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Comme d'habitude pour un film aussi récent, le " master" employé est exempt de tout défaut, ce qui donne une image relativement belle où la compression est exemplaire. Les noirs sont profonds, et hormis une légère surdéfinition des contours sur quelques plans, il n'y aura rien pour vous gâcher le "plaisir" et vous pourrez savourer les multiples scènes d'action présentes tout au long du film.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais - Sous titres: Anglais, Français, Néerlandais, Arabe

Avis : Ce mixage est riche en effets de toutes sortes que ce soit en français ou en anglais, avec une bonne ouverture des canaux conjuguée à un usage vraiment appuyé des basses. Les premières scènes d'action du film suffiront à convaincre les plus sceptiques que cette production méritait également un mixage DTS sur DVD. Chaque explosion façon John Woo est parfaitement maitrisée dans l’espace, chaque déflagration fait trembler les murs… une véritable tempête sonore qui déferlera dans votre salon.
Rien à redire donc à ce niveau tellement le travail à été soigné à chaque plan séquence du film.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Après la sélection sur un menu fixe de la langue désirée, nous avons droit à un menu animé sur un fond musical tiré de la bande otiginale du film signée John POWELL. L'écran est " splitté " en plusieurs fenêtres donnant l'illusion de se trouver devant un écran d'ordinateur. Lefilm est divisé en 22 chapitres permettant une recherche simple et précise des scènes. Chaque section du menu possède une image fixe qui " plombe " quelque peu l'esthétisme général de l'ensemble.


Les bonus :

Très peu de bonus nous sont proposés sur cette édition. Ils restent toujours dans le domaine " promotionnel ", ce qui est dommage pour un tel film.

  • Notons la présence de deux commentaires audio disponibles et sous-titrés: le premier du réalisateur John Woo, le second de son scénariste Dean Georgaris. Woo n’en finissant plus de passer la pommade à son équipe de tournage entre deux commentaires d’une platitude déconcertante. Les interventions du scénariste sont en revanche quelque peu plus intéressantes dans la mesure où il nous révèle tous les petites anecdotes concernant les modifications faites par le studio dans le but de dynamiser une histoire quelque peu poussive.
  • PAYCHECK: LE MONDE DE DEMAIN ( 4/3 - 18 minutes environ )
    Documentaire composé d'images de tournage, d'extraits du film et d'interviews des acteurs et du réalisateur. John WOO nous explique entre autres son intérêt particulier à se référencer aux films d'Hitchcock pour PAYCHECK notamment à " LA MORT AUX TROUSSES " A part cela, beaucoup de remerciements et de congratulations sans grand intérêt pour nous ( ils réussissent l’exploit de repasser une bonne couche d’autosatisfaction façon « featurette HBO »); cela n'apporte rien en informations concernant le film.
  • JOUER AVEC LE FEU: LES CASCADES DE PAYCHECK ( 4/3 - 17 minutes environ )
    Documentaire fourni en extraits du film, storyboards décomposant les différentes cascades effectuées pour les besoins du scénario. Les cascades à moto ( désormais une référence pour le réalisateur Hong-Kongais depuis M:I-2 ), la scène du métro ainsi que la séquence finale dans le jardin du labo. sont décortiquées par le chef cascadeur de l'équipe du film.
  • SCENES INEDITES / RALLONGEES: ( finalisées tout de même )
    6 scènes coupées au montage ou rallongées qui n'ajoutent rien d'intéressant au sujet du film, à part peut-être la séquence où Rachel (Uma Thurman) se voit arracher ses souvenirs par Rethrick (Aaron Eckhart) durant près de 4 minutes 30 secondes - la scène du message sur le miroir, plus facile (et surement moins couteuse...) a été préférée.
  • FIN ALTERNATIVE: ( 4/3 - 2 minutes environ )
    Cette scène permet de " boucler la boucle " du jeu de piste géant installé durant toute la trame de l'histoire et notamment concernant les 20 objets que Jennings s'envoit pour révéler son futur. Une scène que j'aurai voulu voir figurer dans le montage finale... pour ma part.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boitier Amaray classique sans le moindre livret à l'intérieur de celui-ci ( on rêve...). Le visuel de la pochette reprend l'affiche cinéma du film avec les 3 protagonistes principaux de l'histoire piégés dans des morceaux de puzzle. Le sticker d'âge ainsi que le degré de violence, caractéristiques obligatoires en territoire belge est également présent.



    La sérigraphie

    Sérigraphie très sobre (dominante noire avec très peu d'éléments bleus) reprenant l'idée de puzzle morcelé mais cette fois, on a l'impression que la définition à été délaissée contrairement à la pochette. De plus, des logos grossiers comme le sticker d'âge ou bien la notification que ce disque n'est pas à louer ( NOT FOR RENTAL) viennent tâcher l'esthétisme général du produit.
    Les mentions légales sont, quant à elles, quasi illisibles tout autour du disque, tellement elles sont petites.


    Note Finale : (16.5/20)

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