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DVD A LA LOUPE


DIE HARD 1 : PIèGE DE CRISTAL - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire dam51

Die Hard 1 : Piège de Cristal - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 23/01/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 21 Septembre 1988
Durée du film : 2 h 06 min.
Acteurs: Bruce Willis

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Nombre de visites :
4184


   

Le Film : 10/10

Résumé : John McClane, flic à New-York, débarque à Los Angeles afin de passer les vacances de Noël avec sa femme. Au même moment, la tour qui abrite la soirée du réveillon est envahie par un groupe de terroristes. Les résidents de l’immeuble sont pris en otage. Tout a été calculé au millimètre près. Tout sauf un détail : McClane…

Avis : 1988. Une année à marquer d’une pierre blanche pour tous les amateurs de films d’action. En effet, cette année-là sort Piège de cristal, l’un des meilleurs films d’action jamais produits par Hollywood, fruit de la collaboration du producteur Joel Silver et du réalisateur John McTiernan (qui ont travaillé ensemble sur Predator). Le film a ouvert une brèche dans le genre et a offert au film d’action une nouvelle jeunesse. De plus, le terme « die hard » est devenu une sorte de référence en la matière (voir le nombre impressionnant de films s’inspirant du concept). Et c’est par la même occasion le film qui propulsa Bruce Willis au rang de nouvelle star des films d’action, lui qui était plutôt cantonné jusqu’ici dans le domaine de la comédie (Joel Silver, le producteur, a d’aileurs eu toutes les peines du monde à imposer l’acteur).

Le personnage qu’il incarne, le fameux John McClane, est un flic intègre, presque banal, qui n’est pas un héros mais les circonstances font qu’il va le devenir. Son humour irrévérencieux et sa désinvolture, associés à une personnalité bourrée de charme et de charisme, en font un personnage mythique du cinéma. Et offre au septième art un héros moins « musculeux » que ses comparses car il se sert de sa tête (il se répète souvent « réfléchis, John ! »), une sorte de révolution dans le genre. Les nombreuses références aux stars des films d’action (Gruber qui demande à McClane s’il est Rambo, McClane qui balance que les terroristes ont assez d’explosifs pour envoyer Schwarzenegger sur orbite…) montre bien la détermination du réalisateur à dépoussiérer le mythe du colosse infaillible. Pour ce faire, McTiernan prend un malin plaisir à torturer son héros (il se bat, marche pieds nus sur de verre, se fait tirer dessus, se balade dans les cages d’ascenseur, grimpe, saute, escalade et en plus la police veut sa peau !) afin de prouver qu’il n’est pas indestructible mais juste humain.
Autre personnage mythique du film : le méchant, pour une fois aussi populaire que le héros car Alan Rickman, qui campe le diabolique Hans Gruber, est un bad guy de légende. Ce rôle restera le plus marquant de sa carrière cinématographique (il a beaucoup joué au théatre). Ce qui rend Rickman effrayant c’est qu’il est calme, posé, cultivé et élégant et ce sourire en coin qu’il affiche souvent le rend terrifiant.

Mais le « personnage » principal de Piège de cristal est sans conteste cette fameuse tour (qui abrite d’ailleurs les bureaux de la Fox), lieu principal de l’action. Que ce soit à l’intérieur (McClane, les otages, les terroristes), au sous-sol (Argyle, le chauffeur de limousine) ou autour (Al Powell, la police, le FBI, les journalistes), cette tour est au centre de tout. L’idée est d’une simplicité enfantine et d’une redoutable efficacité. La filiation avec La tour infernale (fleuron du genre catastrophe dans les années 70) est évidente, même si dans Piège de cristal, ce sont les terroristes et non les flammes qui prennent les résidents de l’immeuble en otage.
La mise en scène de McTiernan est pour beaucoup dans la réussite du film. Pas de générique de début (les 3 films débutent de la même façon) pour rentrer directement dans l’action, utilisation parfaite de la musique, de nombreuses scènes d’anthologie hyper-spectaculaires, une tension extrême de tous les instants…Une mise en images qui en influencera plus d’un. En plus, McTiernan en profite pour piétiner à sa manière la société américaine ne jurant que par les médias (à peine caricaturés comme des assoiffés de scoops) et le pouvoir policier (les agents du FBI ne servent finalement pas à grand-chose et la police est incapable de pénétrer dans la tour).

Au final, Piège de cristal est un film bourré d’adrénaline, une merveille de réalisation, tout simplement un film culte. Yippi ka yai !!!


