Résumé : A la suite d'une mutation, les morts sortent des tombeaux pour dévorer les vivants. Réfugiée dans une ferme isolée, une famille accueille contre son gré un homme noir poursuivi par les morts vivants.
Avis : Premier long-métrage de George A. Roméro (réalisateur de films publicitaires jusqu’à là), « La nuit des morts vivants » fut tourné en 7 mois dans la ville de Pittsburg, en Pennsylvanie, pour la modique somme de 140 000 dollars (à noter que le film a été co-produit par Karl Hardman, également un des acteurs principaux) et acquiert très vite le statut de film culte.
Pour ceux qui ont découvert le film d’horreur avec « Scream », « Urban Legend », « Souviens-toi l’été dernier » ou encore plus récemment « Jeepers Creepers » risque d’être fort déçus, voire déroutés. Bien que sa trame (le réveil des morts) le veuille terrifiant, ce métrage est avant tout un témoin de son temps. Tourné en 1968, alors que la France manifestait contre le général de Gaulle, deux évènements majeurs faisaient trembler l’Amérique : la guerre du Vietman qui durait depuis 4 ans déjà et l’assassinat du pasteur noir Martin Luther King, raisons justifiant l’invasion de zombie (symbolisant les personnes mortes et torturées durant le conflit) et la présence d’un noir dans le rôle principal, mésestimé par un couple de lâches.
Ceci dit, le film contient quelques scènes d’horreurs assez fortes bien qu’il y’ai eu des économies faite dans les effets gores. L’on retiendra surtout la fois où une innocente jeune fille dévore le bras de son père avant de tuer sa mère à coup de truelle. De plus, son tournage en noir et blanc, caméra au poing lui confère un côté documentaire assez « percutant », un peu restreint par une musique trop criarde. Film engagé et culte pour certains, série Z prétentieuse et ennuyeuse à souhait pour les autres, « La nuit des morts vivants » rencontra un tel succès public (plus de 40 millions de dollards de recettes) et critique lors de sa sortie en salle qu’un remake vit le jour en 1990 et deux suites, réalisée respectivement en 1978 (« Zombie ») et 1985 (« Le jour des morts vivants »), également observateurs de notre monde.
L'Image :
2/3
Détails techniques
:
Format Vidéo : 4/3 – Ratio : 1.33:1En dépit de ses plus de 35 d’existence, l’image n’a pas pris beaucoup de rides. Le noir et blanc a conservé toute sa luminosité bien que les contrastes sont parfois un peu légers. Le master n’est pas exempt de petits défauts techniques (petits sauts d’images) mais ceci reste appréciable étant donné qu’ils sont très rares et que la fracture générale est louable
Avis :
En dépit de ses plus de 35 d’existence, l’image n’a pas pris beaucoup de rides. Le noir et blanc a conservé toute sa luminosité bien que les contrastes sont parfois un peu légers. Le master n’est pas exempt de petits défauts techniques (petits sauts d’images) mais ceci reste appréciable étant donné qu’ils sont très rares et que la fracture générale est louable.
Le Son :
1.5/3
Détails techniques
:
Dolby Digital 2.0 (dual mono) en Français et Anglais - Sous-titres : Français
Avis :
Du stéréo qui ressemble fort à du mono tant les dialogues sont mal spatialisés et compressés. La musique est très criarde (déjà à l’origine) et ceci est très gênant étant donné que cela « plombe » l’effet documentaire crée par le réalisateur. Mais heureusement, on s’y habitue très vite.
L'Interactivité
:
2/3
L'ergonomie
des menus :
Les menus – très simples d’utilisation - sont tous simplement superbes. Animés et sonorisés par la BO, il s’en dégagent une ambiance de cimetière nous appropriant de suite la motricité du métrage.
Les bonus :
Etant donné que ce film ne sortira jamais en édition collector dans notre pays comme cela a été le cas au USA, l’on peut se déclarer que satisfait par les quelques suppléments présents. Nous avons droit à 5 bio-filmographie plutôt complètent dans le sens où la plupart des acteurs jouèrent ici leur unique rôle mais celle de George A. Roméro est assez réussie. Vient ensuite deux bandes-annonces très usées du film mais amusantes dans le sens où la voix off surcharge constamment son jeu pour créer un effet de peur. Pour terminer, un court-métrage de 10 minutes réalisé par Kevin S. O’Brien (« Night of the living bread », 1990, noir et blanc) où les morts vivants se voient remplacés par des tranches de pain. Des notes de productions auraient été cependant les bienvenues.
Les Visuels :
0.5/1
La pochette / Le packaging
Boîtier Amaray classique, pochette simple. Le recto de la jaquette est peu coloré mais demeure très efficace. Film oblige, les photos sont en noir et blanc mais ressortent bien. A noter une erreur de l’éditeur : disponible en couleur.
La sérigraphie
Sérigraphie parfaite. Elle reprend l’affiche du film en ternissant un peu les couleurs, ceci ne gênant en rien dans sa qualité finale. Le titre est placé au bas et les mentions légales sont très discrètes, placées autour du disque. Les logos ne se distinguent pas par leur abondance et sont peu visibles.
Note Finale
: (14/20)
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