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Les DVD
de la Zone 2

DVD A LA LOUPE - LES DENTS DE LA MER - EDITION COLLECTOR / 25èME ANNIVERSAIRE - EDITION GCTHV

Lui écrire dam51
Les dents de la mer - Edition collector / 25ème anniversaire - Edition GCTHV DVD sorti le 11/07/2000


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie du film : 18 Juin 1975
Durée du film : 2 h 00 min.
Réalisateur: Steven Spielberg

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Nombre de visites :
915


   

Le Film : 10/10

Résumé : Un terrifiant requin blanc sème la terreur dans une petite station balnéaire, Amity Island.

Avis : Avec Les dents de la mer, Steven Spielberg obtient sa toute première consécration internationale, après le mythique téléfilm Duel et le plus confidentiel Sugarland express. Tiré du roman "Jaws" (littéralement "machoires") écrit par Peter Benchley et vendu à plus de 5,5 millions d'exemplaires, le film surfe sur la vague des films catastrophes à la mode au début des années 70 (Airport, La tour infernale, Tremblement de terre). Sauf qu'ici, la menace n'est pas inanimé et sans vie: c'est un requin...

Ce film reste à ce jour la pire expérience de Spielberg : une météo capricieuse, le plan de tournage qui explose (155 jours de tournage au lieu de 52), une grève annoncée des acteurs qui oblige Spielberg à commencer le tournage bien avant que le requin mécanique et le scénario ne soient achevés, sans oublier le requin mécanique (surnommé Bruce en référence à l'avocat de Spielberg et qui est également le prénom du requin dans "Le monde de Némo" en hommage au film) qui ne fonctionne que très rarement. Le tournage ne démarrait pas de la meilleure des manières...
Finalement, tout ceci a servi le film car Spielberg dut s'accomoder de ces problèmes. Comme le requin mécanique ne fonctionnait pas, on ne le voit que très rarement et sa présence est juste suggérée. Ce qui a pour effet de rendre ces scènes encore plus effrayantes car la menace est invisible. On le voir bien lors de la scène d'ouverture: elle fonctionne à merveille car, d'une part, on ne voit pas le requin et, d'autre part, la mise en scène nous met à la place du requin, ce qui donne toute sa puissance à cette scène.

La construction narrative est des plus classiques : présentation des personnages, évènements dramatiques puis traque de la bête. Le personnage principal, le chef Brody, n'est pas un héros à proprement parler, c'est même l'anti-héros par excellence (physique banal, pas très sexy et, comble de l'ironie, il a peur de l'eau!) : c'est juste un homme ordinaire auquel le spectateur peut s'identifier aisément. Il n'y a pas qu'un personnage principal mais 3: le chef Brody (joué par Roy Scheider, vu précédemment dans French connection) est un citoyen modèle et défenseur de l'ordre. A ses côtés, on trouve Matt Hooper, un fougueux océanographe (Richard Dreyfuss, qui a joué dans American graffiti de George Lucas, grand ami de Spielberg) qui ne pense qu'à faire ses preuves. Enfin, il y a Quint (le rôle échoua à Robert Shaw après le refus de Lee Marvin), le loup de mer solitaire, rugueux et bourru, qui cultive une haine féroce pour les requins. Les 3 comédiens sont fabuleux dans leurs rôles respectifs et ils contribuent grandement à la réussite du film.

La mise en scène de Spielberg est absolument parfaite: l'alternance de scènes calmes et tranquilles (Brody en famille, la station balnéaire, l'intérieur du bateau) et de scènes terrifiantes (les attaques du requin, les corps mutilés, l'autopsie) fonctionne à merveille et certaines scènes sont entrées dans l'histoire (la scène d'ouverture, le fabuleux monologue de Quint sur le bateau ou bien la scène finale). De plus, l'excellente bande originale composée par John Williams (un habitué des films de Spielberg) et les effets spéciaux réussis (même si, il faut bien le reconnaitre, certains frôlent le ridicule) font de ce film un chef-d'oeuvre.

Pour finir, on peut faire un parralèle entre ce film et Duel, la première réalisation de Spielberg: les 2 films ressemblent à un western moderne, un combat de titans entre l'homme et une entité inhumaine. Sur le fond, les 2 films se ressemblent beaucoup mais chacun possède sa personnalité propre. Le sujet des 2 films est un combat à double tranchant: l'homme poursuit et en même temps essaie d'échapper à ce qu'il poursuit...