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 – Ratio : 2.35 :1

Avis : Une image au-dessus de tout soupçon. Les nombreuses scènes sombres sont excellemment définies, les couleurs sont chaudes et les tons naturels. Seul petit bémol, la compression 16/9ème n’est pas toujours bien maîtrisée (quand la caméra s’emballe, on perd pas mal de précision et un léger flou s’installe). Mais ne chipotons pas, l’image est excellente et rend parfaitement hommage au travail de Jan DeBont, le directeur de la photographie.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby digital 5.1 en Anglais et Français, DTS 5.1 (mi-débit) en Français – Sous-titres Français, Anglais, Grec

Avis : Un régal ! Le spectacle est total. On en prend plein les oreilles pendant deux heures (même si certains effets sonores sont trop appuyés). La piste anglaise est supérieure à la version française car cette dernière à tendance à privilégier les dialogues. Mais quand on regarde le film en V.O., il manque quelques sous-titres.

[ Voir le Top Son pour ce DVD ]


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
De splendides menus animés qui nous font faire un tour d’hélicoptère au-dessus de la tour en flammes. Le film se découpe en 55 chapitres (c’est beaucoup) mais passage obligatoire par le menu pour changer de langues et de sous-titres.


Les bonus :

Une interactivité riche et conséquente répartie sur les 2 DVD :

DVD 1 :

  • commentaire audio de John McTiernan et du décorateur Jackson DeGovia : les interventions du réalisateur sont toutes pertinentes et utiles, contrairement à son homologue qui se contente de dire qu’il est content de tout !.
  • commentaire audio du producteur des effets spéciaux Richard Edlund (sur certaines scènes uniquement) : si les aspects techniques de la conception d’un film vous intéressent, ce commentaire est une pure merveille. Les autres, passez votre chemin…
  • commentaire des membres de l’équipe du tournage : interviennent Jackson DeGovia, Steven DeSouza (scénariste), Alan Rickman, Michael Kamen (musique) et beaucoup d’autres. Une mine d’infos et d’anecdotes mais difficile à suivre car les sous-titres défilent à une vitesse folle !
  • lecture avec une scène additionnelle : possibilité de voir le film avec une scène supplémentaire (qui apparaît seule sur le disque 2). Malheureusement, elle n’apporte pas grand-chose au récit.


  • DVD 2 : les bonus sont regroupés en 6 sections :

  • bêtisier (5’59) : scènes coupées ou supprimées non retenus dans le montage final. Possibilité de les voir avec ou sans musique.
  • coupure d’électricité (3’13) : la scène inédite présente sur le disque 1 que l’on peut réintégrer au film
  • bulletins d’information (7’41) : montage regroupant les reportages TV que l’on voit dans le film.
  • articles de journaux : comme son nom l’indique, cette section se compose d’articles de journaux sur le film, avec photos et extraits vidéos. Mais tout en anglais !
  • séance de montage : devenez le monteur de 3 scènes. Cette partie est intéressante mais, comme tout est en anglais (le livret est indispensable), cela risque d’en rebuter plus d’un. Mais l’initiative est à souligner.
  • tournage multi-angles : une fois de plus, utilisation du livret pour tout comprendre. Ce module permet de voir 3 scènes sous plusieurs angles différents.
  • mixage audio : possibilité de mixer (c’est un bien grand mot !) le son d’une scène (15 petites secondes) et de choisir les bruitages, la musique et les dialogues. Comme d’hab., tout est en anglais.
  • le pourquoi du cinémascope (3’15) : un documentaire essentiel pour comprendre l’utilité du « letterbox » par rapport à la version recadrée d’un film. Vive le 16/9ème !
  • glossaire : 6 pages remplies de termes techniques de montage dont la traduction se trouve…sur le livret !
  • une section qui regorge de photos de maquettes de la tour, des comédiens, de l’équipe de tournage…Grâce à une icône (en l’occurrence le logo de la société Nakatomi) que l’on aperçoit sur certaines photos, on accède à des vidéos, des croquis, des storyboards…Absolument génial.
  • bandes-annonces : cette section regroupe 3 bandes-annonces (en VO non sous-titrée) dont la fameuse bande-annonce sur l’hymne à la joie de Beethoven.
  • documentaire (6’59) : une petite featurette promotionnelle qui n’apporte pas grand hose si ce n’est des interviews amusantes. A noter que ce documentaire figurait sur la précédente édition du film.
  • le script intégral du film…en anglais.


  • En conclusion, les suppléments sont nombreux mais un bon gros making-of aurait été plus judicieux. De plus, les non anglophones risquent dêtre un peu déboussolés…



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    La Fox nous offre un packaging superbe dominé par les couleurs chaudes (rouge et jaune) où l’on retrouve la fameuse tour, John McClane et la liste des chapitres. Un livret de 12 pages (indispensable pour les bonus) accompagne le digipack.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Très épurées, les sérigraphies manquent quelque peu de folie et d’originalité. On y voit des hélicoptères sur un fond noir très sobre. Les logos sont discrets et le rond central n’est pas imprimé.


    Note Finale : (18.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 25/11/2004 à 10:42 par Aérochouf : Belle loupe et très bons commentaires, un Bruce qui élimine seul des terroristes armés jusqu'au dents, ce film est un vrai régal je le regarde toujours avec un immense plaisir. ;o)

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