surfeur51
| Master and Commander / 2 DVD |
DVD sorti le
01/07/2004 |
| Le Film :
8/10 |
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Résumé : En 1805, Jack Aubrey, Capitaine du Surprise, est une des figures de la Marine Royale britannique. Son courage et son sens tactique lui ont valu le respect et l'admiration de son l'équipage. Son fidèle compagnon, le Docteur Stephen Maturin est son exact opposé. Chirurgien et naturaliste passionné, son amour de la musique est son seul point commun avec Aubrey. Ces deux hommes n'en ont pas moins forgé de solides liens d'amitié.
Attaqué par le corsaire français Achéron, le Surprise est gravement endommagé et perd une bonne partie de son équipage. Jack se lance néanmoins à la poursuite de l'ennemi. Du Brésil au Cap Horn, sa quête tourne bientôt à l'obsession...
Avis : En regardant Master and Commander, on est forcément séduit par le spectacle époustouflant des batailles sur mer, formidablement reconstituées par le réalisateur Peter Weir, pourtant plus à l'aise dans le film intimiste. Et c'est aussi cet autre côté du film qui le rend intéressant, à savoir la description minutieuse et le plus historiquement fidèle possible, de la vie à bord de ces navires de guerre, avec la réalité effrayante des combats, la mort ou la détresse quand on ne disposait pas d'anesthésie pour amputer les blessés. Le jeu des acteurs est très bon, Russell Crowe incarnant un capitaine loyal et courageux, mais exigeant beaucoup de ses hommes, et Paul Bettany un médecin très proche de l'équipage, plus préoccupé par la recherche scientifique que par la victoire sur l'ennemi. L'amitié profonde entre ces deux hommes fort différents les conduira à mieux se comprendre et à se rapprocher, chacun prenant un peu des qualités de l'autre.
Alors que dans la suite de romans originale les "méchants" étaient américains, ils sont français dans le film, les producteurs ayant sans doute jugé que pour le succès commercial aux Etats-Unis, il valait mieux qu'il en soit ainsi (le film a été tourné avant la controverse sur l'Irak). En fait, cela n'a pas totalement réussi car Master and Commander a fait un score relativement modeste par rapport aux moyens mis en œuvre, et à ses qualités intrinsèques. Le réalisme de ce film profite au maximum de la qualité des effets spéciaux, invisibles mais indispensables pour tourner des scènes que l'on avait encore jamais vues dans une production de ce genre. Le seul point faible du scénario réside peut-être dans certaines longueurs entre les scènes d'action, quand le réalisateur s'attache à détailler la psychologie des personnages et la vie à bord. A ce moment, le film ressemble à un magnifique reportage historique, mais le suspense s'essouffle quelque peu. Le réalisme a conduit aussi le réalisateur à montrer des scènes très dures, à déconseiller aux âmes sensibles tant elles peuvent mettre mal à l'aise.
Tout cela n'a pas empêché le film de récolter dix nominations aux oscars (meilleur réalisateur, film, montage, photographie, direction artistique, costumes, maquillage, son, montage son et effets spéciaux), toutes parfaitement justifiées et qui auraient connu plus de concrétisation s'il n'y avait eu le Retour du Roi en compétition.
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| L'Image :
3/3 |
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Détails techniques
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Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.40:1
Avis :
Image techniquement parfaite, avec des couleurs riches, des noirs profonds, des contrastes réussis et une définition impeccable. Le transfert numérique est pratiquement sans défauts, malgré des scènes sombres ou difficiles (brouillard, plans larges de ciel et mer…). Artistiquement, c'est aussi très beau, on est littéralement transporté sur ces vieux navires et on profite des paysages du bout du monde (le Cap Horn, les Galápagos). Les effets spéciaux ne se font jamais remarquer, et contribuent au réalisme de l'action.
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| Le Son :
3/3 |
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Détails techniques
:
Dolby Digital 5.1 EX en Français et en Anglais, DTS ES en Français - Sous-titres : Français, Anglais pour sourds et malentendants
Avis :
La bande son rivalise de qualité avec l'image. Spatialisation parfaite avec utilisation de toutes les voies, le caisson de basses étant particulièrement sollicité. Les dialogues sont bien séparés et la musique soutient parfaitement l'action, avec de nombreux morceaux de compositeurs classiques (Bach, Mozart et Corelli). La VF est cependant un tout petit peu moins dynamique que la VO.
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| L'Interactivité
:
3/3 |
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L'ergonomie
des menus :
Menus animés et musicaux. Le menu du disque 1 est une animation qui fait le tour du navire. Le film bénéficie d'un découpage fin en 36 chapitres, et on peut changer de langue et de sous-titres à la volée.
Les bonus :
Une profusion de bonus, fournis sur le disque 2. Tous sont en VOst, sauf les scènes en multi-angle.
Les cents jours : Making of en 16/9 de plus d'une heure, très complet et intéressant, présentant tout sur ce film, de sa genèse à la fin de sa production.
A la suite de O'Brian : documentaire de 20 minutes en 16/9 qui montre comment le scénario du film se situe par rapport au roman de Patrick O’Brian dont il est tiré, et par rapport à la réalité historique.
Phasmes cinématiques : documentaire en 16/9 de 30 minutes qui décortique les différents effets spéciaux du film, uniquement destinés au réalisme des scènes (maquettes des bateaux, images générées par ordinateurs, dégâts dus aux boulets de canons, tempêtes et orages…).
La conception du son : documentaire de 17 minutes analysant la réalisation des sons de tirs au canon.
HBO first look - Les coulisses du tournage : documentaire en 4/3 de 25 minutes, un peu redondant avec le making of "Les cents jours"
Deux bandes-annonce en 4/3.
7 scènes inédites, intitulées Tout voir, Lever l'ancre, La vie à bord, Superstition, Soins dentaires, Articles de guerre et Galápagos. Ces scènes approfondissent un peu les personnages et montrent la vie à bord, plutôt rude, et auraient pu servir de base à une version longue du film. Dommage qu'elles soient en 4/3 (format cinéma respecté) et de qualité assez moyenne.
Tournage multi-caméra (16/9 en VO sans sous-titres) : Multi-angles ou montage composite sur deux scènes : Surprendre le Surprise et Le Combat final. En plus, on trouve un montage composite sur le tournage à plusieurs caméras. Plus anecdotique que vraiment intéressant.
Galeries de dessins, en 16/9, sans musique ni commentaires : Art conceptuel de George Jensen, Art conceptuel de Daren Dochterman, Art naval et Dessins techniques. Ces dessins, qui occupent en général la plus grande partie de l'écran, sont bien lisibles et constituent une remarquable collection sur les navires de guerre de l'époque.
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| Les Visuels :
1/1 |
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La pochette / Le packaging
Digipack à trois volets inséré dans un étui cartonné, contenant les deux DVD. Les faces externes du digipack sont strictement identiques à celles de l'étui, avec le visuel reprenant l'affiche du film. Beaucoup de renseignements sur le verso, mais écrits tellement petit qu'il faut une loupe pour tout lire.
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La sérigraphie
Sérigraphie très fine et esthétique. Les deux disques sont sur le même modèle, avec le rond central imprimé. Le titre est en anglais (The Far side of the World), les textes et logos sont discrets à l'exception d'un "Not for Rental"qui gâche un peu le tout.
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