Au vu du succès du film, les producteurs mirent en chantier pas moins de 3 suites mais aucune ne fut réalisé par Steven Spielberg. Le succès et la réussite de ces séquelles furent bien moindre et aucune n'arriva à la cheville du premier épisode, l'un des tout meilleurs films d'un réalisateur de génie qui, avec ce film, entre au panthéon des réalisateurs au bout de sa seconde réalisation. Chapeau bas.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Une remasterisation efficace pour une image qui a fière allure, particulièrement lors des scènes diurnes où la luminosité et les couleurs sont poussées au maximum. Le rendu des scènes sombres est plus délicat: le grain est persistant sur certaines scènes, les noirs sont bouchés et quelques tâches apparaissent çà et là. Malgré tout, la définition est parfaite, le piqué parfaitement maitrisé et le grain quasiment imperceptible. Du beau travail.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Anglais en Dolby Digital 5.1 - Dolby Digital 1.0 français, espagnol, allemand, italien - Sous-titres: anglais, français et bien d'autres

Avis : Les amateurs de films doublés vont hurler au scandale: seule la version originale a été remasterisée en 5.1. Bien plus ample et puissante que son homologue française doublée (la différence entre les 2 pistes lors du générique est éloquente), elle demeure de loin la version à privilégier. Sur la V.O., les dialogues sont d'un très bon niveau, la musique de John Williams est idéalement rendue et les effets sonores sont percutants.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus animés sont parfaitement dans le ton du film. La navigation est simple et pratique. Le film est découpé en 20 chapitres et il est possible de changer de langues et de sous-titres pendant le film.


Les bonus :

Une édition remplie de bonus, ce qui est assez rare pour une édition sortie en 2000.

  • The making of Jaws :
    La pièce maitresse de l'interactivité de ce DVD. Un fabuleux documentaire signé Laurent Bouzereau (le maitre en la matière) qui revient sur l'histoire du film en faisant intervenir Spielberg lui-même, l'écrivain Peter Benchley, les producteurs et certains acteurs. On apprend que le film s'est tourné dans l'urgence, que Robert Shaw a écrit lui-même la mémorable scène de la discussion sur le bateau et que, pour plus de réalisme, une équipe s'est rendue en Australie pour filmer de vrais requins. On découvre également la mise en place de la fameuse scène d'ouverture, la fabrication du requin et les déboires avec les maquettes, ainsi que la création de la partition musicale de John Williams. Bourré d'infos et d'anecdotes, ce documentaire est un modèle du genre même si il est plus court que celui qui figurait sur le laserdisc.
  • Scènes inédites (9'50) :
    Plutôt des scènes rallongées n'apportant pas grand chose de plus au récit. A voir malgré tout pour la scène où Quint terrorise un gamin jouant de la clarinette...
  • Prises ratées (1'05): une sorte de bêtisier très court où l'on voit Roy Scheider aux prises avec un revolver récalcitrant et Robert Shaw en pleine séance "d'essayage de cris"...
  • Bande-annonce en VOST de qualité moyenne et qui en montre un peu trop.
  • Une galerie photos comprenant pas moins de 720 photos et storyboards. Un trésor inestimable.
  • Notes de production en anglais
  • Un quizz interactif intitulé "sortez de l'eau"
  • Fiches écrites sur le monde des requins
  • Un économiseur d'écran pour PC
  • Filmographies


  • Une interactivité riche et passionnante à laquelle il manque malgré tout un commentaire audio de Steven Spielberg mais celui-ci se montre toujours réticent à cet exercice.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    La jaquette, au magnifique dégradé de bleu, est splendide et représente le requin fonçant sur une jeune fille qui nage à la surface (à la manière de la scène d'ouverture). 2 petites bandes argentées aux extrémités inférieures et supérieures accentuent les couleurs bleues de la jaquette. Le verso, aux infos claires et détaillées, est dominée par les visages des 3 personnages principaux. Un livret détaillant les chapitres accompagne le DVD. Excellent visuel dans l'ensemble.



    La sérigraphie

    On ne peut pas en dire autant de la sérigraphie du disque. Elle est très réussie, certes, mais littéralement plombée par une profusion de logos en tous genres qui gâchent considérablement le visuel. De plus, le rond central n'est pas imprimé. Vraiment dommage.


    Note Finale : (18/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 29/10/2004 à 11:52 par nicolasmag : attention cette critique c'est celle de la première edition du film (25ème anniversaire) qui est epuisé, la nouvelle de 2004 présente du 5.1 en VF mais aussi (rage) un nouveau doublage.
    - le 28/10/2004 à 01:27 par reno11 : Encore une très belle loupe Dam51. Merci de faire des loupes sur les grands classiques du cinéma. Ce film et ce DVD méritent assurément une loupe comme celle là , Bravo.

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